Collège ciblé par des tirs à Marseille: les cours vont reprendre à 13h30 avec une présence policière pérennisée

  • il y a 9 heures
Le collège Stéphane-Mallarmé, situé dans le 13e arrondissement de Marseille, reste fermé ce mercredi 25 septembre au lendemain de la découverte d'impacts de plomb sur l'établissement scolaire. Les enseignants de cet établissement des quartiers nord de Marseille ont exercé leur droit de retrait, face à des «dangers graves et imminents liés à un défaut de protection et de mise en sécurité des élèves et des personnels du collège», selon un communiqué de presse du personnel. 

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Transcription
00:00Oui absolument, c'est confirmé, les cours vont reprendre à 13h30, regardez, il y a cette affichette qui a été placardée par les enseignants il y a quelques minutes.
00:07Collège Malarmé reprise des cours à 13h30, donc le droit de retrait des professeurs a été levé et donc la réunion qui s'est tenue avec l'inspecteur d'académie s'est terminée.
00:18Alors ce qui a été décidé, c'est qu'il y a une présence policière qui sera pérennisée. On a vu des policiers ce matin, une patrouille de trois personnes.
00:24Là, on ne les voit plus, on verra s'ils reviennent un petit peu plus tard. Il y a des opérations de prévention éducative auprès des élèves qui vont être menées
00:31avec la préfecture de police pour les sensibiliser aux questions de trafic de drogue. Et puis aussi, l'inspecteur académique qui nous dit que des équipes de sécurité,
00:41des équipes mobiles de sécurité du rectorat vont rester ici jusqu'à la fin de semaine. L'inspecteur académique qui dit qu'il a entendu et compris les professeurs.
00:50On va écouter sa réaction au micro de Fiona Hunevis.
00:53Je ne sais pas que je ne l'acceptais pas. C'était la question. On ne va pas faire d'exégèse. C'était la question de l'imminence du danger que je ne reconnaissais pas.
01:01Je reconnais parfaitement le danger. Je reconnais parfaitement la gravité de la situation. Mais bon, c'est levé. C'est bon. On s'est mis d'accord.
01:09Je me suis rangé aux arguments des enseignants. Non, il n'y a pas de banalisation. En tout cas, je ne souhaite absolument pas banaliser cette situation.
01:16Elle est grave. Elle existe dans un certain nombre de points du département. Et il ne faut certainement pas la banaliser.
01:24Si jamais mon action a amené une forme de banalisation, j'aurais complètement raté ce que je souhaitais faire.
01:31Donc, Alexi, on l'a compris, cette réunion avec le directeur académique a permis de rassurer en partie les professeurs qui vont prendre les cours cet après-midi.
01:37Est-ce que ça rassure les parents ? Certains ne voulaient plus mettre leurs enfants dans ce collège.
01:44Oui. En tout cas, ce que je peux vous dire, c'est que les parents qu'on a rencontrés ce matin – donc c'était avant la réunion – étaient très inquiets.
01:50Ils nous ont tous dit que la situation se dégrade depuis un an. Ce n'est pas la première fois qu'il y a des tirs de plomb sur ces collèges.
01:55Il y en avait déjà une dizaine en novembre dernier. Puis ils parlent évidemment du trafic de drogue, avec une emprise de plus en plus forte autour du collège.
02:02Donc vraiment un sentiment d'insécurité autour du collège. Nos enfants sont en danger. C'est ce que nous ont dit plusieurs parents.
02:09Écoutez leur témoignage toujours au micro de Fiona Hunevis.
02:12Si maintenant l'éducation nationale n'est pas capable de sécuriser nos enfants, que nous, au niveau de nos droits,
02:20et que nous, on se dit le matin quand on les pose qu'on a entièrement confiance et que finalement, on se dit qu'ils se protègent à eux et non pas les nôtres,
02:28ça veut dire que finalement, où est la protection ? Ils sont plus qu'en danger. 87 coups de balle. Mais où vous avez vu ça ? Elle est où la police ?
02:41C'est inquiétant vraiment parce qu'en fait, on a reçu des messages par rapport à des tirs, des balles, que les fenêtres sont cassées, etc.
02:48Mais bon, j'espère qu'aujourd'hui, il n'y a rien vraiment parce que même moi, je m'inquiète pour mon fils.
02:53En tout cas, du côté du ministère de l'éducation nationale, on prend l'affaire au sérieux puisque la ministre de l'éducation nationale est en train de s'entretenir en ce moment avec la principale du collège.

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