Avec Alexis Fernandez, président du parti politique Rassemblement Patriotique Républicain (RPR) et co-président de l'union des droites "Per I Nostri"
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00:00Très bien, mais on veut savoir ce qu'il se passe, pourquoi les Corses sont opposés à l'immigration,
00:06à l'immigration, notamment à Bastia, autour de l'avenue de l'association SOS Méditerranée.
00:12On connaît très bien SOS Méditerranée, effectivement une association qui reçoit 90% de dons privés,
00:20et puis des collectivités locales, des collectivités territoriales aussi, les aides,
00:25notamment Marseille, Paris, 130 000 euros de subvention par Marseille,
00:32100 000 euros de subvention par le conseil de Paris, la mairie de Paris,
00:38et puis, alors il dit voilà, nous sommes là pour de l'humanitaire,
00:43nous sommes là pour accueillir effectivement des gens qui viennent de pays en guerre ou de pays en danger,
00:48et un certain nombre de gens s'y opposent,
00:53et on va leur demander pourquoi, notamment Alexis Fernandez, bonjour Alexis Fernandez.
00:58– Bonjour Henri Bercoff, merci de m'inviter.
01:01– Alors vous êtes président d'un nouveau parti politique
01:03qui s'appelle Rassemblement Patriotique Républicain,
01:06RPR, comme par hasard, mais vous n'êtes pas spécialement chiraquien, ce n'est pas le sujet,
01:12et co-président de l'Union des Droites Per Y Nostri,
01:15et d'ailleurs vous êtes un certain nombre effectivement qui,
01:19et on a vu il y a eu il y a deux semaines un certain nombre de manifestations,
01:23par des Corses qui disent mais non, la Corse a toujours été un pays d'accueil,
01:27nous devrons se voir ces hommes et ces femmes qui viennent de pays en guerre ou qui sont en danger,
01:33et d'autres comme vous Alexis Fernandez qui disent,
01:38non écoutez, ce n'est pas comme ça que ça doit se passer, pourquoi ?
01:42– Henri Bercoff, tout d'abord je voudrais avoir une pensée au lendemain du 7 octobre
01:46pour toutes les victimes qu'il y a eu en Israël et partout en France
01:50dues aux OQTF qui auraient dû être expulsées en temps et en heure,
01:54et aux victimes du terrorisme, et là je pense particulièrement ce matin à Philippines,
01:59voilà donc nous aujourd'hui on est opposé fermement à la venue
02:04de ces ONG de SOS Méditerranée et autres,
02:07parce qu'ils se rendent complices très clairement de passeurs,
02:11ils sont dans le trafic humain et ce n'est pas moi qui le dis,
02:16c'est les rapports de l'agence Contex qui le disent,
02:19puisque les rapports ont fait état de bateaux qui s'approchaient des côtes,
02:25qui coupaient le radar et qui s'approchaient à 20 ou 30 kilomètres
02:28de côtes libyennes et tunisiennes pour récupérer des migrants.
02:34Aujourd'hui on constate très clairement que sur le terrain…
02:36– Vous vous dites que ces passeurs-là, évidemment ils se font payer,
02:41enfin ils payent assez cher le transport,
02:43ils se font payer assez cher le transport,
02:46et vous dites que c'est un business pour vous ?
02:48– Bien sûr, bien sûr, bien sûr c'est un business,
02:51c'est un business, il y a des rapports qui en font état,
02:54et puis nous avons approximativement les chiffres,
02:57aujourd'hui un migrant ça rapporte 8000 euros à peu près la tête de pipe,
03:02puisque ces passeurs sont en contact en plus avec les ONG,
03:08c'est très clair, c'est flagrant, il y a un trafic humain qui se fait.
03:11– Est-ce que c'est un fait avéré ça ?
03:12Parce que attention, il faut être sûr de ce qu'on avance Alexis Fernandez.
03:18– M. Bercoff, c'est en tout cas le fruit d'investigations de journalistes
03:24qui sont déjà remontées, qu'on a déjà pu entendre plusieurs fois,
03:28moi c'est ce qui m'a été rapporté par de nombreux députés,
03:31et aujourd'hui il est évident qu'en tout cas si ces passeurs le font,
03:37ce n'est pas dans un but humanitaire comme on veut nous laisser penser,
03:41ce n'est pas dans la compassion que ça se fait,
03:43derrière tout ça il y a un projet plus sombre,
03:46c'est celui de désagréger nos communautés, de bouleverser notre façon de vivre
03:50et de détruire l'avenir de nos enfants,
03:51mais surtout pour eux c'est très attractif,
03:54c'est très attractif et d'ailleurs Georgia Mellon le disait elle-même.
03:58– La première ministre d'Italie, oui italienne,
04:01mais dites-moi qu'est-ce qui s'est passé exactement il y a deux semaines ?
04:06– Il y a deux semaines, le 23 septembre il s'est passé que l'ONG SOS Méditerranée
04:12avec l'accord du président du conseil exécutif de Corse, Gilles Séméone,
04:18qui pour rappel a appelé à voter Emmanuel Macron aux dernières présidentielles,
04:22a pactisé avec la France insoumise,
04:27parce que vous voyez c'est quand même un tout tout ça,
04:31ça ne se fait pas comme ça.
04:32– Alors qu'est-ce qui s'est passé ?
04:33Oui nous Alexis pour rappeler, qu'est-ce qui s'est passé ?
04:36Le 23 septembre dernier, il est venu la présidente de l'ONG Sophie Beau à Bastia
04:43pour la projection d'un film, nous le considérons en tout cas de propagande,
04:49dans un but d'installer un réseau en Corse,
04:52d'implanter un réseau de SOS Méditerranée,
04:56qui je le rappelle se rend complice de trafic humain,
04:59et tout ça sous couvert, c'est très important de le rappeler,
05:03sous couvert des aides de la collectivité de Corse, des élus,
05:07puisqu'il y a eu, si vous voulez, nous on est allé au cinéma Le Réjean en Bastia
05:12pour tenir un discours d'opposition face à cette tentative,
05:16en tout cas d'implantation de ce réseau en Corse,
05:19et très pacifiquement dans la démocratie,
05:22nous avons été chahutés, aspergés, insultés,
05:25et dans ce groupe d'ultra-gauche se trouvaient des élus nationalistes,
05:30ce que nous déplorons bien entendu.
05:32Alors justement, je voudrais savoir ce que vous dites quand Sophie Beaud,
05:35la cofondatrice et directrice générale de l'association,
05:38Dimanche au parc Galéa, justement à projection de ce film,
05:42elle disait, parce qu'on devait avoir une réunion qui a été déprogrammée effectivement,
05:47elle devait avoir une réunion,
05:49elle dit, dans l'esprit de transmission des savoirs qui a amené le parc du jour,
05:51nous souhaitions simplement éclairer et mieux comprendre le travail de cette association,
05:55en lieu avec l'humain, etc.
05:58En fait, donc cette réunion a été déprogrammée,
06:01en fait aujourd'hui, la collectivité de Corse subventionne ou pas SOS Méditerranée ?
06:07Alors pour l'instant, la collectivité de Corse, en 2018,
06:10Gilles Simeoni a demandé,
06:12et il ne se montrait pas en tout cas contre la venue de l'Aquarius en Corse,
06:18en 2022, il a refait la demande que l'Océan Viking puisse accoster
06:23dans un port en Corse à Jacques Chiroua-Bastien,
06:25toujours de bateau d'ONG,
06:28et en 2024, il se montre aujourd'hui tout à fait d'accord
06:31qu'il y ait une structure qui puisse s'installer en Corse.
06:35Donc je suppose que la collectivité de Corse aujourd'hui
06:38voudrait ou veut financer ses ONG,
06:42mais moi ce que je dis aussi,
06:43c'est que c'était un problème aussi financier pour la collectivité de Corse,
06:46puisque d'ici peu, nous risquons de passer sous la tutelle de l'État
06:50avec près de 1,4 milliard de déficit,
06:52et la commune de Bastien...
06:53La Corse a aujourd'hui 1,4 milliard de déficit, c'est ça ce que vous dites ?
06:57Ah oui, oui, la Corse a 1,4 milliard de déficit
06:59et nous risquons de passer sous tutelle de l'État d'ici peu.
07:02Oui, et c'est ça que...
07:03Donc nous ne pouvons pas,
07:06à l'heure où je vous parle,
07:08nous ne pouvons pas financer dignement, je dirais,
07:11des associations ou des ONG
07:14qui voudraient faire accueillir des migrants en France,
07:16ou en Corse en tout cas,
07:17parce que moi, vous savez, je suis un corsiste,
07:19je suis gaulliste et je suis corsiste,
07:21donc je ne fais pas de différence entre la Corse et la France,
07:24contrairement à certains,
07:24mais ce que je crois,
07:26c'est que nous ne pourrons accueillir des migrants dignement en France
07:30quand on se sera occupé de notre population,
07:33parce que moi, j'ai été candidat deux fois à l'élection législative,
07:36j'ai sillonné l'entièreté de mon île,
07:38et ce qui me remonte régulièrement sur le terrain,
07:41quasiment chaque fois,
07:42c'est que nos retraités ne parviennent plus à se chauffer,
07:44à se nourrir correctement.
07:46Ici, nous sommes, je dirais, des otages,
07:49d'otages de consortiums
07:52qui sont là par les aides aussi de la collectivité.
07:55Il y a des consortiums aujourd'hui qui nous tiennent en otage
07:57sur les transports, sur le prix des carburants,
08:00et sur l'alimentaire et tout ça,
08:03et donc aujourd'hui, nous ne pouvons pas,
08:05accueillir dignement des gens
08:07alors que les nôtres sont en pleine souffrance.
08:09– Oui, vous voulez dire que, justement,
08:11j'allais vous poser la question du sentiment de la population corse,
08:14évidemment, je ne vous demande pas de vous dire,
08:16on ne fait pas un sondage,
08:19mais ce que vous avez vu avec les personnes
08:22avec qui vous avez parlé,
08:23comment ils réagissent par rapport à ça ?
08:25Parce qu'il y en a qui sont pour,
08:26il y en a qui sont contre,
08:27on a vu, il y a des gens qui disent
08:29mais non, il faut accueillir, etc.
08:32Vous le sentez comment quand vous dites
08:34et qu'effectivement, il y a des gens
08:36qui ne bouclent pas leur fin de mois ?
08:39– Eh bien, c'est unanime, M. Bercov, c'est unanime.
08:41Aujourd'hui, la Corse entière a voté,
08:45à hauteur de 58% quand même,
08:47Marine Le Pen aux présidentielles,
08:48donc le message est clair.
08:50Aujourd'hui, les Corses sont en attente
08:51d'une nouvelle politique de droite conservatrice, identitaire,
08:55qui les protège, qui les entend, qui les écoute.
08:58Mais une Corse qui ne veut pas devenir
09:02une terre d'accueil, je dirais, pour migrants,
09:04qui voudrait ici bouleverser notre mode de civilisation,
09:09notre mode de vie,
09:10aujourd'hui, on ne veut pas que la Corse se barcanise
09:12parce que la barcanisation finalement,
09:14c'est le woukisme, c'est le mondialisme,
09:18et on ne veut pas de ça.
09:20Aujourd'hui, on veut une Corse qui est fière de ses racines,
09:23comme on l'a toujours été, vous savez, M. Bercov.
09:25Nous avons toujours su tenir debout face à l'adversité.
09:28Notre histoire, elle est marquée par la résistance,
09:30par la persévérance et l'attachement farouche
09:32à notre identité.
09:33Et nous, de Pascal Paul et à De Gaulle,
09:35de génération en génération,
09:37nous avons toujours su dire non,
09:38face à tout ce qui nous menaçait.
09:41Et notre identité, notre souveraineté,
09:42on y tient et on ne compte pas se la faire enlever
09:45ou souiller par quelconque ONG
09:48qui viendrait de l'autre côté du monde.
09:49Et qui plus est, qui trafique avec les passeurs.
09:51Souiller est un mot fort, Alexis Fernandez.
09:54Non, ce que je voulais vous demander,
09:56est-ce que vous seriez, vous dites,
09:59la Corse a toujours été un pays,
10:00enfin un pays, en tout cas une région,
10:03en tout cas une entité qui a dit non, effectivement.
10:06Vous pensez, vous êtes sur le,
10:09non pas le long terme, mais le court terme,
10:11vous pensez qu'on peut aller jusqu'à l'affrontement ?
10:13Vous pensez que ceci peut se régler autrement ?
10:16Il peut y avoir un soulèvement populaire.
10:20Et c'est à redouter.
10:21C'est à redouter parce que moi aujourd'hui,
10:23ce que j'entends sur le terrain, encore une fois,
10:25c'est que les Corses me disent,
10:27si demain, bateau, il devait y avoir dans nos ports,
10:30nous nous contesterons vivement dans les rues.
10:34Et nous ne voulons pas de ça.
10:36Et moi aujourd'hui, ce que je veux éviter,
10:38par-dessus tout, c'est d'abord un drame humain
10:41qui pourrait se passer en Méditerranée
10:44parce que ces gens-là n'ont rien demandé.
10:46Ce sont des malheureux aussi,
10:47mais que l'on pourrait aider chez eux directement
10:50plutôt que de se rendre complice de trafics humains,
10:52encore une fois.
10:53Mais ce que je ne veux pas,
10:54c'est que dans notre île,
10:56dans nos rues, se déroulent des violences.
11:00On n'en veut pas, on le redoute fortement.
11:02Et donc ce qu'on veut faire,
11:04ce qu'on veut faire,
11:06c'est on veut sensibiliser nos élus,
11:09sensibiliser la population sur le risque qu'il peut y avoir.
11:13Et aujourd'hui, c'est le travail qui est le mien
11:16avec l'Union,
11:17périnostre pour les nôtres.
11:19Eh bien écoutez, on va suivre cela.
11:22Merci Alexis Fernandez.
11:23On interrogera aussi un certain nombre de gens
11:26parce que c'est une situation qui,
11:29en France, en Corse et ailleurs,
11:30ne peut pas se régler, hélas,
11:32dans les jours à venir,
11:32ni dans les semaines, ni les mois à venir.
11:34Donc on sera amenés à en reparler.
11:37Merci à vous.
11:38Merci monsieur Bercoff.
11:39Vous pouvez réagir ou poser votre question
11:41en appelant au 0 826 300 300.
11:45Dans quelques instants, André Bercoff revient pour parler
11:48médias et vaccins,
11:49voitures et passes ZFE
11:51et écologie.
11:52Bref, c'est Perle, UE et Bravo du jour.
11:55A tout de suite.