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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'expression "travail au noir".
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Allez, un député NFP, nouveau Front Populaire, demande à l'Assemblée de ne plus utiliser l'expression « travail au noir », la formule est raciste selon lui.
00:08Qu'est-ce que vous en pensez, Valérie Benhamoum ?
00:11Je trouve que là, ça va beaucoup trop loin. On n'a plus le droit de rire jaune, et une arme blanche, c'est aussi péjoratif, parce que c'est un couteau et que ça va blesser quelqu'un.
00:22Et un mariage blanc, c'est très péjoratif.
00:25Oui, en plus, ce mariage blanc, c'est péjoratif, mais je trouve que c'est dommage, parce qu'évidemment que la lutte contre le racisme, l'antisémitisme, c'est une lutte extrêmement importante et qu'on ne peut pas s'amuser avec ça,
00:34et que ça décrédibilise ce combat, avec des discours un peu excessifs, qui ensuite sont contre-productifs parce qu'ils vont braquer les gens.
00:43Exactement, 0-1, 80-20, 39-21, vous nous appelez au Standard d'Europe 1 pour réagir là-dessus, on finira par Gauthier Lebré, qui a l'air extrêmement énervé à mon avis.
00:51Même pas énervé, dépité. La bêtise est en train de gagner à peu près tous les coins de la société.
00:59Bon, vous allez nous en parler dans un instant, parce qu'il n'est pas bien. D'Artigolles, Olivier.
01:02Non, mais concernant la France Insoumise, on peut en sortir une tous les jours, on peut même faire une édition, on peut même faire, quel est son nom ?
01:12Il s'appelle Frédéric Maillot, et il n'est pas LFI, il est communiste.
01:15Je ne le connais pas.
01:16C'est une circonscription de La Réunion.
01:19Il est ultramarin, donc rattaché au groupe UGDR, et on peut en sortir une par jour, on peut même feuilletonner, mais cela ne veut pas dire que la société dans son ensemble en est rendue là.
01:35Est-ce qu'on peut rappeler d'où vient cette expression déjà, tout simplement ?
01:38Oui, d'où vient cette expression ?
01:40Cette expression, elle vient du Moyen-Âge, à l'époque, tous les travaux devaient être réalisés en plein jour, et le travail de nuit était strictement interdit pour éviter des trop longues journées pour le labeur des travailleurs.
01:51Et donc, certains seigneurs, pour ne pas prendre de retard, tout de même, après la tombée de la nuit, obligaient les ouvriers, les sœurs à travailler, et donc ils travaillaient dans la pénombre, donc ils travaillaient au noir.
02:02Et c'est de là que vient l'expression, tout simplement.
02:04Voilà, exactement. Oui, Gauthier.
02:06Écoutez, ce député, personne ne le connaissait.
02:10Personne ne le connaissait, il a fait son petit buzz.
02:12Parce que maintenant, nous sommes dans une Assemblée Nationale qui s'est tic-toc-tic-toquisée.
02:16Tout le monde veut son petit quart d'heure warholien de gloire.
02:20Donc, au lieu de l'avoir avec quelque chose d'intelligent, c'est la bêtise qui prime, l'outrance qui prime.
02:26Effectivement, on pourrait croire qu'il est de la France Insoumise, parce qu'il y a un concours lépine de la bêtise à la France Insoumise, mais même pas.
02:31Il est du Nouveau Front Populaire et du groupe communiste GDR.
02:35Valéry a très bien rappelé l'origine de cette expression qui n'a strictement rien à voir avec la couleur de peau.
02:40Dans ce cas-là, on ne s'habille plus en noir aux enterrements.
02:42C'est raciste aussi de s'habiller en noir aux enterrements.
02:44Il est allé plus loin, il a dit qu'il ne fallait plus aussi utiliser l'expression « broyer du noir ».
02:49Il est du Parti Politique Réunionnais.
02:51Oui, il est dans le groupe communiste.
02:53Sixième circonscription.
02:54Excuse-moi, Olivier, je sais qu'il y a des liens d'amitié entre toi et le groupe GDR, mais enfin, il est du groupe GDR.
02:59J'essaie de...
03:00Donc, c'est vraiment tout pour se faire connaître, tout pour exister,
03:04quitte vraiment à dire n'importe quoi et d'énormes bêtises.
03:08Et effectivement, ça entache le combat antiraciste, qui est un combat noble,
03:13mais c'est tellement n'importe quoi, c'est le degré zéro de l'argumentaire du débat politique.
03:20Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On empêche les gens d'utiliser l'expression « on travaille au noir »,
03:23on va leur mettre des amendes, enfin, c'est ridicule.
03:26C'est tout bonnement ridicule, en fait.
03:27C'est tellement bête que ça ne vaut même pas d'y porter trop d'attention.
03:31On a des auditeurs qui nous appellent au 01-80-20-39-21, et on a avec nous Nicolas.
03:36Bonjour, Nicolas.
03:37Bonjour à toute l'équipe.
03:39Merci Nicolas d'être avec nous.
03:41Vous nous appelez du Rhône-Alpes, hein ?
03:43Absolument, à côté de Lyon.
03:45A côté de Lyon, toujours, c'est ça, vous n'avez pas bougé, Nicolas.
03:47Je n'en ai pas bougé.
03:48On s'est eu hier, non, Nicolas, au téléphone ?
03:50Non, j'aurais aimé, mais une prochaine fois, peut-être.
03:55C'est ma première intervention.
03:57Non, ce n'est pas vrai.
03:58Ah, alors, je sais, vous êtes certainement un ex de Valérie Bédaïm.
04:01Oui, c'est ça.
04:02Je n'ai pas eu cet honneur, malheureusement.
04:04Eh bien, soyez patient.
04:06Ça risque d'arriver.
04:08Pour être son ex, c'est ça ?
04:10Oui, ne vous inquiétez pas.
04:11Vous savez Nicolas, ça peut arriver à n'importe quel moment.
04:14Merci d'être avec nous, Nicolas, sur Europe 1.
04:16En tout cas, ça nous fait bien plaisir.
04:17Vous faites quoi dans la vie ?
04:18Écoutez, je suis demandeur d'emploi pour l'instant.
04:21Très bien.
04:22Dans quoi, Nicolas ?
04:23Dans le transport terrestre.
04:26Si jamais des employeurs sont à la recherche de cadres en direction des opérations ou direction commerciale, je suis à leur disposition.
04:36Eh bien, vous nous appelez 0180 20 39 21.
04:39Comme ça, on vous donne les coordonnées de Nicolas.
04:41Vous le rencontrez.
04:42Il trouve un travail.
04:43Et comme ça, au moins, on aura gagné notre journée aujourd'hui.
04:46Non, Nicolas ?
04:47Absolument.
04:48Merci, Nicolas.
04:49Vous vouliez réagir à cette affaire ?
04:51Je pense que ça vous a fait rire.
04:53Alors, en préambule, je voulais avoir une spéciale dédicace pour messieurs Dartigold et Lebrecht, que je suis très régulièrement.
05:02C'est gentil.
05:04Et voilà.
05:05J'aime leurs analyses, leurs tacts et leur justesse.
05:08Oui, c'est vrai ou pas ?
05:09Mais c'est vrai.
05:10Surtout, les deux, ensemble, c'est vraiment...
05:12En plus, on fait la paire.
05:13Vraiment.
05:14Les deux, ensemble, c'est incroyable.
05:18Vous voyez, je suis d'accord avec pratiquement tout ce qu'ils disent, tous les deux.
05:23Jamais.
05:24Surtout quand on dit pas la même chose.
05:26Vous savez, je les aime comme mes enfants, Nicolas.
05:29Je ne sais pas qui je préfère entre les deux.
05:31Moi aussi.
05:32Moi, je sais.
05:34Moi, je sais.
05:35C'est assez clair.
05:36Ça ne veut rien dire.
05:37Non, mais je le vis bien.
05:38Ça ne veut rien dire.
05:39Bien sûr, j'ai un chouchou.
05:42Nicolas, vous vouliez nous dire quelque chose ?
05:44Oui, je voulais simplement vous faire part de plusieurs choses.
05:47Quand j'ai lu l'article ce matin, dans un premier temps, j'ai hurlé de rire.
05:55Parce que c'est d'une bêtise redoutable.
05:58Et je pense que c'est quelque chose qui pourrait rentrer dans le top 3 des blagues politiques.
06:05Quoique celle de M. Giacobelli avec la fourniture de drogue en circuit court entre M. Carbrat et M. Boyard,
06:15je la trouve quand même relativement exceptionnelle.
06:19Alors, Gauthier Lebray, il pense que c'est lui qui a sorti la vanne ?
06:22C'est lui, oui.
06:23Merci.
06:24Vous avez sorti tous les deux.
06:25On va la rappeler.
06:26Je n'avais pas vu que Laurent Giacobelli avait fait la même vanne comme moi.
06:28On va la rappeler la blague alors.
06:29J'ai dit, ce M. Andy Carbrat, qui s'est donc fourni sur un quai de métro à un mineur,
06:34aurait dû directement aller se fournir chez son comparse Louis Boyard.
06:36Ça aurait fait circuit court au sein de l'hémicycle de la France Insoumise,
06:39entre le dealer et le consommateur.
06:41Et bien, M. Giacobelli l'a reprise ou...
06:44Non, non, c'est lui qui l'a reprise.
06:46À mon avis, tout le monde a eu la même idée.
06:48Oui, ils le savent.
06:49Gauthier l'a dit à Matin très tôt, sur nos matinales.
06:52Non, j'ai dit ici.
06:53Il l'a dit ici.
06:54J'ai essayé de dire...
06:55Il fallait dire oui.
06:56Il fallait dire oui.
06:57Les gars, quand vous vous dites, et c'est un camoulox,
07:00quand vous dites député, drogue, livraison,
07:03vous pensez tout de suite à Louis Boyard.
07:04Bien sûr.
07:05C'est comme dans Pyramide à l'époque, on vous le passe.
07:07Forcément, oui.
07:08Vous voulez trouver...
07:09En trois.
07:10En trois.
07:12Député, oui.
07:14Député, je vais dire...
07:15Non, pas tout de suite.
07:16Député, il faut dire...
07:17Elle est fille ?
07:18Oui.
07:19Drogue ?
07:20Si.
07:21Vous avez plein de choix maintenant.
07:22Si vous dites juste député, elle est fille, drogue,
07:24il y a plusieurs choix possibles.
07:25Exactement.
07:26Il faut rajouter...
07:27Andy Carbrandt, Louis Boyard.
07:30Merci.
07:31Vous êtes bien agité aujourd'hui.
07:32Oui, dis donc.
07:33C'est pas vendredi.
07:34Vous vous souvenez de vendredi dernier ?
07:37C'était très bien.
07:38Ah oui, c'est vrai.
07:39Tartigold, tous les vendredis, il est très excité parce qu'il voit sa femme.
07:41Non, mais c'est vrai.
07:42Il ne voit pas de la semaine et le vendredi, il commence à s'agiter dès 5h25.
07:46La pression est forte, si vous voyez ce que je veux dire.
07:47Non, mais sans rigoler.
07:48Il est comme un chien, un mulet.
07:49Non, mais c'est insupportable.
07:51C'est insupportable.
07:52Merci.
07:53Nicolas, vous restez avec nous sur Europe 1.
07:58Vous restez avec nous sur Europe 1.
07:59Nicolas, vous allez nous dire ce que vous pensez de tout ça.
08:02Il y a Antoine qui est avec nous.
08:03Il y a Frédéric.
08:04Il y a Laurent.
08:05Je vous rappelle l'info.
08:06Un député NFP demande à l'Assemblée de ne plus utiliser l'expression « travail au noir ».
08:10La formule est raciste, selon lui.
08:12Vous nous appelez 01 80 20 39 21 et il est 16h34.
08:16On est sur Europe 1 et c'est vrai qu'on parle de cette affaire.
08:19Un député NFP demande à l'Assemblée de ne plus utiliser l'expression « travail au noir ».
08:23Alors, on a pas mal d'auditeurs qui nous appellent forcément.
08:26Il y en a qui en rient.
08:27Il y en a qui en rient beaucoup moins.
08:28Nicolas, lui, a choisi d'en rire.
08:29Nicolas qui nous appelle et qui habite dans le Rhône-Alpes, c'est ça.
08:34Qu'est-ce que tu as fait ?
08:35Merci.
08:36Oui, dans un premier temps, ça m'a fait hurler de rire et je me suis dit,
08:40écoute mon garçon, toi qui es un martien polveur,
08:43il faut impérativement que tu exiges que Europe Écologie Les Verts laisse tomber
08:47ta couleur de représentation parce que franchement, ça me choque moi en tant que martien polveur.
08:53Oui.
08:54Bon, non, après le rire, c'est avant tout autre chose qui, moi, me choque.
09:01Mais c'est quelque chose qui est insidieux et en place depuis très longtemps.
09:05C'est que ce monsieur qui est classé à gauche,
09:12la gauche est toujours le parti qui défend l'antiracisme, etc.
09:19Alors qu'en fait, on est là, non pas pour vivre ensemble, mais pour faire société.
09:25Et on n'est pas black blambers, on est une nation.
09:30Et par rapport à ça, je suis extrêmement choqué.
09:34Et j'ai une pensée particulière pour un monsieur d'origine africaine
09:40qui était présent à un meeting d'Éric Zemmour
09:44et qui avait été vilipendé comme étant le black de service.
09:49Et voilà, c'est quelque chose qui me choque.
09:55Tanguy David, exactement.
09:57Tanguy David.
09:58J'ai une pensée pour ce monsieur parce que lui, le travail au noir,
10:03ça ne doit pas le gêner de le dire.
10:06Ses expressions, quand on commence à modifier la langue,
10:10si on relit 1984 de George Orwell,
10:14on s'aperçoit que la modification de la langue,
10:17on s'approche du totalitarisme.
10:20Et faire le buzz, comme disait Gautier Lebret tout à l'heure,
10:23c'est quelque chose qui, de mon point de vue, est particulièrement juste.
10:28Mais tout ça, ça s'approche de la technique de Baby Chavez,
10:32notre Jean-Luc Mélenchon local,
10:35qui, systématiquement, veut tout contester.
10:39On conteste la langue, on conteste les positions,
10:43on conteste tout.
10:46Tout ça, c'est fait pour déstabiliser les choses.
10:51Et je trouve ça absolument dégueulasse.
10:53Parce que c'est justement ce genre de position
10:57qui permet de ficher les gens, etc.
11:00On est dans une nation où il n'y a pas de statistiques ethniques.
11:04Moi, j'en suis très très fier.
11:07Exactement.
11:08Nicolas, on va écouter d'ailleurs, parce qu'on a le sonore de ce député,
11:12c'est Frédéric Maillot.
11:13Regardez ce qu'il a dit. Écoutez.
11:16Ça sera hyper rapide.
11:17J'ai juste partagé avec vous un ressenti sur la sémantique
11:21employée dans notre belle hémicycle,
11:23sans tomber dans un jugement de valeur.
11:25Pourquoi parler de travail au noir ?
11:27On ne pourrait pas utiliser plutôt travail dissimulé ?
11:29Pourquoi à chaque fois que ça serait négatif,
11:31ça serait le mot noir qui serait employé ?
11:33Liste noire, mouton noir, broyé du noir.
11:37Et pourtant, on dit bien un vote blanc et personne n'aura choisi.
11:41Il y a des applaudissements quand même.
11:42Il y a quelques applaudissements.
11:44Je veux venir du Nouveau Front Populaire,
11:45peut-être même de la France Insoumise.
11:47Un mouton noir, moi j'ai des moutons noirs,
11:49c'est les meilleures tondeuses.
11:51Dans les pâturages.
11:53Si on interdit le mot, il n'y a pas de connotation raciale
11:57quand on dit un mouton noir, une couleur, une vache noire.
12:00Le problème, c'est n'importe quoi.
12:04Je pense que c'est en disant ça qu'on pointe du racisme.
12:09Il est là le racisme.
12:11Je réfléchissais en venant, et ce matin quand on en a parlé aussi,
12:13je cherche des arguments à opposer à cela.
12:15C'est dur de trouver des arguments,
12:17parce que c'est tellement surprenant,
12:19c'est tellement le summum de la bêtise
12:21que trouver des arguments rationnels à rétorquer,
12:23alors on peut rappeler l'origine,
12:25comme l'a fait Valéry,
12:27de cette expression qui n'a strictement rien à voir avec la couleur de poux,
12:29mais on en est à un tel niveau
12:31que c'est parfois dur de trouver des arguments rationnels à opposer à cela.
12:33Mais est-ce qu'ils accepteraient, par exemple,
12:35qu'on ne parle plus de la traite noire ?
12:37Parce que pour le coup,
12:39c'est un événement historique
12:42Normalement, c'est une mémoire qu'on évoque
12:44de ce côté-là de l'hémicycle
12:46Oui, mais ça...
12:48On ne l'évoque pas de ce côté-là
12:50de l'hémicycle,
12:52on l'évoque partout,
12:54et au contraire, ça aurait été plus intelligent
12:56de dire ça
12:58et de dire qu'on...
13:00Faut-il rebaptiser la mer Noire aussi ?
13:02Non, mais merci, qu'est-ce qu'il raconte lui ?
13:04C'est juste !
13:06Il paraît que moi je vous le lis,
13:08j'ai même des gars qui étaient énervés parce que l'océan Indien...
13:10Attention !
13:12C'est facile !
13:14Vous savez qu'il y a un courant du féminisme aussi,
13:16qui dit par exemple qu'il faudrait enlever
13:18cette règle de français qui vaut que le masculin
13:20l'emporte sur le féminin.
13:22Donc on est dans ce courant de pensée-là
13:24On est dans cette logique
13:26intellectuelle qui est de dire
13:28la sémantique a un sens
13:30et donc il faut l'adapter
13:32à la réalité de notre vie quotidienne
13:34Moi je ne crois pas, je crois qu'il faut
13:36différencier cette sémantique
13:38qui n'est aucunement en rapport
13:40avec ce que l'on peut vivre au quotidien.
13:42Pourquoi on ne dit pas une cheval ?
13:44Tout est possible !
13:46Tout est possible !
13:48Merci Nicolas d'avoir été avec nous sur Europe 1
13:50Au plaisir !
13:52On a Antoine qui est avec nous, bonjour Antoine !
13:54Oui bonjour !
13:56Du Ronalp également !
13:58Oui du Ronalp de Valence précisément
14:00Exactement, vous faites quoi dans la vie Antoine ?
14:02Technicien d'essai
14:04Je teste les produits d'une entreprise
14:06Comme Nicolas l'auditeur précédent
14:08C'est ma première fois
14:10Très bien !
14:12Merci Antoine d'être avec nous
14:14Merci à vous en tout cas !
14:16Vous nous écoutez souvent sur Europe 1 ?
14:18Tous les soirs après le travail
14:20et de temps en temps sur TPMP
14:22quand ma compagne le veut bien
14:24Vous savez quoi, la prochaine fois
14:26vous allez m'appeler avec votre compagne
14:28je vais lui parler
14:30Vous allez me la passer
14:32Lundi vous savez ce qu'on fait
14:34Ça marche, on va essayer
14:36Merci Antoine, merci d'être avec nous
14:38Qu'est-ce que vous en pensez de ça ?
14:40C'est encore du buzz
14:42Pour moi c'est du buzz
14:44Soit c'est de la méconnaissance historique
14:46ce que je ne pense pas, je pense plutôt que c'est du buzz
14:48Comme d'habitude on voit que le parti de gauche
14:50en France, que ce soit le NFP
14:52les communistes, les écologistes
14:54sont toujours dans la recherche de buzz
14:56et utilisent une expression de la langue française
14:58à des fins qui ne sont pas correctes
15:00Le mot noir n'est pas du tout
15:02pour être péjoratif
15:04mais plutôt une expression de langue
15:06qui, encore une fois, c'est pour faire du buzz
15:08de la part de la France Insoumise, du NFP
15:10et de tous leurs collègues
15:12C'est sûr, mais le truc
15:14aujourd'hui Antoine, c'est que moi je pensais
15:16bien sûr qu'il y a le buzz
15:18mais aujourd'hui on est quand même
15:20et la France est dans une situation
15:22extrêmement compliquée
15:24et on attend de nos députés
15:26qu'ils essaient de trouver des idées
15:28pour sauver la France et le quotidien des Français
15:30et le matin, avant de partir à l'Assemblée
15:32qu'est-ce que je vais pouvoir trouver comme buzz
15:34pour faire le malin
15:36et pour qu'on parle de moi et pour qu'après je me fasse un nom
15:38Je vais vous dire Antoine, moi je me suis rendu compte
15:40d'une chose qui est incroyable
15:42je vous jure, ils courent tous après la notoriété
15:44et c'est ça qui est dingue
15:46et c'est incroyable, ils courent vraiment tous
15:48après la notoriété, ils veulent tous être
15:50connus, ils veulent tous avoir leur
15:52quart d'heure de gloire, voire plus
15:54et pense qu'il y a une chose, c'est leur carrière personnelle
15:56et se dire, je vais faire ça
15:58je vais peut-être faire un peu de buzz, on va me connaître
16:00on va m'inviter sur les plateaux, même si c'est un buzz
16:02même négatif, ça va me permettre
16:04de me faire connaître
16:06et je vous jure, c'est incroyable Antoine
16:08moi je faisais pas du tout
16:10de politique avant
16:12dans mes émissions, mais en faisant
16:14je me suis rendu compte
16:16que ce n'était que des gens, et la plupart
16:18qui cherchaient de la notoriété
16:20donc ça veut dire qu'ils pensent qu'à leur carrière personnelle
16:22mais ce garçon
16:24qui est très sympathique certainement, je l'ai vu
16:26il a l'air très sympa en plus
16:28il a l'air sympathique, mais il s'est dit
16:30tiens moi aussi je vais faire mon buzz
16:32il a dû trouver ça, il a dit
16:34je vais le dire à l'assemblée, tout le monde va le reprendre derrière
16:36tous les médias vont le reprendre, et puis ça va me faire un buzz
16:38et puis ça va commencer à me faire un nom
16:40parce qu'on ne connaissait pas du tout Frédéric Maillot
16:42maintenant Frédéric Maillot, ce sera celui du travail au noir
16:44ça porte un nom cette stratégie
16:46le coup d'éclat permanent
16:48on est la cheffe de file
16:50mais qu'ils le fassent sur de vrais sujets
16:52parce qu'à la limite, vouloir se faire connaître
16:54pourquoi pas qu'on est dans un début
16:56de mandat parlementaire
16:58il y a par exemple
17:00la Miss Nord Pas-de-Calais
17:02qui subit une campagne de racisme
17:04sur les réseaux sociaux
17:06inacceptable, là c'est un vrai sujet
17:08plutôt que d'aller vers le travail au noir
17:10au delà de ça, ça c'est un vrai sujet
17:12mais il y a aussi
17:14tous les sujets des français
17:16il y a le sujet des agriculteurs, je le dis tous les jours
17:18il y a le sujet de la Martinique
17:20de ce qui se passe dans les dom-toms
17:22vous savez quand vous avez le pain
17:24à 25 balles
17:26ils ont des coupures d'eau
17:28ils ont plus d'eau, vous savez ce qui se passe aujourd'hui en Martinique
17:30il n'y a pas d'urgence
17:32même sur la Martinique, je fais une petite parenthèse
17:34on trouve
17:36il faut rappeler, la Martinique
17:38la Guadeloupe, la Réunion
17:40c'est la France, il ne faut pas l'oublier
17:42c'est la France, mais ce sont vraiment
17:44les oubliés, excusez-moi
17:46parce que moi quand je vois, et je ne dis pas qu'il ne faut pas les aider
17:48mais la semaine dernière
17:50on a donné 3 milliards à l'Ukraine
17:52là on donne 100 millions
17:54au Liban
17:56on a donné quoi pour la Martinique
17:58actuellement ?
18:00sans rigoler, excusez-moi
18:02alors c'est vrai que
18:04ce n'est pas grave ce qu'il a dit sur le travail au noir
18:06mais en fait ça
18:08reflète le manque
18:10excusez-moi, c'est pas possible
18:12il y a des priorités aujourd'hui, la Martinique
18:14aujourd'hui, vous vous rendez compte de ce qui se passe là-bas ?
18:16il y a des mecs, j'ai des amis
18:18des potes qui habitent même aussi en Guadeloupe
18:20c'est extrêmement compliqué, mais par contre
18:22on donne 3 milliards à l'Ukraine, on donne 100 millions
18:24au Liban. Aucun département métropolitain
18:26n'accepterait la situation
18:28bien sûr, aucun
18:30mais on les laisse tomber
18:32on ne peut pas débloquer
18:34un peu d'argent pour nos amis
18:36des dom-toms ?
18:38excusez-moi Antoine, parce que ça me rend fou
18:40je trouve que vraiment
18:42c'est hors sol total
18:44je ne sais pas où ils trouvent l'argent
18:46en fait, il y a des 3 milliards qui sortent
18:48des 100 millions, des 500 millions
18:50mais pour nos amis
18:52et pour les gens qui en ont besoin
18:54on ne peut pas avoir aussi un grand plan
18:56pour les agriculteurs ?
18:58on va débloquer un milliard
19:00pour un plan pour les agriculteurs
19:02un plan d'urgence pour sauver nos agriculteurs ?
19:04non non, mais ça je ne comprends pas
19:06excusez-moi, peut-être que je suis bête
19:08mais bon en tout cas, vous allez me dire que ce n'est pas la même poche
19:10ce n'est pas le même portefeuille
19:12moi je suis désolé, une entreprise ça se gère dans sa
19:14globalité, après peut-être que tu peux me tromper
19:16oui Antoine ?
19:18non mais vous avez raison, dans tous les cas
19:20pour revenir aux députés, la place est bonne
19:22un mauvais buzz reste quand même du buzz
19:24le moment qu'on fait parler d'eux
19:26du côté du NFP, c'est qui sortira
19:28la plus grosse bêtise on dirait
19:30non mais c'est sûr, mais aujourd'hui
19:32Antoine, on peut en rire, mais je pense que
19:34aujourd'hui les français, ils n'ont plus envie de rire
19:36avec les députés, ils n'ont plus envie de rire parce que
19:38ils sont dans une telle précarité, dans une telle urgence
19:40qu'ils n'ont plus envie de rire
19:42ça les fait même plus rire parce qu'ils se disent
19:44ils feraient mieux de penser à nous, donc c'est pour ça que c'est
19:46quand même mal venu. Merci Antoine d'avoir répondu
19:487000 euros par mois, c'est bon
19:50et vous savez que députés européens, je crois que c'est 12
19:52c'est les mieux payés
19:54c'est aligné sur les députés allemands
19:56qui sont les mieux payés de l'Union Européenne
19:58je voulais juste donner un chiffre pour illustrer ce qu'on dit
20:00sur les territoires ultramarins, les prix
20:02en moyenne sont supérieurs entre 9
20:04à 16% par rapport à la métropole
20:06et Mayotte
20:08c'est n'importe quoi, vous ne savez pas ce qui se passe là-bas
20:10c'est n'importe quoi, vous avez
20:12du pain, le pain il passe de
20:14je ne sais pas... 1 euro 10 à 11 euros
20:16la bouteille d'huile c'est 9 euros
20:18elle est à 17 aujourd'hui
20:20à Martinique. Mais pourquoi
20:22on n'est pas... Ils payent les trajets en avion
20:24et l'importation dans les territoires
20:26ultramarins qui partent parfois de
20:28les produits parfois du continent européen
20:30Pourquoi on ne trouve pas de solution pour eux ? C'est la France
20:32il ne faut pas qu'ils l'oublient, parce que j'ai l'impression
20:34que la France, on veut aider tout le monde
20:36sauf les français, une fois de plus, c'est ce que je dis
20:38et on veut aider tout le monde sauf les français
20:40excusez-moi ce que j'ai dit la semaine dernière
20:42pour moi ça se vérifie là
20:44ça se vérifie avec cet exemple qui est quand même
20:46c'est un exemple
20:48de ce qui se passe dans les
20:50dom-toms et tellement symptomatique
20:52de ce que je disais, c'est-à-dire que c'est
20:54à l'autre bout du monde, on s'occupe
20:56des problèmes dans le monde entier
20:58on veut aider le monde entier, vous avez remarqué
21:00tout le monde, dès qu'il y a un problème on veut faire les malins
21:02on veut aider tout le monde, mais là
21:04les français qui habitent dans les dom-toms
21:06faut pas oublier, on oublie un peu
21:08trop que c'est la France, par contre
21:10quand il s'agit de faire
21:12un voyage dans les dom-toms avant
21:14les élections pour aller montrer sa ganache
21:16ça je peux vous dire qu'ils y vont, ils le prennent l'avion
21:18non mais c'est sûr, donc
21:20il faut à un moment, c'est quand même
21:22franchement on nous prend vraiment pour des jambons
21:24merci Antoine d'avoir été avec nous
21:26merci à vous tous, merci Antoine, merci d'être là
21:28merci d'être avec nous sur Europe 1 entre 16h et 18h
21:30il y a Frédéric qui est avec nous, bonjour Frédéric
21:32Allo oui
21:34bonjour Frédéric, merci d'être avec nous sur Europe 1
21:36merci d'être là
21:38moi je tenais déjà à vous dire Cyril
21:40que je vous apprécie beaucoup, je vous suis
21:42depuis des années, et j'adore
21:44vos émissions, je trouve scandaleux
21:46qu'on va vous arrêter
21:48parce que c'est curiel
21:50c'est diversifié, on parle
21:52de tout, moi ça me change
21:54des actualités des fois moroses
21:56merci Frédéric, mais Frédéric
21:58vous savez, ce que je viens de dire à l'instant ça va pas leur plaire
22:00mais bon, mine de rien
22:02c'est seulement
22:04on a pas le droit de le dire, parce qu'ils m'ont dit
22:06Anouna il dit trop de choses, il faut peut-être arrêter
22:08de le mettre sur Europe 1, il faut peut-être lui couper sa chaîne
22:10vous savez c'est un petit peu comme ça maintenant
22:12mais bon, à un moment
22:14vous dérangez parce que vous vous dérangez
22:16ceux qui veulent pas que ça dérange, ils veulent
22:18rester dans leur conformisme
22:20c'est ça, mais le truc
22:22moi je sais pas ce que vous en pensez Frédéric, mais avec ce qui se passe
22:24aujourd'hui, dans les dom-toms
22:26avec ce qui se passe partout, on trouve des milliards
22:28moi j'ai travaillé dans les dom-toms
22:30et je peux vous dire que le problème des dom-toms
22:32j'ai travaillé en Martinique pendant 3 ans quand j'étais jeune
22:34le problème des dom-toms c'est qu'on
22:36c'est une ancienne colonie
22:38il y a les béquets qui ont mis la main sur
22:40cette île, que ce soit
22:42la Martinique, la Guadeloupe
22:44moi je travaille beaucoup des Martiniquais aussi
22:46et ils ont mis la main
22:48moi j'y suis retourné il y a 30 ans après
22:50et c'est devenu de pire en pire à Fort-de-France
22:52il y a une insécurité
22:54il y a beaucoup de drogue, de crack
22:56et en fait, les béquets
22:58ont mis la main sur tout
23:00vous ne pouvez pas acheter une voiture si ça ne passe pas par un béquet
23:02aujourd'hui en Martinique
23:04c'est un ancien coloniaux
23:06ce sont les descendants
23:08européens des premiers colons
23:10ils représentent 1% de la population
23:12de l'île et ils possèdent
23:14de nombreuses infrastructures économiques
23:16et moi même j'avais travaillé pour un béquet
23:18j'avais été reçu il y a 30 ans
23:20c'était hallucinant
23:22il y avait une doudou qui nous servait
23:24elle avait la clochette, elle avait encore
23:26une vieille bâtisse
23:28coloniale, avec des grands chiens
23:30c'était hallucinant
23:32je me suis retrouvé dans une autre dimension
23:34et c'est toujours comme ça
23:36et c'est ça le problème
23:38et aujourd'hui les Martiniquais, les Guadeloupéens
23:40ne demandent qu'une chose
23:42c'est un peu ce qui s'est passé au Brésil
23:44c'est-à-dire que quand il y a eu la décolonisation
23:46on a mis en jachère, on a donné le terrain
23:48on a donné les
23:50propriétés quand on a décolonisé
23:52ça ne s'est pas fait en Martinique
23:54ce qu'il y a en Guadeloupe, c'est rester aux mains des béquets
23:56et ça l'Etat ferme les yeux
23:58l'octroi de mer, les taxes qu'il y a
24:00c'est la plupart, au niveau du port
24:02sont récupérés par les béquets
24:04donc
24:06ils ont mis la main sur l'alimentaire
24:08ils ont mis la main sur les voitures
24:10on les a complètement laissés tomber, excusez-moi
24:12ah oui c'est honteux, c'est honteux
24:14ce qui est devenu la Martinique
24:16on les a laissés tomber complètement
24:18les prix alimentaires sont 40% plus élevés
24:20on les a complètement laissés tomber
24:22vous vouliez réagir quand même sur
24:24cette expression
24:26le travail noir qui dérangeait ce député
24:28Nouveau Front Populaire, qu'est-ce que vous en pensez ?
24:30moi ma femme est africaine
24:32elle est noire
24:34elle est noire, elle est congolaise
24:36elle est de Brazza
24:38et aujourd'hui ce que je trouve lamentable
24:40elle aimerait qu'on arrête de parler
24:42des noirs, qu'on s'arrête
24:44elle aimerait qu'on lui foute la paix
24:46quand il y a eu l'histoire sur Ayakamura
24:48ça ne lui a pas plu
24:50on a marre que de stigmatiser
24:52en fait on stigmatise
24:54on sectorise
24:56à ce moment là on va retirer le nom Pinot Noir
24:58on va retirer le standal rouge et noir
25:00quand vous allez boire une bière vous demandez
25:02une blonde ou une brune
25:04si c'est parti comme ça on va pas s'en sortir
25:06c'est vrai que la bière
25:08vous savez que ça peut arriver ça
25:10Frédéric vous dites un truc, je suis sûr que certains Wouk
25:12vont finir par nous dire qu'on veut plus que les bières soient
25:14des blondes ou des brunes, c'est stigmatisant
25:16c'est sexiste
25:18même Gauthier est d'accord avec moi
25:20je suis sûr que ça peut arriver
25:22quand on ouvre la porte de la bêtise après c'est illimité
25:24bien sûr
25:26Frédéric a dit quelque chose
25:28je pense que
25:30en mettant le doigt
25:32sur un truc comme ça, travail au noir
25:34et dire ça, pour moi le racisme
25:36est là, excusez-moi de vous dire ça
25:38le racisme est là
25:40parce que nous on pense pas à ça
25:42mais oui
25:44y penser c'est
25:46ou faire du buzz
25:48ou justement pour moi
25:50être raciste, je suis désolé
25:52et en toute sincérité, moi je travaille avec beaucoup de noirs
25:54j'ai 8 nationalités différentes
25:56on ne dit jamais
25:58parce que travail au noir on le dit jamais
26:00à nos salariés, on en parle pas
26:02on va pas le dire parce que
26:04c'est déjà péjoratif donc on va pas le dire
26:06moi je vais vous dire, Frédéric par exemple
26:08il y avait un truc, moi quand on est arrêté
26:10d'appeler certains moments tête de nègre
26:12moi ça me dérangeait tête de nègre
26:14là c'est stigmatisant
26:16ça me blessait, ça me dérangeait
26:18bien sûr
26:20ce mot est horrible
26:22les noirs
26:24quand vous appelez un noir
26:26un noir veut s'appeler un noir, il veut pas s'appeler un nègre
26:28ni un black, les deux mots péjoratifs
26:30pour un noir pour le qualifier c'est black
26:32et nègre, on dit noir
26:34et ils sont fiers de leur couleur
26:36le noir c'est pas moche, c'est plutôt joli
26:38le noir, j'ai ma femme qui est noire, elle est très jolie
26:40mais moi
26:42je comprends pas qu'on
26:44sectarise nous comme ça, qu'on racise
26:46moi je vous dis Frédéric, moi j'y pense même pas
26:48quand je suis avec mes potes, je me dis pas
26:50je suis avec un noir, un arabe
26:52un juif, un français
26:54c'est ce qu'on dit quand le travail est mal fait
26:56ça vous fait rire, c'est ce qu'on dit quand le travail est mal fait
26:58dites nous
27:00on sait pas le dire nous
27:02je sais pas le dire
27:04non mais quoi
27:06ça pour moi ça me dérange par contre
27:08ça c'est péjoratif
27:10ça c'est très clairement sympathique
27:12ça pour moi c'est raciste
27:14moi je vous dis, tête de nègre
27:16ça c'était inadmissible
27:18il y avait des biscuits quand même les mecs, qui s'appelaient les bamboulas
27:20mais bien sûr
27:22parce que vous vous rendez compte de ce racisme
27:24oui comme la pub sur le chocolat
27:26sur le chocolat banania
27:28ça c'est honteux
27:30quand on revoit ça, on se dit mais comment
27:32ça a pu être fait
27:34mais c'est incroyable
27:36même moi je pouvais pas regarder ça
27:38même moi je pouvais pas regarder ça
27:40ça me dérangeait vraiment beaucoup
27:42moi à la boulangerie quand j'entendais les mecs
27:44ça me dérangeait vraiment
27:46vraiment je vous dis c'était hors temps
27:48mais là ça n'a rien à voir
27:50travail au noir ça n'a rien à voir
27:52parce que ça a une histoire en plus
27:54je vous dis c'était que les gens qui travaillaient à la tombée de la nuit
27:56et puis le racisme se pose pas là
27:58vous savez quand il parle de ça travail au noir
28:00il ferait mieux d'appliquer la loi qui avait été votée
28:02sur les CV
28:04qui sont comment dire, qu'on doit sélectionner les candidats
28:06sans photo
28:08l'anonymat
28:10l'anonymat
28:12et aujourd'hui il y a encore du racisme à l'embauche
28:14il y a encore des préjugés sur l'embauche
28:16c'est là qu'il faut se battre
28:18c'est pas sur des noms comme ça, ça sert à rien de dire
28:20moi Frédéric vous verriez mes équipes
28:22et en tout cas mes équipes
28:24vraiment qui travaillent avec moi
28:26moi c'est vraiment au talon
28:28c'est l'United Columns
28:30c'est vraiment au talon
28:32je vous le dis c'est au talon
28:34et d'ailleurs je remercie les équipes qui travaillent avec nous
28:36sur En Marche Sur La Tête qui sont formidables
28:38ils sont trois, ils sont exceptionnels
28:40ils travaillent comme des fous et ils sont exceptionnels
28:42voilà je vous le dis et nous il n'y a pas de miceau
28:44c'est au talon, c'est au travail et c'est à la confiance
28:46donc voilà ils font un travail exceptionnel
28:48vous êtes trop entier, c'est pour ça que ça dérange
28:50je suis comme une noisette, je suis entière
28:52merci Frédéric d'avoir été avec nous, je vous embrasse fort
28:54merci d'avoir été avec nous sur Europe 1

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