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Bercy a annoncé dimanche 20 octobre qu'«un accord tripartite» a été trouvé entre l'Etat, le groupe pharmaceutique Sanofi et le fonds américain CD&R pour la cession de la filiale du groupe pharmaceutique de produits sans ordonnance Opella, qui commercialise le Doliprane.

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Transcription
00:00Avec cet accord tripartite, le gouvernement estime avoir trouvé le plus haut niveau de garantie possible.
00:06La première d'entre elles concerne la production du Doliprane, médicament le plus vendu en France.
00:11Une manière pour l'État de rassurer l'opinion publique.
00:14Doliprane continuera à être produit en France, comme nous avions eu l'occasion de nous y engager face aux salariés à Lisieux.
00:23Et je voudrais aussi avoir un mot pour les salariés de Compiègne.
00:26Ce matin de la production, et je vais le préciser à chaque engagement,
00:30est assorti d'une sanction qui peut aller jusqu'à 40 millions d'euros si d'aventure la production devait s'arrêter.
00:37Une autre contrepartie financière est prévue dans cet accord.
00:40Elle concerne, elle, les emplois des 1 700 salariés d'Opela.
00:44Pour chaque licenciement économique dans le cadre d'un PSE, d'un plan de sauvegarde de l'emploi,
00:48une pénalité de 100 000 euros sera appliquée, c'est le terme de l'accord.
00:52Pas de quoi rassurer le député de la France insoumise Manuel Bompard.
00:56Pour lui, l'entrée de l'Etat au capital d'Opela semble être un écran de fumée.
01:01Le ministre se targue de faire rentrer l'Etat à hauteur de 1 % au capital de cette filiale,
01:07un grand public qui produit notamment le Doliprane.
01:10Je pense que soit il est naïf, soit il prend les gens pour des imbéciles,
01:14parce que ce n'est pas avec 1 % de participation dans le capital
01:17que l'Etat aura quelques mots à dire sur les décisions stratégiques qui seront prises par le groupe.
01:21La gauche appelle également à la nationalisation d'Opela,
01:24mais aussi à la création d'un pôle public du médicament.

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