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00:02:57chaleureux et populaire de la part de dizaines de milliers de compatriotes qui ont investi
00:03:01l'itinéraire présidentiel de l'aéroport international de Yaoundé Simalen à l'esplanade
00:03:07du palais de l'unité. Un accueil mémorable qui est venu mettre un terme à toutes les spéculations
00:03:13indécentes sur la santé de Paul Biya et qui avait valeur de miroir de toute l'affection que
00:03:19les Camerounais lui portent. Révivons ensemble le film du retour au Bercail de Paul et Chantal
00:03:24Biya au Cameroun cet après-midi du lundi 21 octobre 2024.
00:03:47Des visages détendus et souriants, une ambiance bon enfant cette fin d'après-midi du 21 octobre
00:03:532024 à l'esplanade de l'aéroport international de Yaoundé Simalen à l'accueil du couple
00:03:59présentiel Camerounais Paul et Chantal Biya de retour d'un séjour officiel à la république
00:04:03populaire de Chine. Atterrissage en douceur de l'avion présidentiel à 16h37 dans une cité
00:04:10capitale au dessus de laquelle souffle une brise rafraîchissante. Le regard vif et la
00:04:16mine décontractée c'est un Paul Biya détendu vêtu d'un bel agencement de couleurs qui va
00:04:22sacrifier à un rituel protocolaire d'accueil parfaitement maîtrisé auquel le soumets sa
00:04:27prestigieuse charge. Une chaleureuse poignée demain à Ferdinand Ngongo le ministre d'état
00:04:32secrétaire général de la présidence de la république de qui il va recevoir les nouvelles
00:04:36fraîches du pays et s'imprégner des dossiers en instance. Tout à côté de lui la première
00:04:42dame du Cameroun Chantal Biya dont la décontraction traduit en un point douté aussi le bonheur de
00:04:48regagner le bercail. Pendant un bon moment le président Biya va partager avec Ferdinand Ngongo
00:04:53des souvenirs de ses séjours paisibles en tout point bien qu'émaillés de rumeurs diffamatoires
00:04:58et indécentes sur sa santé. Un séjour ressourçant qui lui aura offert l'opportunité d'interagir avec
00:05:04son homologue chinois et de s'offrir quelques moments de recul. Agenda tout aussi rempli pour
00:05:10la première dame Chantal Biya qui avec ses pairs a procédé un partage d'expériences et renforcer
00:05:17les liens avec elle. C'est donc désormais mieux préparé à affronter les défis du quotidien que le
00:05:23président camerounais regagne le bercail dans un contexte d'interpellations multiples mais
00:05:28mettant définitivement en termes aux spéculations qui ont précédé son retour. Paul Biya permet
00:05:35ainsi aux uns aux autres de recentrer leurs actions sur l'essentiel à savoir le développement du
00:05:40Cameroun. Le trajet qui le conduit de l'aéroport de Simalène au palais de l'unité aura valeur de
00:05:46baromètre de popularité pour lui et c'est tout naturellement qu'on va se rendre à l'évidence
00:05:51que Paul Biya a gardé intacte sa capacité à lever les foules et son capital d'affection auprès de
00:05:57ses compatriotes. A travers des applaudissements, cris, youhou et messages de banderoles l'occasion
00:06:04sera offerte aux camerounais d'ouvrir grandement le bras pour accueillir leur chef d'état et à
00:06:09Paul Biya de se rassurer que sa côte de popularité est restée intacte auprès de ses compatriotes. Ses
00:06:16compatriotes qui ont décidé de faire bloc derrière lui pour faire un pied de nez à tous ceux et à
00:06:20toutes celles qui avec une ardente détermination se sont employés à charrier les rumeurs les plus
00:06:27malveillantes sur son sujet et c'est porté par cette foule en liesse qu'il va regagner en compagnie
00:06:32de la première dame, le palais de l'unité.
00:06:45C'est donc avec le sourire le plus large et les bras grandement ouverts que les populations de
00:06:50la cité capitale et les localités environnantes ont accueilli le couple présentiel camerounaise
00:06:5520 octobre 2024. Un accueil qui a porté la preuve du caractère fégant de la relation
00:07:02entre le chef de l'état et son peuple et qui est venu apporter de nouvelles bouffées d'oxygène à
00:07:06celle-ci. Loin de tous les caricatures qui ont pu en être faites. Replongeons-nous dans cette
00:07:13ambiance de grande ferveur dans cette série de reportages que nous proposent Joseph P Maomba,
00:07:18Aimé Robert Biina et Mohamed Nana. Et juste après nous serons rejoints par Manaouda Malachi, ministre
00:07:26de la santé publique pour procéder sans complaisance au diagnostic actuel de notre
00:07:31système de santé. Chers téléspectateurs, merci de nous accorder votre hospitalité.
00:07:46L'esplanade du palais de l'unité ce lundi 21 octobre 2024. L'OTAN semble suspendre son
00:07:51vol. L'horloge affiche 14 heures lorsque le cortège présidentiel, ses armoiries en moins,
00:07:57s'ébranle vers le Simalène pour l'accueil de son ministre occupant. Sur le chemin au
00:08:02Kavour Bastos Ayomde, la base militante du rassemblement démocratique du peuple
00:08:07camerounais des quatre coins de la Liquier s'illustre par sa forte présence. C'est un
00:08:11jour spécial pour nous, nous lui apportons tout le soutien du RDPC pour qu'il continue son travail
00:08:20à la tête du pays. Révisant ses notes musicales, la fanfare de l'université d'Ayomde 1, ses 19 membres
00:08:27et ses majorettes donnent le la du retour. Nous sommes ici rassemblés à l'esplanade du
00:08:35palais de l'unité pour accueillir notre président de la république. Nous avons entendu beaucoup de
00:08:41rumeurs tantôt que notre président a un état de santé vraiment très critique. C'est un qui
00:08:46annonçait peut-être même sa mort par les réseaux sociaux et cela nous a vraiment angoissé. De part
00:08:53et d'autre de l'esplanade du palais de l'unité, la chaussée se remplit au fur et à mesure que
00:08:57les minutes s'égrèment. L'on vibre au rythme des sonorités artistiques émanant des quatre aires
00:09:03culturelles du Cameroun. La section RDPC du Pouli 1 et le maire d'arrondissement ratissent l'âge dans
00:09:09la mobilisation militante. Continuons à faire confiance à notre champion, à notre président,
00:09:18à celui-là qui est le socle de notre unité nationale. Celui-là qui est la garantie de
00:09:25notre interculturalité et de notre multiculturalisme. Peu avant l'arrivée du cortège présidentiel,
00:09:31le ministre d'état, ministre de l'enseignement supérieur, professeur Jacques Framdongo galvanise
00:09:36ses troupes étudiantes. Puis 17h56, les sirènes annoncent le cortège présidentiel. De ses plus
00:09:44belles lettres et de sa main qui répond aux ovations, Colby a écrit le cahier des retours
00:09:49au pays natal. Un retour pas comme les autres. C'est une arrivée qui fait plaisir à tous les
00:10:00citoyens qui croient au Cameroun, qui croient à la vérité, qui croient au progrès de la République.
00:10:10Nous sommes très contents, nous sommes très heureux.
00:10:12Un amour comme un mille, les Camerounais aiment leur président.
00:10:30De l'aéroport de Yaoul des Cimalens, aux portes du palais de l'unité, passant par la poste centrale,
00:10:36Warda et Stinga, on a ressenti une participation active, à la joie au passage du cortège
00:10:41présidentiel. Une réaction psychologique et physique à ce qui se vit à l'instant.
00:10:46Je suis venu pour confirmer son retour. On a vu le chef de l'état, très élégant,
00:10:53dans sa voiture. Jusqu'à ce qu'il a même soulevé la main. C'est un retour triomphal.
00:11:00Je suis parti de mon village natal, Awebese, pour venir accueillir le président,
00:11:04son excellence Paul Biya. Très très content. Je repartirai chez moi au village Awebese et je l'ai vu.
00:11:09Pour la famille politique, RDPC, rassemblement démocratique du peuple Camerounais.
00:11:14Identifiable tout au long du trajet, le retour du chef de l'état, ce lundi 20 octobre,
00:11:19est un symbole. On marquant de la relation fusionnelle qui existe entre Paul Biya et son peuple.
00:11:25Je dirais annonceur, tout simplement, que c'est un nouvel élan. Les gens témoignent,
00:11:30l'émotion que ça fait. On a comme un papa qui est sorti pour aller travailler, qui est rentré,
00:11:34voir sa famille le soir. Donc tout le monde est content. Nous sommes très très heureuses parce
00:11:39que ça fait depuis qu'on attend l'arrivée de notre père, notre époux, notre frère.
00:11:45Des joujoux et des prises de joie, expression d'une assurance retournée, dans les rues de Yaoundé.
00:11:59Ils avaient les pieds sur terre et la tête dans un nuage.
00:12:12Vous ne pouvez pas imaginer ce que nous ressentons. On voulait vivre et voir comment notre cher
00:12:18président arrive au Cameroun vivant. Parce que les gens avaient des doutes à compter de cet instant.
00:12:24Ils savent que le gars est vivant et doit revivre. Et quand le ciel de Simalen dévoile
00:12:30comme une étoile, l'avion est à son bord. Le couple présidentiel, la liesse s'empare d'eux.
00:12:36Leur euphorie prend alors son envol. Nous sommes les champions du peuple
00:12:41Camené ici à Simalen aujourd'hui. Notre joie, il n'y a pas de mots pour l'exprimer. Nous sommes
00:12:46contents de le voir revenir et de montrer à ceux qui en doutaient encore qu'il est bien à la tête
00:12:53du Cameroun. Des hommes, des femmes, des jeunes et moins jeunes, aux couleurs du parti du flambeau
00:12:58ardent. Tous heureux d'accueillir à la maison le chef de l'État Paul Billa. L'attente a fait
00:13:04place au soulagement et même à la célébration. Une mobilisation pour faire un triomphe au
00:13:14présent de la République avec un grand renfort. Des messages sans équivoque sur des banderoles,
00:13:19tout comme leur vœu. Nous n'avons pas de mots pour décrire ce que nous sommes en train de
00:13:24ressentir en ce moment. Nous, la section RDPC, nous lui accordons encore 40 ans de règne dans
00:13:30ce pays. C'est donc un président de la République reçu en grande pompe. Dès l'aéroport, les premiers
00:13:36contacts l'ont enveloppé du manteau de la chaleur camerounaise.
00:13:50Docteur Manaoda Malachi, ministre de la Santé publique, bonsoir. Oui, bonsoir. Nous sommes très
00:13:55heureux de vous recevoir à nouveau dans le cadre de cette édition de Présence Actue. Après notre
00:14:01dernier rendez-vous qui remonte au 12 septembre 2022, si mes souvenirs sont exacts, parce que
00:14:08l'actualité est toujours dynamique dans votre département ministériel, parce que l'histoire est
00:14:13toujours en train de s'écrire. Nous sommes donc obligés de revenir à vous pour faire le point des
00:14:17questions qui se rapportent à votre secteur d'activité. Et peut-être que nous allons commencer par l'actualité
00:14:22la plus récente. On vous a vu vendredi dernier au chevet du défenseur central des lions indomptables
00:14:29du Cameroun, Christophe Rouaux, dans une formation hospitalière de notre pays. On a vu l'image, mais on
00:14:36sait très peu de son état de santé. Et surtout, pourquoi est-ce qu'il a choisi d'aller
00:14:41achever ses soins ailleurs plutôt qu'ici, alors qu'on s'accorde sur la qualité de notre plateau technique?
00:14:48Je voudrais d'abord vous dire que généralement, lorsqu'on a un événement au pays, qu'il soit
00:14:57sportif, qu'il soit culturel ou un événement tout court, on fait appel à nous pour la couverture
00:15:04sanitaire. Et nous déployons donc à travers les quartiers de la capitale un certain nombre
00:15:11d'équipements. Et nous mettons en alerte un certain nombre d'hôpitaux, choisis par nous, pour que lorsqu'il y a
00:15:18quelque chose qui se passe à ce niveau-là, que la référence soit assez facile. Et les ambulances
00:15:25sont également positionnées dans ce sens-là. Et dans ces ambulances, vous avez des équipements
00:15:32de haute technologie pour la prise en charge directement, avant même l'arrivée en salle,
00:15:39du patient, y compris la mousse sous oxygène. Et donc, je crois que dans le cas de la couverture
00:15:48de cet événement, ce cas malheureux s'est produit et il a été référé, suivant le protocole qui a
00:15:56été mis en place à l'hôpital général. Maintenant, je voudrais vous rassurer que lorsque nous l'avons
00:16:01reçu à l'hôpital général, il a reçu le soin de qualité. Il s'est remis et il est reparti simplement
00:16:09dans son club, juste pour des examens complémentaires. Mais en réalité, ce n'est pas pour un traitement
00:16:17quelconque, parce qu'il a été traité ici. Donc, il n'y a pas de soucis.
00:16:21Pour en savoir plus sur l'origine, sur le degré de gravité de l'accident?
00:16:26Pour le moment, ce qu'on peut dire, c'est que ce n'était pas aussi grave que cela. C'est-à-dire qu'on avait eu
00:16:33beaucoup de peur, mais à la fin, on s'est rendu compte que ce n'était pas aussi profond, puisque
00:16:39de toutes les manières, quelques heures après la prise en charge, la stabilisation et l'observation
00:16:47qui a été faite, lui-même, il a demandé qui a marqué et il voudrait repartir sur le stade pour
00:16:53le match qui devait suivre. Donc, c'est les médecins qui lui ont dit, bon, au regard de ce que nous
00:16:59avons vu, il faudrait observer en un certain temps. Donc, en réalité, ce n'est pas aussi grave que ça.
00:17:05On l'a observé comme un petit flottement avant que l'ambulance se quitte le stade Omnisport,
00:17:10Amadou, Alidjo. Est-ce qu'elle était déjà médicalisée?
00:17:14Justement, l'ambulance était médicalisée. Et c'est quand vous avez perçu comme un flottement,
00:17:19c'était des soins primaires qu'il fallait donner, parce qu'il saignait abondamment. Le transporter
00:17:25avec tout ce saiement, on ne pouvait pas le faire. Et donc, lorsqu'il est entré dans l'ambulance,
00:17:33il fallait d'abord arrêter le saiement, stabiliser son cas avant de pouvoir partir avec lui et ce
00:17:38qui a été fait. On reste sur l'actualité. Monsieur le ministre de la Santé publique,
00:17:43l'émission du Fonds mondial se succède au Cameroun. La dernière, je crois, a été reçue par le
00:17:49premier ministre-chef du gouvernement. Doit-on en être rassuré ou s'en inquiéter?
00:17:54C'est des émissions régalières, des émissions ordinaires qui viennent en termes de revue,
00:18:01en termes de discussion, en termes d'évaluation de ce que nous faisons. Et donc, il n'y a pas
00:18:07autre mesure de s'en inquiéter. Nos relations avec le Fonds mondial, telles qu'impulsées par
00:18:15M. le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, sont de très bons rapports. Et vous
00:18:20vous souvenez qu'au dernier replacement du Fonds mondial, M. le Président de la République a engagé
00:18:30le Cameroun et a donné une contribution. Ça a attiré tous les autres pays autour,
00:18:35à pouvoir également être donateur du Fonds mondial. Et donc, je crois que nous avons des
00:18:40rapports privilégiés avec le Fonds mondial. Nous avons une équipe pays qui descend régulièrement
00:18:47dans notre pays pour faire une évaluation et regarder qu'est-ce qui a marché, qu'est-ce qui
00:18:53n'a pas marché, qu'est-ce qu'on peut faire pour pouvoir adopter davantage tel ou tel autre pan.
00:18:58Mais globalement, nos résultats sont plutôt bons parce qu'ils ont été reçus par M. le Premier
00:19:04ministre, qui par la suite m'a également reçu pour discuter dans ce nombre de questions. Et à
00:19:12l'occasion, il m'a dit le Fonds mondial a reconnu les résultats que nous produisons, notamment dans
00:19:17le cadre de la lutte contre le VIH, le paludisme et la tuberculose. Et donc, il n'y a pas lieu de
00:19:24s'en inquiéter. Au contraire, nous devons simplement être beaucoup plus regardants sur ce
00:19:29nombre de choses. Mais les résultats vont suivre. Mais à un certain point, ça fait état de quelque
00:19:37chose comme une crispation de vos rapports en ce qui concerne la gestion des produits anti-paludiques.
00:19:43Oui, nous avons eu quelques difficultés à ce niveau-là. Difficultés pas dues à la gestion
00:19:51du produit, difficultés pas dues, j'allais dire, au financement ou quelque chose comme cela. Mais
00:19:58nous avons eu des cas de vol à la Sénamé. C'est-à-dire la Sénamé est cet organe qui reçoit les
00:20:07produits directement du Fonds mondial, les stocke, et puis s'assure de leur distribution. Et donc,
00:20:13au niveau du stock, nous avons eu quelques distractions des produits à ce niveau-là. Et le
00:20:18Fonds mondial voulait en connaître davantage, nous demandait de remplacer ces produits parce
00:20:24qu'en réalité, pour eux, il n'y a pas ce qu'on appelle perte de profit comme dans les autres
00:20:29entreprises. Donc, quand un produit qui est acheté doit être un produit consommé ou allé, n'est-ce
00:20:35pas, transporter et devrait atteindre le dernier, comme on est. Donc, nous avons eu cela. Et puis,
00:20:42vous voulez savoir également quelles sont les mesures que nous avons prises dans ce sens-là pour
00:20:46sécuriser les magasins de la Sénamé. Et je crois que toutes les assurances leur ont été données à
00:20:53l'occasion de cette mission, que nous avons pris les mesures citoyennes pour pouvoir sécuriser
00:20:59davantage, installer des caméras tout autour, n'est-ce pas, pour pouvoir faire de la surveillance.
00:21:05Et puis, maintenant, remettre de l'ordre dans le circuit, n'est-ce pas, de la sortie des médicaments
00:21:12au niveau de la Sénamé. Les organes dirigeants de la Sénamé sont avec nous sur ce point. Et je
00:21:18crois que toutes les assurances ont été données à fond. Alors, vous nous rassurez qu'il n'y a pas
00:21:23eu de suite judiciaire contre certains responsables ou entités dont les noms ont été cités dans le
00:21:30cadre de ce cas de vol, comme vous l'avez indiqué. Evidemment, quand on parle de distraction,
00:21:36il y a une situation de responsabilité. Notre première réaction, c'est d'aller vers celui qui
00:21:43est en charge, qui est responsable du stockage et de lui demander qu'est-ce que vous avez fait.
00:21:48Donc, quand nous avons posé la question à la Sénamé, la Sénamé, effectivement, avait pris
00:21:54langue avec les autorités compétentes. On avait porté plainte. Et donc, en ce moment, il y a deux
00:22:02ou trois personnes, j'en ai dit deux personnes, qui sont détenues et qui ont d'ailleurs reconnu
00:22:06leurs responsabilités dans cette distraction-là. Les enquêtes sont en cours, les démarches sur le
00:22:13plan judiciaire et la démarche sont en cours en ce moment. Et donc, je crois que nous sommes dans
00:22:17ce processus-là pour pouvoir déterminer exactement quelles sont les responsabilités pour que chacun
00:22:23puisse se rendre compte. Pour le moment, les mesures que nous avons prises, c'est pour que
00:22:28cela n'arrive plus, qu'on puisse avoir des évidences au niveau du Fonds mondial, parce que
00:22:34c'est ça qui les intéresse, comme quelle est la gestion que nous avons faite, mais quelles sont
00:22:38les mesures que nous avons prises pour éviter qu'à l'avenir, cela n'arrive plus. Donc, je crois que c'est ça, en fait, qui est en ce moment en cours.
00:22:46Dr Manaouda Malachi, ministre de la Santé publique, invité de cette édition de votre magazine, présence actuelle.
00:22:53Monsieur le ministre, quel est l'état de vos rapports avec les personnels médicaux sanitaires ? On a le sentiment que c'est le bras d'effet permanent ?
00:23:01Je veux simplement vous dire de ne pas vous fier généralement, n'est-ce pas, à ce qui se rend compte sur les réseaux sociaux.
00:23:09On sait très bien qu'il y a beaucoup de personnes qui veulent politiser, n'est-ce pas, le secteur de la santé,
00:23:19et donc rentrent avec des polémiques sur les réseaux sociaux, rentrent avec des informations qui ne sont pas exactes,
00:23:25mais de telle manière, depuis longtemps, je peux dire six ans aujourd'hui que je suis là, nous avons un cadre, n'est-ce pas, de concertation permanente avec les syndicats.
00:23:38Dans le secteur de la santé, aujourd'hui, nous avons deux syndicats, le CIMPIENS et le CAP Santé. Et avec ces deux syndicats, nous travaillons en toute intelligence,
00:23:46nous descendons d'ailleurs sur le terrain, nous identifions les problèmes et nous recherchons les solutions. Donc, pour le moment, c'est ce que nous faisons.
00:23:54La dernière descente a eu lieu il n'y a pas de cela un mois, avec ces deux syndicats. Et toute autre agitation, pour moi, c'est peut-être des indices pour nous dire
00:24:08est-ce qu'il ne faudrait pas regarder de tel ou tel autre côté dans cette démarche d'amélioration des conditions de travail, des conditions de vie,
00:24:18des conditions globalement de traitement ou de prise en charge des patients dans notre pays. Mais ce n'est pas quelque chose d'aussi alarmant parce que, pour le moment, tout va bien.
00:24:32Comment se présente l'offre sanitaire aujourd'hui dans la quartier sanitaire, l'offre en soins dans notre pays aujourd'hui ?
00:24:43Qu'est-ce qui peut être considéré comme acquis dans le secteur de la santé publique ?
00:24:48Déjà, peut-être pour rajouter quelque chose au rapport que nous avons avec...
00:24:53...
00:24:58Vous vous souvenez que la semaine dernière, j'ai publié un communiqué. Je ne sais pas si ça fait véritablement le tour que je voudrais que cela fasse, mais j'ai publié un communiqué sur la prise en charge des personnels de santé.
00:25:12Nous avons fait une évaluation sur l'ensemble du territoire. On a déployé des missions à travers le pays pour non seulement identifier les formations sanitaires, géolocaliser les formations sanitaires,
00:25:23mais regarder quelles sont les conditions de travail de ces personnels de santé. Et à l'occasion, le communiqué que j'ai publié a appelé les différents responsables des formations sanitaires
00:25:37à prendre en compte l'expertise qui est mise à leur disposition. Nous avons vu des formations sanitaires, notamment dans le secteur privé, où ils emploient des personnels de santé sans contrat, sans inscription à la CNP, sans rien.
00:25:57Et on leur donne une prise, je ne sais pas moi, sur la base de quoi. Donc, j'ai fait ce communiqué pour le rappeler en leur disant qu'il y a des conditions dans lesquelles nous devons employer des personnels. Et ces conditions, on ne peut pas en déroger.
00:26:11Donc, il faudrait qu'à la mesure de leur formation, à la mesure de leur expérience, de leur expertise, que ces formations sanitaires puissent leur donner le salaire qui correspond et que les conditions de travail soient les plus éloignées.
00:26:26Le préalable, c'est peut-être qu'en amont déjà, les patients viennent, qu'ils s'acquittent des frais exigibles ou exigés, que la formation hospitalière puisse être autonome financièrement.
00:26:38Ne nous étonnons pas de ce que nous n'ayons pas assez de patients si les conditions d'accueil et de prise en charge du patient ne sont pas optimales et pour que ces conditions soient optimales si le personnel n'est pas suffisamment motivé.
00:26:56Donc, tout cela, ça a un lien. Et donc, c'est pour ça que je leur demande de motiver suffisamment vos personnels et le reste viendra. Parce qu'il en est de même également dans certains secteurs publics où nous utilisons des personnels à statut précaire.
00:27:19Des solutions sont en cours en ce moment avec le gouvernement. Nous avons travaillé avec les différents syndicats pour pouvoir faire des scénarios, solliciter leur contractualisation. Le dossier est en cours. Mais nous disons que bien que ce dossier soit en cours, que les responsables de nos formations sanitaires puissent les prendre en charge. Et les prendre en charge de manière, j'allais dire, appropriée.
00:27:46Et donc, ça, c'était le sens de ce communiqué pour rappeler à l'ordre, pour dire, ces personnes que vous utilisez sont bien formées. Ils ont une expérience, ils ont une expertise à faire valoir. Et cette expertise participe du fonctionnement de vos structures. Et donc, ils doivent avoir les rémunérations et puis les conditions de travail qu'il s'y est.
00:28:10Parce qu'on est allé dans une formation sanitaire privée à Douala. Le monsieur est un promoteur qui a installé un scanner. Il a installé un scanner. Et tout autour, c'est en planche. Et il met des jeunes filles pour faire le scanner.
00:28:30Mais à ces conditions-là, vous êtes sûr que ces jeunes filles vont être instaurées dans un endroit. Parce que le rayonnement qui est tout autour du scanner n'est pas maîtrisé. Donc, les conditions sont telles que la répercussion sera immédiate sur la vie future de ces jeunes filles-là. Et nous disons, ce n'est pas normal.
00:28:48Parce que même dans nos formations sanitaires, lorsque nous installons un scanner, nous appelons l'agence de radioprotection pour qu'ils viennent inspecter tout autour et voir comment est-ce qu'on a encadré le rayonnement avant de pouvoir l'opérer. Mais lorsque c'est en planche, vous mettez la vie des uns et des autres en danger. Et donc, c'est important.
00:29:06— Mais pour revenir au traitement initial, peut-être que les responsables de ces formations copient simplement l'exemple des pouvoirs publics de l'État. Combien un aide-soignant, un infirmier est payé dans un établissement sanitaire public ?
00:29:22— Justement, c'est le mauvais exemple qu'il faudrait prendre. — Dans l'État, dans le mauvais exemple ? — Non. C'est le mauvais exemple que vous vous prenez. Parce que la comparaison n'est pas toujours raison. Et je le dis encore une fois de plus, l'État fait tout ce qu'il fait aujourd'hui pour pouvoir donner et offrir à ces personnes de santé des conditions de travail, des conditions, j'allais dire, de vie qui s'y mettent à la mesure de ce que nous faisons.
00:29:50— Mais les mots crèvent en répétition, M. le ministre. — Maintenant, j'en viens. Parce qu'en réalité, lorsque vous allez... Et c'est parce qu'on fait une mauvaise comparaison avec le privé que cela arrive.
00:30:00Quand vous allez dans le privé, la consultation qui coûte 6 000 francs à l'hôpital central coûte 15 000 francs dans un clinique privé. C'est la même consultation. 600 francs dans le public et 15 000 dans le privé.
00:30:18Et allons davantage sur 10 personnes qui viennent en consultation. Mais vous aurez 4 qui ne payent pas même les 600 francs. Dans le privé, vous êtes obligés de tout payer. Personne ne rentre sans payer quelque chose.
00:30:37Mais si nous prenons simplement ça, vous allez voir qu'ici, malgré les efforts que nous faisons, il y aura toujours un fonctionnement en fil. De l'autre côté, ils ont suffisamment de motivation pour pouvoir payer leur personnel de manière décente, pour pouvoir faire un certain nombre de choses.
00:31:00Donc, ce n'est pas toujours la même chose. Ce n'est pas toujours la même chose. Vous allez avoir dans le public... Et ça, nous avons vu dans le public. À l'époque, nous avons un traitement que nous donnons pour la Covid. On le donnait gratuitement dans le public. Et s'il y avait quelque chose à payer, ça ne nous dépassait pas 15, 20 000 francs.
00:31:22Mais on nous ramenait des factures dans le privé de l'ordre de 1, 2 millions de francs. Donc, vous ne pouvez pas comparer les deux entités. Vous ne pouvez pas les comparer. Mais aujourd'hui, ce que vous devez savoir, c'est que malgré ce qu'on paye, le taux fort que nous payons dans le privé, l'expertise en termes de know-how, c'est dans le public. Le plateau technique, c'est dans le public.
00:31:49Il y a un promoteur d'une formation sanitaire privée qui a osé écrire pour dire... Lui, il ne sait pas. Le ministre de la Santé a relévé le plateau technique des hôpitaux publics. Aujourd'hui, nous recevons moins de patients. Et donc, il vient se plaindre. Mais on lui dit... Mais quel est donc l'objectif ? L'objectif, effectivement, c'est ça. C'est que l'hôpital public puisse offrir des soins à tous les Cameroonais.
00:32:16Et nous allons vers la couverture de santé universelle. Avec cette phase 1 que nous implementons aujourd'hui, nous pensons que c'est ça, la voie. Et lorsque nous aurons tous les instruments juridiques, nous aurons le financement adéquat. Vous aurez un impact très significatif sur la santé des Cameroonais.
00:32:35— On va parler tout à l'heure de la couverture de santé universelle. Mais pour rester sur l'offre sanitaire, l'offre en soins dans le pays, oui, on vous voit sur le terrain. On vous voit mouiller le maillot. On communique beaucoup. Et ça donne bien de ce côté-là, sur ce qui est fait. Mais il persiste, au sein de l'opinion, l'impression qu'on n'en fait pas assez.
00:33:02— Alors je crois que c'est deux choses l'une. Soit c'est la mauvaise information, c'est-à-dire que c'est l'ignorance de ce qui est fait. Et ça, nous en sommes un peu coupables parce que nous communiquons, mais peut-être nous ne communiquons pas assez sur ce qui est fait, sur ce que le président de la République a permis, n'est-ce pas, au secteur de la santé d'avoir.
00:33:26Soit alors c'est une mauvaise foi. Et ça, ça peut se faire. Ça peut se comprendre de la part de ceux qui ont ce rôle dans notre société.
00:33:34— Dites-nous ce qui est fait, monsieur le ministre. Comment se présente l'offre ?
00:33:36— Maintenant, si vous prenez les efforts que M. le président de la République a faits, j'aimerais simplement que nos compatriotes visitent... Parce que nous sommes ouverts à cela. Visitent nos hôpitaux de référence.
00:33:53C'est-à-dire que dans chacune de nos régions aujourd'hui, vous avez au moins un ou deux hôpitaux de référence. Et donc qu'ils aillent regarder le plateau des CHE, des centres hospitaliers régionaux, qu'ils aillent regarder l'hôpital général de Douala, l'hôpital général de Yaoundé, le CHU de Yaoundé...
00:34:13J'ai cru entendre sur un plateau de télévision d'une chaîne concurrente, la semaine dernière, qu'on n'arrive pas à faire ne serait-ce qu'une radio au CHU. Mais mon Dieu, je sais pas si nous sommes dans le même CHU. Le CHU a une IRM.
00:34:33Et donc, il y a une constellation d'équipements d'imaginerie aujourd'hui par le biais du plan UTE que le président de la République avait mis en place.
00:34:42Donc, je crois qu'il suffit simplement que nos compatriotes, à défaut de lire les documents que nous produisons et que nous mettons à la disposition du public, se donnent peut-être la peine de visiter l'un de nos hôpitaux de référence et ils auront une idée de ce que nous avons aujourd'hui.
00:35:03Le plateau technique que le Cameroun a aujourd'hui, sur l'ensemble des 10 régions, je dis bien 10 régions, c'est pas que Yaoundé, c'est pas que Douala, c'est le même plateau technique que vous pouvez avoir à l'hôpital américain de Paris, c'est le même plateau technique que vous aurez au Canada, que vous aurez aux Etats-Unis.
00:35:19Nous avons même un ensemble de produits aujourd'hui, d'équipements aujourd'hui à l'hôpital général de Garouin, des équipements qui ont été apportés par le pays qui a permis la construction de cet hôpital, la Corée du Sud, qui n'existent même pas dans certains hôpitaux européens et américains. Nous les avons.
00:35:41Est-ce que cela a contribué à faire baisser le taux d'évacuation sanitaire à l'étranger ?
00:35:46Evidemment ! Evidemment, aujourd'hui, c'est résiduel, n'est-ce pas ? Les évacuations vers l'extérieur. Nous privilégions plutôt l'évacuation en interne. Vous êtes à Mahoua, vous avez besoin d'une évacuation, on vous évacue à l'hôpital général de Douala, à l'hôpital général de Yaoundé, à la Guindine, on fait ce genre d'évacuation et on limite, n'est-ce pas, les évacuations qui se font à l'extérieur.
00:36:12C'est vrai que nos compatriotes, je ne sais pas ce qui se passe, mais la plupart voudraient à tout prix aller à l'extérieur. Et donc quand ça vient, on a des pressions, mais qu'est-ce que nous faisons ? Nous disons non, on ne peut pas, sur la base d'une déclaration, et ça aussi ça interpelle les médecins qui font les rapports, parce que nous avons parfois l'impression que ces rapports sont des rapports complaisants.
00:36:36C'est pour ça que nous demandons toujours une contre-expertise au niveau de la commission du comité national de santé. Nous demandons toujours une contre-expertise pour dire est-ce qu'on n'a pas la possibilité de le faire ? La chose que j'avais demandé dès le départ, c'est que si jamais nous avons un cas et nous pensons que nous ne pouvons pas le faire, je demande toujours si on a quand même l'expertise et ce n'est que le plateau technique qui nous manque.
00:37:04Si c'est le plateau technique, je fais venir le plateau technique et puis l'expertise, nous les avons, on le fait sur place et donc demain si le même cas se présente, on n'a plus besoin d'aller chercher ailleurs. Voilà ce que nous faisons au Cameroun et aujourd'hui nous avons effectivement réduit, n'est-ce pas, les verifications vers l'extérieur.
00:37:21Vous avez ouvert une brèche sur le plan nul. Est-ce qu'il s'exécute convenablement pour le cas du CHU que vous avez vous-même évoqué ?
00:37:30Oui, je pense qu'on est presque sorti du CHU, on a quelques travaux résiduels qu'à faire.
00:37:37Sur le plan de l'infrastructure au moins, la réhabilitation tarde à être visible.
00:37:43Mais attendez, ne pensez pas que la réhabilitation du CHU c'est l'ensemble de l'hôpital. Les travaux qui ont été retenus dans le cas du plan nul ne concernent pas l'ensemble de l'hôpital, ne concernent pas l'infrastructure telle que vous voyez à l'extérieur.
00:37:58Ça c'est un travail que l'hôpital, la direction, voilà, ça c'est la direction de l'hôpital qui doit s'en occuper, ça ne concerne le plan nul, ça ne concerne pas cela.
00:38:08Le plan nul a pris des blocs, des blocs opératoires, un centre d'imagerie et tout le reste, ça, ça a été fait et c'est en train d'être fait pour ce qui est des travaux résiduels.
00:38:18Nous avons d'ailleurs, au cours des travaux, rajouté d'autres travaux dans le cadre de ce qui a été retenu par rapport au plan nul, mais c'est en train de se faire et ça se fait très bien.
00:38:31Nous avons eu ces mêmes travaux à l'hôpital général de Douala aujourd'hui, nous en sommes sortis, l'hôpital général de Yaouné, nous en sommes sortis.
00:38:40Les CHR, c'est toujours dans le cadre du plan nul que le président de la République a mis en place.
00:38:46Nous en avons inauguré déjà plusieurs et la seule préoccupation qui reste aujourd'hui dans le cadre du plan nul, c'est les hôpitaux, les centres hospitaliers régionaux de Bouamenda et de Bouya.
00:39:04Et vous savez qu'on avait commencé, mais l'insécurité a fait en sorte que ces travaux ont été arrêtés.
00:39:10Et donc, nous sommes en train pour parler aujourd'hui avec l'entreprise pour pouvoir relancer les deux centres et Dieu merci, on est sur la bonne voie parce que l'entreprise est engagée à commencer déjà la mobilisation sur site.
00:39:24Nous pensons que d'ici là aussi, ces deux villes, ces deux populations vont avoir également leurs centres hospitaliers régionaux parce que le président tient à ce que dans chaque région, nous ayons un centre, nous ayons une structure de référence de manière à ce que nous ne soyons pas toujours en train de sortir de notre ville pour aller trouver la guérison ailleurs.
00:39:48En parlant de référence, monsieur le ministre de la santé publique, l'hôpital général de Yaoundé est un hôpital de référence. Est-ce que la configuration, la capacité actuelle de la morgue de l'hôpital général vous semble convenable au regard du profil de ceux qui y défilent par jour ou par semaine ?
00:40:08En réalité, j'ai eu un indécence à parler des morgues parce qu'on n'est pas censé en arriver là-bas.
00:40:18On les appelle à mourir, monsieur le ministre.
00:40:20Oui, mais j'ai cette manière de ne pas trop y penser. Lorsque quelqu'un arrive et me dit qu'il faut augmenter la capacité de la morgue, je me demande, est-ce qu'il veut que les gens meurent ?
00:40:34Donc, vous avez raison qu'aujourd'hui, l'hôpital général de Yaoundé, qui a été construit depuis Paris des Belges, devrait pouvoir subir une extension. Et je pense que les études sont en cours.
00:40:51Nous avons reçu une correspondance du cabinet civil dans ce sens-là. Nous avons travaillé avec la direction de l'hôpital et des dossiers ont été transmis à la présidence de la République dans ce sens.
00:41:03Donc, nous sommes en train véritablement d'envisager l'extension de l'ensemble de l'hôpital parce que l'hôpital est devenu assez exigu pour la capitale. Et donc, nous pensons que, vous avez raison, des démarches sont faites dans ce sens-là.
00:41:20Vous allez pouvoir retrouver toute la superficie initiale de l'hôpital. Il se dit que certains espaces appartenant à l'hôpital ont été occupés par des tiers. C'est de la rumeur, monsieur le ministre ?
00:41:32Je vois que vous êtes très bien informé. Vous faites votre rôle d'investigateur. Donc, vous êtes très bien informé. Oui, on a quelques soucis. Et nous avons d'ailleurs saisi la présidence de la République pour cela parce que nous avons des particuliers qui ont fait une incursion dans le domaine de l'hôpital.
00:41:52Et nous en appelons d'ailleurs à leur sens républicain parce qu'en réalité, l'enceinte de l'hôpital, telle que ça avait été prévu par décret, a été amputée. Et nous appelons, n'est-ce pas, toutes les autorités compétentes dans ce sens de pouvoir nous aider à pouvoir récupérer l'ensemble de l'enceinte de l'hôpital parce que l'hôpital est appelé à grandir, à s'agrandir encore, à s'étendre.
00:42:19Donc, qu'il n'ait pas l'impression que l'espace vide, parce que nous savons qu'il y a une pression, n'est-ce pas, à Foncière ou à Yaoundé en ce moment. Les espaces vides ne sont pas des espaces vides en réalité. Ce sont des espaces vides simplement comme ça, mais dans nos têtes et dans nos documents, ce sont des espaces qui sont déjà occupés. Donc, vraiment, nous prions nos compatriotes à bien vouloir comprendre cela et à nous permettre de récupérer ces espaces.
00:42:46Parlons de la couverture santé universelle. Tout le monde en parle justement, mais beaucoup restent encore sceptiques. C'est quoi la couverture santé universelle ? Où en est-on ? Quelles sont les données actuelles ? Qu'est-ce qui a été fait ? Quel est le protocole de soins qui est intégré ? On voudrait savoir.
00:43:06Alors, sur ce point, on a toujours dit que la répétition est la meilleure de l'enseignement, parce qu'en réalité, j'allais vous dire que si un an et demi après, on arrive encore à se demander qu'est-ce que c'est que la couverture santé universelle, j'allais avoir quelques appréhensions. Peut-être dire que nous avons échoué quelque part.
00:43:30En réalité, la couverture santé universelle, c'est un système dans lequel on a une facilitation d'avoir accès aux soins où on se trouve et sans que les barrières financières ne puissent nous en empêcher.
00:44:00Je n'ai pas à aller quelque part. Il faudrait que ça vienne me trouver. Et quand ça me trouve, en réalité, il ne faudrait pas que ça soit payant et que je n'ai pas la possibilité de payer. Dans notre système aujourd'hui, notre objectif, c'est qu'un patient n'ait pas à marcher plus d'une heure à pied pour obtenir un soin, c'est-à-dire pour avoir une formation sanitaire.
00:44:25Vous n'avez pas à voir plus de cinq kilomètres autour sans avoir de formation sanitaire. Voilà les objectifs de notre carte sanitaire et la dynamique que nous avons mis en place dans ce sens.
00:44:38Maintenant, la couverture santé universelle, c'est cela. Vous êtes couvert. Vous avez un ensemble de paquets de soins qui vous sont dispensés gratuitement et immédiatement au moment où vous vous trouvez.
00:44:52Parce que nous sommes partis de l'étude qui a été faite. Nous sommes partis de l'analyse qui a été faite et qui disait qu'aujourd'hui, les Camerounais contribuaient. C'est-à-dire que lorsqu'on voit les comptes nationaux de la santé, les Camerounais contribuent directement pour leur santé à hauteur de 72%.
00:45:11Impossible pour certains d'avoir accès aux soins. Impossible pour certains de se faire soigner même si c'est des maladies qui sont des moindres. Impossible pour d'autres d'ailleurs d'avoir accès à la vaccination et à tous ces soins préventifs et promotionnels.
00:45:26Et donc, nous avons commencé par un paquet de soins que nous avons soumis à la très haute approbation du M. le Président de l'ARPIS en excellence de Port-Bia, qui nous a instruit en retour de nous focaliser davantage sur la femme et les enfants.
00:45:46Et donc, vous allez voir dans nos paquets de soins, dans cette phase 1 de la Courbeille Santé Universitaire que nous implémentons depuis avril dernier, vous allez voir des soins promotionnels et préventifs en termes de supplémentation en vitamine A, de la prise en charge en termes de nutrition et tout le reste. Ça, c'est ce qui est dans les soins préventifs, la vaccination et tout le reste. Ça, c'est dans les soins préventifs et promotionnels.
00:46:12Maintenant, vous avez des soins curatifs. Et dans les soins curatifs, vous avez notamment le chèque santé qui prend en charge la femme enceinte et le nouveau-né de 0 à 42 jours. Et donc, vous payez un ticket de 6 000 francs. Vous avez toutes les phases que vous avez pendant la grossesse, c'est-à-dire les consultations prénatales, que vous pouvez faire gratuitement dans les 6 000 francs. Vous êtes à terme, vous allez accoucher gratuitement dans les 6 000 francs.
00:46:38Et si vous avez besoin d'une césarienne, on vous refait pour faire la césarienne gratuitement dans les 6 000 francs. L'enfant est né, le nouveau-né qui est là a besoin de soins. Jusqu'à 42 jours, vous le ramenez à l'hôpital gratuitement, toujours dans les 6 000 francs. Donc, ça, c'est dans les soins curatifs.
00:46:56Vous avez également les insuffisants à Reno qui ont également vu leur prise en charge changer positivement, agréablement. Parce qu'avant, ils payaient par session 5 000 francs par séance de dialyse. Et ils devaient faire 2 à 3 séances de dialyse par semaine.
00:47:20Donc, il y avait certains qui abandonnaient parce qu'ils n'avaient plus de quoi tenir. Aujourd'hui, ils ne payent qu'un ticket de 15 000 francs. Vous payez un ticket de 15 000 francs à l'entrée et toute l'année, vous allez faire gratuitement vos séances de dialyse où vous voulez.
00:47:38Parce qu'avant, ils étaient assignés à des centres. Aujourd'hui, avec leur carte CSU, ils se retrouvent à Douala, à Yaoundé, à Garoua, à Maroua. Ils vont faire leurs séances de dialyse sans qu'on leur demande quelque chose. Vous avez là aussi d'autres maladies comme le veillage, la tuberculose, le paludisme d'ailleurs qui est systématique aujourd'hui. Et puis, nous avons la consultation des enfants de 0 à 5 ans.
00:48:04Aujourd'hui, dans le cadre des résultats que nous pouvons avoir, on a plus d'un millier d'enfants qui ont été consultés, d'un million d'enfants qui ont été consultés gratuitement. Parce qu'avant, vous avez un enfant qui chauffe à la maison, un enfant qui fait ci, qui fait ça. Vous n'avez pas l'argent, ne serait-ce que pour la consultation et vous préférez garder l'enfant à la maison ou alors aller dans la rue pour acheter un médicament de la rue.
00:48:28C'est dangereux d'ailleurs pour l'enfant, mais vous le faites quand même pour bricoler un peu. Or, aujourd'hui, si votre enfant chauffe, amenez-le à l'hôpital. Il a sa carte CSU, on va le consulter, on va au moins vous dire de quoi il souffre. Et ça, c'est gratuit aujourd'hui. Et donc, nous avons tout ce panier de soins que nous implémentons dans le cadre de la phase 1 avec beaucoup de succès d'ailleurs.
00:48:55— Combien d'adhésions ? Combien d'enrôlés ou de pré-enrôlés ?
00:48:58— Nous sommes à plus de 4 200 000 personnes déjà pré-enrôlées dans le cadre de la CSU en juste un an et demi. Donc, je pense que c'est quelque chose qui est encourageant.
00:49:12— On va parler d'autre chose, M. le ministre de la Santé. Notre pays, comme le reste des pays du monde, reste exposé à un certain nombre de pandémies, la plus récente étant la variole du singe. Quelles sont les discussions prises pour éviter une extension de cette maladie, une expansion de cette pandémie ?
00:49:32— À la surprise de tout le monde, y compris dans des cercles où cela devrait être connu quand même, lorsque je leur ai dit « Nous ne découvrons pas la variole du singe », le Cameroun est endémique à la variole du singe.
00:49:45Depuis 1979 à peu près, nous avons des cas de variole du singe dans notre pays. Mais nous avons toujours réussi à contenir ces cas, qui sont des cas aujourd'hui résidus. Nous avons deux ou trois cas qui sont pris en charge, contenus et soignés.
00:50:03Donc nous avons toujours été un pays endémique. Et le fait que nous soyons un pays endémique nous a permis de développer un système de surveillance, surtout dans ces zones endémiques. Nous avons développé un système de surveillance. Et le système de surveillance épidémiologique que nous avons nous permet précocement de détecter des cas, de circonscrire et de pouvoir prendre en charge les intéressés.
00:50:30Donc aujourd'hui, lorsque nous avons entendu la déclaration, n'est-ce pas, comme étant une région de santé publique de portée internationale, qui a été faite du Mont Kippox en RDC, nous avons renforcé notre système de surveillance.
00:50:50Donc à nos ports d'entrée, que ce soit aérien, que ce soit terrestre, que ce soit maritime, nous avons renforcé notre surveillance de manière à détecter assez précocement. Et donc avec cela, je crois que nous avons réussi jusque-là à pouvoir contenir et ne pas avoir des cas importés.
00:51:10Puisque ce cas le tout dernier que nous avons eu à Makenene, en Dikinmeki ici, c'est un cas invariant que nous avions déjà au Cameroun, donc nous savons à peu près d'où ça vient.
00:51:26À côté de cela, Africa CDC, dans son déploiement et dans la gestion de l'épidémie en cours, nous a contactés et nous a fait une offre de dons de vaccins contre le M-Pox. Et donc les procédures ont été engagées, les structures concernées sont en train de suivre.
00:51:48Et d'ici quelques temps, nous recevrons quelques doses de ce vaccin et nous les réservons davantage pour des personnes les plus exposées, comme les personnes de santé dans les zones endémiques, comme les personnes vivant avec des comorbidités. Et donc voilà comment nous gérons la situation.
00:52:11Comment convaincre l'opinion publique camerounaise, qui est naturellement dubitative, que ces pandémies qui apparaissent avec une certaine soudaineté, une certaine violence, ne sont pas des fruits de laboratoires, des manipulations de laboratoires pour nuire à l'espèce humaine ?
00:52:33La chose que vous devez comprendre, parce que si vous prenez le M-Pox, le M-Pox, aujourd'hui nous en parlons parce que c'est à nos côtés et de nos côtés, mais le M-Pox a sévi à New York, en plein New York aux Etats-Unis. Ça a sévi en plein Paris, en France.
00:52:50Donc ce n'est pas une maladie qui a été faite pour un type de pays et d'autres sont à l'abri. La mauvaise nouvelle avec les épidémies et les pandémies, c'est qu'ils ne demandent jamais de visa. Ils ne vont jamais aller dans un consulat pour demander le visa.
00:53:13Ils vont vous surprendre parce que le brassage et les échanges entre les deux sont tels que vous n'allez pas vous en sortir. Donc si vous faites pour un type de personne, vous les aurez en pleine face.
00:53:27Le caractère soudain de ces pandémies et leur disparition tout aussi soudaine laisse quelques peu songeurs. Où est passé le Covid ? Le Covid-19 par exemple, beaucoup de tapage, auto ou pas grand chose finalement.
00:53:44Mais nous les avons toujours eu. Mais si vous voyez le Covid-19, est-ce qu'on peut me dire exactement dans quel pays est-ce que le Covid-19 a le plus tué ? Ce n'est pas en Afrique. Donc comment penser qu'il y a toujours un complot contre les Africains alors qu'eux-mêmes ne meurent plus que nous ?
00:54:03Moi, j'ai vu un premier ministre d'un pays développé, un pays européen, se mettre à genoux et implorer la grâce de Dieu lors de la Covid. C'est parce qu'en réalité, lorsque nous sommes dans un pays comme le Cameroun, vous avez un monsieur comme le président de la reprise en excellence pour le bien,
00:54:25qui est conscient dans ce nombre de choses et qui a l'expérience nécessaire pour dire voilà comment nous allons faire valoir nos affaires et que nous arrivons à contenir une pandémie comme celle-là. On a l'impression que tout est bien. On a l'impression que non, vraiment, les 2-3 morts que nous avons eu dans notre famille, c'est qu'on nous a juste envoyé un virus pour nous tuer, c'est un saut. Non, que non !
00:54:53Les gens sont morts par millions dans certains pays. C'est par millions. Donc, ouvrons un peu les yeux, regardons autour de nous. Ce n'est pas parce que le président de la République a mieux géré la Covid dans son pays que cela a été quelque chose qui est arrivé spontanément et qui est reparti spontanément. Encore que ce n'est pas reparti spontanément puisque dans ces pays-là, on a encore des résurgences qui arrivent.
00:55:19On a des résurgences. C'est parce que nous avons mis un système tel que nous faisons nos screenings à l'entrée. Nous mettons un dispositif pour pouvoir précocement détecter et soigner. Et c'est parce que nous avons aussi eu à l'esprit ici au Cameroun de faire adopter par le président de la République un traitement contre la Covid, ce que les autres n'ont pas eu.
00:55:47Et donc, je crois qu'il y a quelque chose qu'il faudrait voir. Et toujours ne pas avoir cette position de victimisation de l'Afrique et dire non, on nous en veut. Et que bon, si telle chose nous arrive, c'est nécessairement que c'est l'Occident qui a envoyé, qui a fait... Non, je ne pense pas.
00:56:09C'est ça qui a aussi un impact sur la vaccination. Aujourd'hui, nous avons des maladies prévenues par la vaccination. Mais comme on a toujours l'impression que ces vaccins sont fabriqués de l'autre côté, on les a envoyés pour nous rendre stériles, pour nous tuer, on ne les prend pas. Mais eux, ils les prennent.
00:56:27À l'accès du vaccin contre le paludisme ? Vous avez réussi quand même à le faire accepter par les Camerounais ? Oui, ça c'est... Non, on regarde ce que le paludisme fait dans notre pays. Ce vaccin a été bien réceptionné, ce vaccin a été bien accepté par les compatriotes.
00:56:43C'est un début assez difficile quand même. Oui, ça c'est clair, parce qu'on sortait des expériences assez houleuses. Et donc c'est normal que cela se passe. Parce que toujours est-il que lorsque vous avez un vaccin, vous aurez toujours les anti-vaccins, y compris dans le monde médical, y compris dans le monde des laboratoires, dans le monde des pharmaceutiques, pour vous dire que ce n'est pas bon.
00:57:08Et ils vous donnent un ensemble d'éléments en sachant très bien que c'est parce qu'ils ne veulent pas que ce vaccin prospère qu'ils vous disent cela.
00:57:15Quand on prend le vaccin contre le cancer du corps de l'intérieur, quand on a voulu introduire ce vaccin, on a reçu un rejet. Simplement parce qu'on dit, comme on le donne aux jeunes filles, aux adolescentes, avant leur premier rapport sexuel, alors on est venu pour les rendre stériles.
00:57:40Ils oublient. Parce qu'en faisant juste un peu de la recherche, vous allez voir qu'aux États-Unis, on ne donne pas qu'aux jeunes filles, on le donne également aux jeunes garçons. Ce vaccin est administré autant aux jeunes filles qu'aux jeunes garçons. Nous, nous n'arrivons pas à l'administrer aux jeunes garçons aujourd'hui parce qu'on n'a pas assez de vaccins. On n'a pas assez de vaccins, on n'a pas assez de moyens pour pouvoir le faire. Mais en réalité, nous devons le faire.
00:58:03Donc, ces pays développés-là, eux, ils acceptent. Le monsieur qui est un anti-vaccin qui viendra vous dire que ce vaccin n'est pas bon, mais lui, il a donné ce vaccin à ses enfants, à sa femme, à lui-même, il a pris ce vaccin. Donc, il faudrait que nous soyons beaucoup plus lucides que cela. Lucides que cela et se dire, si le président de la République lui-même a dit que c'est bon, lui, il ne va pas vouloir quand même vous décider.
00:58:30Parce que s'il nous tue tous, il sera président de qui, finalement? Il ne sera président de personne. Donc, il n'a pas intérêt à ce que nous mourrons tous. Et le président a toujours plutôt mis en avant la sécurité parce que pour lui, une vie de perdu, c'est une vie de trop. Et donc, nous devons faire confiance à monsieur le président de la République, faire confiance à son gouvernement, faire confiance à notre système de santé.
00:58:54Pour ceux qui ont accepté le vaccin, ils se posent la question de la disponibilité. Vaccin contre la tuberculose, par exemple. Vaccin contre la rage. Il est assez rare, l'antivénimeux.
00:59:07Nous travaillons sur ces questions avec des partenaires. J'avoue qu'on peut avoir des retards, mais nous n'avons pas, globalement, des ruptures sur une période donnée. On peut avoir des retards et ces retards nous amènent à, j'allais dire, rationaliser la gestion des stocks de sécurité que nous avons.
00:59:30Mais des instructions ont été données à chacun des responsables de ces programmes de pouvoir faire des anticipations. C'est-à-dire, lorsque nous sommes en 2024, nous devons déjà être en train d'engager les ressources pour l'acquisition des vaccins de 2025.
00:59:48Et en 2025, nous nous engagerons pour 2026 pour que nous puissions toujours avoir un mou, n'est-ce pas, dans le cadre de la gestion de ce vaccin. Mais, disons-le comme ça, nous gérons au mieux la situation en ce moment.
01:00:00Alors, vous êtes sous un stress permanent, toujours sur la brèche, beaucoup de sollicitations, de nombreux personnels de santé formés, mais en chômage. Comment comprendre cela, alors que les besoins sont chaque jour croissants ?
01:00:16Oui, oui. Ça, c'est vraiment un problème qui me tient à cœur, un problème qui tient à cœur au gouvernement et un problème qui tient à cœur à M. le Président de la République.
01:00:27Comment faire en sorte que les personnels qui sont formés, qui sont sur le marché du travail, soient, j'allais dire, de manière appropriée, absorbés par soit l'État, soit le privé ?
01:00:42Nous travaillons sur la question, parce qu'aujourd'hui, nous employons à peu près 20 000 personnes qui ont un statut précaire. Le système de santé pris globalement a un gap en termes de personnel d'environ 63 000 aujourd'hui.
01:01:00Mais nous essayons de faire le maximum avec le peu de ressources humaines que nous avons sous la main, parce que l'absorption de ce personnel est en fonction de la capacité de notre trésor à pouvoir pérenniser le salaire.
01:01:20Vous savez très bien que lorsque vous gérez une entreprise, prenez le Cameroun comme une entreprise. Lorsque vous gérez une entreprise, il faut faire de la perspective et il faut voir à long terme.
01:01:33Si je pose tel ou tel work act aujourd'hui, est-ce que je suis en même de soutenir dans la durée ? Et donc les recrutements et tout cela doivent se faire à l'ordre de la capacité de notre trésorerie à pouvoir honorer chaque mois le salaire de ces personnes-là.
01:01:51Et donc ce travail est en cours au niveau du gouvernement. Nous avons fait un travail préliminaire en recensant l'ensemble de ces personnes à statut précaire. Nous avons travaillé avec les différents syndicats pour pouvoir nous assurer qu'effectivement cela est le fruit de ce travail a été soumis au gouvernement pour appréciation et décision.
01:02:16Il faudra simplement être patient. Je crois que nous sommes sur la bonne voie et c'est pour cela que je voudrais appeler mes collaborateurs sur le terrain à être un peu plus patient parce que le président de la République a toujours eu une oreille attentive pour le personnel de la santé.
01:02:33Il vous souvient et il nous souvient d'ailleurs que le premier à bénéficier d'une harmonisation de l'ASEPA à la retraite à 70 ans c'est le personnel de la santé. Les autres nous ont réjoints mais le président avait déjà consenti pour le personnel de la santé.
01:02:48A plusieurs reprises le président de la République dans ses adresses à la nation, le 31, a félicité le personnel de la santé. Je crois qu'on ne peut pas avoir mieux que ça en termes de motivation. Donc je voudrais qu'il se base sur ces éléments de motivation, qu'il soit beaucoup plus patient, mais que nous sommes en train de suivre le dossier.
01:03:10Nous sommes en train de faire ce plus doyé et je crois que nous pourrons avoir des résultats ou des informations allant dans le sens du traitement de ce dossier bientôt. Donc je demande simplement à nos collaborateurs sur le terrain d'être un peu plus patient. L'avenir nous dira.
01:03:28Invité de cette édition de votre magazine Présidence Active, le docteur Manaouda Malachi, ministre de la santé publique. Monsieur le ministre, vous avez ouvert il y a quelques temps un certain nombre de fronts.
01:03:43Prescription, interdiction de la prescription de la vente de médicaments sans ordonnance, interdiction de la chicha, on va mettre ça volontairement de côté, et puis interdiction du bon François. Est-ce que vous pouvez crier victoire sur ces différents fronts que vous avez engagés ?
01:04:00Vous savez, ce n'est pas pour nous. Si nous arrivons à avoir une mesure, l'exécution d'une mesure comme celle que vous avez citée, ce n'est pas une victoire du ministre. Ce n'est pas une victoire du ministère de la santé publique, mais c'est une victoire de la santé publique.
01:04:19Ce que nous faisons avec tous ces fronts que vous avez si bien relevés, c'est de la promotion de la santé. Pour nous, il faut mettre un accent sur les soins préventifs, promotionnels. Il faut prévenir. Parce que dans un système de santé, il est clair que lorsque vous arrivez à l'hôpital, nous avons échoué quelque part.
01:04:43Parce que nous voulons faire le maximum pour que vous n'arriviez pas à l'hôpital. Parce que si on parle déjà de prise en charge, ça veut dire qu'on n'a pas pu prévenir. Donc, ce que nous faisons dans le cadre de toutes ces opérations, c'est la prévention.
01:04:56Quand nous ouvrons une France contre les faux médicaments, c'est parce que nous avons vu les répercussions en aval. Nous avons vu comment est-ce que les kamourines souffrent. Quels sont les effets, deux fois, j'allais dire irréversibles, de la consommation de ces faux médicaments, de la consommation des drogues, de la consommation des produits des psychotropes, de la consommation de chicha et autres.
01:05:23Nous savons, nous avons dans nos formations sanitaires, dans nos différents problèmes, nous avons l'impact négatif sur nos populations. Et cet impact négatif n'a pas qu'un impact sur le secteur de la santé.
01:05:37Vous savez très bien que pour qu'un pays devienne émergent, comme le président de la République le veut, en 2035, il faut produire de la richesse. Et pour produire de la richesse, vous devez avoir une population, j'allais dire, nombreuse, comme si on veut, mais en bonne santé.
01:05:55Donc il y a une relation directe entre la prospérité, entre l'émergence et la santé. Il y a une relation directe entre la santé et l'économie. Et donc c'est important que ce pilier, ce pilier sur lequel voudrait se s'appuyer, monsieur le président de la République, pour faire l'émergence du Cameroun en 2025, soit bien tenu.
01:06:21Et c'est pour ça que nous ne manquons pas de toujours sacrifier notre sommeil, sacrifier notre repos et être sur le terrain, sensibiliser, communiquer. Et quand ça ne va pas intervenir en termes de sanctions, ça c'est un dernier recours.
01:06:36Parlons des rapports en domaine santé et les ordres, les différents ordres, notamment l'ordre national des médecins. Rapports coulés au départ. La sérénité est revenue sur le ministre ?
01:06:48Je pense que... Je ne sais pas si c'était un rapport houleux, mais...
01:06:54On était loin de s'embrasser à tout au moins.
01:06:57Oui. De toutes les manières, le ministère de la Santé publique et les associations qui sont sous sa tutelle ne sont pas censées toujours s'embrasser sur la bouche.
01:07:10Nous avons des rapports cordiaux. Nous avons des rapports statutaires, juridiquement bien encadrés. Et nous respectons cela.
01:07:18Pour le moment, je crois que tout se passe bien de mon point de vue. Je ne sais pas ce que les autres pensent, mais tout se passe bien de mon point de vue.
01:07:26Si nous avons des questions techniques sur la profession de médecin, nous les renvoyons à l'ordre des médecins.
01:07:35Si nous avons des questions disciplinaires, nous les renvoyons à l'ordre des médecins. Nous recevons leur avis et nous prenons les décisions.
01:07:42Je crois que ça va. Avec le président de l'Ordre, nous nous écrivons par WhatsApp. Et jusque-là, je ne pense pas qu'il y a un problème particulier.
01:07:52Il faut simplement que nos compatriotes sachent qu'il faut éloigner la politique de la santé.
01:08:01Chaque fois, je le dis et je le redis encore parce que je perçois l'effet négatif que la politique peut avoir sur la santé.
01:08:10Donc, il faut éloigner la politique de la santé. Restons dans la santé et laisser la politique en dehors de la santé des Cameroonais.
01:08:17Parlons du vol des bébés dans nos hôpitaux. Un doigt accusateur reste pointé sur nos formations hospitalières malgré tous les démentis.
01:08:28Vous avez l'impression qu'on vous en veut ?
01:08:32Non, je n'ai pas cette impression. Mais par contre, s'il m'était donné... C'est vrai que vous pouvez poser des questions. Ce n'est pas moi qui réponds.
01:08:40Mais si c'est moi qui devais vous poser la question, c'est de vous dire... Depuis, à quand remonte le dernier vol des bébés que vous avez suivi ?
01:08:48Ce n'est pas... Ce n'est plus récurrent de toutes les manières. Ce n'est plus récurrent parce que les scandales qu'on avait à l'époque dans nos formations sanitaires,
01:08:57si nous sommes honnêtes, ces scandales ont tout au moins été, j'allais dire, sont limités à la gestion des formations sanitaires.
01:09:09Et particulièrement pour ce qui est des nouveaux-nés, nous avons instruit les formations sanitaires d'avoir d'abord des caméras un peu partout
01:09:19et de se faire assister toujours par une personne de la famille. Ce qui fait que les rares cas que vous pourrez avoir aujourd'hui, c'est de l'imprudence de la famille
01:09:32qui fait que la personne vienne avec quelqu'un pour l'accompagner à l'hôpital et ce quelqu'un de foi est la personne qui fait perpétrer ce vol.
01:09:43Mais jusque-là, ces 4-5 dernières années, les cas résiduels que nous avons eus, on a toujours retrouvé les bébés en question.
01:09:53Donc on n'a pas eu de gros scandales dans nos formations sanitaires depuis ces temps-là. Simplement parce que nous veillons à ce que les différents responsables des formations sanitaires
01:10:06et nous-mêmes, nous mettions en place un mécanisme de manière à prévenir ces genres de scandales.
01:10:12Maintenant, les urgences, c'est le ministre de la Santé publique. Les urgences dans nos hôpitaux, quelle est la situation actuelle ?
01:10:19Est-ce qu'il y a une meilleure prise en charge des urgences dans nos formations hospitalières comme vous l'avez toujours prescrit ?
01:10:27Nous avons évolué. Nous avons évolué sur la question des urgences parce qu'en 2019, les premiers tours que j'ai faits dans les formations sanitaires m'ont beaucoup choqué.
01:10:38Choqué parce que vous arriviez à l'époque dans les urgences, vous avez une personne qui est couchée et qui a mal, qui se tord de douleur,
01:10:46et à côté vous avez une autre personne qui se fait courir les ongles, qui est sur WhatsApp et qui fait autre chose.
01:10:52Et quand vous lui posez la question pourquoi vous ne prenez pas en charge, il va vous dire on attend la famille, on attend qu'on pèse ci, on atteigne qu'on pèse là.
01:11:00Donc l'instruction du M. le Président de la République a été claire sur la question. Urgence vitale, lever d'abord l'urgence avant de pouvoir demander quoi que ce soit.
01:11:08Et dans la majorité aujourd'hui de nos formations sanitaires, c'est ce qui se passe. Rares sont encore des formations sanitaires publiques,
01:11:16s'entend, formations sanitaires recalcitrantes, que nous sommes en train de débusquer au fur et à mesure, mais sur ce point je peux vous dire que nous avons progressé.
01:11:25La culture aujourd'hui c'est que lorsque vous arrivez aux urgences, avec une urgence vitale, on lève d'abord l'urgence, c'est-à-dire on vous sort d'abord la vie,
01:11:35et puis maintenant on va voir les questions de paiement par la suite. Mais ce que nous avons de mieux à faire aujourd'hui,
01:11:43et la réflexion que nous menons avec la direction de l'organisation des soins et technologies sanitaires, c'est de reformer ou restructurer l'ensemble de nos urgences.
01:11:53Parce que dans la plupart des cas, les conditions ne sont pas des conditions optimales. Et des fois on a l'impression que c'est sale, des fois on a l'impression que c'est trop exigu,
01:12:05des fois on a l'impression qu'il nous manque de personnel dans ces urgences. Et donc nous sommes en train de mener une réflexion pour pouvoir moderniser, restructurer,
01:12:16les urgences de santé, reformer la manière, les procédures au niveau de ces urgences de santé. Et je crois qu'on peut avoir mieux.
01:12:25Mais dans nos hôpitaux de référence aujourd'hui, en termes d'urgence de santé, je vois que ça va. On tient le coup, on arrive à mieux nous occuper de nos compatriotes.
01:12:36On va bientôt se séparer, M. le ministre. On va quitter votre fauteuil de ministre de la Santé pour parler de votre carrière d'écrivain.
01:12:46Vous avez commis un ouvrage il y a quelque temps, les 200 citations du président Biya. Comment se comporte cet ouvrage en librairie ?
01:13:00Alors, ce n'était pas mon premier. Vous le savez très bien que j'ai eu d'autres ouvrages avant cela. J'en ai un d'ailleurs qui…
01:13:12Qui est en préparation ?
01:13:13Non, qui a déjà été imprimé, mais qui traîne un peu pour la dédicace. Mais les 200 plus belles citations…
01:13:22Les 200 plus belles citations du président ?
01:13:24C'est un document aujourd'hui qui marche. Qui marche parce qu'en plein New York, j'ai vu un monsieur avec ce document.
01:13:34Vous savez, c'est tellement visible en termes de couleurs, en termes de photos de M. le président de la République.
01:13:40Cette représentation sur le document est tellement visible que je me suis approché de lui pour lui dire, mais monsieur, est-ce que vous êtes kamouné ? Vous sortez d'où ?
01:13:51Il dit non. Il a acquis ce document et il pense que c'est un document qui lui est utile dans le cadre de son travail, de ses recherches et tout le reste.
01:14:01Ça m'a beaucoup plu. Au salon de livres de Kigali, au salon de livres de Beijing, ces 200 plus belles citations du président ont été exposées.
01:14:16Et ça a été acquis par beaucoup de personnes également. Et donc aujourd'hui, nous avons édité à peu près plus de 5000.
01:14:26Et les 5000 ont été écoulées. Pas nécessairement en termes de revenus, mais ça a été écoulé et nous avons réédité ces documents.
01:14:36Nous pensons que la personne de M. le président de la République qui est concernée par ce document, par ce livre, se vend bien.
01:14:46Ce n'est pas une démarche opportuniste ou intéressée comme d'aucuns pourraient le penser ou l'ont pensé, M. le ministre, ou tapé à l'œil du président de la République ?
01:14:56Je pense que je n'ai pas eu besoin de ce livre pour être là où je suis.
01:15:01Ça veut dire qu'il y a quelque chose que le président de la République certainement a pu voir en ma modeste personne.
01:15:09Donc pour moi, c'était une manière pour un admirateur de s'exprimer. Vous savez qu'il y a plusieurs façons de s'exprimer.
01:15:19Il y en a certaines pour être contente, pleure. D'autres pour être mécontent, rit.
01:15:25Et donc moi, c'était ma manière de m'exprimer, de dire toute mon admiration à cet homme d'État, à ce patriage aujourd'hui qui est respecté à travers le monde
01:15:36pour pouvoir laisser quelque chose à la génération qui arrive. Parce que ce n'est pas toujours évident d'aller fouiller dans les documents.
01:15:44Si on nous demandait, vous et moi aujourd'hui, de sortir des éditions de presse de 70, de 60, on ne va pas les avoir.
01:15:52Mais si on a les éléments clés, suivant ma vision, conçus dans un document, le document reste toujours.
01:16:01Donc c'était pour moi une manière de perpétuer la pensée du M. le Président de la République, de le transmettre à d'autres qui n'ont pas eu le privilège comme nous, n'est-ce pas ?
01:16:10D'y accéder.
01:16:11D'y accéder assez rapidement. Ou alors de pouvoir collecter cela assez rapidement. Donc nous avons fait ce travail pour eux en réalité.
01:16:19Et de toutes ces belles citations, laquelle de votre point de vue serait la plus belle ?
01:16:25La plus belle, c'est les 200. Parce que s'il y avait une plus belle, j'allais les classer. Mais pour moi, la plus belle des citations de M. le Président de la République, c'est les 200.
01:16:35Maintenant, vous pouvez avoir d'autres à votre convenance, mais pour moi, c'est les 200.
01:16:41Alors, on va finir par votre engagement dans le maillot de Tchanaga, votre département d'origine.
01:16:48Qu'est-ce qui justifie une telle motivation, une telle débauche d'énergie, un tel engagement ? Et comment entrevoyez-vous les prochaines échéances électorales ?
01:17:00Alors, ce que vous devez d'abord comprendre, c'est que je suis, comme j'aime à le dire, je ne le cache pas, je suis l'enfant d'un pasteur.
01:17:12Et pour nous, un pasteur protestant évangélique, c'est une personne qui est amenée à aller vers les autres. C'est une personne qui est amenée à porter de l'aide aux autres.
01:17:24Et j'ai vu comment mon père a vécu. Il est décédé à 120 ans. Je crois que c'est une grâce particulière que Dieu lui a donnée.
01:17:32Mais pendant toute sa vie, sa maison ne les emprisait pas. Et il n'y avait aucune différence, comme mon père faisait, entre ses enfants et les autres enfants qui arrivaient à la maison.
01:17:44Il y avait des moments où vous venez à l'heure du repas, si vous n'avez pas été plus promptes comme les autres, vous n'aurez pas à manger. Pourtant, vous êtes son enfant.
01:17:54Et vous ne devez pas vous plaindre, parce qu'il vous a dit, vous êtes mes enfants, vous tous. Donc, c'est cet élan, pour moi, doublé de ce privilège que le président de la République m'a fait.
01:18:04Parce que pour moi, ça a été une plus grande surprise de ma vie, étant l'enfant d'un évangéliste, d'un pasteur, à Moukoula, à Douvars, dans mon petit village, rien ne présageait que je puisse arriver à ce poste.
01:18:19On s'est dit, bon, s'il est un peu intelligent et avec la grâce de Dieu, on pourrait l'avoir chef de service, peut-être quelque part, c'est bon.
01:18:27Mais Dieu a permis, aujourd'hui, à travers le monsieur le président de la République, que j'ai ce poste pour servir les Camerounais, que j'ai ce poste pour être utile à quelque chose.
01:18:38Et donc, l'énergie que j'ai aujourd'hui, c'est comme une rage que j'ai de pouvoir dire à mes frères, à mes frères Camerounais d'abord, à mes frères de Moukoula ensuite, que vous pouvez compter sur moi.
01:18:49Et le peu que j'ai, nous allons le partager. Et si je peux faire quelque chose, je préfère le faire pour la grande masse d'abord, et puis je vais penser à moi après.
01:18:57Donc, voilà un peu la philosophie qui m'anime, le côté social de ce programme politique de monsieur le président de la République, dont je me suis saisi pour pouvoir agir sur le terrain.
01:19:11Et je crois que la réaction des Camerounais, prise globalement dans leur totalité, la réaction de mes frères du maillot Tchanaga, font en sorte qu'ils se sont amenés à faire davantage et plus.
01:19:27Parce que lorsque, chez nous les chrétiens, nous disons, lorsque vous donnez quelque chose, et que, en réalité, vous avez un petit merci, la motivation ne sera pas la même lorsque vous avez un grand merci.
01:19:39Et donc, le grand merci que j'ai de la population, en chaque fois, m'amène à me dire, qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Comment je peux faire encore pour être plus utile ?
01:19:48Comment je peux faire pour pouvoir porter davantage cette action sociale de monsieur le président de la République, du couple présidentiel ?
01:19:54Et donc, c'est ça qui me motive, et c'est pour ça que je crois que je ne manque pas de descendre, que ce soit dans le sud, que ce soit à l'est, l'ouest, c'est pas moi au nord.
01:20:05Je ne manque pas de descendre sur le terrain et de pouvoir apporter ma modeste contribution pour le changement de vie, pour le changement des conditions de vie de Camerounais.
01:20:12Maintenant, pour ce qui est des élections à venir, je crois que le 17 mai 2023, un signal fort a été donné.
01:20:21Et ce signal a été donné par la jeunesse, pas simplement du septentrion, qui comporte trois régions septentrionales, mais de l'ensemble du Camerounais.
01:20:30Parce que nous avons eu des jeunes venus de Bolova, venus de Douala, venus de Yaoundé, venus de Berthois, pour nous joindre à Mokolo, pour se joindre à nous à Mokolo,
01:20:39et pour dire au monsieur le président de la République, nous sommes derrière vous, nous voulons que vous soyez notre candidat.
01:20:45Et donc, cet élan, pour moi, témoigne déjà de ce qu'il pourrait être.
01:20:51Et cela peut-être va vous surprendre. À Mokolo, lors de la fin du parti dernier, je leur ai dit, oubliez 2025 parce que nous l'avons déjà gagné.
01:21:04C'est-à-dire que quand je vois cette mobilisation à travers le Cameroun, je vois cette mobilisation de la jeunesse, je vois cet engouement des Camerounais.
01:21:13Il faut que les autres se repositionnent pour 2032.
01:21:20Mais vraiment 2025, ce sera difficile pour eux de nous battre parce que la motivation pour la candidature de monsieur le président de la République est assez forte.
01:21:28Et de toutes les manières, pour ce qui est du Maïou Tchanaga, nous sommes, mes frères et moi, nous sommes très engagés.
01:21:36Et nous pensons que, comme on dit généralement, il n'y aura pas match. Bien qu'il y a le fair play, mais il n'y aura pas match parce que nous sommes engagés derrière monsieur le président de la République.
01:21:45Docteur Manaoda Malachi, ministre de la Santé publique, merci encore une fois de nous avoir accordé cet entretien.
01:21:53C'est moi qui vous remercie et je souhaite que nos compatriotes aient la même patience que nous avons toujours observée.
01:22:02Et qu'ils aient confiance en notre système de santé parce que nous évoluons et nous évoluons beaucoup.
01:22:07Donc qu'ils nous fassent confiance, qu'ils fassent confiance en monsieur le président de la République, qu'ils fassent confiance au gouvernement.
01:22:15Nous sommes là pour travailler pour leur bien, pour leur sécurité.
01:22:18Cette édition de votre magazine Présidence Actuelle consacrée principalement au retour au bercail de Paul et Chantal Bia est à présent terminée.
01:22:39Merci de l'avoir regardé. Retrouvons-nous dans deux semaines. Bonsoir.
01:23:48Abonnez-vous !