Pascal Praud et vous - Faut-il placarder des drapeaux palestiniens dans les universités ? Le débat entre un étudiant de droite et un auditeur
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00:00Oui, je disais qu'en réalité, malheureusement, c'est qu'on retrouve un petit peu nos pensées que dans les extrêmes.
00:07Je disais qu'on a le gouvernement, et pardon de dire ça, beaucoup de médias qui, sans arrêt, Israël, Israël, Israël, sortez les drapeaux Israël, Israël,
00:16et on trouve notre voix sur les extrêmes qui vont nous dire, sortez le drapeau palestinien et allez dans les rues.
00:22Donc on n'arrive pas à trouver un juste milieu pour pouvoir s'entendre et prendre un drapeau français avec les deux drapeaux,
00:28un israélien et un palestinien. Et le problème, c'est que comment voulez-vous qu'ils puissent faire la paix là-bas,
00:33alors que nous-mêmes, on n'arrive même pas à se mettre d'accord sur le fait de mettre ça en place.
00:39On n'y arrivera pas. Déjà, nous, on n'y arrive pas, donc c'est compliqué.
00:41Mathéo peut peut-être lui répondre ou engager la conversation.
00:44Oui, alors j'ai envie de dire qu'il est difficile de trouver un compromis avec des militants qui placardent des affiches dans l'université
00:53en soutien à ce qu'ils appellent la résistance armée.
00:58Alors j'ai envie de dire, aujourd'hui, ceux qui font la résistance armée en Palestine, ce n'est pas Jean Boulin et ses camarades,
01:04c'est le Hamas, c'est ce groupe terroriste.
01:06Ce sont ces mêmes personnes qui vont appeler quotidiennement, alors je parle pour l'université de Lille,
01:10mais qui vont appeler et tracter quotidiennement pour libérer Georges Abdallah.
01:14Alors ce terroriste libanais qui a été impliqué dans l'assassinat de diplomates israéliens et américains,
01:21qui doit rester emprisonné, qui ne doit surtout pas être libéré.
01:25Encore une fois, quand vous avez des militants qui vont taguer le nom de certains étudiants engagés à droite
01:32et qui refusent de se soumettre à ces militants d'extrême gauche,
01:36j'ai envie de dire qu'il n'y a pas de compromis à avoir.
01:38Alors nous, on n'est pas en train de dire qu'il faut placarder des drapeaux israéliens
01:42et qu'il faut que l'université soit pro-israélienne, parce que c'est la méthode occidentale.
01:47Nous sommes juste en train de dire que les drapeaux palestiniens n'ont rien à faire dans une université française,
01:52que ce type de slogans qui arrivent en soutien au Hamas n'ont rien à faire dans les universités françaises,
01:59et que le seul drapeau qui doit être au sein de nos universités, c'est le drapeau français.
02:03Donc il n'y a pas deux extrêmes aujourd'hui dans le combat des universités,
02:07nous sommes juste en train de refuser que ces militants d'extrême gauche prennent la fac,
02:12prennent la fac pour acquis, et prennent la fac pour acquis pour divulguer leurs slogans pro-Hamas et anti-juifs.
02:21Abdel ?
02:22Oui, écoutez, j'écoute les arguments sur la discutée,
02:26moi je vais être d'accord avec une partie de ce qui a été dit,
02:30mais malheureusement je n'ai pas entendu comme quoi on ne doit pas voir non plus les drapeaux israéliens.
02:34Je suis d'accord avec vous qu'il n'y aurait peut-être que le drapeau français,
02:36mais comme on parle, et je le comprends tout le temps de ce qui se passe,
02:40imaginez-vous qu'on a fait d'une journée, du 7 octobre, un an de bombardement.
02:45Comment on peut expliquer ça ?
02:47Moi je ne me mets pas au niveau des universitaires qui cherchent peut-être la petite bête,
02:51comme vous dites le Front de Gauche, à mettre le drapeau palestinien,
02:53moi en fait je regarde le constant.
02:55Comment on peut se mettre dans la tête qu'il y a autant de morts pour une journée ?
02:59Est-ce que réellement on a besoin d'être dans un gouvernement ?
03:02C'est ça qui est hallucinant, c'est que généralement les hauts fonctionnaires,
03:06ou les ministres, ou les présidents,
03:08ils sont peut-être là aussi pour mettre un peu d'eau dans le vin,
03:10et de se dire qu'on n'est pas à une journée de vengeance.
03:14Ce n'est pas possible.