• il y a 2 mois
TPMP : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.


Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste



TPMP sur les réseaux sociaux : 


Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcription
00:00Georgia Melloni, l'Italie qui envoie ses migrants dans un autre pays ?
00:03D'abord, je pense que c'est un succès.
00:05Vous avez dit que 95% des gens sont d'accord avec elle.
00:07En Italie, c'est un franc succès. Il n'y a aucun doute en fait.
00:10Alors en France, ce n'est pas transposable parce qu'en fait, en Italie,
00:14le problème, c'est les eaux internationales et la mer.
00:17Donc en France, à partir du moment où les gens arrivent en France,
00:20ils sont tenus, autant que le droit européen, de faire une demande d'asile en France,
00:23pour le coup. Mais ce que fait l'Italie commence à intéresser beaucoup l'Union européenne.
00:28Et on voit un truc intéressant sur le plan politique.
00:30C'est qu'au fond, la question des migrants, on a deux façons de l'aborder.
00:33De façon idéologique, c'est ce qu'on a fait depuis 50 ans,
00:36ou de façon pragmatique, et c'est ce qu'on commence à faire.
00:39Que c'est ce qu'on continue à faire, les Gilles Vernez et Thomas Guénolé, un peu.
00:43Non, non, dans ce cas-là, je réponds, mais oui.
00:45Oui, mais on n'est pas chez votre mère, ici.
00:48Non, mais si on ne va pas répondre à toutes les vannes, Thomas Guénolé, sinon.
00:52Non, mais c'est vrai.
00:53Moi, mon problème, c'est les conditions de détention en Albanie,
00:55qui ont été qualifiées d'inhumaines par plusieurs ONG de référence,
00:59et le problème, c'est que vous qualifiez tout d'inhumain.
01:01Non, pas moi, non, c'est vrai.
01:02Pas moi, non, c'est pas vrai.
01:03Si, bah si, c'est vous.
01:04J'ai une question pour Fabrice.
01:05Non, oui.
01:06Est-ce qu'ils font ça pour des raisons dé...
01:07Non, mais, pardon, pour Mélanie,
01:09est-ce qu'ils font ça pour des raisons économiques,
01:11c'est-à-dire faire des économies pour que tout se coûte ce que coûte l'immigration,
01:15ou pour des raisons de sécurité, pour éviter que ça dérape là-bas ?
01:17Il y a trois raisons, sécurité, économique et politique, en fait.
01:20Bravo.
01:20Sécurité, parce qu'effectivement, il y a un problème,
01:23quand ils arrivent en Italie, ils se barrent dans la nature,
01:25et on n'arrive pas à gérer.
01:25Économique, parce que ça coûte très cher.
01:27Et politique, parce que, bah, elle a été élue sur la gestion de l'immigration,
01:31et donc, elle fait le programme pour lequel elle a été élue.
01:33OK, bravo.
01:33Vous avez vu que l'Élysée renonce à la hausse de son budget pour 2025,
01:37finalement, voilà, ils sont revenus en arrière.
01:39Pareil pour l'Assemblée nationale, pareil pour le Sénat.
01:41C'est annulé, Gilles Verdet.
01:42Heureusement.
01:43Non, non, mais je vous ai pas demandé heureusement ou pas.
01:44Est-ce que vous pouvez nous donner les infos ?
01:47C'était 300 millions de plus pour l'Élysée,
01:48et donc, du coup, ce sera légèrement,
01:50il y aura une toute petite hausse légèrement supérieure à l'inflation, voilà.
01:54Mais du coup, l'Élysée a dit, dans ces conditions difficiles,
01:57nous devons donner l'exemple.
01:58Il y a un communiqué de l'Élysée, circonstancié, voilà.
02:01Ah, ah, ah, je voudrais que vous réagissiez à ça.
02:05Vous, regardez comme il est beau avec son col relevé, là.
02:08On dirait Cantona à Manchester United.
02:11Je l'adore.
02:13Je voudrais juste parler de ça.
02:14Est-ce que vous avez vu cette affaire ?
02:1715 associations ont annoncé aujourd'hui saisir le Conseil d'État
02:19pour supprimer un algorithme anti-fraude
02:22utilisé par la Caisse nationale des allocations familiales.
02:24C'est quand même incroyable, cette histoire.
02:2615 associations.
02:27Alors, je vous explique.
02:28Cet algorithme attribue à chaque locataire un score de suspicion
02:32dont la valeur est utilisée pour sélectionner
02:33celles et ceux faisant l'objet d'un contrôle.
02:35Plus il est élevé, plus la probabilité d'être contrôlé est grande.
02:37Donc, c'est un algorithme pour calculer la fraude des allocations familiales.
02:44Et il y a des associations, c'est incroyable,
02:46qui réclament l'interdiction de cet algorithme.
02:48Donc, pour faciliter la fraude, en fait.
02:49Exactement, oui, voilà.
02:50Donc, c'est incroyable.
02:52Ça, j'ai lu ça.
02:53J'ai dit, quand on marche sur la tête,
02:54c'est pas possible, c'est pas qu'on marche sur la tête.
02:56C'est incroyable.
02:57Alors, Gilles Vernez, on sait que vous êtes d'accord.
02:59Voilà, donc c'est pas la peine de le dire.
03:00Voilà, c'est bon.
03:02On sait que vous êtes d'accord avec les associations, Gilles Vernez.
03:04Non, non, non, il est d'accord avec ça.
03:05Je vous le dis, il est d'accord avec ça.
03:06Si, si, je vous jure qu'il est d'accord avec ça.
03:08Gilles Vernez, juste, de faute de la tête,
03:09est-ce que vous êtes d'accord avec ça ou pas ?
03:11Voilà, merci.
03:13Merci, c'est bon, voilà, c'est bon.
03:15Merci.
03:16On ne peut plus rien faire pour ce gars,
03:17il est dans des sables mouvants.
03:19Raymond, est-ce que tu te rends compte de ça ?
03:20Est-ce que vous vous rendez compte ?
03:20Je sais pas vous dire ça.
03:21À 20h26, je vous donne toutes les infos du jour,
03:22vous le savez, dans TPMP.
03:24Cette info m'a rendu folle.
03:25J'avais hâte de vous retrouver ce soir pour vous la donner.
03:28Je vous jure, je me suis dit,
03:29j'ai hâte de retrouver les téléspectateurs, le public,
03:30pour leur redire.
03:31Si, regardez, je vais vous la redire.
03:33Des associations saisissent le Conseil d'État
03:36pour supprimer un algorithme anti-fraude
03:38utilisé par la Caisse Nationale des Allocations Feminales.
03:41Selon le code source de l'algorithme
03:42utilisé entre 2014 et 2018,
03:44les associations affirment que les facteurs augmentant
03:46les scores de suspicion sont avoir de faibles revenus,
03:48être au chômage, bénéficier du RSA
03:50ou de l'allocation adulte handicapé.
03:52Les associations dénoncent que ces personnes
03:53sont en difficulté, sont surcontrôlées.
03:57Je vous lis, c'est, voilà, donc, en vérité,
04:00aujourd'hui, c'est très compliqué, comme je vous le dis,
04:03de faire avancer les choses en France.
04:04Et c'est extrêmement compliqué.
04:06En fait, ce qui ne va pas dans leur truc,
04:08c'est que ce n'est pas un algorithme anti-fraude.
04:10C'est ça.
04:11C'est-à-dire qu'en fait, si c'est l'algorithme
04:13qui décidait de supprimer les allocations,
04:15ce serait un énorme problème.
04:16C'est sûr.
04:17Là, c'est qu'en fait, on dit, il y a des éléments de suspicion,
04:19c'est comme en matière fiscale.
04:21C'est ça.
04:21En matière fiscale, tu sais quels sont les éléments,
04:23effectivement, qui, voilà.
04:24À partir du moment où tu as des hommes derrière,
04:26tu as des contrôles et que les droits de la défense
04:27sont respectés, que le principe du contrat d'histoire
04:29est respecté, il n'y a rien à dire.
04:30– Bien sûr.
04:31Mais bon, voilà, c'est incroyable.
04:32– C'est la prime à la malhonnêteté.
04:34– Prime à la malhonnêteté, prime, bien entendu, à la délinquance.
04:36Non, merci.
04:37– Non, mais je suis d'accord avec ce truc.
04:40Donc, on va être d'accord là-dessus, en réalité, pour une fois.
04:42Profitons-en.
04:43– On va en profiter une prochaine fois.
04:44– Dommage, dommage.
04:46On devrait faire la même chose, en fait, pour les fraudeurs
04:49aux cotisations sociales côté employeurs.
04:50C'est une excellente idée.
04:51– Bravo, bravo, je suis d'accord.
04:53Moi, je suis d'accord.
04:53– Voyez qu'on est d'accord.
04:55– On est d'accord, mais occupez-vous de Polska.
04:57Merci.
04:58– Le chef est…
04:59– Merci, non, mais c'est important.
05:01Merci.
05:02Juste, en Allemagne, un impôt sur les chiens
05:05rapporte beaucoup d'argent à l'État.
05:07Ça rapporte plus de 400 millions, 421 millions.
05:10Et j'ai fait le petit calcul pour la France.
05:12Si on faisait cet impôt pour tous les animaux domestiques,
05:15je me suis amusé, parce qu'il n'y avait rien à faire cet après-midi.
05:18Pour tous les animaux, tous,
05:20c'est-à-dire tous les animaux domestiques,
05:21ça rapporterait 8,8 milliards à la France.
05:24Vous vous rendez compte ?
05:25Si on fait un impôt sur tous les animaux, par an, par an, par an,
05:288,8 milliards.
05:29– C'est ça la solution ?
05:30– 8,8, vous êtes pour vous ?
05:31– Non, non, je suis contre.
05:33– Parce que moi, je vais vous dire la vérité,
05:36j'ai très peur de cet impôt,
05:37parce que moi, on dit souvent que j'ai une langue de lézard.
05:40Donc, si on taxe tous les animaux, ça va me…
05:42Gilles Verdez est pour.
05:43– Totalement pour.
05:44– C'est incroyable.
05:46Gilles Verdez, mais sans rigoler.
05:47Ça veut dire, Gilles Verdez, on a l'impression qu'il y a une flaque,
05:49il va dire, non, non, non, non, super, c'est incroyable ce gars-là.
05:53– Il veut mettre des impôts sur tous les animaux.
05:56– Il est pour les fraudes de la…
05:58Il est pour tout, Gilles Verdez, oui, voilà.
06:00Mais franchement, Gilles, je vous jure, vous êtes incroyable.
06:03Il est incroyable, ce mec.
06:05– C'est extraordinaire.
06:06– Vous vous en pensez quoi, Fabrice ?
06:08Oui ou non, juste pour le dire ?
06:08– Évidemment non.
06:10– Voilà, je vous le dis aussi,
06:12vous ne pouvez pas être d'accord avec Gilles Verdez.
06:13Gilles Verdez.
06:14– Mais c'est extraordinaire, c'est une sorte de revenu incroyable.
06:16– On cherche de l'argent, chaque jour, vous me dites…
06:20– Si je peux me permettre, en tout cas, sachez que je pense
06:23que c'est pratiquement sûr que ça va arriver.
06:25– Ah oui ?
06:25– C'est en Suisse, c'est en Allemagne, c'est aux Pays-Bas, ça arrive.
06:29Vous savez, quand tu vois arriver le truc, on en parlait pour le Covid.
06:32– Des pays qui payent moins d'impôts que nous, non ?
06:34– Oui, exactement.
06:35– Des pays à gauche.
06:36– Non, mais Raymond, je crois que tu n'as pas compris un truc,
06:38et je te le dis, mon chéri, tu as tout à fait raison,
06:40c'est-à-dire que nous, tout ce qui n'est pas bien, on le prend.
06:43– On paye déjà énormément d'impôts, mais on va rajouter un nombre
06:46parce que les autres l'ont fait.
06:47– Oui, mais on ne va pas te dire qu'on paye plus d'impôts que l'Allemagne,
06:50on va dire que l'Allemagne l'a fait.
06:51– On laisse les radars sur la route quand on va la faire,
06:53quand on est nationaliste.
06:54– Alors que les fraudeurs…
06:55– Gilles Verdez, c'est selon les villes, selon les races,
06:57c'est progressif, je trouve ça formidable.
06:59Par exemple, un chien dangereux, c'est 600 euros.
07:02Voilà, un petit chien, c'est moins cher.
07:04– Vous vous rendez compte si on vous taxait sur les conneries ?
07:05– Oui, il y aura des subventions pour les gens qui n'ont pas…
07:09– La dette de l'État, c'est terminé, c'est un rideau.
07:10– C'est une bonne idée.
07:11– Attendez, laissez Gisèle.
07:12Non mais c'est miraculeux, voilà, on cherche désespérément de l'argent,
07:15voilà le miracle.
07:16– Et donc on tape sur tous les gens qui ont des chiens
07:20et notamment des gens qui ont peut-être des petits revenus,
07:22c'est leur petit bonheur à eux, et on va taper sur eux.
07:26Un chien, ça coûte déjà de l'argent.
07:28– Les chéries…
07:29– Le véto, ça coûte de l'argent, les vacances, ça coûte de l'argent.
07:32Vous n'avez pas compris un truc, ça veut dire qu'ils veulent qu'une seule chose,
07:36c'est qu'on meurt, c'est tout, c'est le seul truc qui va…
07:38– Les autres…
07:39– C'est-à-dire que tu ne peux plus, je te dis, le chien on te l'enlève,
07:43la télé on te l'enlève, ils t'enlèvent la télé,
07:45t'aimes bien C8, ils t'enlèvent, merci, au revoir.
07:47T'as un chien, on te l'enlève aussi, on prend ton chien,
07:49et c'est terminé.
07:50– C'est la même chose.
07:51– Merci, non mais c'est un truc de fou ici.
07:52– C'est du racket.
07:53– Il faut qu'il réponde.
07:54– Il faut qu'il réponde de ses actes.
07:55– La personne qui a deux, trois chiens, elle n'a que ça, c'est sa distraction,
08:00elle a un amour sur ses chiens, elle est en précarité, qu'est-ce qu'elle fait ?
08:03Elle paye pour ses trois chiens, ses deux chiens ou elle ne paye pas ?
08:05– Progressif, Rémy, progressif.
08:06– Selon les villes, selon les rachats, selon les revenus.
08:10– Je vous dis, laissez parler les chiens.
08:12– Ils vont abandonner leurs animaux parce qu'ils ne pourront pas…
08:13– Benalim, arrêtez de parler sur les autres, Géry Le Vernège,
08:16c'est intelligent, c'est progressif, vous comprenez le mot progressif ?
08:18J'ai l'impression de parler…
08:20– Progressif, ça veut dire que ça va augmenter selon la taille du chien.
08:23– Mais tu n'as pas répondu ?
08:24– Mais tu n'as pas répondu ? Mais ne réponds pas, Cyril.
08:26– Une personne qui est dans la précarité, qui a deux chiens, trois chats,
08:30on ne s'en fout pas, c'est ses animaux, elle vit grâce à ses animaux,
08:34elle voit que l'amour que par ses animaux, mais elle n'a pas d'argent pour vivre.
08:38Comment elle fait ? Est-ce qu'elle paye ou pas, cette personne-là ?
08:40– Isabelle, vous avez deux chats, je crois.
08:42– J'ai deux chats et il y en a un qui est mort d'un coronavirus.
08:46– Quand vous allez à une clinique et qu'ils vous annoncent le prix d'une opération,
08:50à côté de ceux qui abandonnent, il y a ceux qui sont prêts à tout sacrifier à leurs animaux.
08:54Le coût d'une opération, ça peut aller jusqu'à 5000 euros.
08:57Le vétérinaire vous dit, est-ce que je vous l'opère ou est-ce que je l'euthanasie ?
09:02C'est-à-dire que la personne, elle n'a pas le choix entre la vie ou la mort de son animal.
09:06Donc toi, tu veux en plus leur coller un impôt ? Mais c'est dégueulasse.
09:10– Les mecs, je vous avais compris, on ne peut plus avoir de voiture,
09:12on ne peut plus avoir de chien, on ne peut plus avoir de télé,
09:15le seul truc qu'on peut avoir à la maison, c'est des vaccins.
09:18– Il y a des squatteurs.
09:20– Le reste, c'est terminé, merci, c'est rideau, on vous enlève tout, terminé, merci, au revoir.
09:24Le restaurant, c'est terminé aussi, merci, le restaurant, fini.
09:26Le boulanger, c'est fini, c'est terminé, voilà.
09:28L'agriculteur, c'est fini aussi, c'est terminé.
09:30Vous voulez des bons légumes, du bon lait, etc.
09:32Terminé, merci, au revoir, vous dégagez.
09:34Vous voulez du poulet, vous allez l'acheter en Ukraine, vous ne nous faites pas chier.
09:36Merci.
09:37– Sauf que Gilles Vernez, l'homme de gauche, n'a toujours pas répondu à la question de Raymond,
09:42comment tu fais quand tu es dans la précarité,
09:44mais que tu as malgré tout des animaux de compagnie,
09:46parce que c'est important, parce que c'est ton équilibre,
09:48parce que c'est ta manière, comment tu fais pour payer ?
09:50Il y aura quoi ? Il y aura des aides sociales ?
09:52On va nous payer pour les animaux des autres ?
09:54Comment on va s'organiser ?
09:55– On va prendre des aides sociales.
09:56– C'est progressif pour moi, c'est progressif selon le revenu.
09:58– Progressif selon le revenu.
10:00– J'ai une question de mon neveu, qui vous déteste,
10:03il vous déteste, et il est costaud, il peut te défoncer.
10:06– Je l'aime bien.
10:07– Non, il ne peut pas te plaire.
10:09Il te pose une question, il est très marrant d'ailleurs,
10:11il dit, est-ce qu'on peut taxer la mairie de Paris pour tous les rats ?
10:14– Oui, c'est des lacs, c'est des nouveaux animaux.
10:17– Il est drôle l'idée de ma famille, il est drôle l'idée de ma famille.
10:21– Moi j'ai l'impression que l'État n'a plus d'idées pour raqueter les Français.
10:24On les raquette sur les piscines, on les raquette sur les voitures,
10:27et là on les raquette sur les chiens.
10:29Arrêtez de raqueter les gens, et arrêtez, à la place vous,
10:32ne dépensez plus d'argent, faites des économies,
10:34et ensuite, pardon, on parle de taxe sur les voitures, sur les piscines,
10:37un chien ce n'est pas un objet, un chien c'est un être vivant,
10:40un chien c'est un être vivant, c'est un être vivant qu'on aime,
10:43dont on s'occupe, qu'on garde avec nous, qu'on soigne,
10:46qu'on paye pour lui, qu'on garde pour toute la vie.
10:49Donc plutôt que dépenser des conneries dans les JO, dans les AME, etc.,
10:53laissez les propriétaires de chiens tranquilles.
10:55– Exactement.
10:56– C'est quoi le kiff des Français ?
11:07On a l'impression que ces gens ne connaissent pas les Français.
11:11Je vous jure que c'est vrai.
11:12On a l'impression qu'ils ne parlent jamais avec des Français,
11:14je parle et qu'ils parlent, c'est un truc de fou.
11:16C'est quoi notre kiff ?
11:17C'est les chiens, on est des kiffeurs de chiens, de chats, on adore ça.
11:20– Il y a déjà de la TVA sur la litière et les croquettes en plus.
11:23– Non mais je vous dis, si on résume depuis le début de l'année,
11:27on ne peut plus rouler, terminé, on ne peut plus voyager,
11:30l'avion est terminé et ils te mettent une taxe,
11:32on ne peut plus avoir de chien, il n'y a bientôt plus de télé,
11:35tu n'as plus de pain, il n'y a plus d'électricité,
11:37on ne pourra plus faire de pain, tu n'as plus de légumes,
11:40il n'y a plus d'agriculteurs les mecs, tu n'as plus de poulets,
11:43tu n'as plus de produits laitiers.
11:44– Il n'y a plus d'AME bientôt.
11:46– Non, il y a encore de l'AME.
11:48– C'est cadeau.
11:50– C'est cadeau, ça c'est vrai, merci Thomas, tu m'as mis sur un plateau.
11:53– Surtout taxer, ça doit avoir du sens,
11:55quand on taxe par exemple les impôts, c'est pour que les plus riches
11:57redistribuent aux plus pauvres, il n'y a pas de problème.
11:59Taxer sur un chien, ça veut dire quoi ?
12:01– Alors le chien il a une part quand il fait une déclaration fiscale,
12:03comme un enfant.
12:04– Non mais c'est ça, c'est des chiens qui doivent régler avec leur carte bleue,
12:06parce qu'il n'y en a aucun son.
12:07– Moi ça existe.
12:08– Si ça passe ça, je veux voir des chiens en gilet jaune sur les cartons.
12:11– En train de lever la patte, je te dis, franchement.
12:22– En olive, olive.
12:23– Je peux te le dire, en olive, olive.
12:25Wouaf, wouaf, c'est nous qu'on paye.
12:27J'en passe olive, olive d'ailleurs.
12:29– La France c'est déjà un pays où il y a des records d'abandon d'animaux,
12:32quelqu'un qui ne peut pas payer, il a le choix entre le tuer ou l'abandonner,
12:35et puis quand tu vas faire payer, c'est un bâtard,
12:37c'est quand tu fais la taxe, ce que tu dis c'est qu'on arrache.
12:39– S'il vous plaît, Gilles Verdin a toujours été sympa avec vous.
12:41– Ah, mais là tu vas garder les armes.
12:42– Tu as vu que j'ai trouvé des bâtards pour les chiens ?
12:43– J'ai cru.
12:44– Ah merci.
12:45– Fabri-Division.
12:46– Il n'y a pas de bâtard de ta race.
12:47– En fait, c'est ce que dit Guillaume,
12:48il y a un vrai problème dans ce pays sur le sens, le sens de la fiscalité.
12:52La fiscalité ce n'est pas juste pour réparer les conneries de nos politiques.
12:54– Exactement.
12:55– La fiscalité normalement c'est censé être une redistribution sociale
12:58et améliorer le sort des gens.
13:00Là actuellement, on paye de plus en plus et les gens vont de moins en moins bien.
13:03Il faut quand même se demander à un moment donné,
13:04alors moi je vis dans un pays également où c'est l'inverse qui est fait.
13:08En Italie, vous avez depuis maintenant quelques années,
13:1219% en fonction du revenu en gros du montant des frais vétérinaires
13:16qui sont déductibles fiscalement.
13:18– Non.
13:19– Et vous allez avoir une prime, je ne sais pas si ça a été voté mais c'est en cours,
13:22une prime pour aider finalement les propriétaires d'animaux,
13:26je crois que c'est 150 euros, pour aider les propriétaires d'animaux.
13:29Nous on fait exactement l'inverse en fait.
13:31Eux ont considéré que c'était une dépense…
13:33– En Italie, tu me disais un truc, un Italien, il me dit,
13:36en Italie on aime les pattes mais on vous tend la patte.
13:38– Mais c'est une question intéressante parce qu'on a un vrai problème
13:43de sens de la fiscalité en France, c'est comme ça.
13:45C'est marrant que vous parliez de progressif, d'employer ce mot de progrès,
13:49c'est l'archaïsme absolu ce que vous proposez.
13:51Parce que rappelez-vous qu'on a eu des impôts sur les fenêtres,
13:53les impôts sur les animaux ont déjà existé
13:55et en fait le problème c'est que quand la fiscalité n'a plus de sens,
13:58finalement on l'abandonne.
14:00Et là vous proposez de revenir au passé, ça n'a aucun sens votre truc.
14:03– Les animaux sont débiles.
14:05– Ne me lancez pas là-dessus.
14:08– Mettons des impôts sur les enfants à ce moment-là, c'est pareil.
14:12Les chiens c'est des êtres vivants.
14:14– Mais écoutez, dans ce cas-là mettons nos impôts sur les cheveux.
14:16– Oui, sur les opérateurs surtout.
14:18– Au Danemark, on fiscalise les pets de vaches.
14:24– Non, c'est pas vrai.
14:27– Il y a un mec à côté.
14:29– A cause de l'environnement.
14:31– Merci, c'est génial.
14:33– Puis-je me permettre de vous poser une question Cyril ?
14:35– À qui ?
14:36– À vous.
14:38– Allez-y.
14:40– Vous êtes un homme d'argent, vous savez compter, vous aimez la France.
14:43– Moi je suis un homme d'argent ?
14:45– Quelle honte, ça démarre déjà extrêmement mal cette question.
14:48– Et chaque fois que je dis il faut être généreux,
14:52vous me dites la France est ruinée, il faut de l'argent.
14:54Là je vous offre une possibilité, comme l'Allemagne l'a fait,
14:57de générer 420 millions à minimum.
15:00– En France, ça ferait 1,2 milliard, j'ai calculé.
15:03– A fortiori, vous voyez que vous êtes un homme d'argent, vous avez calculé.
15:06– Et si on met les chats, ça fait 3 milliards.
15:08– On va faire des bâtonneurs.
15:10– S'il vous plaît, laissez-le parler.
15:12– Voilà, 3 milliards générés assez facilement sans ruiner les gens.
15:15– Non, non, non.
15:17– On enlève la NE, on enlève les urinoirs solaires à Paris,
15:20qui ne coûtent rien plutôt que de foutre du fer dans le merveilleux.
15:22– Bien sûr, enlevez les urinoirs solaires, enlevez la NE, oui.
15:25Enlevez tout les kiffs qu'on les a fait, on en a marre.
15:28On veut kiffer un chien, on aime les chiens, on aime les animaux,
15:31on aime les chiens, on aime les chiens.
15:33– Moi aussi j'aime les chiens.
15:34– Non, vous, vous n'aimez rien, vous n'aimez pas la France.
15:36– J'aime les chiens.
15:37– Tant qu'on verbalise déjà, quand il y a des crottes sur le trottoir
15:39qui ne sont pas ramassées, quand il y a des blesses,
15:41quand il n'y a pas une mise de guerre.
15:42– On nous enlève tout, moi je suis pour.
15:44Les Français, j'ai l'impression,
15:46on prend toutes les mauvaises idées qui sont faites en Europe
15:50et toutes les bonnes idées, on ne les prend pas.
15:52On dit non, ce n'est pas pour nous.
15:53C'est vrai, on ne prend que les mauvaises idées.
15:55C'est un truc de fou.
15:56– Il y a un truc quand même, c'est qu'en arrivant ici,
15:58je pensais à ce truc et je me suis dit, c'est impossible,
16:01il n'y a pas un con dans ce pays qui sera favorable à cette mesure.
16:04– Marie ?
16:05– Non.
16:06– Alors, on va voir le sondage.
16:15Peut-être que Gilles va être un peu plus haut que d'habitude.
16:17Regardez.
16:18– Il y a quand même 16 %.
16:20– 16 %, Gilles, c'est un de mes meilleurs scores.
16:22Gilles, j'ai envie de vous dire, wouaf wouaf.
16:25– Évidemment, il n'y a pas d'animaux, donc c'est…
16:27– Non, mais vous n'avez pas…
16:28Excusez-moi Cyril, j'attendais, j'ai trop perdu pour m'attaquer.
16:31Alors là, je vais répliquer et je ne rigole pas.
16:34Depuis une semaine, j'ai un chien, un bichon, il s'appelle Vito.
16:37Ferme ta gueule Jean-Michel.
16:38– Bravo !
16:39– Bravo !
16:40– Bravo !
16:41– Bravo !
16:42– Bravo !
16:43– Bravo !

Recommandations