Bérengère, mère de famille, change sa fille de lycée face au climat actuel : «Nos enfants dans le public ont des blocus chaque année, pour les retraites, pour le climat ou pour la Palestine, et pendant ce temps, les enfants du privé avancent».
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00:00Il y a eu des retombées, alors tout d'abord un méa culpa, j'ai fait ce tweet sur le
00:05coup de la colère et de la peur, peut-être était-il excessif effectivement, en revanche
00:09ce qui est vrai c'est qu'aujourd'hui je suis en colère en tant que mère de famille,
00:13parce que nos enfants dans le public ont des blocus chaque année, pour les retraites,
00:17pour le climat, pour la Palestine, et pendant ce temps les enfants du privé eux ils avancent,
00:21donc je trouve qu'il y a une espèce d'escroquerie aujourd'hui qui fait qu'on pénalise les
00:25élèves du public, les classes populaires, qui vont avoir un niveau qui ne fait que baisser
00:31à cause de ça.
00:32Je suis aussi en colère parce qu'à 15 ans je trouve que nos enfants n'ont pas allé
00:36à l'école en tant que militants pro-palestinien, pro-israélien, pro-ukrainien, pro-russe,
00:41ils n'ont pas allé à l'école en tant que juif, en tant que musulman, en tant que catholique,
00:44en tant qu'athlète, ils vont à l'école en tant qu'élèves, et je trouve ça catastrophique
00:47qu'à 15 ans il faille se positionner.
00:50Donc le mélange de tout ça, 3 jours après le 7 octobre effectivement m'a fait dire
00:55mais où est-ce que je mets mes enfants ? J'ai eu un réflexe primaire de peur, d'inquiétude
00:59et de colère, les trois mélangés.