"On a souhaité en fait célébrer cette humanité partagée", a expliqué Thomas Jolly, le metteur en scène des cérémonies des Jeux olympiques de Paris, à deux jours de la cérémonie de clôture au Stade de France.
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00:00La première cérémonie, on s'en souvient, était basée au cœur de Paris, prenait place
00:26au cœur de Paris avec les monuments comme décor.
00:29Là, on change d'univers, on revient au stade, mais on va quand même évoquer un
00:33monument qui est le monument humain.
00:35Et donc, on a souhaité en fait célébrer cette humanité partagée, à savoir d'abord
00:41évidemment les athlètes qui auront brillé eux-mêmes et nous ont fait briller nos yeux
00:48et nous ont fait crier de joie, de stupeur, d'allégresse pendant quinze jours.
00:54Les volontaires qui ont aussi été une part essentielle des Jeux Olympiques et puis bien
00:59sûr les publics qui se sont fédérés autour de ces Jeux.
01:04Il y en a eu trois quand même.
01:06Un peu participé sur cérémonie 2.
01:20Alors, qu'est-ce qu'on a ici ? Une erreur, n'est-ce pas ?
01:23On est parti de la matière, de ses déchets, de ses matières qui sont toutes destinées
01:32à passer à la trappe et en fait, je trouve ça très beau de revenir à la matière comme
01:39ce personnage de science-fiction qui revient sur Terre et qui revoit en fait… Donc, c'est
01:44très poétique.
01:45On a là peut-être une colonne vertébrale ou en tout cas quelque chose qui ressemble
01:48à un os, les fibres musculaires, etc.
01:51Voilà, c'est la très belle poésie de Kevin Germain, de savoir utiliser des matériaux
01:57comme il l'a dit, qui sont recyclés, qui sont des déchets et pour en faire de la beauté,
02:03de la poésie.