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À Compiègne, les salariés de Sanofi sont en grève depuis jeudi, inquiets pour leur avenir après l'annonce de la vente d'un laboratoire produisant le Doliprane à un fonds d'investissement américain. La cession suscite des craintes sur la pérennité des emplois et la souveraineté pharmaceutique nationale.

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Transcription
00:00Pierre Barber, les salariés sont en grève depuis jeudi, inquiets pour leur avenir, inquiets pour leur accord.
00:04Sont-ils toujours inquiets malgré cet accord et le fait que l'État devienne actionnaire pour surveiller tout ce qui va se passer désormais ?
00:13En tout cas, c'est le sujet de discussion numéro un ici devant le site de fabrication de Sanofi à Compiègne.
00:22480 salariés ici, 20% de la production est réservée à la fabrication d'oliprane.
00:29Alors, vous l'avez dit, certains salariés sont en grève depuis plusieurs jours maintenant.
00:36Ils ont appris, bien évidemment, par voix de presse cet accord entre Sanofi et le Fonds d'investissement américain.
00:42Et vous allez l'entendre, ils ne sont pas forcément rassurés.
00:45Écoutez Alexandra Miroslav, secrétaire générale chimie-énergie pour la CFDT.
00:51Ils nous inquiètent forcément pour la pérennité des emplois et aussi sur la souveraineté pharmaceutique nationale.
00:59Et ce qui m'inquiète aussi, c'est que pour 2025, nous avons beaucoup d'industries qui sont dans la grande souffrance.
01:07Et j'espère qu'on n'est pas au-devant d'un crash social.
01:11Je le disais, ces salariés sont en grève depuis jeudi.
01:14Ils demandaient simplement à la direction que cette session ne se fasse pas.
01:18Ils n'ont donc pas été entendus.
01:20On sait maintenant qu'il y aura une assemblée générale pour savoir si ce mouvement de grève continue ou non.

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