Le Journal Bilingue de Midi
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00:00Bonjour à toutes et à tous, le GT Bilingue de midi de ce mercredi 23 octobre 2024, mesdames
00:23et messieurs, merci de vous informer sur nos antennes, Prince Will, Moukwele, Aduma, How
00:28do you do? How do you do Frank? Vous avez les titres du journal. That's correct, 48 hours
00:34after treating the return of the President of the Republic to a deserved welcome, Yaoundé
00:40watches Paul Biya on the silver screen today. This as the center region takes its natural
00:45turn in the projection of the documentary film Paul Biya, a statesman with an extraordinary
00:51destiny. A full view of the Yaoundé town hall venue of the event in this newscast and
00:58transformation on the Cameroonian business landscape. The town of Kribi offering the
01:02grounds on the ongoing economic actors and local development fair, dubbed CIDER, with
01:08Italian companies making offers in construction as the Cameroonian brand occupies a space
01:14in the broad picture. These and more, right ahead. Frank? Oui, Prince Will, la première
01:21partie de ce journal avec ce sujet que vous avez annoncé dans les titres, foisonnement
01:26d'offres et d'opportunités au salon des acteurs économiques et du développement
01:31local à Kribi dans le département de l'Océan. C'est le gouverneur du Sud, Félix Ngele Ngele,
01:37qui a lancé l'événement, qui a, qui est marqué par des expositions, des conférences
01:42et débats et des rencontres économiques au cœur de ce rendez-vous, les collectivités
01:47territoriales décentralisées. Dieu donne Noir. C'est un site époustouflant, un paysage
01:54beau, assorti aux couleurs de plusieurs stands d'exposition déjà installés, qui a accueilli
01:59la grande foule qui s'est déportée sur place à la plage d'Ongoye et de Kribi dans le cadre
02:04de la troisième édition du CIDER. Présenter au public ce que fait la CRTV aujourd'hui,
02:09la nouvelle ouverture, la nouvelle couleur de la CRTV. C'est une initiative très très
02:14très louable et dans l'ensemble nous trouvons que l'organisation est parfaite. Nous sommes
02:19dans un salon qui concerne les acteurs du développement local et il est de bon ton
02:25que le ministère en charge de cette activité-là soit présent. Le salon des acteurs économiques
02:30et du développement local Saïd El prône cette année la Synergie État, collectivités
02:35territoriales décentralisées et secteurs privés pour dynamiser davantage le développement
02:41local. Nos territoires ont besoin d'êtres attractifs pour le secteur privé, d'êtres
02:48attractifs pour l'état lui-même et ce salon offre une formidable opportunité. Une centaine
02:55de stands d'exposition sur le site et pendant une semaine la troisième édition du CIDER
03:00à Kribi sera meublée par des conférences-débats, des rencontres économiques, animations culturelles
03:06et autres pour rendre visible l'action des collectivités territoriales décentralisées
03:11et prôner le développement des territoires.
03:13Les entreprises peuvent en effet explorer les opportunités qui se présentent auprès
03:22des collectivités décentralisées. Entre temps, acteurs locaux et internationaux peuvent
03:29faire avancer la dynamique de coopération décentralisée. Des structures italiennes
03:34par exemple montrent un intérêt particulier pour l'économie des territoires.
03:39Laminou Moubarak.
03:40CIDER 2024 s'impose comme une plateforme incontournable pour les entreprises, qu'elles
03:48soient locales ou internationales. Ce salon offre une opportunité unique de valoriser
03:53leurs compétences, de nouer des partenariats stratégiques et de dynamiser la croissance
03:58économique. La troisième édition du salon des acteurs économiques et développement local CIDER
04:03est essentiellement axée sur les rapports entre l'État, la collectivité territoriale
04:09décentralisée, le secteur privé et d'autres partenaires. Le développement local est la
04:15base même d'un développement national. Les géants italiens de la construction saisissent
04:21cette occasion pour étendre leur influence au Cameroun et explorer de nouveaux marchés.
04:26On s'occupe aussi de développer des logiciels depuis plus de 10 ans pour la gestion de la
04:32maintenance des biens publics. Parallèlement, les marques aux Camerounaises profitent de cette
04:38vitrine pour renforcer leur visibilité, présenter leurs produits et services et attirer de nouveaux
04:44partenaires. Pour l'intérêt de notre santé, nous devons cultiver le tournesol. C'est une culture
04:49à cycle de trois mois. En mangeant les graines de tournesol, ça soigne le diabète, non seulement
04:54son huile qui a beaucoup de vertigues. Sur le terrain, les participants sont en pleine
04:59effervescence. Ils échangent, négocient et tissent de nouveaux liens d'affaires.
05:04Une autre occasion de brassage, cette fois autour du cinéma, la 28e édition du Festival
05:12Écran Noir. C'est un éventail de longs et courts métrages pour tous les publics. Pour les plus
05:18petits par exemple, l'activité kit cinéma Kona donne à voir un film animation en projection au
05:26Musée National. Le mystère de Oasa raconte l'ouverture de l'aventure de quatre jeunes
05:33passionnés d'éco-tourisme. Gros plan dans ce reportage de Christelle Béhina. Une bande
05:44annonce alléchante qui incite les jeunes cinéphiles à rester scotchés à l'écran.
05:49Sélection long métrage d'animation, 1h30 en langue originale avec sous-titres en anglais.
05:56Moment d'évasion, l'acte 28 du Festival Écran Noir met le génie local à l'honneur. La salle
06:02de la convivialité du Musée National, théâtre des frissons des enfants et adolescents. Chaque
06:08année on choisit un film pour égayer, pour inscrire les enfants à travers une thématique.
06:15Alors on amène ces enfants à rêver beaucoup plus grand que ce qu'ils ont vu l'an dernier avec
06:21la cuillère cassée de Minga. Nom de baptême, Kids Cinema Corner, un espace ludique et éducatif,
06:28en vedette une seule fiction à découvrir ou à redécouvrir. Le mystère de Oasa du réalisateur
06:34Clay Edoo, une pépite camerounaise, un voyage culturel et touristique dans les merveilles de
06:39la région du nord Cameroun. C'est un groupe de jeunes qui se retrouvent à l'école primaire et
06:45du coup ils créent un groupe qu'ils appellent les NAMS. Les NAMS se retrouvent à l'université et
06:51cette université se trouve au nord du Cameroun et c'est par là où ils vont découvrir le mystère
06:58de Oasa. Il faut assister aux ateliers pour comprendre l'intérêt que les enfants ont
07:02pendant la diffusion et on sait compter sur eux pour relever le défi dans quelques années. Le
07:09livre aborde un panel de sujets, des valeurs culturelles à inculquer aux plus jeunes. Le film
07:15n'est pas en compétition mais en projection tout au long de la grand-messe du septième art africain.
07:39C'est un film d'un journaliste de l'Université d'Ottawa qui parle de l'économie, de l'économie
07:45et de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario et de l'économie de l'Ontario.
08:09C'est un film d'un journaliste de l'Université d'Ottawa qui parle de l'économie, de l'économie et de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de l'économie de l'Ontario, de
08:39l'Ontario, de l'economie de l'Ontario.
09:09sont en train d'appuyer sur cette opportunité d'expansion de leur empreinte en Cameroun.
09:27De l'autre côté, les marques caméroniennes ont eu l'occasion de collaborer et d'améliorer leur développement.
09:34Elles présentent leurs produits et services, en se connectant avec des partenaires potentiels et des investisseurs.
09:42La farine de soleil a un cycle de faim courte, juste trois mois de croissance.
09:47L'huile de soleil et d'autres dérivés sont si bons pour la santé, en particulier pour les patients diabétiques.
09:53Ce produit a un grand potentiel économique.
09:58L'atmosphère ici est électrique.
10:00Les partenaires sont en train de se connecter, de faire des accords et de construire de nouvelles relations.
10:07Un réalisateur de films d'origine asiatique sera ici comme gueste dans les minutes à venir, Benita Jacques.
10:13En même temps, l'édition 20e de l'African Film Festival Khanoua réserve des projections pour les enfants et pour les enfants.
10:22La zone cinématographique des enfants au village de Khanoua est accueillie par le film intitulé Le mystère d'Ouaza,
10:28avec un focus sur l'intelligence artificielle et le cinéma africain.
10:33Emma Tawe, avec des détails dans ce rapport.
10:43Khanoua est un endroit où l'imagination n'a pas de limites.
10:48Cet événement de la semaine présente une collection de films inspirants dédiés aux enfants,
10:53comme Le mystère d'Ouaza, traduit comme Le mystère d'Ouaza.
11:01Chaque année, nous choisissons un film pour éduquer les enfants, comme le film Le mystère d'Ouaza.
11:06C'est important pour nous d'amener ces enfants à rêver grand basé sur ce qu'ils regardent.
11:12Le film s'adresse à un groupe d'enfants qui s'est rencontré à l'école primaire et, après quelques années,
11:17s'est reconnu à l'université dans la région nord, où ils ont découvert Le mystère d'Ouaza.
11:25L'atmosphère est plus que juste un festival de films.
11:28C'est une célébration du cinéma des enfants.
11:31Ces jeunes esprits sont collés à l'écran,
11:34car ils vivent des histoires qui résonnent avec leurs rêves et leurs aventures.
11:40Ce film peut être réalisé en 1 heure 30 minutes,
11:43alors nous pensions que les enfants n'en seraient pas intéressés.
11:46Mais à notre surprise, ils restent collés à l'écran lors du workshop.
11:50Nous sommes positifs que dans le futur, ils vont surmonter de nombreux défis.
11:59Les officiers du cinéma des enfants disent que c'est un moyen par lequel les enfants s'amusent.
12:06Le cinéma des enfants du festival Écart Noir est ouvert de 9h à 2h du matin.
12:16Ce film pour enfants qui nous permet d'accueillir dans ce studio l'invité du journal de midi,
12:22Benita, Jacques, bonjour.
12:24Bonjour, bonjour. Merci de me recevoir. Merci à Cameroun de me recevoir.
12:29Bienvenue à Cameroun.
12:30Merci.
12:31Alors, comme on dit dans le jargon du cinéma, c'est votre grande première au Cameroun, mais pas en Afrique.
12:37Et vous venez à l'occasion du festival Écart Noir.
12:40Ce soir, vous allez présenter ce film Africa.
12:44Le titre est assez expressif.
12:48C'est un retour aux sources, un retour à la case départ pour la productrice, comédienne, cinéaste haïtienne que vous êtes.
12:56Oui, en effet, le film l'Afrique, berceau de l'humanité et des civilisations modernes,
13:02vient d'une femme qui est née en Haïti, grandit à Montréal,
13:07qui part à la recherche de ses repères ancestraux en Afrique
13:12pour trouver des réponses que ses enfants lui posaient des questions,
13:16qu'elle posait des questions à son père, qu'elle n'avait pas de réponse,
13:20dont ses enfants lui posent des questions.
13:22Elle décide de revenir sur sa terre d'origine en quête de ses réponses.
13:28Elle trouve des réponses non seulement pour elle, pour ses enfants et pour l'humanité.
13:32Depuis le début du festival Écart Noir, quelles sont les similitudes que vous avez pu vous déceler avec le cinéma haïtien ?
13:41Haïti, c'est dans les Caraïbes.
13:44En effet, dès mon arrivée ici, c'est du déjà vu.
13:48J'ai senti, c'est comme si j'avais vécu ici depuis toujours.
13:53On a l'impression d'être en Haïti.
13:57C'est cette similitude.
13:59C'est ma première fois dans le festival Écart Noir.
14:04Vraiment, l'accueil est chaleureux.
14:07Les gens, les camerounais sont chaleureux.
14:09C'est vraiment fantastique.
14:11Je partage justement, je me mets souvent en direct.
14:13Tout à l'heure, on était en direct sur TikTok.
14:16Les gens veulent voir le Cameroun.
14:18Ils veulent voir si c'est comme Haïti.
14:20C'est fantastique.
14:22Dites à nos téléspectateurs, quelle est votre expérience du Cameroun ?
14:26Le Cameroun, c'est fantastique.
14:28Les gens sont accueillants.
14:30C'est chaleureux.
14:32Je vous invite à découvrir le Cameroun, de venir rencontrer les gens, de vivre le Cameroun.
14:37Votre film a déjà eu 23 prix à travers le monde.
14:4141 sélections.
14:43Aux écrans noirs, c'est la 41ème.
14:47Qu'est-ce qui vous vaut ce succès ?
14:50Quelle est la touche particulière de la haïtienne que vous êtes
14:55qui permet de faire la différence avec ce film ?
14:58Je dirais la légitimité.
15:00La légitimité de défendre ma part africaine.
15:05Je dirais aussi que le fait d'être déjà en Haïti, c'est être africain.
15:12Parce que pour moi, dans mon jargon, Haïti c'est la fille aînée de l'Afrique.
15:19C'est juste un pays d'Afrique à l'autre bout du monde.
15:24C'est hyper important pour moi.
15:27Je crois aussi, non seulement les gens de la diaspora noire s'y retrouvent
15:32et d'autres personnes s'y retrouvent aussi.
15:35Ce film parle de l'histoire de l'humanité.
15:39C'est un film de réconciliation entre les peuples.
15:43On parle d'une seule race composée de plusieurs peuples.
15:47Tout le monde s'y retrouve.
15:49Le film est sélectionné dans des festivals grecs,
15:51Bolivie, Colombie, à travers le monde.
15:54Nous serons aussi à Tokyo au mois de décembre.
15:58Tout le monde s'y retrouve.
16:00C'est un film d'amour qui n'accuse personne.
16:03On fait mention de l'esclavage,
16:06mais on parle surtout de l'Afrique pré-coloniale, avant l'esclavage.
16:11Qu'est-ce qu'il y avait ? Où est-ce qu'on était ?
16:13Qu'est-ce qu'on faisait ?
16:15Avec l'intervention de 17 intervenants de l'UNESCO,
16:18des scientifiques et des professeurs,
16:20nous avons arrivé à proposer quelque chose d'amour, d'extraordinaire,
16:24qu'on demande, qu'on propose aux gens et qu'on a hâte qu'ils découvrent.
16:28Et cet attachement aux origines, vous le maintenez d'ailleurs,
16:32même lorsqu'on parle de l'appropriation de l'intelligence artificielle
16:36par le cinéma noir,
16:39c'est d'ailleurs la thématique au cœur de ces écrans noirs.
16:42Oui, absolument.
16:43Et je trouve utile et fantastique
16:46ce que je dis en amont,
16:48c'est aussi mon opinion,
16:50ce serait d'enlever cette rétention qu'il y a dans l'histoire de l'humanité,
16:54et aujourd'hui c'est l'avis de tous,
16:56que l'histoire de l'humanité,
16:58l'histoire d'Afrique, africain,
17:00a été écrite sans notre opinion,
17:04sans l'opinion, sans l'avis de l'Afrique, de l'Africain.
17:07Là maintenant, c'est à nous aussi de proposer,
17:10de mettre à jour certaines données,
17:12de permettre à ce que ces robots-là,
17:14qu'ils sont déjà à nos services,
17:16puissent mieux nous servir.
17:18Parce que sinon, on aura non seulement à se battre
17:21contre cette rétention, ces stéréotypes,
17:24et aussi contre ces robots qui vont répéter,
17:27qui vont utiliser des données
17:29qui sont fausses,
17:32pour encore nous écraser l'Afrique,
17:37ce ne serait pas une bonne chose.
17:38Donc nous avons besoin de remettre l'Afrique
17:41à la place qui lui revient dans l'histoire de l'humanité.
17:44Donc ce serait simplement de mettre à jour
17:46certaines données, et de pouvoir avancer,
17:48afin que ces robots puissent être à nos services.
17:52Vous échangez depuis avec vos collègues
17:54dans le domaine du cinéma,
17:55depuis votre arrivée au Cameroun.
17:57Est-ce que nos réalités sont les mêmes ?
17:59Nos difficultés sont les mêmes ?
18:01Est-ce que le cinéma, par exemple,
18:03en Haïti, permet de nourrir son homme ?
18:07En fait, je crois que nous avons les mêmes difficultés,
18:10et c'est le même combat.
18:12Et c'est pour ça aussi,
18:14de se mettre ensemble,
18:16de pouvoir se parler, de ce dialogue.
18:19Ne pas se limiter aussi, ce film,
18:21non seulement entre les peuples africains,
18:24je crois que c'est tous les peuples
18:26qui doivent se mettre ensemble,
18:28et pouvoir aider par le pouvoir de l'art.
18:31Le financement ne peut pas nécessairement sortir
18:34seulement de l'Afrique ou d'Haïti,
18:36ça doit sortir de partout,
18:38et pour se mettre ensemble, pour pouvoir évoluer.
18:41Benita, Jacques,
18:43merci d'avoir répondu à nos questions.
18:45On rappelle que votre film sera projeté
18:47à l'esplanade du musée national aujourd'hui.
18:51À la salle de convivialité, à 18h.
18:53À la salle de convivialité, voilà.
18:55Musée national, 18h, à la salle de convivialité.
18:58Nous vous attendons, un rendez-vous
19:00à l'Afrique précoloniale.
19:02Merci beaucoup de me recevoir.
19:04C'est un grand plaisir pour moi d'être là.
19:06Merci.
19:07Merci, vous restez avec nous.
19:09Je vous invite justement à regarder ce sujet.
19:12Il parle d'un film qui ne sera pas diffusé aux écrans noirs,
19:16mais tout à l'heure,
19:18à l'esplanade de l'hôtel de ville de Yaoundé.
19:20C'est un film sur le président de la République.
19:23Il est intitulé Paul Biya,
19:25un grand homme d'Etat au destin prodigieux.
19:27Ce film sera donc projeté
19:30dans quelques instants à l'esplanade
19:32de l'hôtel de ville de Yaoundé.
19:34Actuellement, de nombreuses personnes
19:36convoient déjà vers ce lieu de projection.
19:39Allons vivre cette ambiance
19:41avec notre reporter de Sierre TV Centre,
19:43Emmanuel Bicombe.
19:45Bonjour Emmanuel.
19:49Bonjour et bienvenue à l'esplanade
19:51de l'hôtel de ville de Yaoundé.
19:53Eh bien, les élus de Dieu ont ceci de particulier,
19:56qu'ils marquent toujours l'histoire
19:58en laissant une enfreinte indélébile.
20:00Ils marquent leur temps
20:02à travers leur parcours et leur réalisation.
20:04Des ingrédients qui donnent à leur destin
20:06un cachet exceptionnel.
20:08C'est le cas du président Paul Biya,
20:10dont le parcours et la réalisation ont été consignés
20:14dans un film documentaire
20:16intitulé Paul Biya,
20:18un grand homme d'Etat au destin prodigieux.
20:21Ce film sera projeté ici,
20:23tout à l'heure, aux environs des 14h.
20:25Et avec nous, en ce moment,
20:27le premier vice-président
20:29du conseil régional du centre,
20:31Sanama Kono.
20:32Bonjour monsieur.
20:33Bonjour cher ami.
20:34À l'heure qu'il est,
20:36qu'est-ce qu'il y a déjà fait ?
20:37Est-ce qu'on peut dire que la région du centre
20:39est enfin prête pour projeter le film
20:42sur le parcours et les réalisations
20:44du chef de l'Etat ?
20:46Comme vous le constatez vous-même,
20:48tout est enfin prêt
20:50pour la projection de ce film.
20:52Le président du comité d'organisation,
20:55le patriage Thimye Vourna,
20:57président du conseil régional du centre,
20:59a mis les petits plats dans les grands.
21:01Vous le verrez tout à l'heure,
21:03tout est enfin prêt.
21:05Comme vous pouvez le constater,
21:07cette esplanade est déjà prise d'assaut
21:09par une foule nombreuse venue
21:11des dix départements de la région du centre
21:13revivre les réalisations du chef de l'Etat
21:15dans tous les secteurs.
21:17Santé, économie, politique, éducation
21:20et même sur le plan diplomatique.
21:22Que de belles victoires
21:24recensées et rassemblées
21:26assorties d'images parlantes.
21:28Ici l'esplanade de l'hôtel
21:30de ville de Yaoundé.
21:32Emmanuel Bicartier.
21:36Cap à présent sur la région de
21:38la Damaoua qui célèbre
21:40la troisième place occupée
21:42par la commune de
21:44Mayo d'Arlé au concours
21:46des villes propres et belles
21:48organisées par le ministre
21:50de l'habitat et du développement urbain.
21:52Le trophée et le chèque de
21:5450 millions de francs CFA
21:56reçus par la commune ont été présentés
21:58au gouverneur de la région de la Damaoua
22:00Kildadi Tagieke Bukar.
22:02Daniel Belinga Engene.
22:05Sous une superficie
22:07de 1920 km2,
22:09la commune de Mayo d'Arlé
22:11dans la région de la Damaoua
22:13se distingue par la propreté éclatante
22:15et la beauté de son environnement.
22:17Ses espaces publics
22:19rénovés et ses routes bien crassées
22:21lui ont valu la troisième place
22:23au classement des villes les plus propres
22:25du Cameroun. Cette victoire est le fruit
22:27des efforts conjugués
22:29des 33 382
22:31habitants qui y résident.
22:33C'est grâce à cet instrument de la participation
22:35citoyenne de toute la communauté
22:37c'est grâce à cette participation
22:39là que nous sommes arrivés à ce niveau.
22:41Au cours de cette cérémonie festive
22:43l'exécutif municipal
22:45a présenté à la population de la Damaoua
22:47les récompenses reçues
22:49le 7 octobre dernier à Ebolova.
22:51Un trophée et un chèque projet
22:53d'une valeur de 50 millions
22:55de francs CFA.
22:57C'est un signe fort et
22:59nous sommes déterminés
23:01donc à aller
23:03de l'avant tout en
23:05étant convaincus
23:07que nous allons remporter
23:09demain
23:11ou après-demain la première place.
23:13Ces distinctions ont été
23:15chaleureusement accueillies
23:17par les habitants de Mayot d'Arlé qui qualifient
23:19fièrement leur ville de pêcher
23:21de Suisse.
23:23Les communautés riveraines
23:25doivent jouir des fruits
23:27de l'exploitation des ressources
23:29naturelles dans leur localité.
23:31Pour atteindre cet idéal
23:33le gouvernement vient de lancer en partenariat
23:35avec la banque africaine de
23:37développement le projet
23:39d'économie circulaire.
23:41Opération lancée par Paul Tasson
23:43le ministre délégué auprès du ministre de l'économie
23:45de la planification
23:47et de l'aménagement du territoire.
23:49Voici le compte rendu de Christelle Fouda.
23:51Avoir des
23:53ressources naturelles et ne pas pouvoir
23:55se développer à hauteur de ce
23:57potentiel, telle est la triste réalité
23:59de nombre de pays africains.
24:01Résolus à changer de paradigme,
24:03le Cameroun, Bénin, Tchad, Ethiopie
24:05et Ouganda ont opté pour l'économie
24:07circulaire que promeut la banque
24:09africaine de développement via le
24:11projet développement de feuilles de route nationale.
24:13L'objectif de ce cadre stratégique
24:15c'est vraiment d'accompagner les
24:17pays membres régionaux pour
24:19un développement sobre en carbone et résilient
24:21au changement climatique. L'économie
24:23circulaire est un aspect très important
24:25dans la lutte contre le changement climatique
24:27du fait que ça nous permet de réduire
24:29l'empreinte que nous avons
24:31sur les écosystèmes
24:33l'empreinte que nous avons en termes de
24:35pollution et autres. De quoi produire les
24:37étincelles d'une croissance exponentielle
24:39verte et durable. C'est une initiative
24:41très pertinente qui consiste
24:43à contrôler le processus
24:45de production en limitant
24:47au maximum la production des déchets
24:49et même lorsque ces déchets sont
24:51produits, il est question de les réinjecter
24:53dans le circuit de production.
24:55Reste plus que l'inscription de ce système
24:57d'économie circulaire au nombre des
24:59politiques publiques pour l'atteinte des résultats
25:01escomptés au Cameroun.
25:23Hello Marie-Claire
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29:09réussie. Artisan minier au départ, Vincent, la quarantaine entamée, est devenu agriculteur. Sa
29:17terre de salut, il l'a trouvée dans la localité de Colomines. C'est à 150 kilomètres de Berthois,
29:22dans la région de l'Est. Un laboureur infatigable qui détient à ce jour plus
29:27de 30 hectares d'exploitation agricole. Cyril Kingé Mbeppe l'a suivi dans ses plantations.
29:33Au départ, il est venu trouver de l'or dans cette localité de Colomines, à 150 kilomètres de
29:42Berthois, dans l'arrondissement de Ngoura, département du Nome-et-Djerem. En retournant
29:47la terre, comme dans la fable de la fontaine, il y a mis des plans. Aujourd'hui, il compte
29:53plusieurs dizaines d'hectares d'arbres fruitiers, de bananiers plantains et d'autres cultures prisées.
29:58Je suis au champ depuis 2005. Ici, c'est la parcelle expérimentée depuis 2005. A chaque
30:0710 mètres, il y a un plan d'arbres fruitiers. Puis ça, avec le temps, les bananiers plantains,
30:15ça a disparu. Ça a trop, au moins une longue durée de 5 ans, ça a disparu.
30:20Cet agriculteur, loin de sa région d'origine, rêve désormais d'un marché friand.
30:26Il y avait juste 10 ouvriers, et comme il n'y avait pas de moyens, ils sont allés aussi se reposer.
30:34C'est temps pour moi de me bâtir pour pouvoir encore un peu leur faire appel.
30:38A portée de main, machette toujours prête, il ménage, tel un père avec sa progéniture,
30:44le fruit de son labeur. La terre est ce qui rassure le plus. Le petit Vincent a déjà reçu
30:50plusieurs fois des personnalités diverses dans cette plantation. Tous repartent convaincus de son choix.
30:56Mon papa me disait que partout où vous arrivez, il faut planter vos griffes au sol. La terre ne
31:01trompe pas. J'ai donc essayé. J'ai vu que ça pouvait donner. Voilà pourquoi je suis au champ.
31:06Et ça permet maintenant de ravitailler les sociétés minières qui sont dans la zone,
31:12et les ouvriers, puisque partir d'ici jusqu'à Batout, reporter le régime de plantains,
31:18ce n'est pas facile. Sa vision maintenant, recevoir l'accompagnement nécessaire pour
31:23que les produits de sa terre le transforment en un jour prochain en grand Vincent.