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Retrouvez le replay du Grand Prix camions de Nogaro du 06/10/2024.

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Sport
Transcription
00:00Générique
00:18Si le bonheur est dans le pré, quiconque vient à Nogar on vous le dira,
00:22le bonheur est aussi dans le paddock après le circuit Paul Ricard.
00:25Bienvenue sur le circuit Polarmagnac, Fabien Calvé, Logers accueille
00:29la deuxième manche du Championnat de France Camion.
00:31Oui, un gros rendez-vous camion et c'est vrai qu'à Nogaro,
00:34il y a le public, il y a cette ambiance, il y a cette atmosphère si spéciale,
00:37un plateau d'enfer, je pense qu'on va voir des belles choses ce week-end.
00:40Absolument, avec de l'émotion, des sensations, de l'adrénaline,
00:44des courses que vous allez commenter avec Anthony Drevet,
00:47la chaîne, l'équipe et la chaîne du Championnat de France Camion.
00:50En effet, merci Bruno pour cette introduction, Fabien Calvé,
00:53nous avons quasiment une heure pour revenir sur cette épreuve de Nogaro dans Logers
00:56qui s'est encore déroulée devant des dizaines de milliers de spectateurs.
00:59Oui, la barre des 40 000 spectateurs a été franchie, donc gros succès populaire.
01:03C'est vrai que le rendez-vous au Gersoy est un pilier de notre championnat
01:07et c'est pour le plus grand plaisir des spectateurs qui se déplacent.
01:10Depuis plus de 30 ans, nous sommes présents et les camions sont présents à Nogaro.
01:15Eh bien, on va tout de suite se faire plaisir et découvrir ce circuit de 3 km,
01:18636, en caméra embarquée avec Théo Calvé,
01:22local de l'étape, Théo avec ce Buggyra qui arbore les couleurs aussi Mercedes cette année.
01:28C'est un Freidliner, Freidliner c'est Daimler,
01:31Daimler c'est plusieurs marques dont Mercedes,
01:33donc en Europe, on ne connaît pas forcément Freidliner parce que c'est aux Etats-Unis,
01:36mais en tout cas, Daimler, premier constructeur au monde avec Mercedes en Europe
01:40et numéro un aussi aux Etats-Unis avec Freidliner.
01:43Et on voit qu'il faut être souple sur le volant,
01:46il ne faut quand même pas hésiter à le tourner,
01:48ce volant ici notamment sur cette première partie de circuit.
01:50Copen, c'est la partie du circuit qui est la plus technique,
01:53c'est ce qu'on appelle l'escargot, on a pas mal de double droite, triple droite
01:57et ça tourne sans arrêt, il y a vraiment une technique
01:59et c'est vrai qu'on voit qu'il faut travailler sur le volant,
02:01mais tout en souplesse parce qu'un camion, paradoxalement,
02:04il faut énormément de souplesse parce que comme on a le transfert de masse,
02:08si on vient mettre des grands coups de volant, eh bien on vient déséquilibrer son véhicule.
02:12On a aussi une autre spécificité des courses camions,
02:14là on voit 159 km sur le compteur, on ne peut pas aller plus loin.
02:16Ça s'arrête, ça s'arrête, on est contrôlé par GPS
02:20et la vitesse est limitée à 160, évidemment pour des raisons de sécurité
02:23puisque le ratio poids-puissance avec la vitesse, tout ça,
02:27le combo c'est 160 maxi, ça a toujours été et ce n'est pas plus mal.
02:31Ça donne des courses aussi peut-être plus en bagarre
02:33puisqu'évidemment on est obligé de se chamailler au freinage,
02:36donc les spectateurs n'ont que pour leur compte.
02:39Ça c'est clair qu'ils vont se régaler et vous allez aussi vous régaler.
02:43On arrive dans la dernière partie de ce tracé de Nogaro
02:45qui a beaucoup souri par le passé, à Théo Calvet qui a gagné je crois à 16 ans seulement.
02:49Oui, c'était sa première victoire à l'âge de 16 ans,
02:50c'est un peu notre circuit, on est à la maison.
02:53Là, la nouvelle courbe qui a été modifiée, le nouveau tracé de Nogaro,
02:56alors pour nous ça ne change pas grand-chose,
02:58c'est surtout un changement pour les motos mais une nouvelle homologation.
03:01Ressurfaçage total du tarmac cette année,
03:03donc ça a changé beaucoup de choses pour les pilotes
03:05parce qu'évidemment un tarmac un poil plus rapide qui demande des réglages un peu différents
03:10et on le voit, ça a profité à Théo puisque c'est vrai,
03:13sur place il connaît bien puisque c'est aussi le lieu de la Buguera Académie France,
03:17donc autant dire le circuit à la maison.
03:19Il est à domicile effectivement, voilà pour ce tour en caméra embarqué
03:22pour lancer ce 31ème Grand Prix Camion.
03:32Alors les conditions météorologiques en ce mois de juin ne sont pas idéales,
03:34on le voit mais peu importe, les pilotes sont prêts justement à se battre pour la victoire.
03:38Fabien, on a des pneumatiques qui sont de toute façon tout terrain j'allais dire ou tout temps ?
03:42Voilà, qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil, on a un seul pneumatique,
03:45pneumatique Goodyear Racing, donc une gomme spéciale Racing,
03:48nouvelle d'ailleurs pour cette saison 2024, ça a été remplacé,
03:52c'est la même pour tout le monde, il n'y a pas de pneus soft, durs,
03:54il y a un seul pneumatique, pluie ou sec,
03:56mais par contre cette nouvelle gomme Goodyear, on a vu l'efficacité,
04:00on a beaucoup plus de maîtrise sur la pluie qu'auparavant donc c'est réussi.
04:06Départ lancé pour toutes ces courses camions,
04:08premier départ donc de ce week-end, 31ème Grand Prix Camion de Nogaro
04:12et c'est le camion n°2 de Thomas Robineau qui prend à l'avantage sur Théo Calvet,
04:16attention derrière, on sait que ça a tendance à un petit peu se resserrer.
04:19Oui, surtout quand on arrive de groupe, vous voyez 3 camions de deux fronts,
04:22ça ne laisse pas beaucoup d'espace, mais des départs qui se sont très bien déroulés,
04:26donc même en condition glissante comme ça, parce que c'est quand même une adhérence précaire
04:32et derrière parfois ça arrive que ça se touche un peu.
04:35Anthony Robineau est allé un petit peu large, par contre c'est intelligent
04:38parce qu'il va prendre la partie un petit peu plus extérieure,
04:41comme ça il évite de rouler dans le sable.
04:42Exactement, il revient en toute sécurité sur la piste
04:45et devant on le voit c'est très serré, les écarts sont infimes en course de camion,
04:49d'une part à cause de cette limite de vitesse,
04:51donc on ne peut pas aller plus vite ou faire l'aspiration,
04:54donc évidemment ça a tendance à resserrer tout le monde.
04:56Et puis on va le rappeler aussi et notamment pour ce résumé,
04:59mais aussi celui des 24h camions qui ont eu lieu en septembre,
05:03les vitesses sont limitées oui, mais il y a aussi des brides qui sont appliquées selon les résultats.
05:08Exactement, les trois premiers du championnat ont une bride d'air à l'admission un peu plus petite,
05:12donc évidemment ça pénalise et ça donne la chance à partir du quatrième.
05:16On a vu que tout au long de la saison ça a fonctionné,
05:19puisqu'on a eu sur les trois premiers Grands Prix,
05:21trois leaders différents, trois vainqueurs différents,
05:23donc on voit que ces règles d'handicap remettent un peu de suspense au niveau de la compétition.
05:29Pour l'instant c'est Thomas Robineau, un triple champion de France qui est en tête,
05:32devant un double champion de France Théo Calvet.
05:34On va évidemment en suivre la suite de cette course et notamment de cette première confrontation.
05:39Alors pour l'instant ils sont plutôt calmes nos amis pilotes,
05:42parce qu'il y a pourtant des grilles pleines, on aurait pu s'attendre à ce qu'il y ait des contacts, pas du tout.
05:46C'est-à-dire que la météo joue quand même un peu sur la sagesse des pilotes,
05:51puisque quand c'est glissant comme ça et quand c'est entre deux,
05:54c'est pas une énorme pluie, c'est juste grâce qu'il faut pour que ça glisse et pour faire des erreurs.
06:00Donc autant dire que les pilotes, bien surtout sur la course 1,
06:03assurent un maximum parce qu'il y a la 2 en suivant et c'est le résultat de la 1 qui définit ta position de départ de la 2.
06:09Donc tu ne vas pas tout perdre et c'est vrai que la pluie calme un peu tout le monde.
06:13On va s'intéresser d'ailleurs à la 8e place, parce que ça serait synonyme d'une pole position sur la grille inversée.
06:19On y reviendra de la deuxième course, donc c'est pour ça qu'on voit là que ça se bagarre pas mal avec José Souza,
06:23camion numéro 22 et Yvan Rodriguez.
06:25Oui, la 8e place elle est essentielle puisque sur la course 2, tu vas repartir premier puisqu'on inverse les 8 premiers.
06:31Donc tout le monde veut arriver 7 ou 8 pour repartir en première ligne de la course 2.
06:36Et ça peut, et on l'a vu tout au long de la saison, découler sur un podium final.
06:39Ce qui permet également aux camions qui sont en milieu de plateau de venir faire des podiums.
06:45C'est notre championnat et en tout cas notre règlement et tourner,
06:48la FFSA l'a voulu tourner pour que justement ça ne soit pas toujours les mêmes qui gagnent et qu'on ait une mixité dans les podiums et ça marche assez bien.
06:56Oui, parce qu'on a des pilotes qui sont expérimentés, des pilotes qui sont plus jeunes et qui viennent d'arriver.
07:00On a des camions aussi comme le Buggyra de José Souza qui est très différent du Renault T derrière de Yorick Montagne.
07:04Ça n'a pas trop d'incidence, on va dire qu'ils se valent ces camions ?
07:08Alors sur la pluie, ça peut l'avoir parce qu'on a une distribution des masses qui est un poil différente.
07:13Les poids sont les mêmes, mais ils ne sont pas placés au même endroit.
07:16Mais on le voit bien, on dirait que sous la pluie, les cabines avec des capots devant un camion américain seraient avantagées.
07:22Mais preuve année, c'est quand même Robinho qui est devant avec un camion conventionnel.
07:25Donc tout ça reste très relatif.
07:27Sur le papier, oui. Dans la réalité, Robinho était plus rapide et se sentait à l'aise.
07:32C'est un très bon pilote également sous la pluie.
07:34Donc vous voyez, le capot, on a une mixité parce qu'on a un cabine avancée, un capot, des cabines avancées, des capots.
07:40Donc en vérité, c'est toute une question de réglage.
07:43Oui, finalement, il faut travailler aussi.
07:45Effectivement, on a beaucoup d'équipes qui sont représentées.
07:48Est-ce que le président de la commission camion à la FFSA que vous êtes, mon cher Fabien, est heureux de voir les grilles pleines ?
07:54Très heureux. On joue à guichet fermé.
07:56Il y a même certaines frustrations parce que certaines ne peuvent pas courir.
07:59Parce que vous savez, on a des homologations de circuit.
08:01Donc par exemple, à Doncarro, 26 camions.
08:03Donc il n'y a que 26 camions en piste et on était 29 dans le paddock.
08:06Donc ça crée même des frustrations parce que certaines ne sont pas assez rapides pour se qualifier ou en tout cas, vont rester sur la touche pour une course.
08:15Donc oui, très heureux d'avoir des grilles pleines.
08:17Toujours un peu frustré de ne pas pouvoir faire courir tout le monde.
08:21On va imiter nos amis britanniques qui ont deux divisions, deux catégories.
08:24Pourquoi pas à l'avenir ?
08:25Mais dans ce cas-là, on diviserait le spectacle par deux.
08:28Donc il n'y a pas de recette miracle.
08:31Rassurez-vous.
08:32Attention avec Aurélie Ergot qui vient percuter Lucas Rivals.
08:36Lucas qui a un peu fermé la porte, on dirait.
08:38Oui, mais un 360 qui se passe bien parce que même s'il perd des places, c'est impressionnant.
08:44Mais on le voit, sa gravité, c'est une toute petite touchette.
08:48Et c'est vrai que dans ces conditions humides, la même chose sur le sec, ça n'aurait peut-être pas fait un 360.
08:55Là, la déraille, c'est quand même assez précaire.
08:58On a vu que l'arrière était assez léger sur ces camions.
09:01Forcément, tout le poids de Samson 4 et surtout sur l'avant.
09:03C'est le principe technique.
09:05Il y a à l'écran Kevin Jimenez qui faisait une de ses premières courses, ses tout débuts.
09:11Donc pilote de GT qui vient au camion.
09:14Alors pourquoi ?
09:14Parce que dans la vie de tous les jours, ils ont 700 conducteurs, ils sont transporteurs.
09:18Donc voilà, comme disait Kevin, ils ont un peu l'ADN du camion.
09:23Mais tout de même, première fois que Kevin franchit la barre du GT au camion.
09:28Et ma foi, avec une certaine réussite parce que dès ses premières courses, il rentre dans les top 10 avec un camion dont vous reconnaissez la silhouette.
09:34C'est l'ancien camion de Franck Conti.
09:36Et ma foi, Kevin s'est très, très bien débrouillé.
09:39Et tout au long des courses auxquelles il a participé, il nous a montré du spectacle.
09:43Il a été combatif.
09:45C'est vrai que ce n'est pas n'importe où.
09:46Quand tu viens du GT, tu as quand même eu certains expériences.
09:49Mais par contre, de la GT, ici, on est avec 5 tonnes 4, des gamaris beaucoup plus gros.
09:54Son avantage, là encore, en étant transporteur, il est un peu né dans un camion.
09:58Donc il sait ce que c'est un camion.
09:59Mais en tout cas, des nouveaux concurrents.
10:01Et ça, c'est plutôt bien pour notre discipline.
10:03Et moi, je m'en réjouis.
10:04Oui, c'est vrai qu'on a beaucoup de nouveautés.
10:05On a des pilotes qui ont peut-être de nouvelles couleurs aussi.
10:09Certains qui restent quand même fidèles à l'équipe, notamment lui entre eux.
10:11Avec Jonathan André qui, lui, est seul finalement à bord.
10:14Il n'y a pas deux camions dans cette équipe.
10:17Au contraire d'il y a quelques années, quand Patrick Folléa, c'était encore là.
10:19Oui, Lion Truck avec John, qui a eu aussi un parcours extraordinaire.
10:23Une belle histoire.
10:23C'était au début un fan.
10:25Moi, je le connais depuis qu'il a 5, 6 ans.
10:26Il a toujours arpenté les paddocks.
10:28Après, il est rentré à la technique au Lion Truck.
10:31Et puis, un jour, il s'est retrouvé.
10:33La vie a fait qu'il s'est retrouvé derrière le vin.
10:35Et ma foi, chapeau, parce que c'est sa seconde saison.
10:37Il est là, il est présent.
10:38Il s'améliore à chaque course.
10:40Et l'image, en tout cas, la pérennité du Lion Truck continue.
10:45Et ça, c'est une belle chose.
10:46Oui, c'est clair.
10:46On le voit, le man numéro 44, évidemment.
10:49Et puis, on a aperçu aussi, Jennifer Janiec.
10:51Ça prouve aussi qu'on a à la fois des pilotes hommes,
10:53mais aussi des pilotes femmes dans la compétition.
10:55Oui, nous avons trois féminines à cette saison,
10:57dont Jennifer qui est un peu la chef de file,
11:01puisque c'est vrai que c'est elle qui mène la danse depuis quelques années.
11:04Mais en tout cas, pilote femme, le métier se féminise.
11:07Aujourd'hui, 6% de conductrices chez les chauffeurs routiers.
11:09Donc, l'ensemble de la profession n'est pas que les chauffeurs.
11:12On a de plus en plus de femmes.
11:14Ce n'est pas des métiers réservés aux hommes.
11:15Et la course n'est pas réservée aux hommes.
11:17Et c'est avec plaisir qu'on a ces femmes dans notre championnat.
11:21Et on a même un classement féminin.
11:22C'est vrai. Effectivement, on les met en valeur.
11:24Et on va mettre en valeur aussi Thomas Robineau.
11:26Avec ce man numéro 2, il a bien commencé la saison,
11:29puisque à titre indicatif, Thomas Robineau a quand même réussi,
11:33au Castelet, à se hisser aux avant-postes de la première course.
11:36Après, ça a été un peu plus compliqué.
11:37La situation en général, elle voit Théo Calvet 2e et Lionel Montagne,
11:41actuel leader du classement général.
11:43On le disait, c'est vraiment des cartes qui sont redistribuées.
11:45Cette année, on a eu un début de saison extraordinaire,
11:46puisque Lionel est resté leader pendant deux courses.
11:49Après, c'est Robineau qui a pris la tête.
11:51Pour qu'enfin, à Manicours, ça soit Théo,
11:54on a vu trois vainqueurs différents sur trois courses.
11:57Et c'est ça qui est juste génial, parce qu'on voit que ce n'est pas joué.
12:01Tout le monde avait fait des pronostics.
12:03C'est facile. Calvet, il va dominer, il va gagner.
12:05Non, ce n'est pas été comme ça, parce que la mécanique l'a décidé autrement,
12:09parce que l'effet de course l'a décidé autrement.
12:12Mais je dirais que c'est la magie du sport et c'est la beauté du sport.
12:15On est bien d'accord. On a vu Tom Verdier, un nouveau pilote.
12:17Alors lui, qui n'avait pas du tout d'accroche, j'allais dire, en compétition.
12:21Bravo à lui, parce que c'est un beau projet.
12:23Et attention également à l'attaque d'Anthony Robineau,
12:25très à l'aise pour sa deuxième saison complète,
12:27j'allais dire, avec ce camion numéro 8.
12:29C'est solide aussi, ce qu'il fait.
12:30Oui, Anthony nous montre de belles choses et c'est vrai qu'il est appliqué.
12:33Alors, il a quand même un coach de luxe, puisque son cousin Thomas Robineau,
12:40pilote de référence du championnat de France, l'aide un peu, participe au réglage.
12:44C'est l'ancien camion de Thomas, donc c'est vrai que ça l'aide à progresser.
12:47Mais en tout cas, il est très assidu, il travaille
12:49et le résultat de son travail se voit sur la piste sans aucun doute.
12:52Ça, on est bien d'accord.
12:53Dommage pour Florian Orsini, qui a un petit souci sur son Mercedes numéro 19,
12:58passé par Xavier Fouché et par Pierre Huel également.
13:01On a de la bagarre un petit peu partout et ça, c'est bien.
13:02Ouh là, derrière, on a un camion qui est parti à la faute.
13:05Je pense que c'est un Buggyra, si je ne dis pas de bêtises.
13:08Mais en tout cas, il va falloir repartir.
13:10Je pense que c'est le 22.
13:11Oui, bien vu.
13:13Alors, c'est aussi ce qui est...
13:15Alors, tu vois, d'ailleurs, même en voulant accélérer un peu trop fort,
13:17il en refait un suivant.
13:18Mais en tout cas, ce qui est important dans ce championnat,
13:21c'est qu'on voit qu'il y a la bagarre devant, mais ça se bagarre également au milieu.
13:25Ça se bagarre en arrière plan.
13:27Il y a vraiment X courses dans la course et ça, c'est plutôt pas mal.
13:30Ça, c'est vraiment génial.
13:32Alors, on arrive même sur certains retardataires dans ce douzième et dernier tour.
13:35On a Pierre-Yves James qui doit donc laisser le passage libre
13:39pour Thomas Robineau qui va aller décrocher.
13:41Donc, une nouvelle victoire en cette saison 2024.
13:45Lionel Montagne et Théo Calvet, dans l'autre sens.
13:48Théo Calvet et Lionel Montagne vont compléter ce podium.
13:51Vraiment, très belle course.
13:52Là, il a clairement été solide et il a dominé cette première confrontation.
13:57Sans aucune discussion.
13:59Et voilà, à domicile, Théo Calvet termine deuxième.
14:02Et le drapeau à damier qui est agité sur le passage de tous les concurrents.
14:06On attend d'ailleurs le passage de l'intégralité de ces 26 camions
14:09engagés dans cette compétition.
14:12Est-ce qu'ils sont tous passés ?
14:13Ou c'était juste pour Fabrice Chéniaud ?
14:15Et bien voilà, première petite figure sur un nouveau camion d'ailleurs cette année.
14:19Il passe la ligne, le drapeau, en marche arrière, 360.
14:22C'est Philippe Candeloro, mais du camion.
14:25C'est comme ça qu'on va l'appeler maintenant.
14:27Philippe Candeloro Chéniaud sur son nouveau Scania Torpedo.
14:30En tout cas, c'est la joie dans le clan Robinho.
14:32L'année dernière, c'était le 40e anniversaire de cette équipe
14:35qui a été fondée par André Robinho.
14:37Et là, encore une fois, on les retrouve face à Théo Calvet et face à Lionel Montagne.
14:41Ce n'est pas étonnant.
14:42Trois champions sont là sur les trois premières places.
14:44Oui, les trois leaders, en tout cas les trois premiers du championnat.
14:47Et on voit que c'est disputé.
14:49On ne lâche rien et on se bat jusqu'au bout.
14:52Le podium toujours très sympathique ici à Nogaro devant les spectateurs.
14:56Et la confirmation de la victoire de Thomas Robinho, Théo Calvet, Lionel Montagne, Jonathan André et Raphaël.
15:02Souza complète le top 5, Yorick Montagne 6e.
15:05Et c'est Aurélien Argote qui aura la chance de partir depuis la pole position de la course numéro 2.
15:10Une course à grille inversée.
15:11On le disait, Aurélien Argote, Yvan Rodrigues, attention, ça va peut-être faire des étincelles.
15:21Et donc, quelques heures plus tard, on se retrouve sur la grille de départ.
15:24C'est la course numéro 2 de ce week-end.
15:25Ordre de départ avec un top 8 inversé.
15:28Ça, c'est depuis très longtemps finalement qu'on a pris cette décision en Coupe de France Camion.
15:32Oui, alors suivant les circuits, c'est 6 ou 8.
15:34Parce que, par exemple, l'Albi, ce sera 6 puisque ça dépend de la configuration du circuit.
15:40Mais en tout cas, oui, cette volonté de mixer.
15:42Alors, c'est vrai, c'est un peu frustrant pour les premiers qui doivent refaire le boulot.
15:46Mais d'un autre côté, ça permet à des gens comme Aurélien Argote, qui est pour moi, cette saison, une des plus belles révélations.
15:51Il a toujours été là, mais cette année, ils sont réguliers.
15:54Le camion est fiable et on voit, il est aux avant-postes.
15:56Eh bien, ça lui permet de pouvoir s'exprimer et de montrer son vrai potentiel.
16:01Et on est bien d'accord. On a travaillé dans l'équipe CCF avec, évidemment, Frédéric Vasseur,
16:06le beau-père d'Aurélien qui continue sans cesse d'améliorer ce camion.
16:10Et c'est le cas pour la saison 2024.
16:12Attention au départ avec de très belles images de drones.
16:14C'est exceptionnel, des vues comme ça.
16:16Et sous la pluie, une fois de plus.
16:18Alors, OK, c'est serré.
16:19Mais regardez, sous la pluie, on a réussi à à peu près tenir tout le monde sur la piste.
16:24Ça passe, mais les vues sont exceptionnelles.
16:2626 camions, 26 fois à 5 tonnes, imaginez.
16:30Et pourtant, ça passe.
16:31Et je peux vous dire que sous la pluie, c'est loin d'être évident de piloter de tels enjeux.
16:35Ah oui, on imagine avec le pont bloqué à l'arrière.
16:37Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement, ça glisse un petit peu.
16:40Vous êtes avec un karting de 5 tonnes.
16:41Vous n'avez pas de différentiel.
16:43Le pont est bloqué, c'est-à-dire à 100%.
16:45Donc, vous êtes avec un arbre fixe sur l'arrière.
16:47Il faut bien comprendre ça.
16:48Il n'y a pas de roue indépendante.
16:50Ce sont des essieux, deux camions à piloter.
16:53Autant dire qu'il faut être hyper soft parce qu'il n'y a pas d'anti-patinage.
16:56Il n'y a pas d'ABS, il n'y a pas de BS, aucune électronique.
16:59C'est du pilotage pur et dur avec 1200 chevaux sous la pédale d'accélérateur.
17:04C'est vrai, il faut s'employer.
17:05C'est Yvan Rodrigues qui a pris l'avantage sur Aurélien Ergote.
17:08Derrière, on a Yorick Montagne.
17:09Et puis attention aussi, puisque le principe de grille inversée, c'est qu'évidemment,
17:12les leaders sont un petit peu plus loin.
17:13Voilà. Et puis maintenant, il faut cravacher pour remonter.
17:16Ce n'est pas toujours facile.
17:17D'autant, on répète, c'est vrai que météo extrêmement capricieuse pour le 20 juin à Nogaro.
17:22Je ne les ai jamais vues, mais en tout cas, on se croirait en novembre.
17:25Parce que même en novembre, il ne fait pas ce temps-là, normalement, à Nogaro.
17:28Mais cette année, le bonheur l'a décidé ainsi.
17:30Et ma foi, ça nous a donné des belles courses.
17:32C'est sûr, Caroline Divies et toute l'équipe d'organisation ont dû être un petit peu inquiètes.
17:37Mais on voit que le spectacle est au rendez-vous.
17:39Donc forcément, en plus, c'est un sacré succès.
17:41Plus de 40 000 personnes, je crois.
17:42Oui, record battu.
17:43On a franchi cette barre symbolique.
17:45Mais en tout cas, on est dans le Gers.
17:49Et si tous ces gens se sont déplacés là, c'est qu'il y a une raison.
17:53Et c'est vrai que ce Grand Prix de Nogaro a une saveur particulière.
17:56Les défilés en ville, on ne remerciera jamais l'équipe municipale.
18:00Jamais assez l'équipe municipale pour tout ce qu'ils font, pour ces courses de camions.
18:04Les producteurs locaux, évidemment, le Gers, le foie gras, tout ce qu'il y a.
18:08Il y a un savoir-vivre à Nogaro.
18:09On est bien reçus.
18:10Et les spectateurs, s'ils ne trompent pas, ils y reviennent.
18:13Donc il y a bien une alchimie générale qui fonctionne.
18:16On avait le Festitruck en arrière-plan, avec ce magnifique défilé, ces parades, etc.
18:21Il y a une atmosphère particulière et qui est made in Nogaro.
18:24On ne peut pas l'implanter, c'est sur place.
18:26C'est la très belle bagarre de remonter, toujours très tendue.
18:30On le voit, regardez, Jonathan André sur la droite.
18:31Il est serré avec Théo.
18:33Il est à la lutte.
18:34Et regardez, ils sont toujours côte à côte.
18:36On ne lâche rien jusqu'au bout.
18:37Et je peux vous dire que dans ces conditions de piste, avec l'adhérence qu'il y a là,
18:42c'est quand même du grand art.
18:43Des équilibristes, ces pilotes.
18:45On voit quelques petites stigmates de contact, mais ce n'est pas grave, c'est de la déco.
18:48C'est de la cosmétique, j'ai l'habitude de dire.
18:50C'est juste des petites pièces plastiques.
18:52Ça ne change rien, l'intégrité du camion.
18:56Et c'est vrai que c'est justement fait pour se détacher assez rapidement.
18:59Comme ça, on n'en parle plus et on passe à la suite.
19:01C'est fait en fibre de fer, c'est ça ?
19:04Oui, standard.
19:05Pas de carbone, pas de choses onéreuses.
19:07C'est aussi ça, la particularité des camions.
19:09Par exemple, les disques de frein.
19:11Sachez que c'est des disques de frein standard de camion.
19:13Ça vaut 100 euros.
19:14Et pourquoi ? Parce qu'un camion à 44 tonnes à 90, c'est aussi facile à arrêter qu'un camion à 165 tonnes.
19:20C'est de la physique.
19:21Il suffit d'aller un peu à l'école et de connaître les lois de la physique et on comprend tout à fait les courses de camion.
19:26Là, il va falloir aller à l'école.
19:27Le freinage de l'école, justement, c'est l'épingle.
19:29Juste après, avec Raphaël Souza face à Théo Calvet.
19:32Alors, je crois que Raphaël est passé dans la Buguira Academy, où le professeur, justement, c'est Théo Calvet.
19:37C'est Théo. En effet, ils se connaissent bien.
19:39Mais là, on ne lâche rien.
19:41Parce que souvent, on peut dire qu'il y a des courses d'équipe.
19:43Mais je peux vous dire que pas du tout.
19:44Et regardez, c'est Théo qui a essayé de freiner loin.
19:47Il loupe son freinage.
19:48Et du coup, Jonathan Alderain repasse.
19:50Donc, il faut recommencer.
19:51On parlait de conditions difficiles en termes d'endurance.
19:55Et bien, même les meilleurs peuvent se faire pliger.
19:57Et c'est là qu'on a la preuve en images.
20:00Parce que, toujours pareil, il n'y a pas d'assistance électronique.
20:03Oui, et puis le freinage sur la position habituellement qui est la meilleure.
20:07Oui, mais quand il pleut, on inverse tout.
20:09Donc, il vaut mieux freiner à l'intérieur.
20:10Et là, ça se qu'a bien compris Yvan Rodrigues face à Yorick Montagne,
20:14qui a passé donc Aurélien Argot.
20:15Et puis là, ça y est, on recommence.
20:17On prend les mains, on recommence.
20:18On prend les mains, on recommence.
20:19Alors, là encore, pour le plus grand plaisir des spectateurs,
20:23puisqu'on en a le double.
20:25Mais c'est vrai que côté pilote, on doit transpirer.
20:27Parce que c'est rapide et c'est long à la fois, 12 tours.
20:32Mais ça peut passer des fois, parfois très vite.
20:34Et il faut remonter.
20:36Et là, on voit bien que les pilotes s'y attellent avec beaucoup de difficulté.
20:40Parce que les petits copains devant,
20:42ils n'ont pas forcément l'intention de laisser la place.
20:44Non, on est bien d'accord.
20:45Mais ce qui est intéressant à voir aussi,
20:46c'est que malgré le fait que ces camions fassent 5 tonnes 4,
20:49on voit quand même que les pilotes sont prudents
20:50et ne vont pas au contact pour aller sortir leur adversaire.
20:53Surtout, il y a quand même une direction de course qui veille au grain.
20:56Là, au commande, c'était René Pascot.
20:59Donc là aussi, il connaît quand même très bien le circuit,
21:03puisque c'est le président de l'ASA.
21:05Donc il sait les endroits où ça peut venir frotter.
21:09Et je dirais qu'ils ont veillé au grain.
21:12On a eu de belles courses, sans incident, sans drapeau rouge.
21:15Et dans ces conditions-là, croyez-moi, ce n'est pas chose facile.
21:19C'est clair, on est bien d'accord.
21:20En tout cas, Yorick Montagne a réussi à prendre l'avantage.
21:22Oh, attention, David Giménez qui s'est retrouvé piégé à l'épingle.
21:26Il a réussi.
21:27Il a fait une pirouette, il a perdu un tour, il est revenu à la même place.
21:30Donc c'est vrai que là encore, c'est le même endroit que tout à l'heure.
21:34Le freinage un peu appuyé, ça dérape.
21:36Et il réussit à se sortir du bac tout seul.
21:39Donc peut-être ça, l'expérience camion.
21:40Là, on a vu une poussette de Jonathan.
21:42Alors ça, ça s'appelle un coup de klaxon.
21:44Ce n'est rien, ne vous inquiétez pas.
21:47C'est juste un petit coup de klaxon.
21:49Moi, j'allais dire un peu à la sauce américaine, c'est le bump and run.
21:53Si tu n'avais pas vu, si tu n'avais pas vu, je suis là.
21:57Mais vous voyez, alors ça fait partie du spectacle.
21:59Je ne dis pas que c'est bien, ce n'est pas bien.
22:00Mais en tout cas, en tant que spectateur, c'est joli à voir.
22:05Puis là aussi, les petites dérives, c'est sympa avec Yorick Montagne
22:07qui prend l'avantage.
22:09Ce n'est pas la première fois qu'il a réussi à prendre la première place en course camion.
22:13Il se déleste de quelques petits éléments.
22:15Ce n'est absolument pas grave.
22:17C'est juste un petit morceau de plastique.
22:18Ça ne pèse même pas, c'est un gramme.
22:20Il fallait lui dire, c'est vraiment...
22:22Allez, c'est parti, on en parle plus, on continue.
22:24Oh, attention Raphaël Souza, au même endroit que son papa tout à l'heure.
22:28Bon, ça va être...
22:29Ah bah non, vous n'allez pas me dire que ça s'est joué entre José et Raphaël.
22:32Ah non, c'est Anthony Robineau.
22:36Bon, coucou, j'étais là.
22:38Là, c'est le même coup de klaxon, mais qui ne se finit pas pareil.
22:41Voilà, et puis derrière, on a le coup de klaxon de Lucas Rivals.
22:44Allez, hop.
22:45Ah bah oui, mais non, mais là, ça ne tourne plus, là.
22:47Ah bah non.
22:48Bon, blocage dans le bac pour le camion numéro 15 de Lucas Rivals.
22:52Ah oui, là, c'est dommage, mais ça peut arriver.
22:55On va dire que ce sont des conséquences de quelques petits contacts.
22:58Alors, c'est vrai que les conditions météo jouent énormément.
23:01La même chose sur le sec, on aurait eu le contact point finale.
23:04C'est vrai que sur le mouillé, une fois que tu as décroché,
23:07c'est beaucoup plus difficile à rattraper, c'est une évidence.
23:09C'est d'où ces petites sorties de pistes à répétition,
23:13mais qui, ma foi, ne sont pas très graves.
23:15Elles sont embêtantes parce que tu perds ta position,
23:17mais ce n'est pas non plus du crash sensationnel.
23:20Voilà, ça fait partie du jeu quand il y a ces conditions météo.
23:23Ça nous permet aussi d'avoir un peu de spectacle et de glisse sur la piste.
23:26On a aussi Patrick Chatelain qui se bat face à Raphaël Souza.
23:30Lui aussi a un nouveau camion, lui aussi travaille dur,
23:32tout comme l'équipe de Kevin Bassanelli.
23:34C'est important aussi de montrer la richesse de ce peloton.
23:38On a un peloton très varié avec des top teams,
23:40évidemment, qui ont des moyens bien plus gros que les autres.
23:42Mais derrière, on arrive quand même à se bagarrer.
23:45Il faut dire aussi une nouveauté, cette année, on récompense les 20 premiers.
23:49Avant, c'était les 10 premiers.
23:50La commission camion a souhaité changer ça,
23:52porter les points jusqu'au 20e avec un barème différent.
23:55On voit que ce barème a énormément changé les choses devant.
23:58En tout cas, maintenant, on est récompensé jusqu'au 20e,
24:00parce que j'estimais que quand tu attrapes un camion sur la grille,
24:04c'est quand même frustrant, même si tu n'en as que 10 qui prennent des points.
24:07Donc cette année, nouveau barème, nouvelle récompense.
24:10Et on voit que peut-être quand on est 12 ou 13, on ne lâche rien.
24:14Alors qu'avant, on savait qu'on marquerait de toute façon zéro point.
24:16Et bien maintenant, on y va chercher ce point.
24:18Et du coup, ça fait un peu plus de spectacle.
24:20On est bien d'accord.
24:21Alors que derrière, le spectacle est en train d'être fait par Aurélien Hergotte et Théo Calvet.
24:26Il revient, Théo. Il est revenu, il met la pression sur Aurélien Hergotte.
24:29Là, ça a bloqué, ça a bloqué.
24:31Et peut-être que cette pression va payer.
24:33Oui, à ce moment-là, dans les pit-lanes, je me rappelle avoir parlé avec Fred et tout ça.
24:39Et je dis, de toute façon, ils ne vont rien lâcher jusqu'au bout, ces deux pilotes.
24:42Et ça, c'est deux vrais pilotes.
24:44Et jusqu'au bout, ça se bat pour passer le damier en tête.
24:47Alors c'est vrai que victoire à domicile, évidemment, ça a une saveur particulière.
24:52Mais on le voit, il n'y a vraiment rien sur la piste.
24:54Ça s'est fait à pas grand-chose.
24:56En tout cas, pour Aurélien, je pense que c'est quasiment une victoire.
24:59Parce qu'avec la dimension de son team, se battre contre un team comme Buguera
25:04et arriver à tenir tête, c'est déjà à lui seul une grosse victoire d'équipe.
25:09Et je pense que tout le monde était très heureux de ce résultat.
25:11Oui, parce que généralement, dans des conditions difficiles,
25:14il réussit à se hisser aux avant-postes.
25:16Alors, on a eu une pénalité pour Ivan Rodriguez.
25:18Et donc, on va retrouver Yurik Montagne en tête à l'issue de cette course.
25:23Alors que Lucas Rivals doit malheureusement mettre pied à terre.
25:26Lui n'a pas vu l'arrivée, au contraire, de Yurik Montagne.
25:29Donc, il s'impose pour la première fois de cette saison.
25:32La deuxième place, c'était bien chaud, on l'a vu.
25:34Mais Théo Calvet a pris l'avantage pour quelques tout petits dixièmes
25:37face à Aurélien Agothe pour la plus grande joie de son équipe.
25:40Oui, et puis pour Yurik, c'était très bien.
25:42Je veux dire, vraiment, il a eu de la malchance au Castellet.
25:47C'était un peu l'occasion de se rattraper, finir premier ici.
25:52Les deux autres, même pour un point, on ne lâche rien.
25:54Parce que c'est un point de plus au championnat et on ne lâche rien.
25:57Mais en tout cas, un beau podium.
25:59Yurik, largement vainqueur.
26:02On l'a vu, il a dominé la tête et des épaules.
26:04Et les deux autres qui se sont battus jusqu'au bout.
26:06Donc, une image quand même du sport, du vrai.
26:09C'est vrai, le sport, il est là.
26:111, 2 et 3.
26:12Montagne, Calvet, Agothe, Jonathan André, quatrième.
26:14Et Lionel Montagne, le leader du championnat et cinquième.
26:23Et lors des week-ends de compétition, Fabien, un moment est également apprécié du public.
26:26Le défilé de Camions décorés, on en a parlé.
26:28Le Festi-Truc, c'est une institution.
26:30C'est une institution.
26:31Et Denis Rosina est notre chef d'orchestre sur ce sujet-là.
26:34Et c'est vrai que là aussi, plus de 200 Camions décorés.
26:37On est obligé d'en refuser parce qu'on a des demandes.
26:40Mais en tout cas, très beau spectacle.
26:52La grille de départ avec Thomas Robineau qui, rappelons-le, est l'homme de la pôle.
27:15Thomas, on est prêt.
27:16Piste sèche, public qui est chaud.
27:18Un petit peu de nuage, mais pas de menace pluvieuse.
27:22Toutes les conditions sont réunies pour avoir un très beau spectacle.
27:25Et enfin, on va pouvoir faire une course sur le sec.
27:28Voilà, ça va être plus intéressant que sur la pluie.
27:31Mais on va essayer de faire une bonne course.
27:33Thomas Robineau est le poleman.
27:35À côté de lui, il y a Théo Calvé.
27:37Et naturellement, Théo Calvé, c'est quelque part son jardin, nos carreaux.
27:42Théo a, j'imagine, apprécié ces instants de musique.
27:46Avant de nous offrir une belle mélodie mécanique avec ton Camion.
27:49Parce qu'on sent que tu as vraiment envie de donner le maximum.
27:52Ça, c'est sûr, j'ai envie de donner le maximum.
27:56Voilà, on est à nos carreaux ici, c'est vraiment la fête du Camion.
27:58Ça fait plaisir d'avoir cette musique juste avant la course.
28:03Je suis prêt, je suis prêt à tout donner.
28:05On va essayer d'aller récupérer la première position.
28:07Ce serait bien de gagner une course au week-end ici à la maison.
28:09Mais voilà, plus motivé que jamais.
28:11C'est vrai qu'on se rend compte de cette ambiance vraiment magique.
28:15On est sur la chaîne L'Equipe, on a du Camion et nous sommes à nos carreaux.
28:17Et ça y est, le soleil est au rendez-vous.
28:19C'est le Gers.
28:21C'est ça le secret.
28:22C'est ça le secret.
28:24C'est sympa, c'est sympa parce que les 40 000 personnes
28:26qui se sont déplacées tout ce week-end ont du gros spectacle.
28:29Et pas que sur la piste.
28:30Mais là, on va en avoir sur la piste avec une première ligne vraiment 100% championne.
28:34Avec d'un côté le triple champion, c'est Thomas Robineau.
28:38Et le double champion, c'est Théo Calvé.
28:41Oui, et puis on l'a dit, Thomas l'a souligné, première course sur le sec.
28:45Donc là, ça change la donne.
28:46Et on voit d'ailleurs que les camions sont beaucoup plus serrés.
28:49Et tout le temps, on voit bien qu'on se permet des choses
28:53que la veille, on n'aurait pas osé.
28:54On est bien d'accord.
28:55J'ai eu l'impression qu'un camion était parti à la faute.
28:57Bon, on va voir.
28:58Ça a été un petit peu compliqué.
28:59Oh, je l'attendrai qui est poussé également.
29:01Oui, alors là, ils sont moins prudents quand il fait beau.
29:05Si on a moins de filtres, on va dire.
29:07Mais tu vois, on voit un peu plus de sorties parce qu'évidemment,
29:10on vient tenter des choses.
29:12Eh bien, ça ne profite pas à tout le monde et on a vu.
29:14Mais pour autant, ça reste bon, des petites touchettes.
29:18Il n'y a pas de gros contacts.
29:19On revient en piste et on recommence.
29:21Mais évidemment, c'est tendu et c'est comme ça.
29:25C'est sûr, c'est sûr, c'est ça aussi la course camion.
29:27Mais là, oh oui, drapeau rouge.
29:29Alors là, c'est l'un des fils de faille.
29:32C'est derrière. Il y a eu un accident au départ.
29:34On ne l'a pas vu à l'image, mais derrière, ça s'est touché.
29:37Il a tapé le mur assez violemment et donc camion immobilisé,
29:42camion HS évidemment, donc drapeau rouge pour intervention.
29:45Mais commissaire Hanogaro toujours très efficace.
29:47Là, on le voit d'ailleurs par l'arrière.
29:49Il glisse sur l'herbe et il vient violemment toucher le mur.
29:53Là aussi, on voit les règles de sécurité.
29:55Les circuits sont hyper, hyper solides
29:58puisque c'est homologué pour du camion, ça résiste à du camion.
30:02Mais en tout cas, ça demande le service d'intervention
30:05pour venir sortir ce même véhicule.
30:07Et là, on peut saluer l'équipe de Hanogaro,
30:09qui a été toujours très novatrice sur les techniques de sortie du camion.
30:13Les manitoufs et les engins manuscopiques sont là pour retirer les camions.
30:17Et du coup, on ne perd pas de temps.
30:19C'est assez vite fait.
30:20Si ce n'est que sur cette intervention,
30:23on a eu beaucoup d'huile puisque le moteur a cassé.
30:26Et c'est le traitement de la piste qui va prendre pas mal de temps
30:29parce qu'on voit que le moteur a explosé dans le choc.
30:32Et donc, il faut remettre en condition la piste.
30:37On vient de dire à l'égo, le flanc droit du camion porte les stigmates
30:41d'un contact évidemment assez viril.
30:43Oh là là, la roue qui est là, en effet, c'est celle que l'on a changée.
30:46Waouh ! Ah oui, carrément là !
30:48Alors quand vous aurez l'image en regardant le magazine de la chaîne d'équipe,
30:52vous verrez qu'ils ne sont pas allés en faisant les choses à moitié, nos pilotes.
30:56Alors finalement, on n'aura pas Antoine qui vient de reprendre la piste.
31:00Mais là, clairement, il était dans l'obligation de s'arrêter.
31:03Quand vous aurez les images du pneu et de la jante,
31:05quand même, ils n'ont pas fait les choses à moitié.
31:07Ils sont sous pression un peu les pilotes, mais le pneu, lui, il n'a plus de pression.
31:12Oui, effectivement, ils ne font pas les choses à moitié.
31:14Bon, heureusement, tout va bien.
31:15Il y a six pneus sur un camion, on n'a pas besoin de plus.
31:19Il n'y a pas de souci, il y a les serres parties, en tout cas,
31:21après la neutralisation et l'anneau de feuillage.
31:23Et bonus pour le spectateur, un nouveau départ.
31:24Et voilà, exactement, départ lancé, comme d'habitude.
31:27Et c'est Thomas Robineau qui prend l'avantage face à Théo Calvet.
31:31Derrière, on a Jonathan André.
31:33Mais attention, parce que connaissant Théo, il ne va pas en rester là.
31:36Oui, et puis là, il y a de l'enjeu.
31:37Ces courses, ces premières courses de la journée, évidemment, il faut y aller.
31:41Et entre les deux, on voit qu'on ne lâche rien.
31:44Copen est un endroit que Théo connaît particulièrement bien.
31:47Il vient plonger à l'intérieur et il passe.
31:50Il n'y a pas moyen, enfin là, il n'y a pas énormément de possibilités de dépassement.
31:54Donc, quand il y en a une, il faut la prendre.
31:56Non, il disait ça, c'est dans Copen, mais ils ne sont pas copains dans cette manœuvre.
32:01En tout cas, ça a été vraiment bien fait de la part de Théo Calvet,
32:05qui s'est finalement mieux extirpé de ce premier virage pour ensuite plonger à l'intérieur.
32:09Quand on est à l'intérieur à Copen, on peut difficilement se faire sortir puisqu'on est à l'intérieur.
32:14Et donc, c'est vrai que si on arrive à passer l'escargot comme ça,
32:17on est quasiment sûr de ressortir en premier.
32:20Et là, on le sait, entre le 2 et le 20, ils sont à quelques centièmes, quelques millièmes.
32:25Ils sont toujours très serrés.
32:26On voit d'ailleurs la bagarre.
32:27N'oubliez pas, ils sont pare-chocs dans pare-chocs avec 5 tonnes 4.
32:31C'est toujours très impressionnant.
32:33Ça, c'est sûr.
32:33Et puis derrière, José Souza qui s'est un peu raté et qui a emmené avec lui Lionel Montagne.
32:37Alors, il y en a un qui est plutôt chanceux finalement de ce drapeau rouge.
32:39C'est Jonathan André qui était dans le bac à Gravier, mais qui a pu reprendre sa place.
32:42Voilà, il a pu reprendre sa place.
32:44Alors là aussi, on a dû défaire, en tout cas sortir le camion des deux failles, etc.
32:51Donc, il y a eu un laps de temps pour se reconcentrer, etc.
32:54Donc, je dirais que les pilotes repartent à zéro.
32:57Ce qui s'est passé avant s'est oublié et on recommence.
32:59Et là, ça profite vraiment bien à Jonathan André qui, du coup, fait une belle course en suivant.
33:05Alors attention, Mathieu Bernard, tiens, écarté par un autre Renault, celui de Lucas Rivals.
33:10Bon, c'est pas si mal.
33:11Ouh là, j'allais dire qu'il s'en sortait bien.
33:13Bon, la tête à queue.
33:14Oui, le problème au départ, c'était pas mal.
33:16Mais quand il est revenu sur la piste, il était trop en travers.
33:19Il n'aurait peut-être pas dû remettre autant de gaz et il a pivoté.
33:23Et bon, voilà, ça fait partie du jeu.
33:25C'est comme ça.
33:26En tout cas, devant eux, ça déroule et ça se barre.
33:29Il ne faut pas faire d'erreur.
33:29Ça, c'est clair.
33:30Ça se bat un peu partout avec Antoine Languillat également.
33:32Le camion numéro 95, écarté par Romain Rivals.
33:36Alors ça, tiens, attaqué par le Toulousain Patrick Chatelain depuis des années.
33:40Il est présent en course camion et il a ce nouveau, nouvel Iveco, justement, qu'il a vraiment développé lui-même.
33:46C'est beau de voir ce que fait le Team Troc toulousien, mais c'est beau aussi de voir ce que fait Antoine Languillat.
33:51On y reviendra tout à l'heure parce que là, c'était au calvaire qu'il doit résister à Thomas Robineau.
33:55Oui, bagarre, on l'a dit, ça ne lâche rien jusqu'au bout.
33:57Et là, on le voit, vraiment, Thomas va au maximum et qu'il dit maximum, mais des fois, à la fin, c'est un peu large.
34:04Théo connaît bien le terrain, donc c'est vrai qu'il a l'habitude de résister.
34:09Et c'est vrai que les attaques, il sait aussi où Thomas va les porter.
34:13Mais en tout cas, une belle course et qui a ravi le public.
34:16Parce que c'est vrai, quand on se touche pare-choc contre pare-choc jusqu'au bout, il y a du suspense.
34:21On n'est qu'au tour 7.
34:22Il en reste, il faut aller jusqu'à 12.
34:24Donc autant dire qu'à ce niveau-là de la course, rien n'est fait encore.
34:27Ah non, c'est sûr et Thomas Robineau l'a bien compris.
34:29Alors, il n'y a pas le phénomène d'aspiration qu'on pourrait peut-être avoir en voiture, par exemple,
34:33puisque les camions sont limités à 160, mais en tout cas, on peut dépasser, on l'a vu, et même aller un tout petit peu au contact.
34:39Le petit élément qui s'est échappé du camion numéro 2.
34:42Oui, là, on met clairement la pression.
34:45Donc bon, c'est toujours pareil, ce sont des pièces plastiques qui s'en vont, ce n'est pas très grave.
34:49Mais en tout cas, on voit que les deux pilotes ne lâchent rien et ne sont pas prêts d'aller manger ensemble à la fin de la soirée.
34:57Ce n'était pas prévu.
34:59Attention, avec encore un freinage raté de José Sousa, cette fois-ci, c'est face à Yvan Rodriguez.
35:03Alors, ils se connaissent bien parce qu'on sait que le team VTR, évidemment, est un team qui a été créé il y a quelques années.
35:09Et la famille Rodriguez était plutôt impliquée dans ce truc.
35:11Oui, tout à fait. La communauté portugaise-parisienne avait créé un truc.
35:15Maintenant, on n'a pas la chance d'avoir plusieurs teams puisque, du coup, on a plus de camions en piste.
35:20Mais en tout cas, ce sont des personnes qui se connaissent très, très bien.
35:22Et là, on a Anthony Romé sur le camion numéro 71 qui remplace cette année Stéphane Languillat.
35:27Mais on a toujours un Languillat dans la course.
35:29Et on le disait, c'est le jeune Antoine qui a fait ses débuts il y a deux ans au 24 Heures du Mans.
35:33Et là, franchement, avec l'équipe Luxo Sport, c'est vraiment solide.
35:35Oui, c'est solide. Et puis, là aussi, il y a un phénomène d'apprentissage.
35:39Il y a deux camions. Ils peuvent échanger les datas. Ils peuvent progresser.
35:42Moi, Antoine, je l'ai eu à l'académie comme élève.
35:45C'est un garçon qui est très studieux, qui est écouteux, qui essaye d'appliquer au maximum les conseils.
35:51Donc, c'est vrai qu'au final, ça va payer. C'est une histoire de temps, mais ça va payer.
35:56On le retrouve avec aussi une formation de mécanicien.
35:59On y reviendra, mais cette formation, justement, elle est importante aussi.
36:03Qu'on soit logisticien, mécanicien, on a besoin de monde dans le transport.
36:06Oui, et puis, c'est surtout important en tant que pilote de connaître un minimum la mécanique.
36:10Ça permet d'une part de la respecter, de la comprendre et de traduire dans son pilotage aussi un respect de la mécanique
36:17qui fera qu'on aura tendance à aller beaucoup plus loin dans la compétition.
36:20On est bien d'accord avec ce camion numéro 95, Antoine Languilla face à Romain Rivals.
36:25Et puis derrière, il y avait Anthony Robineau et on retrouve son cousin Thomas Robineau,
36:29qui dans ce dernier tour n'a pas lâché, mais va avoir du mal à dépasser Théo Calvet.
36:33Voilà, le drapeau d'ami est agité. Victoire donc pour Théo Calvet avec ce camion numéro 20.
36:38Et dans la course numéro 1 et la course numéro 3, on sait qu'il y a plus de points de données cette année.
36:42Donc ça, vraiment prime aux vainqueurs et prime à la victoire.
36:45C'est surtout que la course 1, c'est Thomas qui l'a eue. La course 3, c'est Théo qui l'a eue.
36:50Ça veut dire qu'on remet les compteurs à zéro.
36:52Donc sur la veille, si on se souvient, Théo finit ses secondes sur le podium.
36:57Donc maintenant, la clé, c'est de savoir qui va finir où sur la dernière course
37:01pour voir qui va être départagé parce que pour l'instant, c'est un partout la balle au centre.
37:05C'est vrai, il y a match, comme on dit, entre Théo Calvet et Thomas Robineau.
37:10Et bien voilà, il va falloir rester sur la chaîne de l'équipe pour la quatrième course,
37:13évidemment, que l'on va suivre dans quelques petits instants.
37:15En tout cas, c'est la joie pour Théo Calvet et après cette victoire.
37:19Voilà, Théo Calvet qui descend de son camion à l'instant.
37:28Ça a été une course géniale.
37:30Clairement, Thomas Robineau, derrière, ne vous a pas lâché un seul moment de cette course.
37:36Oui, c'était génial.
37:37Je me suis super bien battu.
37:39Dès le départ, ça s'est passé comme ça s'est passé.
37:43Puis après, j'ai réussi à remonter et j'ai su faire la différence au troisième virage.
37:48Et voilà, je suis super content.
37:49Après, derrière, ça a poussé toute la course.
37:52Obligé de rester, je me faisais carrément pousser dehors.
37:56Mais bon, ce n'est pas grave, c'était génial.
37:58J'ai kiffé et super, bravo à toute l'équipe.
38:02Franchement, première victoire de la saison, enfin, je l'attendais depuis un petit moment.
38:05On travaillait pour, c'était compliqué, on n'a pas eu un début de saison facile.
38:08Mais bon, on marque des gros points.
38:09Je suis super content.
38:10Merci, merci à tous.
38:12Et oui, la joie pour Théo Calvet qui s'impose donc devant Thomas Robineau et Jonathan André.
38:17Chez les juniors, c'est Yvan Rodrigues qui s'impose devant Romain Rivals et Antoine Longuilla.
38:21Les jeunes de moins de 30 ans.
38:22Et puis, la première femme donc, c'est Jennifer Janiec avec son man numéro 10.
38:27Voilà pour ces podiums et la joie, évidemment, pour l'ensemble de ces pilotes qui sont vraiment très, très motivés.
38:34On a un renouveau dans la compétition camion et ça, on est effectivement ravis.
38:38On le disait, ce n'est pas le président de la commission camion à l'FFSA.
38:41Mon cher Fabien qui va me contredire, Théo Calvet vainqueur.
38:43Donc devant Thomas Robineau, Jonathan André, Yurik Montagne et Yvan Rodrigues qui termine donc en cinquième position.
38:57Quatre courses au départ d'une manche du championnat de France camion.
39:01Eh bien, Fabien Calvet, la quatrième course, elle est à suivre sur la chaîne L'Equipe.
39:03Là, nous y sommes dans ce résumé de la deuxième manche de la saison depuis Nogaro dans le Gers.
39:09Sous le soleil, on a vu un samedi assez mitigé, mais un dimanche avec du ciel bleu.
39:14Donc pour le plus grand bonheur des spectateurs, mais également pour les pilotes,
39:18parce qu'on peut vraiment s'exprimer jusqu'au bout avec cette magnifique file de départ derrière le Peixtruck officiel à Ford cette année.
39:26Peixtruck qui vient contenir avant le drapeau vert et en tout cas le go de la course qui est juste maintenant.
39:32Eh bien oui, effectivement, le drapeau vert agité, c'est le go pour Ergot, pour Sousa
39:38et pour Montagne, Aurélien Ergot encore au rendez-vous sur cette grille inversée.
39:42Il a fini huitième dans la course numéro deux où Loloïe était sur le podium.
39:46Attention, j'ai un temps, André, un peu large.
39:48Là, au moment de revenir sur la piste, c'est un cierge qu'il faut allumer.
39:51Oui, c'est ça.
39:52Mais en tout cas, Ergot, phénoménal, il connaît le chemin.
39:57Ah non, pas la même cette fois.
40:00Il a pris un raccourci.
40:01En tout cas, Ergot, phénoménal sur ce week-end de Nogaro.
40:06Il faut savoir que le circuit de Nogaro est la preuve de la qualité du pilotage.
40:11Il faut être extrêmement fin et on a vu qu'Aurélien l'a été tout le week-end.
40:15C'est significatif.
40:16C'est vraiment un circuit où le pilotage fait la différence.
40:19Ancien pilote au karting, Aurélien Ergot.
40:21Et là, il doit se méfier des attaques de José Sousa sur le camion numéro 22.
40:25José Sousa qui a bien progressé aussi.
40:27José Sousa, lui aussi, à l'Académie, donc on a quand même beaucoup travaillé à José.
40:32Ils ont la chance de pouvoir échanger les datas aussi au sein de la Buguera Académie France
40:36avec Théo, donc le camion numéro 20.
40:39Donc, il y a cet échange de data, de réglages communs.
40:42Et ce qui fait qu'en effet, ils sont présents.
40:44Et José, à plusieurs reprises cette année, nous a montré qu'il avait franchi un cap.
40:49Il a même gagné des courses.
40:51Donc, comme quoi, le travail paye.
40:52Et là, on voit, on a vu en tout cas, Yvan Rodriguez qui s'est un peu raté,
40:56qui a écarté Yorick Montagne.
40:57Ça, ça ne va pas faire plaisir aux pilotes aravis.
41:00Mais il va falloir faire avec puisque son papa Lionel est, pour l'instant,
41:03en train de prendre la deuxième place.
41:04Oui, face à Aurélien Ergot.
41:05Donc, on a un changement pour le top 3 avec José Sousa en tête devant Lionel Montagne,
41:11Aurélien Ergot et donc Théo Calvet que l'on retrouve en caméra en partant.
41:16Oui, là, à l'intérieur, on s'aperçoit également vraiment bien ô combien c'est serré.
41:20Et là, c'est vrai que le freinage peut-être du Buguera est un peu plus incisif
41:24que sur le camion d'Aurélien.
41:26Et on voit surtout la puissance.
41:27On voit là la réaccélération qui n'a pas photo malgré la bride à 63.
41:33Mais il y a un moteur un peu plus performant et ce n'est pas un secret.
41:36Et en tout cas, Aurélien qui nous a prouvé de très belles choses en termes de pilotage.
41:40Oui, c'est sûr, avec son camion numéro 68.
41:42Derrière, attention à Thomas Robineau attaqué par Yvan Rodriguez.
41:46On a les camions, évidemment, le châssis qui sont importants.
41:49Mais on a aussi les moteurs, ces moteurs qu'il développe pour les meilleurs.
41:52Oh, l'attention, c'est très, très juste.
41:54Là, entre eux, on a une étape de front quasiment.
41:56Trois, en tout cas, dans Copen.
41:58C'est rare, c'est rare.
41:59C'est surtout rare que tout le monde en sorte.
42:01Et c'est passé.
42:02On a affaire à des professionnels, là, ici, avec Thomas Robineau.
42:06Camion numéro 2, Yorick Montagne, le numéro 24.
42:09Et puis, Jonathan André, le camion numéro 44.
42:11Aïe, aïe, aïe.
42:12Dommage pour Jennifer Janiec qui est partie à la faute.
42:14Est-ce qu'elle y est allée toute seule?
42:16On n'a pas le début de l'action.
42:17En tout cas, là, elle est mal passée.
42:19Voilà, il y a terminé.
42:20Je ne sais pas si elle y est allée toute seule, mais en tout cas, elle a fini toute seule.
42:22Aïe, aïe, aïe.
42:23Quel dommage.
42:24Ah ben, drapeau rouge pour évacuer le camion, en effet.
42:27Là, vraiment, le camion est positionné sur une zone de freinage
42:30où on pourrait avoir une autre sortie de piste.
42:32Donc, c'est vrai qu'il est préférable de mettre un drapeau rouge.
42:35On va relancer le départ.
42:36Donc, entre guillemets, le public va de nouveau profiter d'un nouveau départ.
42:41D'autant que quand c'est sur le premier tour, on repart dans le même ordre.
42:44S'il n'y a pas eu un tour défectueux, on repart sur la même grille.
42:47Alors, c'est vrai, c'est pour celui qui avait fait le trou.
42:50C'est un peu dommage.
42:51Mais en tout cas, ça permet à certains de se rattraper et, pourquoi pas, mieux s'en sortir.
42:55Oui, c'est le cas d'ailleurs de José Sousa qui, tout de suite, prend l'avantage sur Aurélien Ergod.
43:00Oh, lui, par contre, ça se passe moins bien.
43:01Aurélien qui se fait manger de toute part.
43:03Là, il est mal parti et là, il est enfermé dans le peloton.
43:06Oui, c'est un peu le risque quand il y a autant de véhicules sur la piste.
43:09On le voit, ça frotte un petit peu et ça passe pour les autres.
43:14Idem pour Thomas, il avait eu un premier départ un peu difficile.
43:18Il s'en sort un peu mieux sur celui-là.
43:20Ça va remonter assez vite.
43:21Et derrière, Aurélien, comme on parlait, lui, c'est vraiment la douche froide parce qu'il avait fait un très beau premier départ.
43:26Et là, sur ce deuxième, ça ne s'est pas du tout passé pareil.
43:28Un petit peu écarté de part et d'autre.
43:30Et puis là, c'est Yorick Montagne qui est allé de son contact.
43:33Alors, il a quand même recoupé la piste puisqu'il s'est replacé.
43:37Aurélien Ergod, c'est le talent du pilote de karting qui sait un petit peu où aller.
43:41Mais là, il est face à Thomas Robineau.
43:43Et on parlait de ses moteurs, justement, les meilleurs des Block Will 200 chevaux.
43:47Mais ce n'est pas tous les moteurs qui ont justement cette puissance.
43:49Non, mais idéalement, si vous avez un man, vous avez un moteur d'usine, donc fabriqué à l'usine, développé par l'usine,
43:55avec une fiabilité et une performance exceptionnelles.
43:58Moi, je tiens à saluer aussi le moteur de l'équipe Aravi, un moteur Renault Trucks, fabriqué par les soins du team Aravi.
44:04Il faut savoir que la moitié de l'équipe fait partie du service recherche développement de Renault.
44:08Donc, autant dire qu'ils connaissent de quoi ils parlent.
44:10Et c'est vrai que ce moteur est exceptionnel.
44:12Pour les Buggyra, c'est un peu différent.
44:14C'est un moteur fait maison, sans appui d'usine.
44:17Donc, très bon moteur, attention, mais voilà, qui a roulé en Europe.
44:21Mais c'est vrai que face à un moteur man-usine, on le voit.
44:24C'est parfois difficile l'accélération.
44:25On l'a vu à plusieurs reprises.
44:27Et moi, pour moi, le moteur le plus impressionnant sur le plateau français, ça reste le moteur Aravi, qui, selon moi, est un moteur exceptionnel.
44:34On le voit au nombre de changements de vitesse.
44:36Lorsqu'on s'amuse à regarder les caméras embarquées des autres qui sont postées sur YouTube.
44:41Eh bien, moi, je suis tout simplement épaté du couple que ce moteur Renault délivre.
44:46Ça reprend très bas.
44:47On voit que le pilote a beaucoup moins besoin de changer de rapport.
44:50Donc, moteur exceptionnel, le savoir-faire à la française.
44:53Et voilà, heureusement, quand même, Renault Trucks, bien sûr, avec ce Renault T4.
44:57Attention, avec Thomas Robineau à l'intérieur sur le man de l'équipe.
45:01Robineau, compétition, justement.
45:02Est-ce que ça peut passer ?
45:03Là, il est à l'intérieur, mais il sera à l'extérieur.
45:05Eh bien oui, forcément, Lionel Montagne, en vieux briscard, si je puis dire, ou en champion, tout simplement, a su trouver la bonne trajectoire.
45:12Exactement, Lionel qui a quand même été, par lui-même, deux fois vainqueur de la Coupe de France.
45:16Donc, ce n'est pas à peine trois semaines.
45:18Il sait de quoi on parle et surtout son expérience du rallye.
45:21Le coup de volant, il sait aussi le mettre.
45:23Il n'est pas question de faire de cadeaux.
45:24Oh là là, par contre, il y a eu un coup de volant avec Fabrice Chéniot et Kevin Bassanelli.
45:29Là, c'est peut-être terminé pour Kevin avec ce DAF numéro 11.
45:34Romain Rivals qui s'est raté un peu.
45:35Elle est compliquée, cette épingle de l'école.
45:37On arrive à 160 et on a beau essayer de freiner 10 mètres ou 20 mètres plus tard, à la fin, il en manque.
45:43Donc, évidemment, ça fait bagarre.
45:45Bagarre, également, on le voit à l'écran entre Jonathan André et Théo qui sont là pour essayer de tirer leur épingle du jeu.
45:53Et c'est vrai que dans Copen, là, une fois de plus, Théo est à l'intérieur.
45:56Donc, il va avoir la possibilité de rester à l'intérieur tout au long de l'épingle.
46:01Et ça fait des passages extraordinaires.
46:03Regardez, ils sont côte à côte tous les deux et ça passe au millimètre.
46:07Quelle résistance de la part de Jonathan André, vraiment, qui a fait quasiment deux virages côte à côte.
46:11Alors, ils se connaissent bien.
46:12On le rappelle à chaque fois, mais c'est toujours important de le préciser si vous nous rejoignez sur la chaîne l'équipe.
46:15Le camion numéro 20, Théo Calvet, était finalement le pilote de Jonathan André qui, lui, était ingénieur.
46:20C'était son ingé et paradoxalement, c'est John qui a appris énormément de choses à Théo en le corrigeant.
46:26À l'époque, il dit, regarde, tu peux freiner deux mètres plus loin, etc.
46:30Et aujourd'hui, ils sont en bagarre.
46:31Et Théo, souvent, donne des conseils à John parce que je vous promets que c'est vrai.
46:35Parce que même s'ils se battent sur la piste, il y a une vraie amitié dans la vie.
46:38Et ce n'est pas rare qu'ils discutent tous les deux et que Théo donne des tuyaux à Jonathan
46:43parce que ça reste des êtres humains qui se connaissent et qui s'apprécient.
46:48Et c'est vrai que malgré qu'ils ne sont pas de la même équipe, aujourd'hui, c'est parfois le jeu inversé.
46:53Et pour moi, de voir ça de l'extérieur, c'est juste génial.
46:56C'est la transmission.
46:57De toute façon, on le sait, on parle des familles, notamment Robinho, également Montagnol.
47:02Attention, vous aviez Fouché qui, malheureusement, va mettre pied à terre.
47:04C'est un nouveau venu avec ce camion n°23 de l'équipe de Fabrice Chéniot.
47:09Et donc là, malheureusement, ça va être terminé.
47:10Mais c'est vrai qu'on parle des dynasties.
47:12On parle également des amitiés qui existent dans ce championnat de France qu'il y a.
47:15Oui, et tu parlais justement de Xavier.
47:18Xavier Fouché avec Chéniot, ce sont deux amis dans la vie.
47:22Fabrice a un nouveau camion cette année.
47:24Il met le pied à l'étrier, Xavier.
47:25Xavier est venu à l'Académie faire ses premiers pas.
47:28On les a aidés à progresser.
47:29Aujourd'hui, je vois qu'il se débrouille très bien.
47:31Et c'est vrai que là, vous voyez, on parle de course d'équipe.
47:35Regardez, c'est côte à côte et on ne lâche rien.
47:38On ne lâche rien.
47:38On n'est pas là pour lâcher, que ce soit l'un ou l'autre.
47:41Et regardez José, il ne lâche rien.
47:43Mais non, non, mais il y a un problème pour Théo Calvert.
47:45Pas content du tout.
47:47Il a peut-être heurté un petit élément à l'intérieur.
47:50Ça, je peux vous le dire parce que je suis quand même dans les coulisses.
47:52Mais là, c'est le truc le plus improbable de la saison.
47:56On a pris une quille qui est venue se mettre sous le truc
48:00et qui a débranché l'intercooler.
48:05J'étais en bataille avec José Souza.
48:07J'étais en train de le dépasser.
48:07Il m'a un peu serré.
48:09J'ai touché un plot ou quelque chose, je ne sais pas.
48:11Et après, je pense que j'ai la durite du turbo qui s'est démanchonnée.
48:15J'avais plus de puissance et du coup, j'ai dû abandonner la course.
48:18Alors, ça se joue à si peu, Fabien ?
48:20C'est si peu et là, c'est vraiment un manque de chance
48:22parce que c'est un élément qui est passé sous le camion
48:23et qui est venu arracher une durite.
48:25Mais bon, tu n'as plus d'intercooler, tu n'as plus de puissance.
48:27Ça s'est arrêté et pour la petite histoire, pour l'instant,
48:30Castellet, quatrième course abandon.
48:33Nogaro, quatrième course abandon.
48:35Et je ne dirai pas la suite pour ne pas péter le suspens,
48:37mais la course 4 cette année est décidément maudite.
48:41Ce qui fait le bonheur des autres parce que ça laisse des gros points aux autres
48:44puisque là, Théo était passé premier et résultat, il finit dernier.
48:48Donc, zéro point au compteur, ça profite aux petits copains.
48:51C'est clair et notamment Antoine Aurobido,
48:53même s'il n'est pas encore au niveau qu'il l'espérait dans cette quatrième course.
48:57Il reste deux tours pour essayer de dépasser peut-être Yvan Rodrigues,
48:59peut-être Lionel Montagne, mais pour l'instant, c'est José Souza qui est en tête.
49:03Oh là là, il est parti large, Yvan Rodrigues.
49:05Oui, allez, il va couper un petit peu.
49:07Il nous fait une Aurélien Argote, comme on dit dans le milieu.
49:09Mais là, quand même, là où il revient, ce n'est pas cool.
49:13Il aurait peut-être dû laisser sa place.
49:15Mais bon, ça, c'est à la direction de course à juger.
49:17Une petite 360 pour Kevin Jimenez,
49:21mais qui se remettra en piste et repartira pour finir la course en bonne position.
49:25Oui, c'est sûr. Le 27 face au 72, c'est pas mal une fois qu'on inverse les chiffres.
49:30En tout cas, ils sont côte à côte, le man numéro 27 face au Volvo numéro 72.
49:34On est content de revoir ce Volvo, justement,
49:36issu peut-être aussi d'une confection australienne ou États-Unis.
49:40États-Unis, VNL 760, enfin, où plusieurs modèles, il en existe.
49:45Mais en tout cas, VNL, modèle américain, emblématique pour Volvo.
49:49Base mécanique quasi identique à ce que l'on trouve en Europe.
49:51En revanche, un design avec un camion à capot,
49:53comme le FRADLINER de José Sousa, qui franchit la ligne d'arrivée en vainqueur.
49:57Première victoire pour José Sousa, si je ne dis pas de bêtises.
50:01En course camion, il était souvent passé à côté.
50:03Et là, cette fois-ci, c'est la victoire.
50:05C'est la victoire et on peut voir que si souvent on dit
50:07ouais, mais c'est des courses d'équipe, etc.
50:09On a bien vu que non, puisque rien n'a été lâché.
50:11Et José gagne sa course et enclenche le compteur des premières victoires.
50:15Donc, bravo à lui.
50:17Ah oui, c'est fantastique.
50:18Alors, première victoire 2024, en tout cas, ça, c'est sûr.
50:20Maintenant, il est souvent aux avant-postes et là, on est tellement content chez VTR.
50:25Et lui aussi est heureux, évidemment.
50:27Il peut être très, très satisfait de la performance
50:30parce qu'il a su prendre à chaque fois les bons départs et à chaque fois résister.
50:34Il a résisté à Théo Calvet, donc vraiment belle récompense.
50:37Ivan Rodriguez, vainqueur chez les juniors également.
50:40Et c'est Thomas Robineau qui va être tout simplement victorieux
50:44de ce 31e Grand Prix de Nogaro avec son camion numéro 2 devant Théo Calvet,
50:49qui a été un peu malchanceux, bien sûr, on peut le dire.
50:51Et Jonathan André.
50:52C'est la régularité qui paye.
50:53Le meilleur gagne, c'est la régularité qui paye.
50:56Robineau au premier, il n'y a rien à discuter.
50:58José Souza, donc vainqueur de cette quatrième course.
51:02Jonathan André, deuxième.
51:03Lionel Montagne, troisième.
51:04Donc, le classement de cette course numéro 4.
51:07Et on le disait, au classement du Grand Prix de Nogaro,
51:10c'est bien Thomas Robineau qui s'impose devant Théo Calvet.
51:13Et Jonathan André, les manches de Manicours,
51:15d'Humans, mais également d'Albi vont promettre du spectacle.
51:23Sincèrement, c'était génial, ce rendez-vous du Championnat de France Camion à Nogaro
51:28avec un public toujours très, très présent, vraiment dépassionné.
51:32Et en plus de ça, on a eu une météo assez incertaine tout au long du week-end.
51:35Fabien Calvet, mais c'est bien, ça donnait encore plus de piment.
51:37Ça a donné du piment, ça a surtout donné du spectacle.
51:40Et les courageux qui étaient dans les tribunes, Dieu sait, se sont venus nombreux.
51:43Ils en ont eu pour leur argent, parce que franchement, on a eu du spectacle.
51:46On a eu des courses géniales, des vainqueurs différents.
51:48On voit que ce championnat est plein de ressources.
51:51On redistribue les cartes chaque week-end.
51:53C'est juste génial.
51:54Et c'en est tout pour le résumé de cette deuxième manche de la saison du Championnat de France 2024.
51:59On se retrouve bien sûr dans quelques instants sur la chaîne L'Equipe.
52:01Revenir en détail sur la 39e édition des 24h Camion.
52:06Une édition 100% camion.

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