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Aujourd'hui dans "Punchline", Florian Tardif et ses invités débattent de la situation alarmante à Marseille, ville soumise aux dangers mortels du trafic de drogue.
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Transcription
00:00Il nous faut deux retours sur le plateau de Punchline sur CNews Europe 1, toujours en
00:10ma compagnie.
00:11Sabrina Metschber, Rachel Khan, Eric Revelle, Kevin Bossuet et Michel Obuan pour suivre
00:14la discussion autour des trafics de drogue et notamment de ces petites mains qui sont
00:18les premières victimes, si je puis dire, des trafiquants et de ceux qui tiennent les
00:23trafics parfois depuis et souvent depuis l'étranger.
00:27Moi, ce qui m'a interpellé dans le témoignage que nous avons pu écouter il y a quelques
00:32minutes, c'est le fait qu'il disait que lorsqu'il opérait ces trafics, lorsqu'il
00:37dealait ce jeune homme, il le faisait en famille.
00:40Je le cite, c'est la première chose.
00:42Et la deuxième, peut-être qui doit le plus nous interpeller, c'est qu'il est étonné,
00:48voire choqué, de la violence désinhibée aujourd'hui au sein de ces quartiers qui
00:55sont totalement gangrénés par la drogue.
00:57Et on le disait hors antenne, tout simplement parce qu'il y a énormément d'argent qui
01:01circule, peut-être beaucoup plus, on en est sûr même, beaucoup plus qu'il y a plusieurs
01:06années et qu'il y a donc une concurrence, une convoitise entre les différents trafiquants
01:11qui s'adonnent à ces trafics et qui, parfois, sont prêts à tuer des opposants de cartels
01:19différents.
01:20C'est vraiment ce qui devrait, ce témoignage saisissant, et je félicite une nouvelle fois
01:27nos équipes sur place, devrait nous interpeller de cette société parallèle, puisqu'on reprend
01:34le terme qu'il a utilisé, on faisait ça en famille, de cette société parallèle qui
01:37est en train de se construire.
01:38C'est une société parallèle, une économie parallèle qui fonctionne sur le mode du fratriarcat,
01:43c'est-à-dire les bandes entre elles, qui valorisent le point de deal à travers la
01:49réputation du quartier au regard des enjeux et des convoitises que manifeste la manne
01:59financière de certains supermarchés de la drogue.
02:02On sait par exemple qu'à La Paternelle, c'est 100 000 euros le week-end, donc vous imaginez
02:06bien que cela suscite des appétits des plus aiguisés.
02:11Le mode de fonctionnement clanique est fratriarcal, il est familial, il n'y a rien de surprenant
02:16dans toute l'historicité du trafic de drogue depuis le début de la politique de la Ville,
02:21parce que c'est simplement la signature de l'échec de la politique de la Ville.
02:24Un chiffre qui devrait alerter sur ce rajeunissement de ces petites mains, c'est le chiffre qu'a
02:32donné Christian Sainte, le directeur général de la police judiciaire, qui expliquait que
02:3960% des mises en examen liées aux tentatives d'assassinat ou aux assassinats relatifs au
02:47narcotrafic concernaient les jeunes entre 15 et 21 ans.
02:53Donc il y a évidemment un rajeunissement de la violence des mineurs liées au trafic
03:01de drogue.
03:02Malheureusement, face à cela, nous avons un code de justice pénale des mineurs qui
03:07n'est pas du tout à la hauteur et qui n'est pas du tout en corrélation avec la réalité
03:12chronique, clinique, de ce que génèrent les dangers des trafiquants et du narcotrafic.
03:19On voit bien que toute la société est infiltrée, je le disais sur le site Frontières, c'est
03:26pas le premier à donner cette info, mais c'est quand même hallucinant.
03:30C'est que maintenant, dans les recrutements des concours de surveillants de la pénitentiaire,
03:36certains profils mûs par le secteur du narcotrafic s'infiltrent pour pouvoir être d'entrée
03:43le lien entre les détenus et les trafiquants qui sont dehors.
03:48Là, on est en train de se demander si, parmi les surveillants de pénitentiaire, si un
03:57certain nombre ne sont pas en train de s'infiltrer, ne font pas partie de ce narcotrafic, pour
04:02être sur place avec ceux qui sont en prison.
04:07Je sais pas si vous vous rendez compte.
04:08Donc, et ça rend d'autant plus irresponsable, j'y reviens, l'attitude de ce député,
04:13c'est que quand on alerte sur ce qu'avaient fait les magistrats à Marseille dans ce fameux
04:20rapport et cette fameuse déclaration devant la représentation nationale au Sénat, quand
04:24on est député de la République, en fait, on fait partie de l'État, on fait partie
04:28de la démocratie, mais on fait partie de l'État, on est un des rois de son fonctionnement.
04:33Pardonnez-moi, là, je suis en train de vous dire que l'État est peut-être en proie
04:36à la corruption, à du gangrénage, à l'entrée, via les prisons, par exemple, les surveillants,
04:43du narcotrafic.
04:44Et vous avez un député qui, lui, achète de la drogue dehors.
04:48C'est la définition d'un narco-État.
04:50Mais exactement.
04:51Parce qu'on craint.
04:52Mais attendez, pardon, mais je crois qu'on est en train de basculer là-dedans, je veux
04:56pas être trop négatif.
04:57Et moi, il y a quelque chose quand même qui m'a marqué.
04:59Souvenez-vous, c'est Desaine Mafia qui a fait une conférence de presse, en effet,
05:04pour s'exonérer d'un crime.
05:06Non mais est-ce que vous vous rendez compte ? C'est-à-dire que les trafiquants de drogue
05:09se mettent au même niveau que l'État et les trafiquants ont même plus de moyens que
05:14l'État dans certains quartiers.
05:15Et j'aimerais rebondir sur ce qu'a dit Sabrina, parce que c'est très juste.
05:19Moi, ce qui m'inquiète, c'est le rajeunissement des trafiquants de drogue et que peut faire
05:24l'École de la République face à ça ? Ceux qui, dans les quartiers, indiquent aux clients
05:28où il faut aller, peuvent gagner 120 euros par jour.
05:32Ceux qui sifflent quand les policiers arrivent peuvent gagner 150 euros par jour et les vendeurs,
05:38c'est 300 euros.
05:39Mais qu'est-ce qu'on va dire à ces gamins-là quand ils nous disent, vous savez, monsieur,
05:43moi, en faisant du trafic de drogue, je gagne trois ou quatre fois plus que votre salaire.
05:47Comment voulez-vous que ces enfants, finalement, gouttent à l'École de la République et
05:52à l'instruction sociale ? Et surtout, ce qui m'inquiète encore plus, c'est les tueurs
05:56à gage qui sont de plus en plus nombreux et qui sont de plus en plus jeunes.
06:00J'ai eu le souvenir de Mathéo qui s'était filmé, qui avait 18 ans, qui s'était filmé
06:04avant qu'il ait tué des gens et après qu'il ait tué des gens parce qu'il gagnait de
06:09l'argent, en effet, en réglant certains comptes et il le faisait de manière totalement hilare.
06:14Il y a une absence d'empathie, il y a une absence de vision sur le long terme et finalement,
06:18la vie n'a plus aucune valeur.
06:20Et quand vous regardez un petit peu, vous regardez, par exemple, les études de M.
06:25Berger, c'est ce pédopsychiatre qui s'occupe notamment de ces adolescents, ils vous disent
06:29qu'ils n'ont aucune perspective après deux, trois ou quatre ans, c'est-à-dire qu'ils
06:33veulent se faire un maximum d'argent et après, advienne que pourra.
06:37C'est très inquiétant.
06:38Et même ces adolescents qui sont en proie à de la violence, j'ai souvenir qu'au mois
06:43de juillet dernier à Marseille, il y avait un adolescent qui a été séquestré dans
06:46une carte tout simplement parce qu'il voulait s'extirper du trafic de drogue et les trafics
06:50en drogue lui avaient dit non, tu as une dette et tu vas continuer.
06:53Et avec ce phénomène de jambisation, parfois, on est capable de tirer dans la jambe d'un
06:58adolescent ou même un coup de couteau pour bien lui faire comprendre que tu vas rester
07:01dans le trafic de drogue et si tu n'y restes pas, on va s'en prendre à ta sœur ou à
07:04ta mère.
07:05Voilà où on en est.
07:06Michel Auboin, vous aviez constaté avec vos homologues ce rajeunissement progressif.
07:11Oui, alors pour revenir à la question de la drogue, c'est-à-dire qu'il y a quelque
07:17chose qui a bougé assez rapidement, c'est le passage du cannabis à la cocaïne et aux
07:21drogues de synthèse, parce qu'on est aussi aux drogues de synthèse.
07:24Le cannabis avait un côté encore un peu artisanal.
07:27Dès qu'on arrivait dans la cocaïne, les sommes investies sont considérables.
07:31Le danger est grand et aujourd'hui, on a des organisations criminelles qui sont des
07:38entreprises, des entreprises internationales.
07:40Ça devient beaucoup plus compliqué de mettre en oeuvre des réponses adaptées.
07:46Alors ça, c'est la première chose et je pense qu'on n'y arrivera pas.
07:49En France, on n'y arrivera pas tant qu'on n'aura pas un consensus de la population sur
07:54la consommation de la cocaïne, tant qu'on a, parce que pardon de le dire, les gens qui
07:58consomment de la cocaïne, ils n'habitent pas dans les quartiers, ils habitent plutôt
08:02dans les centres-villes.
08:03Et tant que ces gens-là ne sont pas d'accord sur un consensus de lutte contre le crime
08:07organisé, le crime organisé va faire ce que dit fort bien monsieur Reuvel, petit à petit
08:12il va regrener toute la société, on va le voir dans les marchés publics, on va le voir
08:15dans les communes, on va le voir dans les institutions publiques, ça va être de plus
08:19en plus compliqué à lutter.
08:20Il y a des moyens, des pays ont fait des choses et je pense que chez nous, tout le monde est
08:25prêt à agir.
08:26Pourquoi, par exemple ?
08:27On peut avoir, on peut monter des grandes institutions plus pertinentes avec nos forces
08:33de police pour faire mieux et sans doute imparquer, comme on en a un pour la lutte contre le terrorisme
08:40et qui est quand même très efficace, pour faire mieux que ce qu'on fait aujourd'hui,
08:43c'est-à-dire lutter contre les points de deal et en fait insécuriser le premier niveau,
08:54le niveau des vendeurs, mais pas toucher au niveau supérieur qui est beaucoup plus difficile
08:58à attraper.
08:59C'est clair.
09:00Et sur la violence des plus jeunes, là c'est un autre phénomène parce que je pense que
09:04les trafiquants utilisent ce phénomène mais ils ne sont pas forcément les seuls.
09:09On a aujourd'hui, je l'avais déjà dit, mais je l'ai vérifié à travers l'étude
09:13de RICS entre jeunes sur la région ville de France, on a aujourd'hui une population
09:18juvénile de 13 à 17 ans, très violente, capable de passer à l'acte, qui tue sans
09:25se rendre compte qu'ils ont tué et qui en fait sont mûs par, comment on peut dire,
09:32une espèce de sentiment de puissance qui relève davantage des jeux auxquels ils ont
09:40participé quand ils étaient plus jeunes que d'une réalité dans laquelle ils ne sont
09:43pas rentrés.
09:44On a quelque chose là qui relève un peu de la psychiatrie collective, il faut bien dire,
09:50parce que tuer quelqu'un de son âge et ne pas se rendre compte qu'on l'a tué ou parfois
09:54même penser qu'il va se réveiller, ça ne relève plus de la raison.
09:58Et les trafiquants utilisent beaucoup ces jeunes.
10:01On le voit, c'est facile, certes on n'a pas les réponses adaptées en matière de
10:06justice pour mineurs, c'est vrai, mais au-delà de ça, je pense qu'il faut qu'on fasse
10:10très attention à toute cette population juvénile qui aujourd'hui est capable de
10:14passer à l'acte et pas uniquement pour des trafiquants.
10:17On en revient un tout petit peu à notre discussion de tout à l'heure sur la perte de repères.
10:21C'est exactement ça, et puis il ne faut pas réfléchir à ce sujet-là de manière
10:28isolée en silo.
10:30Le narcotrafic, avec finalement sa manière de fonctionner, clanique, qui s'oppose à
10:37notre esprit de fraternité dans notre devise républicaine, il est totalement lié à la
10:43question idéologique et notamment sur la scène internationale.
10:47Lorsqu'on entend dans les rues de Paris des appels à l'intifada, on le voit bien,
10:53la résonance que ça peut avoir, justement, dans ces sociétés complètement opposées
10:58à la nôtre, à l'intérieur du territoire, et je pense qu'il faut prendre la mesure
11:01aussi de ça d'un point de vue idéologique.
11:04Et l'appel à l'intifada, ça veut dire ici, avec deux peuples, finalement, sur le
11:08territoire français.
11:09Une discussion extrêmement intéressante que l'on pourrait poursuivre.
11:13Il y a énormément de sujets.
11:16Est-ce que vous souhaitez parler de la cour des comptes de Marseille, effectivement,
11:19qui s'alerte sur le fait que le plan Marseille en grand...
11:23Oui, ça vous désole un tout petit peu, Éric.
11:26On aura l'occasion, et c'est peut-être un pari que je fais également sur l'avenir.
11:29Je préviens nos auditeurs et nos téléspectateurs.
11:31Je vais tenter de vous réconcilier avec Sandrine Rousseau dans un instant.
11:33D'accord. Non, mais je repense au multiple déplacement du président de la République
11:37à Marseille.
11:38Il n'en parle plus.
11:39La communication en grand, pour le reste, c'est comme d'habitude, ceinture.
11:45Et bretelle.
11:46Ceinture et bretelle. Non, tout simplement parce qu'il y avait ce plan Marseille en
11:50grand qui avait été annoncé en grande pompe par le président de la République.
11:53Et trois ans après le lancement de ce plan, seulement 1,23% du budget a été consommé.
11:59Ce sont les chiffres de l'année...
12:00Alors, il faut voir, on nous dit que c'est amélioré.
12:03Ce que fait la mairie le printemps.
12:05Ah oui, mais ça, on dit long entre les décisions de l'État, les communes,
12:10qui ne sont pas forcément du même bord politique, qui s'opposent à la décision.
12:13Le maire de Marseille, visiblement, je ne sais pas ce qu'il a fait dans sa ville
12:16depuis qu'il est aux Affaires, mais...
12:18Vous voulez qu'on l'écoute ?
12:19Ah bah oui, si vous l'avez dit.
12:20Venons à Payens et on poursuit la discussion quelques instants.
12:22Et ensuite, on tente de vous réconcilier peut-être avec Sandré Rousseau.
12:25Et c'est l'heure.
12:27Je suis dubitatif devant ce rapport.
12:29C'est un rapport qui est très complet, avec des mots qui ne sont d'ailleurs
12:33habituellement pas les mots qui sont employés par les magistrats financiers.
12:37Un suivi indigent, par exemple.
12:38Je trouve que c'est d'une violence, si vous voulez, contre le préfet,
12:42contre l'État, qui me paraît de mauvaise alloie et qui ne reflète pas la réalité.
12:47Mais je crois comprendre que les magistrats eux-mêmes sont capables
12:50de comprendre que personne n'a de baguette magique.
12:53Personne n'a de baguette magique...
12:54Non mais attendez, c'est quand même un manœuvre d'impuissance.
12:56Pardonnez-moi, il charge l'État et le préfet, mais la mairie y propose.
12:59Vous savez, il y a deux choses sur lesquelles avait été élue la gauche à Marseille.
13:03C'était les logements, l'insalubrité des logements.
13:06Vous vous souvenez qu'il y a eu des victimes dans Marseille,
13:08des bâtiments qui sont écoulés.
13:10Et puis la réflexion des écoles.
13:12Si vous avez des projets, j'imagine, si vous avez des projets à faire financer,
13:16donc c'est bien que M. Payan charge l'État et le préfet,
13:18en disant que c'est un peu violent contre eux.
13:20Mais lui, il fait quoi depuis qu'il est à la majorité à Marseille ?
13:25Il faut savoir, effectivement, balayer devant sa porte parfois.
13:28Surtout qu'il faut comprendre que dans ces plans,
13:31on est toujours dans le cofinancement.
13:33L'argent de l'État, ce n'est pas l'État qui l'a construit.
13:36Donc ces plans sont faits de telle façon qu'il y a des crédits de l'État,
13:40mais des crédits de la mairie, des crédits du département.
13:43Et donc, s'il n'y a pas de tour de table,
13:45si on n'est pas capable de s'entendre, si on ne monte pas des projets,
13:47s'il n'y a pas des équipes qui les montent, évidemment, il ne se passe rien.
13:50Donc, le maire a sa responsabilité ?
13:51Évidemment.
13:52Bien sûr.
13:53Bon, on va écouter et regarder cette déclaration de Sandrine Rousseau.
13:59Et je pense, je pense, je fais peut-être un pari très risqué,
14:03que vous allez être d'accord, peut-être pour la première fois avec la députée.
14:07Ce pays devient bizarre, Sandrine Rousseau, qui réagit à l'interpellation,
14:13notamment et au fait que des CRS sont venus déloger des boulistes de Montmartre
14:20qui tentaient de conserver leur boulot de rôme.
14:24Alors, la mairie de Paris estime qu'ils occupaient ce boulot de rôme
14:27sans droits ni titres depuis 1971.
14:30Mais voilà, Sandrine Rousseau estime que ce pays devient bizarre
14:35tout simplement parce qu'on déloge avec des CRS.
14:38Tout de même, je précise et je tente de commenter cette photo
14:43pour nos éditeurs d'Europe 1.
14:46Vous pourriez presque tenir les mêmes propos.
14:50Et on aimerait qu'il y ait de telles actions vis-à-vis des vendeurs à la sauvage, peut-être.
14:55C'est la mairie de Paris qui a décidé d'en faire autre chose.
14:57Je crois qu'il y a un hôtel.
14:59Il y a un hôtel privé qui devrait allouer des moyens supplémentaires pour en faire un petit jardin.
15:03C'est le profit qui prend le pas sur l'amitié du verre de pastis
15:09avec modération et des boules, quoi.
15:11Non, mais je me méfie toujours des tweets de Mme Rousseau.
15:15Je vais vous dire pourquoi.
15:17Parce que quand t'as dit ce pays devient étrange.
15:20Mais qu'est-ce qui est étrange ?
15:21De voir les forces de l'ordre faire respecter un ordre qui a été donné.
15:25C'est ça qui est étrange pour Mme Rousseau ?
15:27Ou c'est le fait qu'on chasse des boulistes qui étaient là depuis
15:30et qui assuraient un lien social dans ce quartier ?
15:32C'est ça qui est délirant.
15:36Mme Hidalgo détruit quand même l'âme de Paris,
15:38parce que ses boulistes, en effet, c'est aussi l'âme de Paris.
15:41Et quand on voit la politique qu'elle est en train de mener,
15:43la destruction du paysage parisien, moi, ça m'effraie.
15:46Et Mme Hidalgo, oui, ça fout les boules.
15:48Tout à fait, c'est bien raisonné.
15:50Vous êtes très en forme.
15:52Elle fait l'entrée et la sortie.
15:54Non, ça a été un plaisir de partager ces deux heures en votre compagnie.
15:57On avait énormément de sujets.
15:59J'ai eu peut-être les yeux plus gros que le vent, disons-le assez clairement.
16:02Mais voilà, je souhaitais finir par ce petit trait d'esprit,
16:07cette petite note, peut-être un tout petit peu plus gaie
16:09que l'ensemble des sujets que nous avons évoqués avec vous.
16:12Réconciliés ou pas ?
16:13Non, vous attendez de voir.
16:14Vous attendez de voir pour une réconciliation potentielle avec Esser.
16:18Dans un instant, vous avez rendez-vous avec Pierre De Villeneuve sur Europe 1
16:22et bien évidemment sur CNews avec Sandrine, avec Christine Sandrine.
16:26Oh là là, avec Christine Kelly.
16:30Excusez-moi, c'est vous qui m'avez troublé Eric Revelle.
16:33C'est vous qui me troublez ce soir.
16:35Avec Christine Kelly, bien évidemment, et l'ensemble de ses mousquetaires.
16:39Allez, l'information se poursuit sur Europe 1 et sur CNews.

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