• il y a 2 mois
Côte d'Ivoire, Liban, Centrafrique... autant de pays que de situations instables. Grace aux missions de l'armée française, des milliers de civils peuvent être évacués rapidement.
Des interventions compliquées et dangereuses pour ces soldats.

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00:30...
00:43Quelque part au-dessus des mers, l'unité de combat la plus polyvalente de la Marine Nationale est en patrouille.
00:49Prévue pour être déployée aux quatre coins du monde,
00:52l'Atlantique 2 et son équipage ont participé aux plus grandes opérations maritimes et aéroterrestres de ces dernières années.
00:59Avec ses sept postes ultra sophistiqués et ses 14 marins aviateurs triés sur le volet,
01:03l'Atlantique 2 est un avion capable en parfaite autonomie, ou bien en soutien de la Force Océanique Stratégique Française,
01:08d'accomplir avec succès une multitude de missions.
01:13Mission première, le secours en mer.
01:1524 heures sur 24, un équipage de la patrouille maritime est en alerte pour protéger les côtes françaises,
01:20paré à larguer une chaîne de survie sur le lieu du naufrage.
01:25Grâce à ses équipements, l'Atlantique peut guider une attaque de commando tout en sécurisant la zone.
01:31Véritable avion-chef d'orchestre, il a pour mission de protéger les bâtiments de la force navale.
01:35En cas de conflit, il pourra orienter un dispositif d'assaut sur un objectif ennemi.
01:40Sentinelle des mers, les unités de la patrouille maritime excellent également dans la détection et la destruction des sous-marins.
01:55Les missions, elles sont très variées.
01:57Celles pour lesquelles nous sommes le plus sollicités actuellement, ce sont les missions dites africaines,
02:01où nous sommes là pour intervenir sur des crises naissantes.
02:05Grâce à nos capacités, l'avion est un formidable poste de commandement, donc un PC volant.
02:10On a une forte aptitude à recueillir le renseignement et à le traiter,
02:13qui fait qu'on est forcément largement employé sur les théâtres africains.
02:18La réactivité est le maître mot de la patrouille maritime.
02:22Loin des côtes françaises, une unité de la Patmar est en état d'alerte permanent à Dakar, au Sénégal.
02:35Avec une autonomie de 12 heures en vol et un rayon d'action de 7000 km,
02:39l'Atlantique 2 peut intervenir rapidement sur n'importe quelle crise naissante dans cette partie du continent.
02:44Sa mission ? L'appui des troupes au sol, mais aussi la collecte d'informations primordiales en cas de conflit.
02:52Pour la mission d'aujourd'hui, donc mission aéroterrestre, on ira rejoindre l'objectif numéro 15,
02:58c'est un foyer de charité.
03:00On tiendra la distance de passage sur l'objectif, une photo grand badin,
03:06et après on verra ce que ça donne pour voir si on est capable d'agir à l'avance.
03:10Bravo, départ et décollage en 30. Tu ne lâches pas les freins. Affirm.
03:16Bravo, pas de trajet, signalé, 3 minutes, décision normale, une B, au deuxième décollage, 36, au dernier, j'entre.
03:2110 degrés, 29.
03:23PT2000, là.
03:25Oui, bravo, on décolle en 30.
03:27RPP, viens, on délimite.
03:2912 000 là.
03:31On décolle en 30.
03:33On décolle en 30.
03:35On décolle en 30.
03:37RPP, viens, on délimite.
03:3912 000 là.
03:41L'extraction de ressortissants français sur la Côte d'Ivoire, on y a contribué,
03:44et c'était une mission difficile, puisqu'en fait, il y avait 250 ressortissants français
03:49qui étaient pris à partie par les troupes rebelles,
03:52et qu'il a fallu désengager par l'intermédiaire d'un pont aérien.
03:56Ils étaient poursuivis, ces gens-là, par les rebelles,
03:59et toute l'action de l'ATL2, c'était de guider les troupes au sol,
04:02pour leur signifier la présence et l'avancée de telle ou telle troupe rebelle.
04:08Libéria, Côte d'Ivoire, Tchad, République Centrafricaine, Liban,
04:13autant de pays, autant de situations instables.
04:17Au final, quelques milliers de ressortissants français et étrangers
04:20ont pu être évacués en opération extérieure,
04:23grâce à l'action discrète des croiseurs du ciel.
04:38On est fiers parce qu'on a vraiment le sentiment
04:42que notre action, elle sert à quelque chose.
05:07C'est un objet qui ne fait qu'une antenne.
05:10Oui, c'est correct.
05:13Ça c'est une antenne, mais je ne sais pas ce qu'il y a.
05:16Il y a un petit bateau en regard derrière.
05:22L'antenne avait arrivé dans l'axe de la maison.
05:25Je vais prendre cette antenne.
05:30OK, c'est bon.
05:33On va faire des missions aéroterrestres
05:36où on nous demande d'aller vérifier des checkpoints
05:39ou éventuellement des colonnes de réfugiés qui seraient déplacées.
05:42Il ne faut pas se contenter de rester très haut
05:45ou alors de regarder comme ça.
05:48Il faut vraiment aller fouiller.
05:51Et on est en permanence en éveil, dans ce cas-là.
05:54Il y a des gens qui sont en train de faire des recherches
05:57et qui sont en train de faire des recherches.
06:00La grande maniabilité de l'avion permet, malgré ses 46 tonnes,
06:03de voler à 30 mètres d'altitude.
06:06Le nez vitré devient avec sa vision panoramique
06:09le poste d'observation idéal pour inspecter une zone définie.
06:12Derrière, c'est la nuit.
06:15C'est la nuit.
06:18C'est la nuit.
06:21C'est la nuit.
06:24C'est la nuit.
06:28Une zone définie.
06:31Derrière, c'est une simple image.
06:34Mettons la photo d'une simple baraque, en pleine brousse.
06:37Ça ne va rien nous dire,
06:40mais peut-être que ça sera quelque chose de super important
06:43pour les commentos qui auraient à exploiter cette partie de terrain.
06:46Opération licorne en Côte d'ivoire.
06:49La Force de paix française est déployée pour patrouiller
06:52dans la zone de la barrière cataclyste
06:55de l'ONU. Dans ce type de conflits, les Atlantiques 2 deviennent les yeux des troupes au sol.
07:00Avant, les conflits, c'était des conflits, on va dire, militaires. Donc on recherchait un char,
07:05on recherchait des sous-marins, on recherchait des bateaux. Maintenant, ce qu'on recherche,
07:09c'est un pick-up avec des gens comme vous et moi en tenue civile et puis simplement des
07:14mitraillettes ou des bazookas ou des petits missiles, donc ce qui est le plus dur.
07:18La technologie, notamment grâce au transfert rapide des données sur zone,
07:22permet de limiter les risques de pertes humaines. Cette rapidité, le soldat doit
07:27aujourd'hui l'intégrer dans la prise de décision finale, ce qui requiert une
07:30grande capacité de jugement. Il y a le côté humain dans le fait de faire attention à ce
07:38qu'on reporte et c'est là-dessus que le TACO et après le chef qui lui entérine la solution finale
07:44fait vraiment attention à ce que nous on va rapporter. Parce qu'entre rapporter, j'ai vu
07:49trois pick-up et j'ai vu trois pick-up armés, il faut être sûr entre guillemets de notre coup
07:53puisque derrière peut déboucher un guidage de strike où on va être après envoyer des bombes
07:59sur des rebelles. Donc c'est pour ça qu'il faut vraiment faire attention à ce qu'on dit.
08:09L'élément privilégié de l'Atlantique 2 et de ses marins reste la vaste étendue de l'océan Atlantique.
08:20En collaboration avec les autorités sénégalaises, l'équipage Walabi Bravo survole régulièrement les
08:30côtes du pays. Au programme, mission de surveillance des pêches. Cela fait maintenant un mois et demi
08:37que les hommes de la patrouille maritime sont éloignés de leur famille. Si la date de départ
08:41est plus ou moins connue, la date de retour quant à elle reste une énigme que seul le haut
08:46commandement de la marine peut résoudre. Il peut arriver, contexte international oblige,
08:51que le vol retour soit repoussé de quelques semaines le jour du départ. L'équipage et son
08:56équipe technique sont autonomes et on les déploie au coup de sifflet bref d'un théâtre à l'autre.
09:02On emmène une auto-technique qui sert à entretenir les rennefs en soute. On a nos cinq techniciens à
09:08bord et donc on est paré à effectuer au coup de sifflet bref n'importe quelle mission. Direction
09:15Dakar pour l'équipage uniforme Bravo. Ordre de mission, relever l'équipage breton de Lundby Way
09:23et prendre la suite des opérations au Sénégal. Après les dernières vérifications extérieures,
09:28la tranche tactique de l'Atlantique se prépare déjà pour un long voyage de transit.
09:46La marine nationale peut aujourd'hui compter sur 18 équipages de patrouilles
09:57maritimes prêts à se déployer aux quatre coins du monde.
10:15Pour le petit monde de la patrouille maritime, la relève est un moment important. Les équipages
10:31se connaissent, c'est le moment des retrouvailles. L'un des équipages se tient prêt à débuter une
10:36longue mission loin de sa base tandis que l'autre se prépare au retour. Leurs routes vont se croiser
10:43juste le temps d'une soirée.
10:44On est amené à partir très longtemps donc les équipages font en moyenne je pense deux
11:12détachements de 45 jours par an à l'extérieur. C'est un soutien, on part souvent en Afrique dans
11:20des conditions assez dures, donc c'est un soutien moral qui peut s'établir entre tous les équipages.
11:26En fait c'est une famille, on est tous une famille et pour ça c'est très important d'être liés les
11:31uns aux autres.
11:43La marine nationale a choisi un système de formation unique en son genre. 14 personnes
11:54sélectionnées sur leur qualité seront formées en vase clos pendant une année. Une fois guéries
11:59à toutes les tactiques nécessaires à l'accomplissement des missions, l'équipage sera
12:03déclaré opérationnel. A partir de ce moment, chaque unité formera un tout indissociable pendant quatre
12:09ans. Malgré la fatigue due aux douze heures de vol, l'équipage est accueilli dans la plus pure
12:16tradition de la Patmar. Pas de voiture confortable et climatisée pour le transport à la base,
12:21mais plutôt une petite surprise locale en guise de bienvenue.
12:39Il y a des endroits où on est vraiment implanté depuis des années, c'est donc à Dakar et à Djibouti,
13:05là où on a une paillote, là où on vit. Lorsqu'on n'est pas en vol, on est là pour monter l'alerte,
13:10donc on passe énormément de temps là. Chacun marque un petit peu son territoire avec ses
13:14panneaux d'équipage et donc on a les clés de cette paillote là qu'on remet à l'équipage qui nous relève.
13:19Le premier qui rit à la découverte du panneau, il sort de la salle.
14:05Uniforme Delta, l'équipage est ravi de vous accueillir puisque ça veut dire que c'est
14:16terminé pour nous. J'espère que votre activité sera aussi intense que l'a été la nôtre.
14:36Toutes les unités de l'aéronaval de la patrouille maritime opèrent à partir d'une base qui leur
14:40assure soutien technique et logistique. Les deux bases principales sont celles de Nîmes,
14:46opérationnelle sur le théâtre méditerranéen, et celles de Lundby Way sur l'océan Atlantique.
14:50Deux flottilles composées à l'identique avec neuf équipages chacune.
15:05A chaque retour de mission, l'aéronef est pris en charge par les services techniques de la base.
15:22Si c'est le moment de la petite visite, direction le hangar H1 pour une période
15:27de remise en forme d'une durée de trois mois.
15:29Malgré une fiabilité exemplaire, les 28 Atlantique 2 de la marine nationale seront
15:58quand même désossées tour à tour à la maintenance. Des kilomètres de câblage
16:02électronique seront vus et revus par les techniciens. Un soin particulier sera apporté
16:10aux deux moteurs Rolls Royce de 5000 chevaux qui propulsent cet avion à 600 km heure de vitesse
16:15maximale. Concernant les mensurations de l'engin, c'est 37 mètres d'envergure pour 11 mètres de
16:23hauteur et 32 mètres de longueur totale. Et pour loger quatre avions dans un hangar, il faut de la place.
16:29Quand les équipages ne volent pas, direction le simulateur. C'est ici que les très expérimentés
16:42loups de mer de la marine vont provoquer des situations complexes rencontrées lors d'opérations
16:46réelles. Chaque étape de la mission sera analysée, chaque décision de l'équipage entraîné sera jugée.
16:52Pour la tranche tactique de l'Atlantique 2, c'est l'heure de vérité, notamment pour le
17:00coordinateur tactique de l'avion, le TACO. Son rôle est de réunir toutes les informations
17:04provenant des autres postes. Navigation, guerre électronique, radar, pilote, autant de données
17:11à synthétiser dans un laps de temps très court et proposer la manœuvre à suivre en fonction des
17:15données de la mission. Les moniteurs arrivent à recréer des actions qui sont énormes et
17:22sur 3 ou 4 heures de simulation, ils vont recréer 8 ou 9 heures de semi-guerre. Chaque mission se
17:31doit d'être différente pour les moniteurs et les équipages. Le changement d'un petit détail dans
17:36la base de données, comme la force du vent ou la direction des courants, devra entraîner une
17:40réaction immédiate du TACO et de sa tranche tactique.
17:51Le TACO, c'est un petit peu comme un cuisinier. Il a ses outils, ses recettes. La recette, c'est la
17:57tactique. Et puis après, il y a l'expérience qui fait que c'est un peu plus de sel, un peu plus de
18:00poivre. C'est ça. C'est pour ça que je me permets tout le temps de l'appeler les anciens. C'est ce
18:08qu'ils peuvent nous donner, ces espèces de petites billes où, via leur expérience, on se raccroche à ça.
18:22Test réussi pour l'équipage Wallaby India et son TACO. Mais rien ne vaut un exercice dans
18:27les conditions réelles. Rendez-vous pris le lendemain matin pour un exercice de lutte
18:32anti-sous-marine en plein océan Atlantique.
18:34Femme au grandement, garde à vous. Attention pour les couleurs. Envoyez.
18:58On fait les rangs.
19:04Décollage à 11h, donc moins 1h30. Ça fait 9h30 briefing, donc il est 8h30. C'est une
19:22machine avec plein d'engrenages extrêmement bien huilés. On a tous l'habitude de travailler
19:26ensemble. Chaque opérateur, le chef de bord et le coordinateur tactique, qui sont les gros
19:32engrenages de l'équipage, tout ça fonctionne de façon optimale. On ne pourrait pas se permettre
19:38d'avoir un grain de sable dans la machine. Toute mission passe par la salle météo. Les éléments
19:53recueillis sont très importants, non seulement pour la sécurité aérienne du vol, mais aussi
19:57pour l'impact qu'ils peuvent avoir sur la conduite de la mission. Les prévisions pour
20:05cet après-midi, abaissement des plafonds, les pluies qui arrivent en fin d'après-midi. J'ai
20:09essentiellement une mer très forte. On va ramasser 6 mètres de mer.
20:19Bidou, t'as ta combattre en bas ? T'es prêt à te charger ? T'as ta combattre en bas toi aussi, t'as ton
20:27caisson ? Deux heures avant le décollage, il est temps de réunir l'équipage. La mission
20:40commence réellement au centre opérationnel, l'endroit le plus secret de la base aéronavare.
20:45A partir de ce moment, seul l'officier des services opérations et l'équipage
20:52connaîtront toutes les données de la mission.
20:54Les exercices, le premier que vous allez faire, Kazex B3. Du go-time à go-time de plus de deux
21:18heures, vous exécutez une recherche radar visuelle du sous-marin. Lorsque celui-ci est
21:23détecté, vous le pistez, vous l'attaquez. Indicatif du sous-marin Oscar Novembre,
21:29l'Atlantique Pélican India. La position qui est ici, c'est la position approximative du
21:36bâtiment lors de votre task. On a la chance en patrouille maritime de faire plus d'une mission
21:40sur deux qui soit opérationnelle. Notamment en détachement, c'est plus de trois missions sur
21:43quatre. Donc déjà, ça permet de vivre des aventures qui vont aussi bien de la prise
21:48d'un trafiquant de drogue au guidage de chasseurs pour aider des troupes amies qui sont dans
21:53difficulté en passant par la chasse au sous-marin. Il y a vraiment de nombreuses aventures dans le
21:58cadre des missions. Mais il y a aussi tout ce cadre de vie qui se passe autour, c'est-à-dire
22:02tout le stress qu'on peut ressentir à la préparation de mission difficile, toute la
22:06satisfaction qu'on a après une mission réussie, toutes ces choses qui font que c'est ce qui saoule
22:11les gens. On est souvent saoulé dans la difficulté. On pense bien effectuer tout ce qui est mis en
22:15condition opérationnelle complète. Une fois que la situation de surface est bien maîtrisée, qu'on
22:20a fait plusieurs entre guillemets tours de boîte, on part réellement dans la recherche ASM où on
22:24saute sur tout ce qui bouge puisque la mission c'est bien détecter, détruire. Donc ça vous parait clair ?
22:28C'est parti.
22:43Le décompte est lancé. Les booms, spécialistes de l'armement, s'affairent autour de l'avion.
22:49L'Atlantique 2, surnommé le tueur de sous-marins, a été conçu pour ce type de mission. 72 bouées
22:57acoustiques nécessaires à la détection des bâtiments en immersion peuvent être chargées
23:01dans le lance-bouée principal. Larguées à bon escient par le tacho, ces petits sonars renverront
23:07par radio à l'opérateur acoustique tous les bruits de la mer. A l'affût des indiscrétions liées à la
23:14motorisation et à la propulsion du sous-marin, le coordinateur tactique de l'équipage traitera
23:19les données pour déterminer la direction et la distance du bâtiment traqué.
23:28L'équipage Wallaby India, opérationnel depuis deux années, entame les procédures avant décollage.
23:33Même en exercice, la tension est palpable. La cohésion est indispensable pour que tout puisse
23:40aller très vite à bord. Il faut être capable de vivre avec 14 personnes en permanence. Lorsqu'on
23:44est détaché, vivre avec 14 personnes, composer avec 14 personnes, avec des caractères différents,
23:49et ça c'est une grande aventure humaine. Un bateau s'est fermé, un sous-marin s'est fermé,
23:55un avion s'est fermé, donc les gens sont à l'intérieur et il faut que ça se passe bien
23:58parce qu'il faut vraiment qu'on puisse monter les uns sur les autres, c'est indispensable.
24:14Quand on monte à bord, il faut qu'on fasse une race, une remise à zéro en montant dans l'avion
24:18et que tout soit clair, net et précis. Donc au départ, dès le départ, il faut que déjà sur le
24:24plan personnel, on soit au caraque, on soit nickel. Donc les rancœurs, ça pète au sol,
24:32quand on monte dans l'avion, tout se passe bien et s'il faut que ça répète au sol,
24:36ça répètera au sol. Mais dans l'avion, pas de ça.
24:55D'accord.
24:57On va bien faire pour la gauche.
25:04Pompe de gavage.
25:06V6, marche.
25:08Trim, commande de vol.
25:09À zéro.
25:10Trim, profondeur.
25:11On a mis un plat piquant.
25:14On a mis un seilleur.
25:17Gare droite.
25:18À gauche.
25:20Épargne, commande normale.
25:22Reçu.
25:23C'est ouvert.
25:24Gauche et droite.
25:25Check.
25:26Roulage.
25:27Fin de roulage.
25:28Marche.
25:29Fin normale.
25:30Secours détresse.
25:31Essayé.
25:32Commande de freinage.
25:33Normale.
25:34Hydraulique opérateur.
25:35Passeur ESAQ.
25:36Vérifié, correct.
25:37Instrument de barrière.
25:38À gauche et à droite.
25:39Et briefing bien.
25:40On aura fait ça.
25:41Canadia, your scope is triple zero one.
25:42Triple zero one.
25:43Affirmative.
25:44Marché normal.
25:54Bélinja, autorisé décollage piste 25.
25:56Le vent du 300° pour 18 nœuds.
25:58Rafale à 33 nœuds.
25:59Rappelé.
26:00Passons 1500 pieds en montée.
26:05Bélinja, contactez l'approche.
26:06123,0.
26:07Au revoir.
26:13Bélinja, autorisé décollage piste 25.
26:15Le vent du 290° pour 21 nœuds.
26:17Rafale à 33 nœuds.
26:18Rappelé.
26:19Passons 1500 pieds en montée.
26:24Paré.
26:2512000 R.
26:27RPPV top.
26:3012000.
26:31Plus de 400, moins de 600.
26:32La pression est en température correcte.
26:3412250, 603, 620.
26:41Bélinja, 13000.
26:42Rappelé.
26:43Rappelé.
26:44Rappelé.
26:45Rappelé.
26:46Rappelé.
26:47Rappelé.
26:48Rappelé.
26:49Rappelé.
26:50Rappelé.
26:51Rappelé.
26:52Décollage à 1357.
26:543, 2, 1ité.
26:56Décollage.
27:07Pour les sous-marins nucléaires lanceurs d'engin,
27:09les patrouilles peuvent durer 10 semaines.
27:12Ce type d'insubmersible doit rester indétectable
27:14en se déplaçant silencieusement en haute mer,
27:16en immersion profonde.
27:18Toujours prêt à exécuter l'ordre de tir
27:20qui lui viendrait de la présidence de la République.
27:23Avant chaque départ en opération,
27:24l'affrontement avec l'Atlantique 2
27:26est la dernière occasion de tester son invisibilité.
27:36Une fois le contact établi avec le sous-marin,
27:38le pistage peut commencer.
27:40Traqué,
27:41le sous-marin utilisera toutes les manœuvres possibles
27:43pour échapper au petit sonar largué par l'aéronef.
27:46Mais Walabi India
27:48n'est pas prêt de lâcher sa preuve.
27:52C'est l'effervescence dans la tranche tactique.
27:54Une seule radio de bord pour 14 personnes.
27:56Dans l'action,
27:573-4 conversations peuvent se dérouler en même temps.
28:00Mais chacun saura prendre l'information qui le concerne.
28:09Il faut vraiment qu'il y ait une harmonie,
28:11une symbiose dans l'équipage.
28:13Au bout d'un moment, on se connaît tellement bien
28:15que si je vais parler avec le pilote qui est à un bout
28:18et moi je suis au savoir de l'autre côté,
28:20il n'y a pas de contact visuel pendant la conversation.
28:22C'est tout à l'oreille et à l'intonation de la personne.
28:25On sait déjà si tout se passe bien,
28:27si on est dans le sérieux,
28:29si là ça se passe mal.
28:32On arrive à deviner les états d'esprit de chacun.
28:4679 est à l'eau.
28:50L'unité, largage.
28:52Affirmé.
28:53Je peux vous dire que le chemin est en route maintenant.
28:56Légèrement au 350 5 nœuds.
29:05Dès qu'il passe la 72,
29:10vous me l'annoncez et vous m'envoyez bien le CPA.
29:13Je vous remercie.
29:16Merci.
29:18Affirmé.
29:21Pour info, il reste les 6 bouets en LBP
29:24et il reste 4 bouets.
29:26Plus tôt ?
29:27Oui.
29:28Il reste 10 casses et 4 bouets.
29:31CP, à bouet 61 à 25,40 secondes.
29:35Largage dans 8 secondes.
29:39Attention pour le largage.
29:403, 2, l'unité, largage.
29:43La tête de chevron en guidage.
29:4575 est à l'eau.
29:46Il est confirmé audio ?
29:47Oui, il est confirmé audio.
29:49OK, la boue est en pistage.
29:51La boue est en guidage.
29:52À bord du CPA, boue 71.
29:57Le contact boue 72 à 18h35.
30:01Bien joué.
30:03Il y a tellement peu de portée que je n'aurais pas le droit de le couper.
30:07C'est excellent.
30:09Poste du poids de 72.
30:11Affirmé.
30:19Il existe deux vertus que l'on cultive dans l'aéronautique
30:22qui sont un peu plus prégnantes chez nous,
30:24qui sont l'humilité et l'honnêteté.
30:27L'honnêteté, pourquoi ?
30:28Parce que vous avez vu qu'on travaille à 14 en équipage,
30:33qu'on doit s'accorder une certaine confiance mutuelle,
30:35donc il faut être particulièrement honnête les uns envers les autres.
30:38Et que celui qui commet une erreur doit tout de suite le signaler aux autres.
30:41Sinon, ça risque d'impacter fortement la mission,
30:43voire la sécurité des vols.
30:49Mission accomplie pour Walabi India.
30:51Après une traque de plus de six heures,
30:53le sous-marin est resté au contact radar.
30:55Simple exercice cette fois-ci.
30:57Mais en cas d'intrusion ennemie,
30:59les dispositions pourraient être plus radicales pour l'Atlantique 2.
31:02La délivrance d'une arme, ça doit vraiment intervenir
31:05quand dernier ressort,
31:07quand la diplomatie ou quand l'intimidation ne suffit plus.
31:10C'est vrai que là, on va utiliser l'arme,
31:12mais c'est vraiment le dernier recours.
31:14Je pense qu'il faut plus s'intimider qu'autre chose.
31:19Pour les booms,
31:20comme on appelle les personnels en charge de l'armement,
31:22l'Atlantique 2 reste un avion de combat à part entière.
31:27Et la manipulation d'une torpipe
31:30Et la manipulation d'une torpille pesant 230 kg
31:33exige de la délicatesse.
31:39La vaste soude de l'Atlantique 2
31:41permet d'emmener huit torpilles de type MK-46
31:44capables de toucher un sous-marin à 11 km de distance.
31:49L'armée, à l'heure actuelle, c'est préserver la paix,
31:51éviter la guerre.
31:53Donc en se prépositionnant,
31:55en montrant une capacité de force, une capacité de réponse
31:58pour éviter à ce qu'on arrive à des fois à des massacres
32:01ou à des actions militaires qui n'ont pas lieu d'être.
32:05Nous sommes les gardiens de la paix.
32:09La lutte anti-sous-marine oppose un sous-marin à l'Atlantique 2,
32:12mais la patrouille maritime peut également être engagée contre un navire.
32:16L'avion peut s'équiper de missiles air-surface,
32:18ce qui lui donne une redoutable capacité de feu contre les navires.
32:23Les missiles AM39 Exocet
32:25sont du type fire and forget, tir et oubli.
32:29Pesant 650 kg chacun, ils ont une portée de 70 km.
32:56Le jour J, c'est le jour où on va nous demander d'aller délivrer l'arme.
33:00Donc la torpille face à un sous-marin,
33:02un missile face à un bâtiment,
33:04et ça, ce jour-là, il faut être prêt,
33:06parce que ce jour-là, il n'y aura pas le droit d'erreur.
33:20J'ai jamais vécu ça.
33:22Et c'est vrai que le jour où on le vivra,
33:25il y aura toujours ce noeud au ventre
33:29de se dire, ouais, c'est pas le jour où il faut se louper.
33:53On n'est pas là pour se promener.
33:54On fait un travail, soit avec un bateau, soit avec un sous-marin,
33:57soit avec plusieurs bateaux et plusieurs sous-marins, tout dépend.
34:00On vole effectivement très très bas.
34:02Nos altitudes minimum de vol, c'est 100 pieds,
34:04ce qui correspond à 30 mètres lorsqu'on est au-dessus de l'eau et de jour.
34:07Et on imagine bien qu'en pleine tempête,
34:10à l'hiver, dans le rat de sein,
34:13avec des creux de 7-8 mètres et des vents à 60 nœuds,
34:16donc 120 km heure, ça tabasse énormément.
34:19Il y a des fois, c'est sûr, quand on est bien brassé,
34:22qu'on se dit, on va se poser, on a fait 8 heures de vol,
34:24tout le monde est fatigué, on se dit, bon,
34:26j'espère que tout va bien se passer,
34:28mais je n'ai jamais eu vraiment peur à se dire,
34:31là, je ne veux plus remonter dans l'avion.
34:33Mais le jour où ça arrive, je pense qu'il ne faudra pas hésiter à dire,
34:36là, je ne peux plus le faire.
34:38Parce que ce n'est pas marrant de faire un métier où on n'a pas envie d'y aller.
34:40Grande vitesse !
34:50Pour être déclaré apte au vol dans l'aéronaval,
34:53il faut être préparé à un éventuel crash en mer.
34:56Le stage, cessant, est le passage obligatoire pour tous.
35:00Véritable entraînement de choc,
35:02les stagiaires se retrouvent confrontés aux pires situations de survol.
35:09Pendant que certains tentent d'apprendre
35:11comment ne pas mourir étouffé par le parachute
35:13lors d'une éjection forcée en pleine mer,
35:15les autres attendent le passage redouté à la gloute.
35:18Réplique métallique d'une cabine de pilotage,
35:20cet instrument de torture risque bien de leur sauver la vie un jour.
35:24Chaque année, 600 personnes passent ce test.
35:27Avec la même angoisse, ne pas réussir.
35:30Vous êtes bien attachés, vous avez bien ajusté vos méouestes,
35:33les gants, les casques,
35:36les cordons radio.
35:41Bon, les premiers volontaires.
35:49Donc quand vous vous attachez sur le siège,
35:51vous vous tendez bien les sangles.
35:57Hop, cordon radio.
35:59Donc tu n'hésites pas à regarder si tu trouves ta boucle avant de partir.
36:02Non, pour trouver la boucle, tu descends le long de la sangle.
36:06Voilà, et tu as la main dessus.
36:09Voilà, OK.
36:18C'est parti.
36:20C'est parti.
36:47Ce qui m'a marqué le plus,
36:49c'est que la descente dans la gloute,
36:51on arrive dans l'eau avec un rythme cardiaque hyper, hyper élevé.
36:54Très, très élevé.
36:55C'est une situation qu'on n'a jamais connue.
36:57On est attachés, sanglés dans un siège.
36:59Et on voit l'eau qui monte, l'eau qui monte.
37:01Et la réaction naturelle, ça serait de partir
37:03et de se sortir de l'eau.
37:04Là, on ne peut pas, on est sanglés.
37:05Et le fait de descendre, la cabine se retourne.
37:07Là, les réserves d'oxygène s'épuisent à très grande vitesse
37:10puisque le rythme cardiaque est très élevé.
37:12Et c'est très dur de rester les 20 ou 30 secondes
37:14que nous demandent les plongeurs.
37:20Dans ces conditions extrêmes,
37:22chaque geste prend une importance démesurée.
37:24Rester accroché à l'avion pourrait se révéler fatal,
37:27même si la surface n'est pas très loin.
37:30Pour survivre, il faut combattre son stress.
37:33C'est-à-dire qu'il faut qu'il se retrouve,
37:35au moment de son crash,
37:37dans une situation de déjà-vu.
37:39Nous, ce qu'on veut, ce qu'on veut obtenir,
37:41c'est que les gens soient assez à l'aise
37:43pour que, si un jour, ils se crashent
37:46et qu'ils sont en vie à l'issue du crash,
37:48ils se disent, je l'ai déjà fait,
37:51je vais tenter de m'en sortir, je vais sortir,
37:54et puis ils vont commencer par faire les premiers gestes
37:56qu'ils ont appris et débuter l'évacuation.
38:00Et ensuite, l'instinct de survie, normalement,
38:02devrait faire le reste.
38:04Moi, ce qui m'avait le plus impressionné,
38:06c'est la gloute de nuit.
38:08Parce que, de nuit, forcément,
38:10on perd tout ce qui est repère.
38:12Et donc, cette perte de repère,
38:14c'est la prise d'apnée qu'on a fait
38:16quand on sent l'eau qui arrive là.
38:18Alors après, la première fois,
38:20je l'avais fait trop tôt,
38:22parce que je l'avais fait quand l'eau
38:24était arrivée au genou,
38:26et après, j'étais un petit peu fatigué,
38:28et je me suis dit,
38:30c'est pas possible,
38:32je l'avais fait quand l'eau était arrivée au genou,
38:34et après, j'étais un petit peu en manque.
38:36La fois d'après, je l'ai fait limite
38:38quand j'avais l'eau.
38:40C'est un petit peu déroutant.
39:03C'est beaucoup plus serein, quoi.
39:05Les procédures sont connues,
39:07on saura exactement quoi faire,
39:09et puis, cette préparation est vraiment essentielle
39:11à tout vol maritime.
39:13Si un équipage de la patrouille maritime
39:15devait amérir,
39:17cela se produirait loin des côtes.
39:19En pleine mer, leur seule chance de survie
39:21deviendrait alors la rapidité d'action
39:23du super frelon de la marine.
40:03Passez, passez.
40:19Si on est tous sains et saufs,
40:21et même aucun blessé,
40:23dans le radeau de survie
40:25qu'on est amené à rester, je sais pas,
40:27peut-être une semaine dans le canot,
40:29qu'il y en a un qui commence à péter les plombs,
40:31qui va dynaminer tous les survivants,
40:33et là, c'est clair, tout le monde y passe.
40:35Donc, il faut vraiment qu'il y ait une harmonie,
40:37une symbiose dans l'équipage.
40:42Après avoir passé quelques heures en perdition
40:44dans la rade de Brest,
40:46les naufragés, transis de froid,
40:48devront encore attendre leur élitreuillage.
40:56Dans le dinghy de secours,
40:58l'équipage restera soudé,
41:00sans problème du rotor pouvant atteindre 120 km heure.
41:12Pour que le stage soit réussi,
41:14il faut impérativement approcher certaines limites
41:16et effleurer simplement l'idée de sa survie.
41:30La partie mer, elle est déjà plus collective.
41:32Ça nécessite une solidarité.
41:34Tirer du bout sur un hélicoptère
41:36qui doit nous apporter un plongeur,
41:38c'est de la cohésion,
41:40enfin, c'est important.
41:42Ça doit entraîner quelque chose,
41:44on doit tous s'en sortir quelque part.
41:46Il est hors de question de penser,
41:48une fois en route dans l'hélicoptère,
41:50que c'est fini pour nous,
41:52que c'est fini pour nous,
41:54que c'est fini pour nous,
41:56que c'est fini pour nous.
41:58Aujourd'hui, les patrouilleurs des mers
42:00voient leur mission de reconnaissance évoluer
42:02plus tourner vers l'intérieur des terres.
42:04Il n'est plus rare de survoler à basse altitude
42:06des régions désertiques,
42:08des contrées montagneuses
42:10ou bien tout simplement des forêts en zone hostile,
42:12à quelques centaines de kilomètres du port d'attache
42:14avec les risques que cela comporte.
42:16Tout ceci vous a été donné pour simuler un crash avion.
42:18Il faut régulièrement, régulièrement
42:20vous donner un point de repli.
42:22S'il y a un éclatement,
42:24n'importe quoi,
42:26quelqu'un qui vous intercède,
42:28vous vous carapatez,
42:30il faut toujours vous donner un point de repli en arrière.
42:32On se rejoint là,
42:34on se donne 5 minutes à attendre là,
42:36attendre tout le monde au bout de 5 minutes
42:38si on ne trouve personne.
42:40Ceux qui se sont rassemblés,
42:42ils dégagent suivant un autre plan.
42:44Ceux qui arrivent en retard,
42:46malheureusement, ils se démerderont.
42:48C'est à la tombée de la nuit
42:50que la course contre la montre
42:52va commencer pour les marins aviateurs rescapés.
42:54Le but, c'est de rester dans l'obscurité
42:56et rejoindre dans les plus brefs délais la zone d'expiltration.
42:58Le dernier espoir de liberté
43:00est le point de rendez-vous
43:02avec les unités commando spécialisées
43:04dans le sauvetage au combat.
43:08C'est là-dessus, dans l'axe.
43:10On a le phare.
43:12C'est bon.
43:24Messieurs, vous êtes aux ordres de GRS.
43:26Ce sont des partisans qui connaissent bien le lieu.
43:28Faites leur confiance à 100%.
43:30On est partis.
43:38Avis de tempête sur la Bretagne.
43:40Quand les éléments se déchaînent,
43:42les marins restent en général au port.
43:44Mais à 50 km des côtes bretonnes
43:46se trouve l'un des trafics maritimes
43:48les plus intenses au monde,
43:50le rail douescent.
43:54L'importance de cette zone maritime française
43:56impose une présence permanente
43:58des forces navales et aériennes de la marine.
44:00Car les dangers sont omniprésents,
44:02pouvant entraîner des catastrophes humaines
44:04ou écologiques sans précédent.
44:10Dans le cadre de ces missions de service public,
44:12les patrouilleurs se transforment
44:14tour à tour en gendarmes des mers
44:16face au non-respect des lois maritimes,
44:18mais aussi en sauveurs
44:20lorsqu'une embarcation se trouve en perdition.
44:22C'est au fil de ces nombreuses missions
44:24de secours maritimes
44:26que les patrouilleurs ont obtenu
44:28le surnom de Saint-Bernard-des-Mers.
44:40Quand on part en exercice,
44:42ça reste de l'exercice.
44:44Moi je pars en exercice, je vais pour pister un sous-marin,
44:46je couvre le sous-marin, j'en suis très très content,
44:48très très fier. Mais maintenant,
44:50quand on sauve une vie, c'est formidable.
44:52C'est sûr que c'est difficilement quantifiable.
44:58Devant l'urgence de certaines situations en mer,
45:00la marine nationale dispose
45:02d'un atout majeur, le Falcon 50.
45:04Quatre appareils sur la base
45:06de l'Ambiway, répartis au sein
45:08du flotille 24F.
45:10Ils assurent quotidiennement les missions
45:12de surveillance maritime sur la façade atlantique.
45:14Les trois réacteurs de l'aéronef
45:16permettent au Falcon 50 d'être rapidement
45:18disponible sur la zone de secours.
45:20Sur l'unique piste d'envol de l'Ambiway,
45:22les deux flotilles complémentaires
45:24peuvent se croiser avant le décollage.
45:26Mission commune ou bien mission différente,
45:28les deux unités de la marine nationale ne jouent pas
45:30dans la même catégorie, mais chacune
45:32exploitera au mieux ses capacités en vol.
45:34Vario positif, altidécolle.
45:36Le tram en avant.
45:50Investigation négative.
45:52Début VGB à 10 heures volo.
45:587 secondes.
46:00Snowflower.
46:02Avanto Tonga.
46:06La rapidité de mise en œuvre
46:08est démontrée au quotidien,
46:10puisqu'on a un avion qui est d'alerte
46:1224h sur 24, 365 jours par an,
46:14qui est capable de décoller en une heure
46:16pour aller assurer ses missions
46:18de secours maritime, donc avec un équipage
46:20qui est désigné et disponible.
46:26Ouais, reste comme ça.
46:28Direction le rail d'Ouessant pour le Falcon 50.
46:30Mission contrôle maritime.
46:3254 000 navires par an,
46:34soit environ 150 par jour,
46:36le trafic sur le rail d'Ouessant
46:38demeure très intense.
46:42Issu de l'aviation civile,
46:44l'aéronef a été modifié en profondeur
46:46pour son utilisation militaire.
46:48Cinq hommes composent l'équipage
46:50avec deux pilotes à l'avant de l'aéronef.
46:52Deux mécaniciens de bord se chargent
46:54des hublots latéraux, tandis que
46:56l'opérateur radar traque
46:58le moindre mouvement sur son écran.
47:02Dodo 150.
47:04Oui.
47:06Bravo 462.
47:08C'est le
47:10sure star de Donzo.
47:12On a une capacité de transmission
47:14par satellite, avec notamment
47:16une capacité de transmission au débit
47:18qui nous permet à la fois de
47:20discuter avec nos chefs,
47:22mais également leur transmettre des fichiers,
47:24photos, vidéos, textes,
47:26tout ce dont on a besoin,
47:28et de manière très réactive en vol.
47:30En contact direct avec les autorités maritimes,
47:32l'équipage peut donc en quelques minutes
47:34lancer les procédures administratives
47:36nécessaires au détournement des navires hors la loi.
47:48Trop de navires poubelles
47:50hantent encore les côtes et menacent les mers.
47:52Manque d'entretien, rouille,
47:54négligence, autant de raisons
47:56qui génèrent une pollution irrémédiable.
47:58Le naufrage de l'Erika demeure encore
48:00une grande tragédie.
48:02Pas moins d'un milliard d'euros de dégâts
48:04dont certains ne seront jamais réparés.
48:18Entre ciel et mer,
48:20le Falcon 50 et l'Atlantique 2
48:22pourraient se rencontrer, voire faire double emploi
48:24sur une mission de surveillance.
48:26Mais cette probabilité reste faible
48:28au vu de la surface
48:30de la zone maritime française,
48:3211 millions de kilomètres carrés à surveiller.
48:36L'action de l'État en mer,
48:38toutes les différentes polices
48:40des pêches et autres sont des missions
48:42largement communes, le secours maritime,
48:44en particulier la lutte
48:46contre les trafics de stupéfiants.
48:48C'est une mission commune,
48:50normalement beaucoup plus remplie
48:52par le Falcon 50.
48:54Un de mes équipages, cette année,
48:56a participé avec succès à une mission
48:58il y a quelques mois dans le cadre
49:00d'une opération aux Antilles
49:02et a concouru à l'arraisonnement
49:04d'un bâtiment qui transportait
49:06plus de 4 tonnes de cocaïne.
49:08L'Atl-2 est aussi bien adapté
49:10que le Falcon 50
49:12pour ses missions.
49:14Ses capacités de surveillance
49:16font que lorsque l'intervention
49:18est décidée sur le bâtiment,
49:20il est à même de coordonner
49:22l'action de tous les intervenants.
49:24Il faut aussi bien guider
49:26les hélicoptères qui vont
49:28prendre d'assaut le bâtiment
49:30que guider les fusillés marins
49:32que de soutenir le bâtiment
49:34qui est au contact.
49:42Si l'histoire de la patrouille maritime
49:44est liée à ce monstre volant
49:46qu'est l'Atl-2,
49:48elle ne peut s'écrire sans les hommes
49:50et les femmes qui composent l'équipage.
49:52Marins avant tout,
49:54même à 2000 m d'altitude.
49:56C'est vrai qu'on porte beaucoup
49:58d'attachement au fait qu'on porte
50:00des encres sur les épaules
50:02plutôt que des ailes.
50:04C'est lié à notre rapprochement
50:06vis-à-vis de cette marine
50:08puisqu'on est l'avion de l'Atl-2.
50:10C'est avant tout un avion
50:12qui est capable de lutter
50:14contre une autre force navale.
50:16Donc on tient beaucoup
50:18à cette identité marine.
50:42...
51:06On dit souvent que les pilotes de l'aéronaval
51:08et de la marine en général
51:10n'ont pas de sang dans les veines
51:12mais plutôt de l'eau de mer.
51:14C'est vraiment de l'eau de mer
51:16qui coule dans nos veines.
51:18On est tous accro à la mer
51:20avec une culture maritime
51:22à priori très forte.
51:24Je pense que personne ne pourrait
51:26s'en passer, c'est une drogue.
51:28...
51:58...
52:26...

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