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00:00Depuis quelques années déjà, le Cameroun est en proie aux attaques de groupes terroristes dans sa
00:22partie septentrionale et à un mouvement séparatiste dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest.
00:29Mais aussi à des catastrophes naturelles qui ont induit une transhumance aux forcés de plus de 700 000 personnes.
00:41Animés par la même volonté, la même pugnacité et tous au service d'une même vision, les pouvoirs
00:47publics et ses partenaires au développement, en rapport avec les collectivités territoriales
00:52décentralisées, vont prendre une batterie de mesures pour faire de ces vies brisées et de
00:58communautés d'accueil un pôle de convergence de l'altruisme national et international.
01:05Ce faisant, elles vont dessiner à ces villes un nouveau faciès propre, sans acné, emprunt d'un
01:14humanisme fibrilaire en leur offrant des communautés inhérentes à une vie saine, civique, inclusive,
01:22pour une intégration exemplaire.
01:24Dans les ruelles animées de la ville de Douala,
01:53les déplacés internes se comptent par milliers. Ils sont venus ici à la recherche désespérée d'un mieux-être.
02:00Le quartier Mabada, c'est une terre d'accueil. La manière que le quartier est organisée,
02:12ça permet que les gens entrent et s'intègrent facilement. C'est la raison pourquoi le nombre
02:24de déplacés internes monte à 6 000 déplacés à Mabada seulement. Donc, ils seront encore plus nombreux,
02:32parce qu'au fur et à mesure que la guerre existe, il n'y a pas de qui fouille seulement pour venir.
02:39Mabada étant un quartier bien organisé, ces gens-là trouvent facile de s'intégrer.
02:57La crise leur a tout pris. Comme des naufragés échoués sur une terre inconnue,
03:02ils sont arrivés, l'espoir, ravivés dans le quatrième arrondissement de Douala.
03:09Ville des opportunités. Mais cette dernière va quelquefois leur apporter un mur d'indifférence
03:16et de précarité. Nous avons ce problème des espaces d'accueil. C'est pour cela qu'on est venus
03:25implanter le centre à la chefferie. C'est-à-dire, nous sommes là pour accueillir et on cherche
03:37là-haut leur positionner. Pour ceux qui n'en ont même pas au Mayenne.
03:46Dulethi a trois enfants. Elle raconte les yeux imbués, la voix chevrotante, sa compilation de drames.
04:07Quand je suis arrivée à Douala, j'ai eu des difficultés. J'ai eu des difficultés.
04:15J'ai eu des difficultés. J'ai eu des difficultés. J'ai eu des difficultés.
04:27J'ai souffert de la manière dont les gens m'ont soutenu, de la manière dont ils m'ont écouté.
04:33J'ai souffert de la manière dont les gens m'ont soutenu, de la manière dont ils m'ont écouté.
04:41J'ai souffert de la manière dont les gens m'ont soutenu, de la manière dont ils m'ont écouté.
04:49J'ai souffert de la manière dont les gens m'ont soutenu, de la manière dont ils m'ont écouté.
04:57J'ai souffert de la manière dont les gens m'ont soutenu, de la manière dont ils m'ont écouté.
05:05J'ai souffert de la manière dont les gens m'ont soutenu, de la manière dont ils m'ont écouté.
05:13J'ai souffert de la manière dont les gens m'ont soutenu, de la manière dont ils m'ont écouté.
05:19J'ai souffert de la manière dont les gens m'ont soutenu, de la manière dont ils m'ont écouté.
05:25Les matérias permanentes du Fonds pour la Consolidation de la Paix, conjointement avec les communes,
05:31se dressent comme des phares dans la tempête.
05:35Ils fournissent non seulement une assistance matérielle,
05:39mais aussi un soutien psychologique et social à ces affligés.
05:47Au quartier Mabanda par exemple,
05:50une batterie de mesures a été prise pour faciliter leur insertion socio-économique.
06:02Des points d'adduction d'eau potable, multipliés à travers la commune,
06:07une maison communautaire, escales incontournables,
06:12et lieux de formation pour les doter des instruments nécessaires pour une employabilité efficiente.
06:19Avant l'arrivée du point d'eau, le quartier vivait très difficilement.
06:24Il y avait de la choléra partout, parce que les enfants vivaient de l'eau sale.
06:30Les enfants étaient atteints de la choléra dans le quartier.
06:34Il y avait eu des services d'ambulance qui venaient prendre les enfants qui étaient atteints de la choléra.
06:50Dans ce centre, comme vous voyez, même les activités privées ne marchent plus ici.
06:56Mais quand même, la salle de réunion est fonctionnelle.
07:01Il y a aussi l'autre salle qu'on accueille les déplacés,
07:04qui viennent, qui n'ont pas là où aller.
07:07Quand ils arrivent à la mairie, la mairie les envoie ici pour quelques jours,
07:11pour qu'ils recherchent leur famille, soit leurs amis de l'église et autour de ça.
07:16Après, ils s'en vont là-bas.
07:18Donc c'est comme ça que ça fonctionne maintenant.
07:20Il y a l'autre côté aussi, c'est un atelier de couture.
07:23Donc il y a les filles, mère, les filles qui ne fréquentent plus,
07:27qui viennent souvent se former là-bas gratuitement.
07:30Quand tu quittes dans ta région, tu ne sais même pas là où tu vas quand même passer la première nuit.
07:36Donc même si c'est sur le pavé ici, le pavé a passé la nuit ici,
07:40c'est mieux que le quartier qui parfois dormait là-bas.
07:43On les enregistre aussi.
07:45Donc j'enregistre, j'envoie aussi au service social, j'envoie aussi à la mairie,
07:49aussi à la soupe pour faire tout.
07:51Donc quand il y a un événement, quand il y a quoi faire, on les aide à mesure qu'ils viennent.
08:03La légendaire hospitalité des peuples de l'eau
08:06a trouvé ici un terreau favorable pour son émancipation.
08:10Des élans de cœur qui ont donné de la couleur à ces lieux, à ces vies qu'ils habitent.
08:18Les enfants qui sont en difficulté arrivent au niveau de l'école communale.
08:22L'école est gratuite.
08:24Parce que nous, c'est une partition, c'est pas cette crise qui frappe les enfants de l'autre côté.
08:28Et lorsqu'ils arrivent sur nous, alors a priori, on les prend en charge.
08:33Si vous promenez au marché là, vous allez trouver que les rues même du marché,
08:39c'est toujours eux qui ont occupé les enfants comme les femmes et les hommes.
08:46Parce qu'ils doivent chercher de quoi manger.
08:52Nous avons sensibilisé les enfants à l'éducation.
08:59Nous avons sensibilisé.
09:04Et les gens qui s'inscrivent ici, ça part de bouche à oreille.
09:10Parce que quand l'autre vient, il s'inscrit, je lui cause profondément.
09:20Lui, sans que non.
09:22C'est rassurant ici.
09:24Ils vont encore faire venir d'autres.
09:26Donc chaque jour, je suis là avec le registre en train d'inscrire ceux qui sont les enfants.
09:33Surtout les femmes.
09:34Parce que UNICEF fait pour les enfants beaucoup plus.
09:38Et l'association de lutte contre la violence faite aux femmes.
09:44C'est ça qui mène ce projet.
09:47Ils ont déjà fait trois ans pratiquement dans le quartier.
09:52Et il y a eu beaucoup de gens qui se sentent soulagés.
10:02Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour assurer à ces populations vulnérables une intégration réussie et durable.
10:21Plus proche du sud-ouest, l'arrondissement de Loum,
10:25c'est riche en terres d'accueil généreuses et bienveillantes.
10:33Les bras grands ouverts, elle a accueilli ici plus de 8000 déplacés.
10:41La commune de cette localité leur a réservé un statut particulier.
10:47Ces frères ont été très bien accueillis.
10:50Ils ont habité dans des familles dans un premier temps.
11:00Jusqu'à aujourd'hui, leur présence ici ne dérange personne.
11:09Et nous sommes canonnés.
11:12Dans la détresse, on se saut de l'écoute.
11:15Et la mairie de Loum, nous nous sommes bien organisés.
11:19Et à travers les ONG, ces gens-là se sentent à l'aise ici.
11:30De temps en temps, quand nous sommes saisis de ce que il y a de remous de surface au niveau du marché,
11:40nous intervenons pour apporter du calme.
11:44Ils sont privilégiés.
11:47Ils ont même un secteur bien défini, le secteur des legumes au marché.
11:55Ils ont même une présence.
12:01Les défis sont titanesques.
12:03Mais la détermination des acteurs locaux et internationaux est inébranlable.
12:09Chaque geste, chaque sourire, chaque lueur d'espoir convergent vers la reconstruction d'une dignité perdue.
12:23Assoal, qui est l'association des amoureux du livre, sont venus installer ce réseau.
12:31Nous avons donné la mission de régler les conflits entre les déplacés internes et les locaux
12:38en matière de loyer, en matière de location de chambre, en matière d'achat de terrain et tout cela.
12:45Pour ce fait, on a divisé Loum en six zones.
12:50Les quatre zones sont fonctionnelles.
12:52Dans les quatre zones, nous avons le comité d'alerte rapide.
12:57Quand il y a un conflit, le président saisit le chef de quartier.
13:01Ensemble, ils peuvent résoudre et trouver une solution à l'amiable.
13:05Quand il est difficile de trouver, on a l'aide, soit le fonds de maintien de l'ordre, soit la mairie pour trouver une solution.
13:12C'est ainsi que nous avons pu mettre en confiance tous les déplacés internes.
13:17Jusqu'à présent, il n'y a pas de problème.
13:27Dans la région de l'ouest, à Bafoussam, plus précisément dans le troisième arrondissement,
13:35la réinsertion sociale est un long chemin parsemé d'embûches.
13:39Mais chaque pas en avant est une victoire contre l'oubli et la désespérance.
13:46J'ai fait un fil au guet pour venir ici.
13:49On est en train de travailler un peu, un peu, mais ça ne va pas bien.
13:53Un temps, j'ai arrivé ici à Bafoussam, ça ne donnait pas.
13:57On a donné un parasol à moi, que j'ai aidé mes enfants.
14:01Un petit enfant avec, pour prouver que le soleil ne gâte pas l'enfant.
14:05Mais j'ai encore dit un grand merci à Dieu, comme on a touché le cœur de nos gens.
14:10On nous a donné le parasol, on a aidé nos maîtresses avec, comme on fait les commerces là.
14:14Maintenant, je demande que Dieu touche vos cœurs,
14:18que vous me donnez au moins un peu le capital pour augmenter mon capital avec.
14:40Après le recensement de 2016, nous avons eu, avec la préfecture et ONIA-BITA,
14:48nous avons recensé plus de 9 000 déplacés internes
14:53et la population de Bafoussam III est quittée de 81 000 à 90 000 habitants.
14:59Nous avons déjà construit une case témoin pour ces déplacés internes.
15:11Nous avons aussi donné à certains déplacés internes,
15:15la machine de fabrication de briques de terre,
15:17pour aider la population à construire avec les matériaux locaux.
15:21Et nous avons eu à donner des machines à coûte pour ceux qui n'ont pas de moyens.
15:27Nous avons déjà financé ces gens qui faisaient des petits métiers,
15:32construit certains petits comptoirs,
15:35mais beaucoup restait encore à faire, parce qu'à chaque fois, ils augmentent.
15:39Nous avons besoin si peu de fer,
15:42plus de 6 000 logements pour loger les déplacés internes,
15:48parce qu'ils sont tous dans la rue et n'ont pas de moyens pour se nourrir.
15:53Donc c'est difficile, manque d'emplois.
15:57Et nous avons, avec la préfecture,
16:02Et nous avons fait des formations pour certaines personnes déplacées
16:08dans des activités de fabrication de briques,
16:12dans des activités préscolaires,
16:17et des métiers qui peuvent directement créer d'emplois,
16:21tels que la maçonnerie, les mécaniciens et autres.
16:24Si on peut créer un centre de formation,
16:27qui va recaser la plupart des signataires qui ont l'âge déjà de travailler,
16:32ça va nous aider.
16:38La jeunesse s'emploie à une reconversion
16:41qui s'intègre de fort belle manière aux objectifs de développement durable.
16:46Nous avons recruté les jeunes qui étaient intéressés
16:51dans la fabrication de briques de terre stabilisées.
16:54Et on les a amenés sur le terrain pour la formation.
16:59Et nous avons les jeunes qui sont sur le terrain en train de produire.
17:05Par exemple, il y a un technicien, un fabricant de machines,
17:10de test-terrains pour la fabrication,
17:13qu'une personne a commandé, a produit chez le fabricant,
17:18et il avait besoin d'un test-terrain.
17:22Et il avait besoin d'un technicien pour travailler sur la machine,
17:27pour produire ces briquettes.
17:31Et le fabricant nous a contactés, il a contacté la mairie,
17:36et la mairie, avec nous, a proposé un jeune,
17:41les jeunes qui pouvaient travailler avec le monsieur,
17:44et ils sont maintenant sur le terrain pour produire.
17:49La Human Response Actions,
17:52cette association a fait de l'émancipation de la communauté Mbororo
17:56son cheval de bataille, mais pas que.
17:59En ce qui concerne l'accompagnement des déplacés internes,
18:02il faut dire que URAC travaille sur plusieurs relais,
18:05mais particulièrement sur les activités généralistes de revenus.
18:08Nous travaillons avec les déplacés internes,
18:11et aussi les déplacés internes de la communauté minoritaire Mbororo,
18:15qui sont basés à l'ouest du Cameroun.
18:19Donc, nous avons reçu de ONU Femmes une machine,
18:23et ça nous a donné l'idée, n'est-ce pas,
18:27de former les personnes déplacées internes,
18:30les femmes, les jeunes enfants, et même les hommes.
18:33Nous avons formé les jeunes en couture,
18:37des serviettes hygiéniques réutilisables,
18:40un house de chaise, un rideau,
18:43et une nappe de table.
18:46Et ce que nous faisons au quotidien, c'est de leur donner
18:49une formation qui les permet, n'est-ce pas,
18:52de pouvoir aller dans les marchés, eux-mêmes,
18:55pour trouver de quoi se prendre en charge.
19:01La jeune Kadidaï croit dure comme fer.
19:04Grâce à cet accompagnement,
19:07ses rêves et c'est de ses congénères seront réalisés.
19:13Nous sommes du nord-ouest du Cameroun,
19:16plus précisément à Sapga, à Varendop.
19:20Si nous sommes ici, c'est à cause de la crise du noso.
19:25Et nous sommes venus nous installer ici, là,
19:29pour pouvoir avoir accès à l'éducation,
19:36ainsi que des activités qui pourront nous aider à survivre,
19:41parce que dans notre zone là-bas,
19:44nous avons vécu des situations vraiment inexplicables.
19:47Et déjà, ici, nous, la communauté minoritaire bourgeoise,
19:52nous obtenons plus la coutume,
19:55parce que c'est une activité qui n'est pas difficile,
19:58et ça nous apporte un peu des sources de revenus.
20:02Après ma formation, je compte ouvrir ma structure
20:06et former également d'autres personnes
20:09venant de ma communauté,
20:11pour leur permettre de gagner un peu plus d'argent également.
20:19Tous ces efforts résonnent comme l'hymne à la résilience humaine.
20:24Ils nous rappellent que, malgré les ténèbres,
20:28il y a toujours une lumière au bout du tunnel.
20:40Dans l'extrême nord, sous le ciel lourd de Mokolo,
20:44de Fotokol, et de bien d'autres contrées environnantes,
20:48des milliers de visages transpirent l'affliction.
20:51Inondation? Oui, la douleur plus averse.
20:56Chaque phrase raconte une perte.
21:00Chaque regard porte l'affliction.
21:04Chaque phrase raconte une perte.
21:07Chaque regard porte la marque indélébile de la souffrance.
21:11Antaisation des groupes terroristes,
21:14stress hydrique,
21:17catastrophe naturelle,
21:20la vie se dessine à l'encre des larmes.
21:26Là où nous sommes là, nous sommes en train de souffrir
21:31Nous partons au champ, nous cultivons, nous rentrons.
21:35On part chez ceux du bois, on amène à Blangwa, on vend.
21:39Tout ça, les activités culturelles là, on ne fait plus peur.
21:42Et nous sommes restés comme ça.
21:44Maintenant, arrivés ici, on n'a pas à manger.
21:47On est en train de souffrir.
21:49Nos enfants ne vont plus à l'école.
21:52Leurs pères-mêmes n'ont pas des activités, ils sont restés comme ça.
21:56Nous-mêmes là, nous sommes là, nous les femmes.
21:58On n'a rien à faire, nous sommes abandonnés à nous-mêmes.
22:05Si nous avons quitté la Dor-i-Marg,
22:08c'est parce que dans la ville, on a été attaqué par les BH, par les Boko Haram.
22:13Et qu'ils ont arrêté six de nos personnes.
22:18Cinq hommes et une femme.
22:21Et un petit enfant.
22:24C'est pour cela que nous avons quitté Dor-i-Marg, Kousma, Kouk-1 et Kouk-2.
22:31Nous nous sommes rassemblés ici.
22:38Nous faisons l'agriculture, la pêche et parfois la recherche du bois.
22:44Mais depuis qu'il y a eu ce problème-là, on a tous abandonné.
22:48Et nous sommes venus vers le site de Dugumash.
22:51Et nous sommes restés.
22:55Le calvaire des déplacés internes est une tragédie silencieuse
22:59où chaque jour se joue la survie des dizaines, des milliers d'êtres humains.
23:05Mais aussi un théâtre où charité, abnégation et courage ensoleillent des âmes démunies.
23:13Cette question sur les mouvements extrémistes qu'on a vus ici au Cameroun,
23:19c'est quelque chose qui a tendance à se généraliser en Afrique.
23:22On ne peut pas traiter ces questions de sécurité et de paix et de cohésion sociale
23:27sans pour autant impliquer les autorités locales.
23:30Ces déplacements peuvent créer des chocs.
23:33Ça peut créer aussi des conflits.
23:35Comment faire pour s'assurer qu'il n'y ait pas d'incertitudes dans la promotion de la paix sociale
23:42mais aussi dans la mise en place des infrastructures de base
23:45pour permettre à ces populations déplacées de se sentir en toute dignité
23:49mais aussi de pouvoir survivre et cohabiter avec les populations locales.
23:53C'est pour ça que nous nous sommes inscrits dans la logique de ce qu'on appelle
23:57le Fonds de Consolidation de la Paix des Nations Unies
24:00en partenariat avec le gouvernement pour voir comment appuyer les maires,
24:05les autorités locales à être un acteur de paix et de stabilité sociale.
24:10Nombreux ont dû quitter leur domicile en abandonnant tout dans leur maison.
24:16Il n'y a plus rien chez eux.
24:18Alors je serais vraiment très content si en plus des humanités,
24:24des personnes de bonne volonté touchées par le phénomène de souffrance infligée
24:33à ces populations-là voudraient bien venir apporter une certaine aide substantielle.
24:39Ce ne serait pas un refus parce que ces gens ne demandent que cela,
24:43un appui et puis un réconfort tel qu'ils puissent quand même oublier
24:49la situation dans laquelle ils se trouvent maintenant.
24:54Les pouvoirs publics, la société civile, l'Organisation des Nations Unies
25:00et ses organes satellitaires, les collectivités territoriales décentralisées
25:05travaillent sans relâche pour apporter aide et soutien aux déplacés internes.
25:13Des abris temporaires sont érigés, des programmes de formation sont mis en place,
25:19et des soins psychologiques sont offerts pour aider à guérir les traumatismes.
25:27Tout cet assistanat est porté par une politique inclusive offrant à tous,
25:32déplacés internes, réfugiés, populations locales, des opportunités accrues
25:39pour la réalisation de leurs pleins potentiels.