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00:00J'aimerais qu'on raconte cette affaire à Maurice Bucot.
00:03Deux faux livreurs de cartes bancaires séquestrent une femme de 77 ans chez elle et lui volent 100 000 euros.
00:08Oui, c'est une affaire un peu particulière parce qu'en fait, elle mélange deux scénarios d'escroquerie qu'on connaît indépendamment en général.
00:17D'une part, le phénomène du home jacking dont on parle souvent et d'une autre,
00:21effectivement, l'arnaque, l'escroquerie à la carte bancaire qui est aussi appelée escroquerie du halo.
00:26C'est une femme de 77 ans qui habite dans un beau quartier à Paris et qui, mardi soir, cette semaine,
00:32est contactée par une pseudo conseillère bancaire qui lui dit « Voilà, votre carte bancaire a été piratée.
00:39On va passer ce soir à la récupérer un coursier et demain matin, on va vous donner en échange une nouvelle carte bancaire pour justement faire face à cette fraude. »
00:49Le lendemain matin, il y a effectivement une personne qui sonne à la porte de la victime, qui va ouvrir la porte, qui tombe sur deux hommes.
00:55L'un a une enveloppe dans les mains, elle pense possiblement qu'il s'agit de sa carte bancaire et en fait, les deux hommes,
01:01à ce moment-là, ça se transforme en home jacking puisque les deux hommes rentrent dans l'appartement de façon très violente,
01:06la poussent par terre, la baillonnent avec du scotch sur la bouche, lui ligotent les mains avec une ceinture
01:12et l'un la menace de lui couper un doigt si elle ne dit pas où est le coffre chez elle.
01:16Alors elle n'avait pas de coffre mais elle avait une trappe dans sa salle de bain où étaient cachées 50 000 euros en liquide.
01:21Donc elle a été contrainte évidemment de les donner. Ils ont également dérobé 50 000 euros de bijoux dans sa chambre.
01:27Et puis ils sont partis en laissant heureusement la porte de l'appartement ouverte si bien que la dame de 77 ans a pu rejoindre sa voisine et prévenir la police.
01:35Évidemment, il y a eu une enquête qui est en cours, qui a été confiée à la police judiciaire vu le montant qui a été volé et évidemment la violence des faits.
01:43On va parler de ce... alors c'est plus léger.
01:46Il se tatoue chaque jour le nom de son youtubeur préféré jusqu'à ce qu'il l'appelle.
01:50C'est un truc de fou.
01:52Pour attirer l'attention de son youtubeur préféré qui est KSI, ce tatoueur a décidé de se tatouer chaque jour le nom du youtubeur sur le corps jusqu'à ce qu'il l'appelle au téléphone.
02:00Il est actuellement à son 163ème jour de défi, regardez.
02:12Ah, ah, ah.
02:21Est-ce qu'il ne met pas trop d'affect lui ?
02:30On va parler de cette affaire aussi aux États-Unis.
02:32Un homme a été abattu par erreur par la police après avoir appelé le 911 pour une intrusion à son domicile.
02:38Il était agent immobilier.
02:40En fait, il a été abattu par erreur après avoir appelé la police.
02:43Ils l'ont pris pour le voleur en bagarre.
03:07Incroyable, incroyable hein Gilles ?
03:09Oui alors, l'affaire suscite une grosse polémique aux États-Unis parce qu'il appelle et il dit il y a deux intrus qui sont entrés chez moi.
03:15À ce moment-là, il appelle la police.
03:17La police arrive et la police voit une bagarre entre deux personnes dont une femme pour un couteau.
03:23Le policier qui est le premier sur les lieux a peur que le couteau serve à le tuer ou que l'un des deux de la bagarre s'entretue.
03:32Donc à ce moment-là, il tire.
03:34Il va tirer cinq fois.
03:35Sa fille de 15 ans qui est présente dira, plutôt que de le secourir, quand il était à terre, le policier lui a dit reste à terre, ne bouge pas.
03:43Ça c'est la version de la fille.
03:45La victime est décédée après l'intervention des secours.
03:48Mais la police dit c'est très bizarre parce qu'on a vu deux personnes se battre.
03:53On nous avait signalé deux intrus, il n'y avait qu'un intrus.
03:56Et ils se demandent si la dame qui se battait avec la victime ne le connaissait pas.
04:01Est-ce que ce ne serait pas une querelle de couple qui a dégénéré ?
04:04Est-ce que le premier appel aurait vraiment été un appel motivé ?
04:08Mais l'homme est mort aujourd'hui.
04:10Incroyable.
04:11Moi j'ai vécu un truc, si je peux raconter, à Los Angeles.
04:13J'avais loué une petite maison, vous savez, dans un petit quartier de Los Angeles.
04:16C'est des petites maisons qui sont très sympas, toutes mignonnes, avec une chambre ou deux.
04:20Et un soir, j'avais perdu mes clés, mais j'avais toujours planqué une clé.
04:24Pour vous dire, les voisins, comme ils sont rapides, les flics.
04:26Alors je vais à la porte, évidemment, merde, pas de clé.
04:28Je me dis j'ai pas foutu dans un pot.
04:30Je vais du côté du garage, mais tout ça était sur la même façade, si tu veux.
04:33Et de l'autre côté, les voisins ont pisté.
04:35Et ils ont appelé les flics.
04:36Je vois deux voitures arriver comme des malades.
04:38Du coup, ça c'est pour moi.
04:39Ils m'ont poussé, sans rien me demander, contre le mur.
04:41Ils m'ont arraché la gueule contre le portail du garage.
04:44Vraiment.
04:45Ils m'ont poussé très violemment.
04:46Et puis vraiment, alors là, j'ai rien compris à ce qu'ils m'ont dit en plus.
04:48Et j'ai dit, I lost my kiss.
04:51C'est sûr qu'ils n'ont pas dit c'est pas Bernard Montiel ?
04:54Mais non, ils m'ont vu que de dos.
04:56Ils m'ont poussé, ils ne m'ont pas vu.
04:57Et ça a été vraiment, j'ai eu peur.
04:59Ils sont malades.
05:00Ils sont très violents.
05:01Ils m'ont foutu les menottes immédiatement.
05:02J'ai dit, it's my house.
05:04C'est ma maison.
05:05Ce n'est pas les mêmes méthodes.
05:06Vraiment, très très violents.
05:07Ce n'est pas les mêmes méthodes.
05:08Voilà.
05:09Après, ça arrive à des Montiels.
05:10Mais bon, au moins, à mon avis, c'est...
05:12Bon, ça va, ça s'est arrangé après ?
05:14Oui.
05:15Ils m'ont demandé, vous avez les papiers de la maison ?
05:17Quels papiers de la maison ?
05:18Je n'ai rien, moi.
05:19Je suis français.
05:20Alors, français.
05:21Français.
05:22Vous faites très bien les Américains.
05:25Bravo.
05:26Vraiment, bravo, bravo.
05:28Jim Berdez, dans les Vosges, il s'est passé quelque chose avec un commercial tué froidement
05:32alors qu'il faisait du démarchage ?
05:33Absolument.
05:34C'est un commercial de 34 ans dans un petit village chavelot de 1 300 habitants.
05:38Et ce commercial, il était directeur d'une société de bâtiments, de construction de
05:42maisons, de travaux.
05:43Dans ce village, apparemment, ça fait plusieurs fois qu'il passait.
05:47Et ça fait plusieurs fois qu'il sonnait à une maison habitée par deux frères.
05:51Et là, cette fois, c'était mercredi en fin de matinée.
05:54Il se présente dans la maison.
05:55Il sonne.
05:56Il entre.
05:57Et il est abattu de deux balles dans le dos.
05:59Donc, ça interroge beaucoup les enquêteurs parce qu'il y avait deux retraités.
06:04Donc, dans le dos, ça veut dire que peut-être un des deux retraités, quand il l'a vu revenir
06:09pour vendre ses maisons, ses travaux, l'a piégé, l'attendait.
06:13Ça pouvait être un guet-apens.
06:14Et il l'a tué.
06:15Donc, à ce moment-là, la police va enquêter.
06:18Le suspect, il a 71 ans.
06:20Il a été placé en garde à vue.
06:22Et il a invoqué son droit au silence.
06:24Il ne veut strictement rien dire.
06:26Son frère ne comprend rien.
06:28Ce qui est curieux, c'est que dans le village, les deux frères qui n'étaient pas très sociables
06:32étaient appelés les Dalton.
06:34Donc, affaire à suivre.
06:36– 1,5 millions d'euros en fausse monnaie découverte dans un pavillon.
06:40– Oui, ce n'est pas banal.
06:41En fait, c'est à la faveur d'un cambriolage.
06:43La police…
06:44– C'est à côté d'ici, en plus.
06:45– Oui, sur un gros paquet d'argent, enfin de faux billets.
06:48C'était avant-hier, vers 14h.
06:50Les policiers sont avertis qu'il y a un cambriolage,
06:53enfin un vol sans effraction dans une petite rue pavillonnaire du Blanc-Ménil.
06:57Ils arrivent sur place.
06:58C'est une petite maison, j'ai regardé sur Google Maps,
07:00une petite maison assez jolie, avec une espèce de toit de chaume,
07:03un petit jardin, etc.
07:04Et en fait, c'est bizarre.
07:05Ils rentrent, la porte est ouverte, il y a des débris de verre par terre.
07:08Ils ne trouvent pas le propriétaire des lieux.
07:10Mais ils tombent effectivement sur un sac avec des billets de 200 euros,
07:14des coupures de billets de 200 euros.
07:16Et la petite parenthèse, il faut quand même aussi penser
07:18à la difficulté des policiers psychologiquement,
07:20qui parfois ont des revenus modestes,
07:22qui tombent sur des énormes sommes d'argent comme ça,
07:25et qui parfois ont des énormes tentations.
07:27Alors, il ne faut évidemment pas qu'ils le fassent.
07:29Mais pour eux, c'est très dur psychologiquement.
07:31J'avais déjà parlé avec des policiers.
07:33Donc là, ce qui se passe, c'est que 10 minutes plus tard,
07:35le propriétaire des lieux arrive.
07:37Et lui, il est dans une situation très délicate,
07:39puisque les policiers ont analysé ses billets.
07:42Donc il y avait quand même 1,5 million d'euros d'argent dans ses sacs.
07:46Et tout ça, c'était des faux billets.
07:49Donc évidemment, lui est interrogé.
07:52Et on essaie de savoir, est-ce que lui fait partie d'un réseau de faux billets ?
07:56Est-ce que c'est un membre actif ?
07:58Est-ce qu'il fait ça pour les diluer après dans le marché ?
08:00Est-ce qu'il est juste un producteur ? Etc.
08:02Incroyable.
08:03Saint-Nazaire, des habitants privés de courrier à cause des points de deal.
08:06Oui, tout à fait.
08:07Un sentiment d'insécurité.
08:09Ça fait 15 jours que La Poste a décidé d'arrêter
08:13de distribuer le courrier dans une tour de la rue Auguste Renoir à Saint-Nazaire.
08:18En fait, c'est la direction qui a pris cette décision,
08:20parce qu'il y a eu une série de coups de feu depuis fin octobre
08:23sur fond de règlements de comptes entre des trafiquants de drogue.
08:26Et évidemment, La Poste se dit qu'on n'a pas envie que nos facteurs se prennent une balle perdue.
08:30Les autorités, elles, ont tenté de tout faire.
08:32Il y a eu le préfet qui s'est rendu sur place.
08:34On a envoyé une CRS.
08:35Mais à chaque fois, ça se reproduit.
08:37Et ce que m'a dit une source policière locale,
08:39c'est qu'il y aurait eu un envoi de personnes originaires d'Île-de-France à Saint-Nazaire
08:45pour essayer d'implanter un trafic de drogue,
08:47pour supplanter les trafiquants locaux.
08:49Et donc, ça donnerait une guerre, notamment à cet endroit,
08:52d'où les échanges de coups de feu récurrents.
08:54Résultat, ces pauvres habitants, non seulement ils ont des dealers en bas de chez eux,
08:58mais ils n'ont plus de courrier.
08:59Il faut qu'ils aillent à une demi-heure à pied à un centre de dépôt.
09:02Et donc, La Poste, maintenant, réfléchit à une autre solution,
09:04c'est-à-dire donner des autres horaires à ces facteurs,
09:07des horaires moins un risque, pour qu'ils puissent continuer à distribuer le courrier.
09:10Puis évidemment, les autorités continuent à essayer de lutter contre le trafic de drogue, mais…
09:13– Oui, à Saint-Nazaire, il y a des dealers qui ont agressé un pompier aussi,
09:16qui vendait des calendriers.
09:17– Alors ça, je n'ai pas l'info.
09:18– Si, ben si, si.
09:19Lundi, un pompier a été agressé par des dealers alors qu'il vendait des calendriers.
09:23La victime n'était pas en service, mais en tenue de pompier.
09:26L'homme faisait du porte-à-porte pour vendre des calendriers des sapeurs-pompiers.
09:29Et l'un des dealers s'est avancé vers lui, lui a dit « dégage, sinon je vais te tuer,
09:33tu reviens, c'est sûr que t'es mort ».
09:35Voilà, donc, Gilles Verdez, toujours un sentiment d'insécurité.
09:39– À Saint-Nazaire, ça arrive régulièrement.
09:40– Le pompier a été bousculé et frappé à l'épaule gauche,
09:42il s'est donc enfui alors qu'il y avait 10 à 15 individus derrière lui,
09:45une voiture à la même prix en chasse.
09:46C'est vrai que ça, c'est un truc qu'on voyait très souvent,
09:48des pompiers qui se faisaient agresser lorsqu'ils vendaient des calendriers,
09:51c'est un truc qu'on voyait très souvent.
09:52Quand on parlait de mexicanisation, je pense qu'on y est déjà, moi.
09:55Et c'est ce qu'on disait avec Géraldine Maillet, il y a un instant.
09:58Donc, Gilles, merci.
10:00Je pense que du Mexique, il ne nous manque que Pépito, merci.
10:03Merci, c'est important de le dire.
10:09Zone romantique, obligation de s'embrasser, ça c'est beau.
10:13– C'est d'histoires à la fois anecdotiques et tristes.
10:16– C'est marrant.
10:17– Zone romantique, obligation de s'embrasser, ça vient d'Italie,
10:20où de nombreuses villes italiennes installent des panneaux
10:23pour que les gens, les touristes, passent et s'embrassent.
10:27Et le maire de Drucour, un petit village de l'Eure,
10:30a eu envie de faire la même chose.
10:32Il a installé son panneau, il l'a fait sceller dans un banc
10:36pour rendre ça comme une chaleureuse.
10:37Le problème, c'est que le panneau zone romantique, obligation de s'embrasser,
10:40vient d'être volé.
10:41Et pour le voler, ils ont décelé le panneau du banc
10:45en cassant complètement le banc.
10:47Et donc, le maire est complètement désarçonné.
10:49Il lance un appel à témoins.
10:50Retrouvez mon panneau.
10:51Je l'avais installé il y a six mois.
10:53Aujourd'hui, il n'y a plus rien.
10:54Et il se demande, il s'appelle Nicolas Turret, le maire,
10:57il est indigné et il se demande si ça vaut le coup
10:59de réinstaller un panneau pour qu'il soit revolé dans quelque temps.