Éric Coquerel, député LFI-NFP de Seine-Saint-Denis et président de la commission des finances, était l'invité d'Apolline de Malherbe dans le Face à Face sur RMC et BFMTV. Il a évoqué le succès de la politique de dépénalisation des consommateurs de drogue au Portugal.
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00:00Il demande des soins parce que ça fait longtemps qu'il se bat justement contre l'addiction.
00:05Il demande des soins une fois qu'il a été pris un flagrant délit.
00:07Attendez, laissez-moi finir.
00:08Non, non, non, vous trompez.
00:09Vous ne connaissez pas sa situation.
00:10Ce n'est pas le cas.
00:11Contre les addictions, etc., il est très engagé pour lui et pour les autres.
00:15Je veux bien, mais enfin là, il était en train d'acheter de la drogue.
00:17Mais je vais vous répondre.
00:18Moi, je pense que pour lutter contre la drogue, contre l'usage de la drogue, il faut une politique sanitaire.
00:24Cette politique sanitaire, elle passe, à mon avis, par la dépénalisation de l'usage.
00:28Quand il prend des décisions si importantes ?
00:30Je vous réponds politiquement.
00:31Il faut dépénaliser l'usage comme on l'a fait au Portugal.
00:33Au Portugal, on a dépénalisé l'usage.
00:35Eh bien, on a divisé par 10 le nombre de verdoses.
00:38On a divisé par 3 la consommation d'héroïne.
00:42On a divisé, je ne sais plus combien, c'est énorme, le VIH, etc., etc.
00:46Et il y a trois fois moins d'emprisonnements.
00:48C'est une politique qui fonctionne, qui marche.
00:50Je ne parle évidemment pas des trafiquants, vous l'avez compris.
00:52Je parle des usagers.
00:54Ce que je crois nécessaire, je ne croyais pas que je vais l'appliquer de manière double peine à un handicap.
01:00Évidemment, on va le conserver avec tout.