A Marseille des impacts de plomb ont été découverts en par des agents de nettoyage sur les vitres du collège Mallarmé dans le 13e arrondissement, au coeur d'une cité qui subit le trafic de drogue depuis des mois. A total, 82 impacts de balles ont été dénombrés et les profs ont décidé d’exercer leur droit de retrait.
« En novembre 2023, on a constaté des impacts de tir sur les vitres de notre établissement. C’est aussi à ce moment-là qu’il a commencé à y avoir une activité de deal autour du collège », raconte de son côté une enseignante du collège Mallarmé, qui préfère rester anonyme.
« Les agents du collège ont fait les vitres tout début septembre et il n’y avait pas ces impacts (découverts en début de semaine, ndlr) Donc c’est des tirs très récents », a-t-elle assuré à l’AFP.
« Depuis la rentrée 2024, le climat s’est fortement tendu. Le point de deal s’est rapproché », ajoute cette enseignante qui précise ne pas établir de lien entre le trafic de stupéfiants et les impacts de plomb. « On constate juste que notre établissement souffre d’un manque de sécurité ».
Si un point de deal a été signalé à plusieurs reprises à proximité du collège, « rien ne permet d’établir que ces impacts de plomb sont liés à ce point de deal » qui a fait l’objet au cours des deux dernières semaines de plusieurs opérations de police, tente de relativiser la préfecture.
« En novembre 2023, on a constaté des impacts de tir sur les vitres de notre établissement. C’est aussi à ce moment-là qu’il a commencé à y avoir une activité de deal autour du collège », raconte de son côté une enseignante du collège Mallarmé, qui préfère rester anonyme.
« Les agents du collège ont fait les vitres tout début septembre et il n’y avait pas ces impacts (découverts en début de semaine, ndlr) Donc c’est des tirs très récents », a-t-elle assuré à l’AFP.
« Depuis la rentrée 2024, le climat s’est fortement tendu. Le point de deal s’est rapproché », ajoute cette enseignante qui précise ne pas établir de lien entre le trafic de stupéfiants et les impacts de plomb. « On constate juste que notre établissement souffre d’un manque de sécurité ».
Si un point de deal a été signalé à plusieurs reprises à proximité du collège, « rien ne permet d’établir que ces impacts de plomb sont liés à ce point de deal » qui a fait l’objet au cours des deux dernières semaines de plusieurs opérations de police, tente de relativiser la préfecture.
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00:00Les fenêtres portent encore les traces des 80 impacts de plomb.
00:04Découverts en début de semaine sur ce collège du 13e arrondissement de Marseille, l'établissement a rouvert ses portes cet après-midi.
00:11L'origine des impacts reste indéterminée et les enquêteurs ne peuvent pas encore faire le lien direct avec un point de deal situé à proximité.
00:19Le préfet de police de Marseille a de son côté renforcé la sécurisation de l'établissement.
00:24On est à proximité d'une cité où on a du trafic qui a pu se développer et des tentatives de vouloir rapprocher ce trafic du collège.
00:36Donc immédiatement, nous avons pris mesures et les mesures ont été une présence permanente de la police.
00:41C'est une cité où on mène des actions régulières, quotidiennes et depuis avant-hier, nous avons renforcé bien sûr ces actions.
00:51Donc il y a des policiers maintenant, tous les jours, devant l'entrée du collège.
00:55Des faits que la nouvelle ministre de l'Education, Anne Jeuneté, a fermement condamnés.
01:00Je veux être très clair, on n'enseigne pas dans l'angoisse et on n'apprend pas avec la peur au ventre.
01:05L'école doit être préservée des intimidations, de la brutalité et des violences.
01:09Nul ne devrait avoir peur de s'y rendre.
01:11Inquiets de ce climat d'insécurité, le principal du collège, les professeurs et les parents d'élèves ont pu s'entretenir avec la ministre.
01:18Elle a aussi chamboulé son emploi du temps pour tenir ce jeudi une réunion sur la sécurisation des établissements scolaires.