Meutre de Philippine part un OQTF : E.Macron évoque l’émotion de la Nation et exhorte à mieux protéger les Français

  • il y a 17 heures

Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d’Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l’actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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Transcription
00:00Avec Céline Giraud sur Europe 1 et à 13h21, Céline, c'est l'heure d'accueillir vos deux chroniqueurs du jour.
00:08Le directeur adjoint de la rédaction du journal du dimanche, Raphaël Stainville, et l'avocat Gilles-William Golnadel.
00:14Que je salue, bienvenue à bord les amis.
00:16Content de vous retrouver en ce vendredi bien triste puisque les obsèques de la jeune Philippine assassinée il y a une semaine
00:22viennent de débuter à Versailles, assassinée je le rappelle par un Marocain déjà condamné pour viol et visée par une OQTF.
00:28Et hier, pour la première fois, Emmanuel Macron en déplacement au Canada s'est exprimé sur le sujet.
00:33L'émotion de toute la nation et je crois de toutes les françaises et de tous les français devant ce crime odieux et atroce.
00:40Et la douleur de toute une famille qu'il faut respecter, accompagner.
00:46Et évidemment la justice fera son travail, évidemment les services de l'Etat feront le leur.
00:51Pour le reste le gouvernement fait son travail et il faut chaque jour mieux protéger les français.
00:56Mais le faire, le faire, le faire et moins dire.
01:01Voilà, le faire, le faire et moins dire, Raphaël Stainville, l'expression...
01:06Oui, le faire, le faire, il le répète, il insiste et on ne peut s'empêcher d'être presque insupporté à l'écho de cette phrase.
01:15Parce que depuis combien d'années on peut déplorer les mêmes drames, les mêmes victimes, les mêmes criminels finalement, des profils assez similaires.
01:25Il y a deux ans c'était Lola et aujourd'hui c'est cette malheureuse Philippine qui est tombée sous les coups d'un violeur sous EQTF.
01:36C'est là où c'est vraiment scandaleux.
01:39Combien encore de drames faudra-t-il pour que justement les choses changent ?
01:44On a l'impression que c'est toujours l'émotion qui doit dominer.
01:49Mais que la réflexion, la prise en compte de ce réel extrême n'influe pas sur la manière dont on rend la justice, dont on essaye de préserver les Français de ces drames immenses.
02:03Quand j'entends le chef de l'État, j'ai la voix nouée.
02:08J'ai souvenir encore, je crois que c'était en 2019 dans Valeurs Actuelles, il promettait justement la réalisation de 100% des EQTF.
02:18Aujourd'hui c'est plutôt le bilan inverse.
02:20Je crois que pour l'année 2022, les chiffres consolidés, ça doit être 6,8% d'EQTF exécutés.
02:28Le plus bas taux d'Europe, on le rappelle régulièrement.
02:31Lorsqu'il nous dit faire faire et moins dire, on aimerait que le chef de l'État s'applique cette maxime à lui-même et qu'enfin les choses soient faites.
02:40Gilles William, Gonaldel.
02:42Non mais mon ami a tout dit, moi je suis à la fois dans la tristesse et dans la colère.
02:50Une colère froide.
02:52Oui froide, mais ces paroles convenues je ne les supporte plus.
02:56Je les trouve inconvenantes.
02:58D'abord on peut dire maintenant les choses, le seul léger progrès, très progrès mais tellement,
03:07c'est qu'on a le droit, avant on n'avait même pas le droit de le dire et avant encore on ne parlait même pas de ça.
03:13De quoi ?
03:14On occultait, on occultait les faits eux-mêmes.
03:17Mais maintenant on ne peut plus occulter parce que vous avez des radios, vous avez des chaînes qui disent les choses, vous avez des réseaux sociaux.
03:23Mais avant, les autorités d'occultation se chargeaient de ne pas en parler.
03:27Ceux qui osaient en parler étaient condamnés pour délit d'instrumentalisation.
03:33Ça n'est plus le cas.
03:35Pardon mais le viol horrible de Philippines, l'assassinat, aurait pu être évité.
03:49Il n'y a aucune fatalité.
03:52C'était un prédateur sexuel, il avait déjà effectivement commis un acte.
03:55Il n'aurait pas dû être là.
03:57On n'est pas dans la spéculation intellectuelle.
04:01On est dans l'affirmation, l'excès d'immigration d'une part, le fait de ne pas savoir du tout retenir ceux qu'on a condamnés et dont on a prononcé l'expulsion.
04:15Simplement ça pour terminer.
04:17Je ne parle même pas de la juge qui a pris cette décision-là, je ne parle même pas de ça.
04:23En France, on a en gros, et dans des conditions d'une stupidité horrible pour surveiller tout ça, on a trois mois maximum pour pouvoir faire ça.
04:41Dans d'autres pays européens qui ne sont pas des dictatures, on a six mois.
04:47Donc rien que ça montre à quel point nous avons été stupides, impuissants et totalement, je termine là-dessus, totalement...
04:57Et pourquoi cette différence selon vous entre la France et certains pays européens ?
05:00Mais parce que les contre-pouvoirs, le pouvoir politique, je le dis tout le temps maintenant, est sous le joug de contre-pouvoirs qui ne sont pas contrôlés,
05:13qui sont des pouvoirs médiatiques, des pouvoirs administratifs, des pouvoirs constitutionnels, des pouvoirs judiciaires,
05:23des pouvoirs d'ONG, d'associations que nous subventionnons et qui font tout justement.
05:31Donc c'est une anomalie française, très française, une spécificité...
05:35Elle n'est pas partout, en tous les cas c'est une spécialité française dont nous ne devons pas nous en orgueillir.
05:43Alors est-ce que la ministre de la Justice va réagir ? Il s'est exprimé Didier Migaud, vous l'entendrez, il parle de ne pas vouloir légiférer dans l'émotion.
05:51On en parle dans quelques instants avec vous.
05:53Europe 1, il est 13h27.
05:5913h, 14h...
06:00Europe 1, 13h.
06:01Europe 1, 13h, la suite sur Europe 1 avec vous, Céline Giroud.
06:04Aujourd'hui, vos chroniqueurs du jour, l'avocat Gilles-William Gonnadel et le directeur adjoint de la rédaction du journal du dimanche, Raphaël Stainville.
06:10Et on continue à parler évidemment de Philippines alors que ces obsèques se déroulent actuellement à la cathédrale Saint-Louis de Versailles.
06:18On a entendu tout à l'heure le chef de l'État, Emmanuel Macron, dire qu'il faut être dans le faire et non plus dans le dire.
06:23Loïc, qui nous écoute dans le Nord, nous a appelé au 01 80 20 39 21.
06:28Bonjour Loïc.
06:29Oui, bonjour.
06:31Vous vouliez réagir.
06:32Merci à vous d'être avec nous en direct, fidèle auditeur d'Europe 1.
06:35Vous vouliez réagir au propos d'Emmanuel Macron.
06:37Oui, oui.
06:39En fait, ça fait...
06:41J'ai cru en lui durant la toute première année de son premier quinquennat.
06:46À la fin de la première année, j'ai réalisé qu'en fait, c'était un grand comédien.
06:51Quand je l'ai entendu, il joue la comédie.
06:56Je ne dis pas que ce qu'il dit n'est pas...
06:58Si, c'est émouvant, mais il joue la comédie.
07:01Et en fait, j'ai ressenti pour lui la même chose que je peux ressentir quand je vois un acteur ou une actrice pleurer.
07:09Ces gens-là sont habitués à pleurer sur commande.
07:13Et là, Emmanuel Macron, notre président de l'Union des Républiques Européennes,
07:22il se croit toujours sur scène.
07:24Toujours.
07:25Donc là, il a fait encore un effet d'annonce.
07:27Donc pour vous, vous trouvez qu'il manque de sincérité ?
07:31Complètement, totalement.
07:33Mais pour tout.
07:35Tout ce qu'il fait, si vous regardez bien, tout ce qu'il fait, on voit qu'il joue.
07:39Parfois, il joue bien. Parfois, il joue mal.
07:41Comme par exemple, quand il y a une revue d'armes.
07:45Il est là, il les passe en revue.
07:47Il est emprunté, il est maladroit.
07:49Il me rappelle François Hollande.
07:51Tout chez lui, il est toujours sur scène.
07:55Et pourquoi vous n'avez plus cru en lui ?
07:58A partir de quel moment vous avez arrêté de croire en lui, Loïc ?
08:01Au moment où je me suis rendu compte que son objectif, c'était l'Europe.
08:06L'Europe, l'Europe, l'Europe.
08:08Et pour ça, il était prêt à brûler tout ce que nous, patriotes, convaincus, passionnés, nous sommes français.
08:19Or lui, non, il voulait tout déconstruire.
08:24Il voulait déconstruire l'histoire, l'histoire de France.
08:27Moi, j'ai 73 ans, mais je me rappelle ce qu'était la France dans les années 50, 60, 70, début 80.
08:36Mais comment peut-on vouloir déconstruire la France ?
08:40Et lui, c'était son objectif.
08:42Ça a toujours été son objectif.
08:44Et on l'a vu, à chaque reprise, il met toujours l'Europe d'abord et la France.
08:49Ils sont fous de la France, d'une certaine façon.

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