"Je pensais tenir le coup mais c'est impossible": au procès des viols de Mazan, l'effroi du public face à la diffusion des vidéos
Dix vidéos et trois photos des viols commis sur Gisèle Pelicot ont été diffusés à la cour criminelle du Vaucluse. Pour la première fois, le public était présent pour ce visionnage.
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00:00Tous étaient rentrés avec la volonté de voir et comprendre l'horreur de ces viols.
00:05A la sortie, le choc était présent.
00:08Certains ont même quitté précipitamment la salle.
00:11Je pensais tenir le coup, mais c'est impossible.
00:14C'est une barbarie énorme.
00:17Voir une femme qui ronfle sur des images, qui dort clairement,
00:20on le voit très clairement, c'est une poupée de chiffon sur les images,
00:23c'est ça qui est encore plus douloureux.
00:24J'en sors chaos de ce visionnage de vidéo.
00:28C'est objecte.
00:30Pour la première fois ce vendredi, des vidéos et des photos ont été diffusées publiquement.
00:35Sur celles-ci, on y voit Gisèle Pellicot violée par différents hommes pendant qu'elle est endormie.
00:40On l'entend même ronfler.
00:42Dominique, son mari, filme les scènes décrites comme pornographiques par certains témoins.
00:48Pour les avocats de Mme Pellicot, sortis sous les applaudissements,
00:51ce visionnage est une victoire.
00:53Il est nécessaire ce visionnage.
00:55Et parce qu'il est nécessaire, elle a demandé à ce que ce visionnage soit public.
00:59En réalité, ces vidéos sont au cœur même des débats du fait des accusés
01:04qui ont fait le choix de bâtir leur défense sur une ligne particulière,
01:08qui est celle de la perception.
01:10Les vidéos vont à l'encontre de la défense des accusés.
01:13Un d'entre eux explique ne pas avoir entendu les ronflements
01:16et pensait qu'elle allait se réveiller.
01:18Un autre dit avoir été terrorisé par Dominique Pellicot,
01:21mais cela ne se voit jamais.
01:23L'audience reprendra lundi avec l'examen de nouveaux accusés
01:26et sans doute de nouvelles preuves imagées.