« On est à proximité d’une cité où on a du trafic qui a pu se développer et des tentatives de rapprocher ce trafic du collège », a expliqué le préfet de police de Marseille, Pierre-Edouard Colliex, après la découverte d'impacts de plombs sur les vitres d'un collège de la cité phocéenne. Lors d’une conférence de presse le 26 septembre, il a affirmée qu'une présence policière « permanente » avait été décidée depuis.
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00:00On est à proximité d'une cité où on a du trafic qui a pu se développer et des
00:07tentatives de vouloir rapprocher ce trafic du collège. Donc immédiatement
00:13nous avons pris mesures et les mesures elles ont été une présence permanente
00:15de la police. C'est une cité où on mène des actions régulières, quotidiennes et
00:23depuis avant-hier nous avons renforcé bien sûr ces actions. Donc il y a des
00:27policiers maintenant tous les jours devant l'entrée du collège et nous ne savons pas
00:30d'où viennent ces impacts, de quand ils datent. Néanmoins c'est forcément un
00:34climat d'insécurité pour les élèves et pour les parents. C'est pour
00:39ça que nous avons pris toutes les mesures immédiatement et que rien
00:42n'a été laissé de côté et que l'ensemble des dispositifs, l'ensemble
00:47des forces sont mobilisés pour bien sûr éviter que ça ne se
00:51reproduise, en tout cas pour rassurer tout le monde.
00:53Vous savez que depuis quatre ans on a divisé par deux le nombre de points de
00:57deal. Évidemment il en reste encore trop et cette mobilisation se poursuivra
01:01pour les éliminer, évidemment en priorité à proximité des
01:06quartiers, des établissements scolaires et aux endroits où c'est le plus sensible.