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00:00Je vous dis au revoir.
00:22Madame, monsieur, bonsoir,
00:23bienvenue au vingt-et-trente.
00:24Voici les titres du journal
00:26ce soir. Le sommet du
00:29cinquante-six états membres du
00:32club des gentlemen y planche
00:34sur divers sujets d'intérêt
00:36commun. Le premier ministre
00:38Joseph Dionne Gouter y porte la
00:40voix du Camerouni représente le
00:42président Paul Biya. Dans ce
00:44journal. Nouvelle cuvet, nouveau
00:47challenge, le serment de servir
00:49la nation avec loyauté et
00:51abnégation, de transmettre dans
00:53les règles ce que l'on a reçu,
00:55le savoir, serment prêté par un
00:57chef de l'école normale supérieure
00:59de Yaoundé. Écoute cérémonie et
01:01questions sur la soif de
01:03migration des enseignants.
01:04Sortie de route d'un camion en
01:06plein centre-ville de Yaoundé,
01:07plus de peur que de mal, sur le
01:09mur de la trésorerie générale de
01:11Yaoundé a été brisé, le ministre
01:12des finances descendu sur les
01:14lieux rassure sur l'activité de
01:16paiement des salaires qui se
01:18poursuit sereinement. Voilà pour
01:20les titres, le développement dans
01:21cinq secondes. Madame, monsieur,
01:24bonsoir et merci de nous
01:25accueillir. Regardez-vous, le
01:27sommet annuel des cinquante-six
01:28états du Commonwealth s'est
01:30ouvert ce vendredi à Apia aux
01:31îles Samouam. C'est le roi Charles
01:33III qui présidait la cérémonie
01:35officielle d'ouverture des
01:36travaux en sa qualité de chef du
01:38club des gentlemen. Le monarque
01:40a appelé les participants à
01:42rejeter le langage de division
01:44sous la conduite du premier
01:45ministre chef du gouvernement
01:47représentant le chef de l'État
01:48Paul Billard. La délégation
01:50cambrounaise prend activement part
01:52aux différentes délibérations qui
01:54ont été faites sur la
01:55désignation du nouveau secrétaire
01:57général du Commonwealth et le
01:59choix du pays autre pour
02:00abriter le sommet en deux-mille
02:01vingt-six. Les échos du sommet
02:03avec l'envoyé spécial de la CRTV
02:06Laurentine son discours était
02:10très attendu ici à Apia la
02:12capitale Samouane. C'est en
02:14effet la première fois que le
02:15roi Charles III préside le sommet
02:18du Commonwealth en sa qualité de
02:20chef de l'organisation qui
02:21compte à ce jour cinquante-six
02:23membres. La magnifique salle du
02:25conférence centre lieu choisi pour
02:28abriter la cérémonie d'ouverture
02:30du vingt-septième sommet des
02:32chefs d'État et de gouvernement
02:33du Commonwealth. Les retrouvailles
02:35étaient chaleureuses autour du
02:37thème central un avenir commun
02:40transformer notre richesse
02:42commune. En bonne place lors de
02:44la cérémonie le représentant
02:46personnel du chef de l'État Paul
02:48Billard en l'occurrence le
02:49premier ministre chef du
02:50gouvernement Joseph Diangote.
02:52L'accueil des participants s'est
02:54fait dans le respect de la
02:55culture traditionnelle
02:57polynésienne. Quatre prises de
02:59parole ont marqué cette cérémonie
03:01officielle réglée comme sur du
03:03papier à musique. En tête la
03:05première ministre Samouane. Elle
03:07exprime sa gratitude à
03:09l'organisation pour le choix
03:11porté sur son pays à l'effet
03:13d'abriter les travaux. L'honorable
03:15Fiamma Naomi Matafa s'est
03:17félicité par ailleurs de
03:18l'intérêt porté sur la question
03:19du dérèglement climatique. La
03:21très honorable Patricia Scottline
03:23secrétaire générale du Commonwealth
03:25a tiré sa révérence dans un
03:27discours bilan très applaudi.
03:29Enfin le discours tant
03:31attendu du roi Charles III
03:33d'une voix imposante
03:35le monarque s'est engagé
03:37à faire tout ce qui est possible
03:39pour honorer son agenda. Je cite
03:41je comprends en écoutant les
03:43gens à travers le Commonwealth
03:45que les aspects les plus douloureux
03:47de notre passé continuent
03:49de raisonner. Aucun d'entre
03:51nous ne peut changer le passé mais
03:53nous pouvons nous engager de tout
03:55notre coeur à en tirer les
03:57leçons et à trouver les moyens créatifs
03:59de corriger les inégalités qui
04:01perdurent. La délégation camerounaise
04:03sous la conduite du représentant personnel
04:05du chef de l'état Paul Biya
04:07participe activement aux
04:09différentes délibérations. Par
04:11ailleurs Joseph-Dionne Gauthier
04:13a pris part à la soirée culturelle
04:15au dîner de gala offert par le
04:17roi Charles III et son épouse
04:19la reine Camilla au
04:21Saint-Louis-St-Vincent-Musume-Velleme
04:25Parlons d'autre chose
04:27après Yaoundé, la capitale
04:29régionale du Nord-Ouest
04:31s'apprête à accueillir
04:33demain samedi la caravane de diffusion
04:35du film documentaire intitulé
04:37Pour Biya, un grand ton d'état au destin
04:39prodigieux sur place. Les préparatifs
04:41vont bon train pour une étape
04:43tout à fait singulière. Voici Joseph
04:45Clément en bas pour les détails.
04:47Chef-lieu
04:49de la région du Nord-Ouest, Bamenda
04:51est la neuvième et avant-dernière
04:53étape de la diffusion en région
04:55du film documentaire
04:57Pour Biya, un grand ton d'état
04:59au destin prodigieux.
05:01Une version en anglais attendue par
05:03les populations et les élites de la
05:05région du Nord-Ouest. Nous sommes prêts
05:07parce que c'était très grandiose
05:09dans les autres régions dont
05:11on doit faire le plus
05:13et c'est une
05:15astuce aussi pour
05:17tester la
05:19température à Bamenda
05:21Bamenda is my second home
05:23c'était ce que disait le président Biya
05:25dans une de ses visites dans le Nord-Ouest
05:27It is a great pleasure
05:29for me to
05:31be back in Bamenda
05:33Your region
05:35is my second
05:37home
05:43On a aussi un oubli
05:45du titre de fond de fond
05:47autorité traditionnelle
05:49vénérée ici. Le Nord-Ouest
05:51est l'une des deux régions du Cameroun
05:53d'expression anglaise bénéficiant
05:55d'un statut spécial en raison
05:57de ses spécificités culturelles
05:59et historiques.
06:01Il est un grand homme d'Etat
06:03en anglais on l'appelle
06:05un statesman
06:07un big statesman
06:09qui commande le respect
06:11partout, pas seulement au pays
06:13pas seulement au niveau
06:15national mais international
06:17Dans la sérénité
06:19Bamenda va découvrir
06:21le parcours du président Biya
06:23dans le film dont la version en anglais captive
06:25Paul Biya, a great statesman
06:27with an extraordinary
06:29destiny
06:31sous la supervision générale
06:33du cabinet civil de la présidence de la république
06:35et le ministère des arts et de la culture
06:37qui assure la coordination technique
06:39Wait and see
06:43A moins de 24 heures ce sera
06:45le clap de fin de la 28e édition
06:47des écrans noirs
06:49le musée national a frémit toute cette semaine
06:51d'engouement. De jeunes amoureux
06:53du 7e art s'intéressent aux activités
06:55du rendez-vous international, diffusion
06:57de films, apprentissage de métiers
06:59et de techniques artistiques
07:01sont entre autres activités au menu des ateliers
07:03Claire Yana Caldaï était
07:05voici son reportage
07:07Les écrans noirs
07:09illuminent la scène culturelle camerounaise
07:11depuis quelques jours
07:13offrant un éventail de films d'animation
07:15qui captivent les cinéphiles
07:17sous les feux des projecteurs
07:19les enfants à besoin spécifique
07:21découvrent la magie du cinéma
07:23qui véhicule des messages
07:25émouvants
07:27Ce sont des enfants qui n'ont pas
07:29souvent eu la chance de sortir
07:31ce sont des enfants
07:33malentendants, malvoyants
07:35déficients motrices
07:37ils sont là, ils sont contents
07:39Mais les écrans noirs
07:41ne font pas ombrage aux adultes
07:43et notre atelier
07:45ouvre ses portes aux amoureux du 7e art
07:47ici, futurs
07:49acteurs et techniciens se côtoient
07:51échangent et partagent
07:53leur passion
07:55j'ai appris de nouvelles notions
07:57parce que la plupart du temps quand je travaillais
07:59je ne pouvais pas faire la différence entre le gros plan
08:01le plan moyen, le plan large
08:03je suis arrivé
08:05avec cette lacune
08:07que j'ai pu combler ici
08:09et ça m'a permis de
08:11travailler
08:13à quelques heures du clap de fin, l'ambiance
08:15est bon enfant au musée national
08:17cette 28e édition des écrans noirs
08:19laissera une empreinte indélébile
08:21dans les esprits des cinéphiles
08:23venus de tous bords
08:25et pour parler
08:27justement des écrans noirs
08:29je reçois sur ce plateau
08:31Léopold Marcel Macacoton
08:33professionnel du 7e art
08:35bonsoir et bienvenue sur ce plateau
08:37bonsoir, merci de me recevoir
08:39c'est nous monsieur Macacoton
08:41vous êtes président du jury
08:43international à ce festival
08:45écrans noirs qui se referme
08:47demain, à cette veille
08:49de fermeture, de clôture
08:51est-ce que vous êtes un président du jury satisfait?
08:53oui, très satisfait parce que nous avons
08:55eu beaucoup de matière à lire
08:57et à analyser, à apprécier
08:59évidemment, parce qu'on n'est pas
09:01disons insensible
09:03au contenu qui nous ont
09:05été proposés
09:07on a eu à évaluer
09:0911 longs métrages
09:11et 12 courts métrages
09:13et ma foi il y avait de la matière
09:15de la bonne matière
09:17monsieur Marcel Macacoton
09:19vous êtes également
09:21un ancien député
09:23vous êtes ancien ministre de la culture
09:25et de la communication du Québec
09:27au Canada
09:29avant de vous plonger dans la politique
09:31vous avez joué dans des films
09:33tel que le film Lumumba
09:35où vous avez d'ailleurs incarné le rôle
09:37du premier ministre du Congo
09:39de l'époque, Joseph
09:41Kassavubu
09:43c'est vous qui étiez Joseph Kassavubu
09:45nous sommes très heureux de vous avoir
09:47sur ce plateau, alors ma question
09:49quels efforts pensez-vous avec
09:51toute l'expérience que vous avez eu
09:53tout au long de votre carrière
09:55quels efforts pensez-vous que les productions
09:57africaines doivent encore fournir
09:59pour s'arriver aux standards de films
10:01internationaux comme ceux que vous avez incarné
10:03c'est une très bonne question
10:05parce que c'est un enjeu
10:07qui me préoccupe, qui m'a toujours préoccupé
10:09d'ailleurs, parce que
10:11voyez-vous, il y a à l'international
10:13une offre artistique et culturelle
10:15diverse
10:17et ces contenus
10:19varient en termes de qualité
10:21de pouvoir
10:23d'attraction
10:25d'un pays à l'autre, d'un continent à l'autre
10:27l'Amérique du Nord domine évidemment
10:29avec la machine hollywoodienne
10:31l'Europe
10:33suit derrière
10:35et l'Afrique, parfois il y a aussi l'Inde
10:37l'Inde qui est hyper
10:39actif et en termes de
10:41de masse
10:43ils arrivent en tête
10:45devant les Etats-Unis, mais l'Afrique traîne encore
10:47de la patte parce que
10:49probablement qu'on n'a pas
10:51investi assez de temps et d'énergie
10:53voire de stratégie
10:55pour encadrer
10:57soutenir ce
10:59domaine qui est fondamental
11:01pour la préservation, pour la
11:03promotion de nos identités
11:05culturelles diverses
11:07donc politiquement
11:09il y a un enjeu
11:11en ce qui concerne la production
11:13et la réalisation évidemment
11:15il y a la formation, la formation
11:17des techniciens, la formation
11:19des interprètes parce que
11:21à l'image
11:23si un
11:25cadrage, un mouvement de caméra
11:27ou un éclairage ou un décor ou des costumes
11:29sont faits
11:31un peu à la porte-pièce
11:33évidemment je ne m'attarderai pas sur
11:35l'interprétation
11:37mais les gens n'y croient pas et donc
11:39ça n'est pas, ce ne sont pas
11:41des contenus attractifs et c'est
11:43ce qu'il faut rehausser
11:45ça prend de la formation dans tous ces domaines
11:47absolument. Le fil rouge
11:49de ce festival
11:51de cette 28e édition du festival
11:53international des crânes noirs c'était
11:55l'intelligence artificielle. Est-ce que vous
11:57pensez que l'intelligence artificielle
11:59peut facilement être adaptée
12:01aux productions africaines aujourd'hui?
12:03Absolument
12:05l'intelligence artificielle peut être adaptée
12:07notamment en ce qui concerne
12:09l'animation
12:11les films
12:13animés, en ce qui
12:15concerne la scénarisation, le montage
12:17et les effets
12:19visuels. Pour cela
12:21évidemment il faut avoir accès à
12:23du financement et il faut avoir accès
12:25aux infrastructures
12:27technologiques, ce qui
12:29est un défi en Afrique. Il y avait
12:31beaucoup de films en compétition, il y en avait
12:33beaucoup du Cameroun
12:35et j'imagine que vous-même étant Camerounais
12:37votre cœur a un peu battu pour les films
12:39du Cameroun. Vous êtes un Mounasawa?
12:41Oui, je suis un Mounasawa
12:43tout à fait et
12:45c'est toujours émouvant parce que
12:47quand je vivais au pays
12:49adolescent, nous avons
12:51été alimentés par les Daniel
12:53Kamwal, Lady Kong et Pipa et tout ça
12:55et ce sont eux qui nous ont donné
12:57le goût de nous intéresser aux
12:59arts cinématographiques.
13:01Aujourd'hui je vois
13:03le chemin parcouru quand même parce que c'est
13:05de nouvelles générations avec une nouvelle
13:07approche, une nouvelle écriture cinématographique
13:09et c'est très passionnant.
13:11Ça augure bien pour l'avenir
13:13mais il faut du soutien financier
13:15derrière. Les racines, les
13:17fleurs et les fruits, l'expression, ça vous
13:19dit quelque chose? Oui.
13:21C'est ainsi que je me présente
13:23un peu partout en Amérique du Nord
13:25et même en Occident. Les racines
13:27c'est le Cameroun, les fleurs
13:29au terme de mes études
13:31en France,
13:33je considère que j'ai fleuri
13:35et la maturité
13:37dont des fruits que
13:39je produis,
13:41heureusement ou malheureusement, c'est en Amérique du Nord
13:43et c'est le titre
13:45de la biographie écrite
13:47par Serge Geoffrayon, un journaliste
13:49canadien, québécois.
13:51Malgré ces fleurs,
13:53malgré ces fruits que vous avez
13:55récoltés hors du continent africain,
13:57notamment en Europe et en Amérique,
13:59vous restez tout de même attaché à votre
14:01culture. C'est fondamental.
14:03Ce sont les racines.
14:05Si on me coupe de mes racines,
14:07je suis rien.
14:09Et
14:11ce qui
14:13alimente la personne que je suis,
14:15ça part de là.
14:17Ce qui fait de moi
14:19une personne différente,
14:21ça part de mes origines.
14:23Et Dieu merci,
14:25j'ai eu un encadrement
14:27à la fois familial et
14:29éducatif qui m'a
14:31permis de me raciner
14:33dans les
14:35fondements de ma culture
14:37originelle.
14:39Merci à vous. On va sortir par là.
14:41Le festival se referme demain.
14:43Écran noir se referme demain.
14:45Qu'est-ce que le public doit
14:47s'attendre à voir?
14:49Le public va être,
14:51je l'espère,
14:53satisfait des choix que nous avons fait
14:55en tant que jury,
14:57en ce qui concerne le jury international.
14:59La compétition était large.
15:01Ce sont des candidats
15:03qui partaient du Maghreb
15:05jusqu'en Afrique subsaharienne.
15:07Et
15:09ce n'était pas facile de choisir.
15:11Ça, j'imagine bien. Oui, ce n'était pas facile.
15:13En tout cas,
15:15bonne clôture
15:17du festival demain. Nous y serons,
15:19je l'espère, nous également.
15:21Vous ne nous quittez pas
15:23le temps juste de dire un mot
15:25toujours sur le festival écran noir
15:27parce que ça a un rapport avec le festival,
15:29pour dire que le représentant de l'Organisation internationale
15:31de la francophonie,
15:33Alfonso Aguéna, est venu
15:35prendre part à la cérémonie de clôture
15:37du festival écran noir.
15:39Il a été reçu cet après-midi en audience
15:41par le ministre des Arts et de la Culture.
15:43Les deux personnalités ont échangé
15:45sur divers sujets visant à promouvoir
15:47d'une part la culture francophone
15:49et d'autre part la collaboration entre l'OIF
15:51et le Cameroun. Je vous propose d'écouter
15:53Alfonso Aguéna dans cet extrait
15:55sélectionné par Maria Maso.
15:57Le tout premier
15:59objet concerne
16:01la participation de
16:03l'Organisation internationale de la francophonie
16:05à la 28ème édition
16:07du festival les écrans
16:09noirs.
16:11La cérémonie de
16:13clôture qui aura lieu demain
16:15servira donc de cadre pour la remise
16:17d'un trophée qui a été dessiné à Madame
16:19la secrétaire générale de la
16:21francophonie, Son Excellence Madame Louise
16:23Mushikiwabo. Le second objet
16:25concernait justement le
16:27suivi du dossier
16:29des centres de lecture et d'animation
16:31culturelle CLAC que nous sommes
16:33en train de vouloir créer
16:35et mettre en place ici à Yaoundé.
16:39Ce communiqué de presse, le ministre
16:41des Finances porte à l'attention de l'opinion
16:43publique nationale que dans la matinée
16:45du 25 octobre 2024
16:47un camion de la société hygiène et
16:49salubrité du Cameroun-Isakand dont le chauffeur
16:51a manifestement perdu le contrôle
16:53a fait une sortie de route au lieu du poste
16:55central à Yaoundé. Dans sa course
16:57folle, le dit véhicule a brisé le mur
16:59d'enceinte de la trésorerie générale
17:01de Yaoundé 1 ainsi que le hangar de
17:03la cour principale et le poste de
17:05garde. Le chauffeur du dit camion
17:07grièvement blessé ainsi que son convoyeur
17:09ont été admis aux urgences de l'hôpital
17:11militaire de Yaoundé. Une enquête
17:13a été ouverte pour déterminer les circonstances
17:15exactes de cet accident.
17:17Le ministre des Finances tient à rassurer
17:19les usagers que cet accident qui survient
17:21en pleine période de paiement
17:23des salaires n'a pas entamé les activités
17:25de ce poste comptable du trésor
17:27dont les diverses opérations se
17:29poursuivent, normalement signé
17:31Louis-Paul Motazine.
17:33La trésorerie générale
17:35de Yaoundé a donc été
17:37victime d'un grave accident.
17:39Un camion Isaacand
17:41qui a percuté les installations de cette
17:43trésorerie-là, causant d'importants
17:45dégâts matériels, heureusement pas de pertes
17:47en vie humaine. Le trésorier
17:49payeur général rassure lui aussi
17:51les salariés de la sécurité de leurs fonds.
17:53Les détails avec Richard Atangana Obama
17:55de CRTV Centre.
17:57Une nuit perturbée à la trésorerie
17:59générale de Yaoundé par un camion
18:01Isaacand qui a forcé l'entrée.
18:03D'après les témoignages,
18:05la triste scène s'est produite aux
18:07avions de 3h30 du matin.
18:09Nous avons effectivement été réveillés
18:11ce matin par une série
18:13de bruits qui ont attiré notre
18:15attention et aussitôt nous sommes
18:17descendus pour voir
18:19ce qui se passait et nous avons
18:21donc trouvé un camion
18:23de la société Isaacand.
18:25Dans la course folle de l'engin, plusieurs
18:27dégâts matériels. Il est venu jusqu'au
18:29niveau de la porte centrale après avoir
18:31détruit le poste de police
18:33et les autres infrastructures
18:35qui sont à l'entrée
18:37de la porte centrale
18:39donc de la caisse centrale
18:41de la trésorerie générale.
18:43Mis au parfum, le ministre des Finances
18:45Lu Paul Motazé est descendu
18:47sur les lieux pour toucher du doigt
18:49l'ampleur des dégâts.
18:51Après son départ, une séance de travail
18:53des responsables de la trésorerie générale
18:55s'est tenue pour rassurer
18:57l'opinion. Toutes les mesures ont été
18:59prises pour que le travail continue
19:01normalement. Nous sommes en
19:03période de salaire, je voudrais également dire
19:05qu'il n'y a aucune rupture
19:07dans le paiement des salaires.
19:09Ça se passe dans de très bonnes conditions.
19:11La caisse de l'Etat
19:13n'a pas été affectée.
19:15Au vu des faits, le présent incident
19:17serait dû à une erreur humaine.
19:19Une enquête est ouverte pour
19:21établir les causes réelles.
19:25Je vous le disais dans les titres du journal,
19:27plus de 500 professionnels
19:29paraient pour transmettre le savoir
19:31frais émolis de l'école
19:33normale supérieure de Yaoundé ce vendredi.
19:35C'était au cours d'une cérémonie
19:37de remise de parchemins présidée à l'AMFI
19:39300 par le recteur de l'université
19:41de Yaoundé 1, le professeur Rémy
19:43Magloire-Etoile. Sons et couleurs
19:45de la sortie de la 63e promotion
19:47de l'ENS de Yaoundé
19:49avec Daniel Menenga.
19:53La température de l'enthousiasme
19:55que suscite la profession d'enseignant
19:57en Cameroun en 2024.
19:59Dans cette cuvée, plus de 500 jeunes
20:01professeurs de lycée, de collège,
20:03professeurs de l'enseignement normal
20:05et conseillers d'orientation
20:07paraient pour façonner les grands hommes.
20:09Pendant ces trois années, on a pu acquérir
20:11des compétences assez valides
20:13et une formation assez solide également
20:15pour pouvoir affronter toutes ces
20:17difficultés et tout ce que nous connaissons sur le terrain
20:19aujourd'hui. On a eu des cours spécifiques
20:21quant à la pratique de classe
20:23dont la gestion de la classe n'a plus aucun secret pour nous.
20:25J'ai d'abord cette vocation là d'être enseignante
20:27enseignée permet de gagner
20:30Malgré le contexte difficile
20:32intégration quotidien des professionnels
20:34la 63ème promotion
20:36de l'école normale supérieure de Yaoundé
20:38auditeurs libres, recrues
20:40sur concours se projettent
20:42et l'avenir c'est leur capacité
20:44à exprimer le meilleur du statut
20:46étudiant-entrepreneur.
20:48A travers tous les apprentissages faits
20:50nous avons reçu
20:52un plus et qui nous permettra
20:54certainement d'améliorer
20:56le système éducatif camerounais
20:58motivé à devenir des acteurs
21:00clés de l'appui au développement
21:02avec l'onction toute fraîche
21:04directeur de l'université de Yaoundé 1
21:06et directeur de l'école
21:08Nantes.
21:10Au moment où ces nouveaux enseignants
21:12s'apprêtent à prendre d'assaut
21:14le terrain et à transmettre le savoir
21:16force est de constater que ce
21:18noble métier tente à perdre
21:20son prestige. On assiste de plus en plus
21:22à un exode massif d'enseignants
21:24quittant les salles de classe pour d'autres
21:26administrations publiques et parapubliques.
21:28Des rapports récents révèlent
21:30que seulement 2 enseignants sur 4
21:32répondent à l'appel de leur passion
21:34tandis que d'autres préfèrent rejoindre
21:36des administrations supposées plus rentables.
21:38Quelles sont les raisons derrière ce phénomène
21:40de migration ? Voici l'enquête
21:42d'Aoba Karapo.
21:44Elle écrit
21:46la leçon de sa vocation
21:48voilà déjà 18 ans
21:50debout dans une salle de classe
21:52Lord Virginie tient la craie
21:54son arme secrète pour colorer
21:56sa passion. Quelquefois
21:58de 7h30 à 15h35
22:00ce n'est jamais passé
22:02dans ma tête d'aller ailleurs.
22:04Mais il est difficile de les voir rester
22:06en place. Dans la salle des enseignants
22:08nombreux sont ceux qui
22:10cèdent leurs heures de cours
22:12pour des séjours plus tranquilles
22:14dans les bureaux d'autres administrations.
22:16Si on arrive
22:18par vocation
22:20on va rester. Mais si on arrive
22:22parce qu'on voulait le matricule
22:24il est possible qu'on parte n'est-ce pas ?
22:26D'ailleurs, ils sont nombreux
22:28à ne plus rêver de blouses et de tableaux
22:30une fois le matricule
22:32obtenu. Beaucoup c'est juste
22:34un moyen d'intégrer la fonction
22:36publique pour vaquer à d'autres
22:38occupations. C'est pour ça que
22:40ils prennent les matricules et une fois
22:42qu'ils les ont, ils se retrouvent dans
22:44plusieurs administrations publiques et ministères.
22:46Résultat des courses
22:48des millions investis dans leur formation
22:50par l'Etat, mais des établissements
22:52toujours aussi pauvres en enseignants.
22:54Et plus ils partent
22:56nous avons encore plus à faire.
22:58Nous nous retournons
23:00tout simplement vers les vacataires.
23:02Nous initions une demande
23:04à l'endroit du
23:06ministère. A ce propos
23:08des rapports récents établissent
23:10que seuls deux enseignants sur quatre
23:12répondent à l'appel de ce
23:14sacerdoce u statistique
23:16qui démontre la profondeur du mal.
23:18Ça porte un coût
23:20à la qualité de l'éducation parce qu'on
23:22a besoin des enseignants dans les salles de classe
23:24pas dans les ministères.
23:26Et c'est pas bon pour le Cameroun de demain.
23:28L'heure est donc à la mobilisation
23:30et à la sensibilisation.
23:32Le métier a besoin de retrouver
23:34ses lettres de noblesse et ce n'est
23:36qu'à l'encre de la passion et de la vocation
23:38qu'on pourra marcher
23:40dans les couloirs d'une instruction
23:42retrouvée.
23:44Les étudiants de l'Institut
23:46Africain d'Informatique ont assisté
23:48ce vendredi à la cérémonie de rentrée
23:50académique. Une cérémonie
23:52ponctuée par la remise de parchemins
23:54à près de 500 ingénieurs des
23:56travaux informatiques formés à l'IAI.
23:58C'était en présence d'invités
24:00spéciaux. Plus de détails,
24:02Michel-Renaud Ouangia.
24:04Pour cette rentrée académique,
24:06l'EFPANA de l'Institut Africain d'Informatique
24:08a connu une forte mobilisation
24:10avec en prime une bonne brochette d'invités
24:12spéciaux. Je suis très ému,
24:14très ému de ce que j'ai vu
24:16et de la manière dont les choses sont organisées.
24:18Encourager les autres représentations nationales
24:20à se servir de ce qui se fait
24:22ici. Le numérique, c'est un peu
24:24pour tout dire la voie de l'avenir
24:26qui va structurer les emplois de demain.
24:28Pour l'occasion,
24:30près de 500 ingénieurs des travaux informatiques
24:32ont reçu leurs parchemins.
24:34Parmi ces ingénieurs, un sourd muet,
24:36créateur d'un logiciel
24:38en gestion des ressources humaines.
24:40Mon stage porte sur la conception
24:42et la réalisation d'une plateforme
24:44où j'ai eu la mention excellente.
24:46Mes défis futurs sont
24:48de mener à bien le travail
24:50qui a été initié. Les nouveaux étudiants
24:52ont été appelés à suivre
24:54les pas de leurs aînés. Placer
24:56l'entrée académique qui commence
24:58sous le signe de l'inclusion,
25:00pour que nous puissions davantage soutenir,
25:02encadrer les
25:04jeunes Cameroonais qui ont
25:06des handicaps. Au lauréat, je leur demande
25:08de travailler fort,
25:10de travailler dur.
25:12Temple de l'innovation,
25:14y a-t-il, compte à ce jour,
25:16près de 6000 ingénieurs
25:18déjà formés dans le numérique.
25:20Le studio 1 du centre de production
25:22de la CRTV. Un baladeur,
25:24ça rime à la technologie de pointe,
25:26des équipements audio, vidéo,
25:28de graphisme, de prise de vue
25:30et des panneaux flambant neuf,
25:32vient d'être installé, un don du peuple
25:34japonais au peuple cameroonais,
25:36présenté ce vendredi au directeur général
25:38du studio. Les émissions
25:40grand public de la CRTV et d'autres productions
25:42exclusives vont avec la prise
25:44en main des techniciens maisons
25:46connaître un boom qualitatif.
25:48Cyril King Mbeppe.
25:50La facilité
25:52dans les productions de l'office
25:54et la qualité de l'image constituent
25:56la valeur ajoutée de ce don du peuple
25:58japonais via son agence de coopération
26:00la JAICA au Cameroun.
26:02La régie son est redimensionnée,
26:04celles vidéo mieux équipées et paramétrées.
26:06Puis il y a ce vent nouveau dans le graphisme.
26:08De vive voix,
26:10le directeur général de la CRTV,
26:12bénéficiaire de cette sollicitude,
26:14dit sa gratitude au peuple japonais
26:16qui n'est pas, selon ses mots, au premier
26:18appui à l'office.
26:20C'est un matériel à la pointe
26:22de la technologie. Nos techniciens
26:24ont passé la main et le staff de la CRTV
26:26peut aisément utiliser ses équipements.
26:28Dans le studio,
26:30ce sont des caméras, un panneau
26:32de brassage, un mélangeur,
26:34des moniteurs et un système intercom.
26:36Au producteur désormais,
26:38de créer le rêve.
26:40Ce studio peut produire
26:42au moins déjà
26:44de grandes émissions de divertissement.
26:46C'est une grande innovation.
26:48Surtout que le plateau
26:50est revenu
26:52à la création, au top niveau.
26:54Maintenant,
26:56il reste au créateur,
26:58c'est-à-dire au producteur,
27:00réalisateur, de réfléchir
27:02aux types d'émissions
27:04pour rendre utiles ces équipements
27:06qui sont livrés à la CRTV.
27:08La prise en main de ce matériel nouveau a duré
27:1048 heures et engage la CRTV
27:12sur des sentiers futuristes.
27:16Lutte contre la poliomyélite, le Cameroun
27:18et le Nigeria synchronisent la riposte.
27:20Une campagne de vaccination contre le poliovirus
27:22variant de type 2 est lancée
27:24dans les états du bassin du Lac Tchad et du Sahel.
27:26Le ministre de la Santé publique
27:28a donné un point de presse ce jour
27:30sur le lancement des journées nationales
27:32de vaccination et de riposte
27:34contre la poliomyélite ce vendredi
27:36à Yaoundé. Je vous propose
27:38d'écouter pour plus de précision
27:40le docteur Mana Oudamalachie au micro
27:42de Joël Igorapanda.
27:46Dans notre pays,
27:48plusieurs actions de riposte
27:50ont été mises en oeuvre par le gouvernement
27:52pour réduire
27:54le risque de propagation.
27:56Parmi ces interventions,
27:58il convient de citer
28:00notamment le renforcement
28:02de la surveillance des maladies
28:04sur le plan national
28:06qui nous a amenés
28:08à former des points focaux
28:10à tous les niveaux afin de
28:12rendre cette surveillance plus sensible,
28:14à passer en revue
28:16l'ensemble de nos sites de surveillance
28:18que sont notamment les formations
28:20sanitaires et les lieux communautaires,
28:22à tenir des dialogues
28:24avec les membres
28:26de la communauté
28:28pour renforcer le volet communautaire
28:30de la surveillance,
28:32à étendre, bien entendu,
28:34dans neuf régions
28:36la surveillance environnementale
28:38en vue de détecter la circulation
28:40des virus de la poliomyélite,
28:42en l'occurrence
28:44dans les eaux souillées.
28:46Deuxièmement, nous avons
28:48réactivé la surveillance transfrontalière.
28:50Et dans ce cadre,
28:52le Cameroun a saisi
28:54le ministre de la Santé
28:56de la République fédérale
28:58du Nigeria
29:00pour lui suggérer
29:02la remobilisation de ses équipes
29:04sur le terrain.
29:08La ville de Puma dans la
29:10Sanaga Maritime abrite du 28 octobre
29:12au 3 novembre 2024
29:14l'association de formation sur le renforcement
29:16des capacités de production,
29:18de transformation et de commercialisation
29:20des femmes entrepreneurs de la filière
29:22dans la zone de libre-échange
29:24continentale africaine, la Zlekaf.
29:26Cette formation organisée à l'intention
29:28des producteurs agricoles, des acteurs de la filière
29:30manioc et des opérateurs économiques
29:32est une initiative du Conseil
29:34national des chargeurs du Cameroun
29:36CNCCMI. Et voilà qui met un
29:38terme à ce journal, une édition préparée
29:40avec la collaboration de Claire Yannacalda,
29:42Maria Mazo, Marie Uguetoburu,
29:44Ruth Marcel-Ngomban
29:46et Agnès Daitikaro.
29:48Madame et Monsieur, votre fidélité,
29:50prenez soin de vous, prenez soin de vos familles
29:52et bonne soirée à tous.