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00:00Madame, Monsieur, bonsoir et bienvenue à cette édition des questions économiques.
00:21C'est une triste réalité, depuis quelque temps, le réseau de télécommunication nage en eau trouble
00:28au grand dam des consommateurs mais également des opérateurs de téléphonie mobile.
00:33Face à cette dégradation de la qualité des services des communications électroniques,
00:38l'agence des régulations des télécommunications a mené une descente dans la ville de Douala
00:42du 24 au 25 septembre dernier.
00:45Cette initiative avait pour but d'évaluer la qualité des services offerts par les opérateurs
00:50de téléphonie mobile et d'évaluer également les infrastructures passives.
00:54Alors, qu'est-ce qu'on a pu observer sur le terrain ? Qu'est-ce que l'ART a pu observer sur le terrain ?
01:00Est-ce qu'on peut espérer que dans quelques semaines, dans quelques mois,
01:05on pourrait observer une amélioration dans la qualité du service du côté des télécommunications ?
01:13Ce sont ces questions et bien d'autres que nous allons poser à notre invité du soir
01:18qui est le conseiller technique numéro 1 à l'agence des régulations et des télécommunications,
01:22M. Mouhamadou Awalu. Bonsoir et bienvenue.
01:26Merci Madame, bonsoir.
01:28Alors, vous sortez fraîchement de Douala, vous avez tenu une sorte d'évaluation de la situation des télécommunications au Cameroun.
01:38Ce que je voudrais d'emblée que vous nous disiez, c'est ce qui se passe dans ce secteur-là.
01:43C'est quoi le problème ? Tout le monde se plaint.
01:46Les consommateurs se plaignent, les opérateurs de téléphonie mobile se plaignent.
01:51J'ai même envie de dire que l'ART elle-même se plaint.
01:55Que se passe-t-il ? C'est quoi le problème ?
01:58Alors, merci pour cette importante question que vous venez de nous poser.
02:04Et il est important qu'on éclaire, n'est-ce pas, le public,
02:09que nos consommateurs de produits et services de télécommunications comprennent réellement ce qui se passe.
02:16Effectivement, depuis quelques semaines, il y a eu une forte perturbation,
02:21une dégradation continue qui a été ressentie à tous les niveaux,
02:26au niveau de la consommation des services de télécommunications de tous nos opérateurs du secteur de télécommunications.
02:35Alors, en urgence, l'agence de régulation de télécommunications dépare son rôle.
02:41Donc, le régulateur du secteur a donc trouvé qu'il était important et urgent d'effectuer une descente à Douala,
02:51où nous trouvons la plupart de nos infrastructures cœur de réseau.
02:56Et effectivement, à ce niveau, nous avions essayé, avec les opérateurs,
03:02de toucher du doigt et de comprendre réellement ce qui se passe.
03:06Alors, que se passe-t-il ?
03:08Alors, la question, qu'est-ce qui se passe ?
03:12Vous savez, quand il y a ce genre de phénomène qui se pose,
03:16il va falloir, dans un premier temps, comprendre auprès des opérateurs,
03:23qui ont la charge de mettre en place toutes les infrastructures de télécommunications,
03:29les causes profondes de cette perturbation.
03:32Donc, nos objectifs étaient d'aller sur le terrain, de rencontrer les opérateurs,
03:38de vérifier avec eux, ensemble, et de faire la situation exacte de leur réseau.
03:46Et au terme, dans cette visite que nous avions effectuée à Douala,
03:52et c'était lundi, mardi et mercredi,
03:58nous avions rencontré les principaux acteurs, que je vais ici énumérer.
04:04Il y a IHS, qui est notre opérateur en charge de ce qu'on appelle les infrastructures passives,
04:12autrement dit, les infrastructures socle de base,
04:15qui supportent les autres infrastructures des opérateurs.
04:20Et nous avons également rencontré les opérateurs MTN et Orange Cameroun.
04:27Alors, ce qui ressort de cette visite, c'est qu'il y a beaucoup de causes
04:36qui sont aussi bien endogènes que de causes exogènes par rapport à cette situation.
04:44Et peut-être qu'on va revenir dans les détails.
04:47Absolument. Alors, moi, je voudrais vous parler de ce qui a été dit sur la place publique,
04:52faire écho à ce qui a été dit sur la place publique.
04:54On a entendu parler d'un certain nombre de problèmes,
04:56des problèmes liés à la fibre optique, des problèmes liés à la qualité de l'énergie.
05:00On a entendu parler de problèmes liés aux équipements de télécommunication.
05:03On a entendu parler des investissements qui auraient dû être faits
05:06par les opérateurs de téléphonie mobile et qui, je ne sais pas s'ils ont été faits, s'ils n'ont pas été faits.
05:12Alors, dites-nous, en ce qui concerne la fibre optique, qu'est-ce qu'il en est exactement ?
05:17Alors, je voudrais déjà succinctement résumer pour dire qu'en réalité,
05:22les causes qui ont été relévées lorsque nous avons effectué ces visites,
05:27il y a d'abord la question de la fibre optique et je dirais même que c'était la question centrale.
05:34Ensuite, il y a les problématiques liées à la fourniture en énergie électrique.
05:40Je voudrais que vous vous arrêtiez d'abord sur la fibre optique.
05:43En quoi est-ce qu'elle constitue un problème ?
05:46Où se situe le problème au niveau de la fibre optique ?
05:48Parce qu'on a entendu, j'ai envie de dire, des voix dissonantes
05:53venant autant de l'ART que de Camtel, sans publicité bien sûr.
05:59Qu'est-ce qu'il en est exactement ?
06:01Alors, il va falloir peut-être un peu rappeler un certain nombre de choses,
06:08les jeux des acteurs pour comprendre ce que représente la fibre optique dans notre pays.
06:14La fibre optique, c'est cet outil ou bien ce dispositif, n'est-ce pas,
06:21qui assure entre plusieurs points les communications.
06:28Donc, c'est du câble en réalité qui est posé entre des infrastructures
06:32et parfois à de grandes distances entre les villes
06:36ou même qui viennent, n'est-ce pas, des autres pays,
06:39donc l'atterrissement des câbles sous-marins
06:42ou encore entre les systèmes à l'intérieur des villes.
06:47Donc, cet outil indispensable pour pouvoir faire véhiculer
06:51les communications électroniques au Cameroun
06:55est donc détenu par l'opérateur Camtel
06:59qui dispose à ce niveau-là de la concession de transport.
07:05Et donc, du coup, les autres opérateurs viennent auprès de Camtel
07:10pour pouvoir obtenir cette ressource vitale.
07:13Mais aujourd'hui, il se trouve que cette ressource, n'est-ce pas,
07:17connaît de multiples ruptures occasionnées parfois par les travaux
07:26qui s'effectuent sur nos grandes routes,
07:29parfois par des travaux urbains et même parfois, n'est-ce pas,
07:36on dirait des dégradations naturelles qui s'observent dans certaines zones du pays.
07:46Donc, cette fibre, lorsqu'elle est coupée à plusieurs niveaux,
07:50effectivement les communications sont rompues,
07:53il faut donc réparer.
07:55Et Camtel, pour le moment, est le seul, n'est-ce pas,
08:00propriétaire de cette ressource et qui doit donc intervenir.
08:04Et justement, ces dernières semaines, on a connu plusieurs coupures
08:08de cette fibre optique et qu'il fallait remettre en état.
08:13Alors, on a également entendu parler de l'énergie.
08:17C'est l'un des arguments qui a été avancé par les opérateurs de téléphonie.
08:22Finalement, l'énergie électrique, s'il faut le rappeler,
08:27fait partie, n'est-ce pas, des ressources essentielles
08:30pour que les communications marchent.
08:32Les antennes doivent être alimentées.
08:34Bref, le système global de télécommunication, n'est-ce pas,
08:39a besoin de cette énergie.
08:41Et lorsque cette énergie vient de partir, il faut remplacer.
08:47Il faut trouver des moyens.
08:48J'ai envie de vous poser la question de savoir,
08:50à ce niveau d'investissement, on ne prévoit pas de plan B,
08:53notamment les groupes ?
08:55Dans un système classique de télécommunication,
08:58vous avez toujours, n'est-ce pas, l'énergie principale.
09:03Et au Cameroun, cette énergie principale est assurée par Eneo,
09:08que vous connaissez très bien.
09:10Et ensuite, il y a donc le plan B qui est établi à côté,
09:13les groupes électrogènes ou les plaques solaires
09:17qui, n'est-ce pas, viennent en relais lorsque cette énergie principale
09:21vient donc de partir.
09:23Et également, je dirais même jusqu'au plan C,
09:26c'est des batteries qui sont mises pour pouvoir assurer
09:30et s'étaler.
09:31Ça, c'est ce qui est fait ou ce qui devrait être fait ?
09:34Effectivement, toutes ces chaînes-là sont respectées,
09:38c'est fait, c'est établi.
09:40Mais lorsque l'énergie, par exemple, principale s'en va,
09:44et du coup, vous avez une période longue qui est observée,
09:49les groupes électrogènes viennent à épuiser, n'est-ce pas,
09:53du carburant qui a été mis.
09:55Il faut le remplacer.
09:57Et ça devient donc très délicat si les ruptures d'énergie
10:03prennent effectivement du temps.
10:06On les a obligés de faire recours, n'est-ce pas,
10:10aux groupes électrogènes, aux plaques solaires,
10:13qui, après une certaine durée, ne peuvent pas continuer
10:19à résister, à contenir tous ces besoins en énergie.
10:23Mais entre-temps, les clients continuent de trinquer ?
10:30Oui, je dirais, les mesures sont...
10:34Quand je dis trinquer, c'est-à-dire qu'ils continuent
10:37de payer tous les services qui sont offerts
10:39par ces opérateurs de téléphonie.
10:41Est-ce que cet agent-là ne peut pas suffire, justement,
10:43à acheter, par exemple, du fuel pour continuer
10:46à faire fonctionner les équipements ?
10:50L'organisation a été faite de telle sorte qu'il faut,
10:54n'est-ce pas, mettre des dispositifs en place
10:57pour que le carburant soit en quantité
11:00et ravitaillé dans les sites que les opérateurs
11:04ont mis en place.
11:05Mais l'autre difficulté aussi qui se pose,
11:08madame, il ne faut pas aussi l'ignorer,
11:10il n'y a pas toujours la facilité d'obtenir
11:13ce carburant à tout moment, parce que ça se fait rare,
11:19il y a des limitations pour les approvisionnements
11:22et autres, mais des efforts sont faits quand même
11:24pour pouvoir contenir tous ces manquements.
11:28L'autre question qui a été abordée,
11:31l'autre problème qui a été abordé, sinon l'autre cause,
11:34c'est les investissements qui auraient dû être faits
11:37ou consentis par les opérateurs de téléphonie mobile
11:41depuis quelques années déjà.
11:43Qu'est-ce qu'il en est exactement ?
11:45Bien, pour revenir à la genèse des investissements,
11:48les régulateurs que nous sommes,
11:50l'agence des régulations de télécommunications,
11:52a entrepris depuis environ deux ans, n'est-ce pas,
11:56à vérifier de près les investissements déployés
12:01par les opérateurs en termes des engagements précis.
12:05Et je dis deux ans, parce que ça remonte à deux ans
12:09où nous avions eu à tenir des assises avec ces opérateurs
12:14et les engagements qui sont sortis de cet atelier.
12:17Au moins 156 milliards devraient être investis
12:22par chacun des opérateurs.
12:24Et depuis donc 2023,
12:28l'agence des régulations de télécommunications
12:31observe à travers un planning annuel
12:35quels sont les investissements consentis
12:38et quels sont les niveaux de réalisation
12:40de ces investissements évalués à la fin de chaque année.
12:44L'année 2023, il y a eu des évaluations.
12:47Et 2024, comme nous sommes pratiquement à la fin de l'année,
12:51la descente que nous avions eue à Douala
12:54a été donc l'occasion également d'évaluer
12:58ce qui a été réalisé en termes d'investissement.
13:02Je ne dirais pas que ces opérateurs ont suffisamment investi.
13:06656 milliards, on est dans quel montant ?
13:10Non, les chiffres, je ne pourrais pas peut-être
13:13vous donner les chiffres exacts ici.
13:15Réellement...
13:16Quel est votre niveau de satisfaction
13:18en termes de respect de ces cahiers ?
13:21Au moins à 70%, nous n'avons que ces investissements
13:25qui sont réalisés.
13:26Mais il y a des efforts encore à faire.
13:28A quel niveau ?
13:29Ce qui a été justement demandé à ces opérateurs,
13:32d'augmenter la capacité de réception de leur système.
13:37Les antennes doivent être, n'est-ce pas,
13:40revues à la hausse en termes de capacité.
13:43Et les zones d'ombre observées également doivent être couvertes.
13:47Donc il y a la nécessité d'augmenter la capacité
13:52et il y a également la nécessité d'étendre les couvertures.
13:55Alors, vous avez commencé déjà à nous dire ce que...
13:58à nous faire part des différentes prescriptions
14:01qui ont été données par le régulateur,
14:04notamment en ce qui concerne les investissements
14:06attendus des opérateurs de téléphonie mobile.
14:09Maintenant, qu'en est-il des autres ?
14:11Que dit le régulateur à Camtel, par exemple,
14:19qui est en charge de la gestion de la fibre optique ?
14:25Alors, je vous ai dit tout à l'heure que la première visite,
14:29c'est-à-dire la descente que nous avions effectuée,
14:32c'était d'abord d'Ouala.
14:35Et nous avions planifié faire une rencontre similaire
14:40avec l'opérateur Camtel à partir de la semaine prochaine.
14:44Et je crois que c'est au terme de cette rencontre avec Camtel
14:48que nous allons dégager les mesures ensemble consenties
14:53qui doivent être menées par Camtel
14:56pour pouvoir apporter véritablement des solutions
15:00à la préoccupation des opérateurs en matière de fibre optique.
15:05Nous allons marquer un premier arrêt
15:07dans cette édition des questions économiques
15:09pour revenir justement sur cette descente
15:11que vous venez d'effectuer à Ouala.
15:13Léon Bertrand, TANIFO, est notre guide.
15:19Un réseau grippé.
15:22Des désagréments au seuil de l'exaspération chez les usagers
15:26moins de deux ans après le forum sur la qualité de service
15:30des télécommunications tenu en décembre 2022.
15:35Les investissements ont certes été consentis par les opérateurs,
15:39mais le problème demeure.
15:41La qualité de service n'est pas optimale.
15:45Et face à l'agence de régulation des télécommunications,
15:48les opérateurs de téléphonie mobile
15:50et les opérateurs d'infrastructures passives
15:53ont su éclaircir l'origine de la brouille sur le réseau.
15:57Ce tour d'horizon nous a permis de confirmer
16:00que nous avons fait beaucoup d'efforts,
16:02que nous avons fait les investissements prévus,
16:04même plus que prévus, pour améliorer la qualité de service.
16:08Nous avons renforcé nos sites à beaucoup d'endroits dans le pays,
16:12en particulier dans les grandes villes de Douala et Yaoundé.
16:16Ces investissements ont été faits.
16:18Néanmoins, on constate que les clients ne sont pas toujours satisfaits
16:23parce qu'il y a encore des problèmes à régler.
16:25Et il y a certains problèmes qui ne dépendent pas directement d'Orange Cameroon,
16:30qui ne sont pas totalement sous notre contrôle,
16:32qu'on a soumis également à l'RT pour qu'on puisse trouver des solutions.
16:37Au nombre de ces problèmes, on a la question de la fibre optique.
16:41On a aujourd'hui cette ressource, la fibre optique,
16:44qui connecte nos équipements entre eux.
16:47Et quels que soient les investissements que nous faisons sur nos équipements,
16:51si on n'arrive pas à stabiliser la transmission par fibre optique,
16:55le ressenti des clients,
16:58le ressenti des entreprises qui utilisent nos services ne pourra pas s'améliorer.
17:02Donc il est nécessaire qu'on trouve des solutions
17:04pour améliorer la qualité de la fibre optique,
17:07pour développer davantage la fibre optique.
17:10Il y a également d'autres facteurs dont nous avons discuté,
17:14qui nécessitent l'intervention de l'RT et des autorités de façon générale.
17:18On a la question des interférences.
17:21Aujourd'hui, il y a d'autres acteurs qui émettent dans les fréquences
17:25qui nous ont été attribuées.
17:27Ça pose des problèmes.
17:28Il faudra qu'avec le soutien des autorités,
17:31on puisse trouver des solutions pour que ces acteurs
17:35qui émettent dans nos fréquences puissent arrêter de le faire
17:38afin d'améliorer la qualité des services.
17:40Nous avons également la question de l'énergie qui nous impacte.
17:44Évidemment, lorsque l'électricité est coupée,
17:46on a des systèmes de backup, les batteries, les groupes électrogènes.
17:51Mais lorsque la durée des coupures est très élevée,
17:55on a des situations où nos sites n'arrivent plus à suivre.
17:59Donc voilà les points qui ont été discutés avec l'RT.
18:02Et on a pris des dispositions pour qu'ensemble,
18:05on puisse vraiment trouver des solutions.
18:08Des causes endogènes et exogènes,
18:10bien relevées par le régulateur tout comme l'évaluation,
18:13des investissements réalisés depuis 2023
18:16pour améliorer la qualité des services.
18:19Les investissements en cœur de réseau,
18:21les conditions de maintenance et même les solutions
18:24sont passées à l'analyse de l'ART.
18:27Nous avons constaté que des investissements ont été effectivement réalisés.
18:31Malheureusement, au-delà de tous les milliards qui ont été investis
18:36et les hommes qui sont mobilisés,
18:38le consommateur final continue malheureusement
18:41à ne pas percevoir, à ne pas ressentir les effets de ces investissements-là.
18:48Donc aujourd'hui, dans le cadre de cette mission,
18:51l'agence de régulation a discuté de tous les aspects,
18:56ressources humaines, ressources techniques,
18:58organisation interne, financement,
19:00pour voir quels efforts les opérateurs peuvent effectuer encore
19:06pour continuer à améliorer tous les jours la qualité des services
19:09et surtout la qualité d'expérience clientèle.
19:11Et donc, au terme de cette mission,
19:13nous avons encouragé, l'agence de régulation a encouragé les opérateurs
19:17à continuer des investissements,
19:21à continuer leurs efforts pour que cette qualité des services
19:24et que cette qualité d'expérience s'améliore.
19:26Globalement, nous avons noté aussi, dans le cadre de nos réflexions,
19:30les difficultés que les opérateurs ont.
19:32En particulier, les opérateurs ont évoqué trois problématiques majeures,
19:37celles des interférences, celles du transport,
19:40notamment la fibre optique au niveau du transport national et international
19:44et la question de l'énergie.
19:49Et donc, nous avons discuté de toutes ces solutions,
19:51de toutes ces problématiques et nous avons vu
19:53quels sont les acteurs qui sont dans l'écosystème
19:55pour pouvoir améliorer ces éléments-là
19:58qui impactent considérablement la qualité d'expérience des usagers.
20:02Je pense que les discussions se poursuivent,
20:05des propositions concrètes ont été faites.
20:07Je crois que dans les prochains jours,
20:10l'agence de régulation va mobiliser tous les acteurs
20:13et certainement faire des propositions concrètes à nos tutelles
20:16pour voir comment est-ce que, sur le plan national,
20:20cette qualité de service qui dérange tout le monde
20:23pourrait être davantage améliorée.
20:26Mais c'est quelque chose qui, au jour le jour, doit être traité
20:30parce qu'autant les investissements sont faits aujourd'hui,
20:33autant les nouveaux services naissent,
20:36autant les besoins des consommateurs augmentent
20:39et c'est la véritable raison pour laquelle,
20:41malgré les efforts qui sont faits au jour le jour,
20:44la technologie et les usages vont tellement vite
20:47que nous n'arrivons pas encore à répondre définitivement
20:52aux problèmes du consommateur camerounais.
20:55Des échanges qui vont se poursuivre pour avoir,
20:58dans un futur proche, une qualité de service optimale
21:01dans le secteur des télécommunications.
21:05Retour sur ce plateau,
21:08nous nous retrouvons donc, monsieur le conseiller technique n°1
21:11à l'agence de régulation des télécommunications,
21:14monsieur Mohamedou Awalu,
21:17vous nous parliez, il y a quelques instants,
21:19de ce qui va être fait dans les prochaines semaines,
21:22notamment en ce qui concerne la rencontre avec Camtel,
21:25sans publicité, je le précise,
21:28mais je voudrais que nous revenions sur les investissements
21:30dont vous parliez il y a quelques instants.
21:32Vous avez dit qu'il y a un certain nombre de prescriptions
21:35qui ont été faites aux opérateurs de téléphonie mobile,
21:39mais en termes d'investissement.
21:41Vous avez parlé d'un niveau de satisfaction de 75%.
21:45Qu'est-ce qui a été concrètement fait?
21:47Parce que, j'ai envie de dire, nous les consommateurs,
21:50on n'a pas le sentiment que quelque chose a véritablement changé.
21:53On a le sentiment d'aller de mal en pire.
21:56On parle de 4G, mais dans nos quotidiens,
22:01on ne ressent pas vraiment cette amélioration
22:04dans la qualité du service.
22:06Qu'est-ce qui a été concrètement fait
22:08par ces opérateurs de téléphonie mobile?
22:10Madame, avant de répondre à cette question,
22:12je voudrais dire que tout part des analyses
22:15qui sont faites, n'est-ce pas,
22:17en termes d'investissements à réaliser.
22:21Un opérateur essaye, n'est-ce pas,
22:24de regarder à travers son système
22:28quelles sont les zones où il y a eu des variations fortes
22:32en termes de demandes.
22:34Parce que les antennes, quand ces antennes sont installées,
22:37il y a des capacités précises qui sont dédiées à ces antennes
22:41pour pouvoir contenir le volume de communication.
22:44Alors, au fil du temps, on se rend compte
22:47qu'il y a des antennes qui arrivent à une sorte de saturation.
22:51Il faut commencer à décongestionner
22:53et ça demande effectivement d'investir.
22:56Douala et Yaoundé ont été les priorités
23:00dans les prescriptions de l'agent de régulation de télécommunication
23:04parce que c'est des zones à fortes demandes
23:07en termes de services de télécommunication.
23:10Les opérateurs avaient donc l'obligation
23:13de faire des réaménagements,
23:16de construire de nouveaux sites d'antennes.
23:20Et nous avions ensemble parcouru,
23:23n'est-ce pas, la liste de nouveaux investissements
23:26qui ont été réalisés dans ce domaine.
23:29Et c'était en termes de nouveaux sites installés
23:33et des sites qu'il fallait, n'est-ce pas, remettre à jour.
23:37Tout comme les infrastructures,
23:39le cœur de leur réseau,
23:41c'est-à-dire les centraux téléphoniques
23:44où toutes les grandes opérations se fassent,
23:47il fallait également tenir compte des évolutions technologiques,
23:51intégrer, n'est-ce pas, de nouveaux systèmes.
23:55Comme vous l'avez si bien dit, 3G, 4G,
23:59parce qu'aujourd'hui nous sommes beaucoup plus
24:02à la technologie de quatrième génération.
24:05Et comme cela est prévu dans les cahiers de charge
24:08de ces opérateurs, ils ont l'obligation
24:11de mettre à jour au fur et à mesure
24:14les équipements conformément à leur cahier de charge.
24:17Technologie de quatrième génération,
24:19peut-être seulement sur le papier, M. le Conseil technique.
24:22Pas seulement sur le papier.
24:25Aujourd'hui, quand vous communiquez
24:28avec votre terminal, vous verrez,
24:31il y a des écrits qui apparaissent.
24:34Quand vous voyez LTE, cela signifie justement
24:37que c'est la technologie 4G que vous avez tout autour de vous.
24:41Mais la question c'est, est-ce que nous avons le service
24:44qui va avec ?
24:47Il me semble que non.
24:49Je ne pense pas, nous ne pouvons pas dire
24:52que ces services ne sont pas disponibles.
24:54Les services sont effectivement disponibles.
24:57Il y a des raisons parfois qui ne nous permettent pas
25:00d'avoir la consommation effective de ces services.
25:03C'est parce que peut-être il y a la disponibilité
25:06d'énergie qui manque et du coup,
25:09on aura l'impression qu'il y a un manque.
25:12Et de même, de l'autre côté,
25:15quand il n'y a plus la fibre qui permet
25:18d'acheminer ce trafic qui est peut-être coupé,
25:21du coup, on a une mauvaise qualité qui est observée.
25:24Mais en réalité, les services sont là,
25:27c'est offert et là où le régulateur
25:30a fait des mesures et a compris
25:33qu'il faut davantage investir, nous avions prescrit
25:36à ces opérateurs de continuer encore à investir
25:39pour continuer, n'est-ce pas,
25:42à tenir compte
25:45de l'évolution de la demande.
25:48Quelle est la réponse qui vous a été donnée,
25:51au-delà des problèmes liés à la fibre optique,
25:54à l'énergie, quelle est la réponse qui vous a été donnée?
25:57Les opérateurs ont pris des engagements,
26:00des engagements fermes, que les investissements
26:03vont continuer. D'ailleurs, c'était
26:06les prescriptions de l'agent de régulation de télécommunications
26:09et nous allons veiller régulièrement
26:12par des vérifications de proximité,
26:15des descentes sur le terrain pour nous rassurer
26:18que les investissements évoluent conformément
26:21à nos prescriptions.
26:24Est-ce que la même attention est accordée à tous les opérateurs économiques?
26:27Le principe des régulations,
26:30c'est de, n'est-ce pas,
26:33gérer tous ces opérateurs au même niveau.
26:36Dans une certaine équité observée
26:39et dans notre façon
26:42de faire, dans le mécanisme
26:45de la régulation, les opérateurs sont tous,
26:48n'est-ce pas, pris au même niveau
26:51en termes des exigences qui sont effectuées,
26:54en termes des prescriptions qui sont données.
26:57Nous allons marquer un autre arrêt dans cette édition
27:00des questions économiques pour écouter également
27:03les consommateurs qui parfois
27:06ou très souvent font les frais d'une qualité
27:09de service approximative et c'est dans ce
27:12reportage de Amana.
27:42Loin des promesses
27:45des opérateurs de téléphonie mobile,
27:48les utilisateurs captent mal le réseau Internet.
28:12Si passer un coup de fil, surfer sur la toile
28:15semble périlleux, il en est de même
28:18quand on décide d'effectuer des transferts d'argent.
28:43Un ensemble de problèmes
28:46qui détériorent la qualité de la communication
28:49avec de graves conséquences sociales
28:52et économiques.
28:55Merci Nadia Amana.
28:58Monsieur le conseiller technique, vous venez donc
29:01d'écouter les consommateurs et il y a une phrase
29:04que j'ai retenue.
29:07Qu'est-ce que vous répondez
29:10face à ces plaintes ?
29:13Qu'est-ce que le régulateur apporte comme réponse ?
29:16Merci Madame pour cette préoccupation
29:19qui est connue par rapport
29:22à la consommation de ce qu'on vous donne
29:25comme crédit.
29:28Depuis l'année 2023,
29:31il y a une prescription ferme qui a été donnée
29:34à ces opérateurs pour que
29:37le crédit non consommé
29:40pour la cause d'interruption du réseau
29:43soit immédiatement remboursé
29:46lorsque ce client
29:49se retrouve dans cette situation.
29:52Alors ce que je vais dire aujourd'hui,
29:55nous avions vérifié les plateformes
29:58des opérateurs et il y a un mécanisme
30:01qui a été mis en place pour pouvoir opérer
30:04au remboursement au cas par cas.
30:07Et justement, les opérateurs ont mis en place
30:10ces plateformes. Nous leur avons simplement demandé
30:13de mieux communiquer par rapport
30:16à la manière dont le crédit est remboursé
30:19et il y a des contrôles qui sont également faits.
30:22Justement, à ce niveau-là, vous parlez des contrôles.
30:25Comment procédez-vous pour
30:28effectuer ces contrôles-là ?
30:31Comment procédez-vous pour évaluer
30:34ces performances des opérateurs ?
30:37Alors, par rapport à la consommation du crédit,
30:40au niveau de l'Agence des régulations
30:43de télécommunications, nous avons un centre d'appel
30:46qui permet, n'est-ce pas, de capter
30:49toutes les plaintes que les clients
30:52ou les abonnés peuvent avoir
30:55à un moment donné.
30:58Les requêtes sont examinées et nous essayons
31:01de voir avec les opérateurs, pour chacune
31:04de ces requêtes, quelles sont les solutions
31:07qu'on peut apporter. Donc je dis, c'est un travail
31:10qui est fait au quotidien et les consommateurs
31:13doivent être rassurés que le régulateur veille
31:16à ce qu'il n'y ait pas de perte de crédit.
31:19Là, c'est la perte de crédit, mais il y a
31:22un usager, un consommateur qu'on a également
31:25écouté, qui parlait de ces communications
31:28qui s'arrêtent. Vous êtes en pleine communication,
31:31deux minutes après, la communication s'arrête,
31:34vous êtes obligé de relancer.
31:37En fait, c'est des perturbations
31:40qui gênent les consommateurs
31:43et donc, du coup, on ne peut se retourner une fois de plus
31:46que vers le régulateur, au risque de me répéter
31:49comment faites-vous pour évaluer de manière
31:52concrète cette qualité du service-là ?
31:55Comment faites-vous pour vous assurer que les prescriptions
31:58qui sont données par l'agence de régulation des télécommunications
32:01sont effectivement exécutées ?
32:04Parce que des plaintes, on en entend
32:07toujours et encore.
32:10Le régulateur, son rôle, c'est de veiller à ce que
32:13la qualité du service soit toujours respectée
32:16et conforme au cahier de charge.
32:19Nous avions, n'est-ce pas, énuméré
32:22un certain nombre de causes qui, ces derniers temps,
32:25ont été à l'origine de cette mauvaise qualité du service,
32:28notamment l'énergie, la fibre optique
32:31et même les interférences radio
32:34qui ont été obstruées. C'est des éléments qui concourent
32:37à l'interruption de manière involontaire
32:40des communications lorsque ces communications
32:43sont établies. Et au cas par cas,
32:47nous nous mettons toujours dans les contrôles
32:50avant même cette observation
32:53de ce phénomène qui s'est dégradé,
32:56la dégradation observée ces derniers temps.
32:59Nous avions toujours à faire des contrôles
33:02à vérifier le niveau
33:05de la qualité du service offert
33:08conformément au cahier de charge et conformément
33:11aux protocoles qui sont établis avec les opérateurs.
33:15Et lorsque ça ne va pas, on arrive souvent
33:18à des sanctions. Je crois que vous vous souvenez
33:21des sanctions qui ont été infligées
33:24à l'ensemble des opérateurs en 2023
33:27et c'était dû à certains manquements
33:30qui ont été observés. Est-ce qu'on peut imaginer
33:33par exemple que cette année d'autres sanctions soient infligées
33:36aux opérateurs? Je voudrais vous signaler
33:39peut-être que vous n'étiez pas dans la ville
33:42il y a deux jours où on a passé pratiquement
33:45toute une après-midi sans pouvoir communiquer
33:48de 13h pratiquement à 17h
33:51lorsque vous essayez d'appeler, on vous disait
33:54simplement que votre numéro est hors service.
33:57Est-ce qu'on peut mesurer le préjudice
34:00et l'évaluer mais surtout
34:03le réparer?
34:06La sanction n'est pas toujours
34:09la mesure qu'il faut prendre.
34:12Je pense que c'est la dernière peut-être
34:15en termes de mesures précises qu'il faut prendre
34:18lorsque tout ne va pas, lorsqu'on n'a pas obtenu
34:21toutes les solutions possibles.
34:24Et justement pour le cas que nous avions décrit
34:27qu'on vit ces derniers jours
34:30il y a donc des vérifications de proximité
34:33qui sont faites pour mieux comprendre et apprécier
34:36au cas par cas, là où il y a le problème
34:39et quelles solutions apporter à chaque problème.
34:42Nous allons marquer un troisième arrêt
34:45dans cette édition des questions économiques.
34:48On a entendu la voix des consommateurs
34:51maintenant on va écouter la voix d'une autre catégorie
34:54des consommateurs, ce sont ces personnes
34:57qui vivent de télécommunications à travers
35:00un certain nombre de métiers, des personnes
35:03qui, elles aussi, font les frais des perturbations
35:06observées ces derniers jours dans le réseau
35:09Grêle-Aubonneau. Reportage.
35:16Un appel qu'on n'arrive pas à émettre
35:19ou encore une conversation en cours qui est interrompue.
35:22Les désagréments se multiplient dans le secteur
35:25des télécommunications ces dernières semaines
35:28au Cameroun. Denonciers des callbox, cybercafés
35:31On reçoit des documents des partenaires
35:34et c'est difficile de télécharger, ça crée
35:37un énorme préjudice, on n'arrive pas
35:40à livrer les travaux à temps. Dans notre activité
35:43s'il n'y a pas le réseau, on n'a pas les clients
35:46il y a le manque à gagner, comme actuellement
35:49si je viens de perdre des clients. En effet,
35:52l'on ne peut payer un appel qui tombe sur le répondeur
35:55des appels qui tournent dans le vide
35:58C'est impossible d'envoyer des mails. Le réseau
36:01des télécommunications du Cameroun connaît
36:04d'énormes perturbations depuis quelques temps, notamment
36:07dans le segment des communications de téléphonie mobile
36:10et de l'internet qui semblent les plus touchés.
36:13Les regards restent ainsi tournés vers l'agence de régulation
36:16des télécommunications et le ministère des Postes
36:19et télécommunications afin d'exiger des opérateurs
36:22de téléphonie mobile et aux fournisseurs des services
36:26Retour sur le plateau, monsieur le conseiller technique
36:29vous avez entendu Gaëlle Obono, elle a dit
36:32vous l'avez bien suivi, les regards sont tournés
36:35entre autres vers le régulateur
36:38l'agence de régulation des télécommunications
36:41alors du coup j'ai envie de revenir sur les missions
36:44de votre agence, les missions du régulateur
36:47jusqu'où pouvez-vous aller dans la régulation ?
36:50Bien, merci, merci madame
36:53cette question essentielle que vous me posez à l'instant
36:56me permet de revenir sur les textes fondamentaux
36:59qui encadrent le secteur des télécommunications
37:02il y a donc une loi
37:05la loi 2010
37:08qui a été révisée en 2015
37:11qui régit les télécommunications
37:14au cadre de l'agence de régulation des télécommunications
37:17qui régit les télécommunications au Cameroun
37:20et de par cette loi
37:23l'agence de régulation des télécommunications
37:26assure le contrôle
37:29le suivi et la régulation
37:32des activités
37:35des opérateurs et de tous les autres acteurs
37:38qui exercent
37:41dans ce segment de marché
37:45ça c'est un peu simplement dit pour la compréhension facile
37:48mais au quotidien
37:51nous veillons à ce que les opérateurs
37:54qui sont venus au Cameroun investir
37:57et qui ont obtenu des cahiers de charges
38:00que ces cahiers de charges soient suivis
38:03et on se rassure en termes d'investissement
38:06qui sont également exigés
38:09nous vérifions le respect
38:13en adéquation avec ces cahiers de charges
38:16est-ce qu'ils arrivent à offrir le service
38:19là où il faut, suivant les calendriers établis
38:22et les investissements qui y vont avec
38:25alors vous avez dit
38:28ce que vous êtes en même de faire
38:31si je vous ai bien écouté
38:34il y a un pan de responsabilité
38:37qui ne vous revient pas, qui ne vous incombe pas
38:41je ne vais citer aucun opérateur
38:44dont le réseau serait particulièrement exécrable
38:47est-ce que l'agence des régulations de télécommunications
38:50peut aller jusqu'à demander
38:53la résiliation du contrat
38:56de cet opérateur de télécommunications
38:59jusqu'où pouvez-vous aller ?
39:02il faut dire que nous avons un rôle précis
39:05c'est la régulation
39:09c'est le suivi au quotidien
39:12et nous rassurer que les cahiers de charges sont respectés
39:15mais si nous constatons qu'à un moment donné
39:18complètement les cahiers de charges ne sont pas respectés
39:21nous faisons notre rapport
39:24à notre hiérarchie
39:27et les décisions ne peuvent pas être prises
39:30au niveau du régulateur que nous sommes
39:33et du moins permettez aussi
39:36en ce qui concerne les investissements
39:39que les opérateurs doivent faire
39:42pour relever le réseau
39:45nous sommes là pour veiller
39:48à ce que ces investissements soient concrètement réalisés
39:51et tout au moins il faut aussi comprendre
39:54qu'il y a des causes
39:57qui, quand j'ai pris le secteur énergétique
40:00qui n'arrive pas à nous offrir suffisamment
40:03de l'énergie qu'il faut
40:06ça c'est des causes exogènes au secteur de la télécommunication
40:09et en ce moment même comme cela ne relève pas
40:12véritablement de notre mission
40:15nous nous engageons à accompagner les opérateurs
40:18dans les discussions pour que l'énergie soit offerte
40:21et que la qualité de l'énergie aussi
40:24nous parvienne là où il faut
40:27maintenant que vous avez fait une évaluation
40:31de la situation à Douala
40:34vous entendez, vous l'avez dit
40:37dans les prochains jours faire la même évaluation
40:40est-ce qu'au terme de ces différentes évaluations
40:43on peut s'imaginer
40:46ou espérer une
40:49qualité de service supérieure
40:52à celle que nous observons actuellement
40:55bien madame c'est vraiment l'objectif
40:58sur lequel nous sommes tous tournés
41:01si nous avions eu à effectuer
41:04cette descente de proximité auprès des opérateurs à Douala
41:07et que nous le ferons également ici à Yaoundé
41:10avec l'opérateur Camtel
41:13c'est pour que au terme de nos évaluations
41:16qu'on puisse apporter des solutions concrètes
41:19devant améliorer la qualité de service
41:22c'est un combat au quotidien que nous menons
41:25et nous avons vraiment beaucoup
41:28d'espoir que tout va se rétablir
41:31dans les jours à venir et on aura la meilleure qualité
41:34et la sérénité va revenir dans nos réseaux
41:37je ne voudrais pas vous laisser partir de ce plateau
41:40sans que nous abordions
41:43la question du coût
41:46de la communication
41:49au Cameroun
41:52le coût de la communication
41:55le coût de la communication parce qu'on entend dire
41:58je vais me faire le porte-voix de certains consommateurs
42:01on entend dire qu'au Cameroun la communication coûte cher
42:04est-ce qu'au niveau de l'ART
42:07il y a une sorte de comparaison
42:10même si comparaison n'est pas raison
42:13est-ce qu'il y a une sorte de comparaison qui a été faite
42:16avec les autres pays du même niveau de développement
42:19en termes d'évaluation des coûts
42:22est-ce que la communication au Cameroun coûte aussi cher
42:25que le croient les consommateurs
42:28Madame, j'ai hâte de répondre à cette question
42:31pour vous dire qu'en réalité
42:34pour dire qu'un coût est élevé
42:37il faut le comparer à d'autres pays
42:40à d'autres acteurs
42:43nous sommes dans la sous-région Afrique centrale
42:46et pour ceux qui connaissent les pays voisins
42:49ils savent très bien que les coûts de communication
42:52aujourd'hui sont plus élevés dans ces pays
42:55qu'au niveau du Cameroun
42:58est-ce qu'on peut avoir quelques chiffres
43:01on peut extrapoler en regardant un peu plus loin
43:04les pays du même niveau que le Cameroun
43:07parfois nous sommes au même niveau
43:10parfois nous sommes en dessous de ce qui est facturé
43:13l'objectif que le régulateur assure de ce côté
43:16c'est que chaque année
43:19nous essayons de faire en sorte
43:22que le niveau des prix
43:25soit pratiquement au niveau des coûts
43:28par rapport aux investissements
43:31que les opérateurs ont consentis
43:34c'est pour cela qu'à travers des catalogues
43:37que le régulateur valide chaque année
43:40il y a donc des efforts qui sont faits
43:43pour ramener toujours les prix à la baisse
43:46une autre question que nous souhaiterions
43:49également aborder avec vous
43:52monsieur le conseiller technique n°1
43:55c'est la question du 4ème
43:58voire du 5ème opérateur
44:01certes l'ART est là juste pour réguler
44:04mais est-ce que vous entendez des voix
44:07qui appellent à la venue d'un 4ème
44:10d'un 5ème voire d'un 6ème opérateur
44:13de téléphonie mobile
44:16bien madame
44:19je voudrais profiter de cette occasion
44:22pour vous dire qu'on ne se lève pas un bon matin
44:25pour dire qu'on fait venir un nouvel opérateur
44:28dans le secteur
44:31il y a déjà les ressources
44:34pour contenir ces opérateurs
44:37je prendrais le cas de la ressource essentielle
44:40en matière de téléphonie mobile
44:43que nous appelons les fréquences
44:46les fréquences ne sont pas en quantité illimitée
44:49et aujourd'hui avant qu'on arrive à ce scénario
44:52qu'il faut 4 opérateurs au Cameroun
44:55de manière opérationnelle
44:58il a fallu faire des études
45:01il a fallu retenir ce nombre d'opérateurs
45:04avant de permettre à ceux qui viennent investir
45:07donc du coup
45:10c'est des questions
45:13qui relèvent de la stratégie gouvernementale
45:16l'ART n'est là que pour appliquer
45:19mais je dirais les directives
45:22aujourd'hui qui sont connues
45:25il y a un nombre limité
45:29de manière brusque d'autres opérateurs
45:32au risque de détériorer la qualité
45:35et même de ne pas pouvoir les contenir
45:38avec les préalables
45:41comme je vous disais tantôt
45:44les fréquences qui sont des éléments de base
45:47pour pouvoir accueillir un opérateur dans notre pays
45:50merci monsieur le conseiller technique
45:53peut-être avant que vous ne quittiez ce plateau
45:56que vous vous adressez aux consommateurs
45:59que vous leur disez s'ils peuvent espérer
46:02que dans une semaine, dans deux semaines
46:05dans trois semaines, dans un mois
46:08dans quelle échéance pourraient-ils bénéficier
46:11d'un service de télécommunication
46:14plus fluide
46:17bien madame
46:20je dirais à nos consommateurs
46:23l'agence de télécommunication au Cameroun
46:26nous les rassurons que la qualité
46:29et la meilleure reviendra d'ici tôt
46:32parce que l'agence de régulation
46:35de télécommunication a pris des engagements
46:38auprès des opérateurs pour que
46:41tout soit fait en termes d'investissement
46:44en termes de causes qui ont perturbé
46:47ces derniers temps le réseau
46:51pour les dégager, les rétablir
46:54et même au-delà de notre secteur
46:57nous aurons, n'est-ce pas, à adresser ces questions
47:00pour pouvoir obtenir tous les efforts nécessaires
47:03afin que le réseau redevienne
47:06normal et qu'on ait à offrir
47:09à tous les citoyens
47:12des communications de meilleure qualité
47:15est-ce que les personnels de l'agence de régulation
47:19vont dans les prochaines semaines
47:22se déployer à nouveau pour
47:25assurer une sorte de contrôle de proximité
47:28ou alors un contrôle plus serré
47:31des différentes infrastructures
47:34dans le secteur des télécommunications
47:37les contrôles sont des missions classiques
47:40mais au regard de la situation actuelle
47:43et justement je vous ai dit tantôt
47:46que nous avons la semaine prochaine
47:49à conclure avec l'opérateur Camtel
47:52à vérifier l'état de son réseau
47:55et à tirer les conclusions
47:58et au-delà donc de cette mission
48:01nous verrons également quelles sont
48:04les actions urgentes et en temps de besoin
48:07tous les contrôles doivent être effectués
48:10afin que nous nous rassurons au quotidien
48:13Merci Monsieur le conseiller technique
48:16numéro 1 de l'agence de régulation des télécommunications
48:19Monsieur Mouamadou Awalu
48:22merci d'être venu sur ce plateau des questions économiques
48:25pour rassurer tout au moins les téléspectateurs
48:28de ce qui est fait au niveau de l'ART
48:31pour assurer ou améliorer la qualité
48:34des services du secteur des télécommunications
48:37qui connaît, on le sait, un certain nombre de perturbations
48:40Madame, Monsieur, c'est la fin de cette édition
48:43des questions économiques. Diffusion le jeudi
48:46à 21h35 sur la SiarTV
48:49Canal 310. Deuxième diffusion
48:52sur SiarTV News, Canal 316
48:55le vendredi à partir de
48:5821h05. Merci
49:01et à très bientôt sur ces mêmes antennes