Tout compte fait. Après plusieurs jours de silence, le Premier ministre Michel Barnier a dévoilé mardi 1er octobre la feuille de route de son gouvernement pour les semaines et les mois à venir. Au milieu des déclarations d’intentions et autres propositions floues, une certitude : les plus fortunés et les entreprises les plus bénéficiaires vont être mis à contribution pour rattraper le dérapage du déficit public.
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00:00La bonne méthode, selon nous, est la suivante.
00:02Moins de dépenses et certainement pas plus d'impôts.
00:06Un effort ciblé, limité dans le temps,
00:10un effort partagé dans une exigence de justice fiscale.
00:15Ce partage de l'effort...
00:22Quand il explique que des contributions exceptionnelles
00:24et ciblées doivent faire partie de l'équation,
00:26il a toujours précisé que c'était pour les entreprises
00:29qui en avaient les moyens.
00:30Le but n'est pas de mettre en difficulté les entreprises.
00:32Le but n'est pas de freiner la création d'emplois
00:35ou de freiner la création de richesses.
00:37Mais la philosophie qui est la nôtre,
00:39c'est de demander encore une fois à ceux qui le peuvent le plus
00:43de contribuer à l'effort national.
00:45Oui, un effort sera demandé.
00:46Il sera demandé une fois.
00:48Une fois qu'on aura réussi à baisser la dépense publique
00:50d'une grande partie.
00:51Deuxièmement, il sera demandé à celles et ceux
00:53qui ont des revenus extrêmement importants.
00:56Ça veut dire quoi ?
00:57J'y reviens, mais de manière exceptionnelle
00:59et de manière exceptionnelle de manière temporaire.
01:02Ça ne sera pas une hausse pour plusieurs années
01:04sur l'ensemble des postes de fiscalité.
01:07On est à peu près dans les clous si on dit un an ou deux ?
01:08En tout cas, il est hors de question que ça dure plusieurs années.
01:11De suite, au même niveau pour tout le monde.