Dans son édito du 30/07/2024, Eliot Deval revient sur la finale féminine d'escrime franco-française aux Jeux olympiques.
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00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:03A la une, ce matin, Aramis, Athos, Portos et D'Artagnan ont trouvé leur digne successeur
00:09Manon Appétit-Brunet et Sarah Balzer, croisant le fer hier pour une finale 100% française
00:14dans le plus bel écrin du monde, le Grand Palais.
00:17Une histoire à inscrire dans le roman national, une scène iconique immortalisée par ses
00:22nombreux plans en contre-plongée.
00:24Cinquième doublé hors argent depuis l'après-guerre, l'exploit des deux excrimeuses n'est
00:28pas à prendre à la légère.
00:30Huit médailles pour le camp français hier en une seule journée du jamais vu depuis
00:34Atlanta en 1996.
00:36Les athlètes français sont formels, le public les transcende, jamais ils n'avaient vécu
00:41une telle ambiance.
00:43Ce pic de bonheur arrive à point nommé car la France, plongée dans une impasse politique
00:46historique plus divisée que jamais, suffoque.
00:49Il faut profiter, ne pas parler de trêve au risque d'encourousser certains, ne pas
00:53crier victoire trop tôt tant les sabotages et les menaces, et la menace terroriste pèsent
00:57sur notre territoire.
00:59Mais merci, merci à nos sportifs, à nos héros tricolores, on en redemande pour quinze,
01:04trente, même quarante jours de plus, pourquoi pas.