“Le procès Mazan aurait pu ne pas avoir lieu si l’enquêtrice en charge du dossier n’avait pas fait une enquête poussée” rappelle Violaine de Filippis Abate, avocate spécialisée dans les violences sexistes et sexuelles. L’affaire des 83 vi*leurs de Mazan a débuté quand Dominique Pélicot filmait sous les jupes de femmes dans un magasin. C’est grâce aux investigations menées à ce moment-là que la vérité a pu éclater au grand jour. D’où l’importance de donner les moyens au parquet d’enquêter de manière poussée et systématique pour chaque dossier. Décryptage en vidéo.
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00:00Donc Violenne, tu travailles avec nous depuis trois ans maintenant.
00:03Ouais, ça va être la quatrième année en 2025.
00:05Voilà, depuis deux ans, un an, tu adaptes tes chroniques en vidéo.
00:09Exact.
00:10Les fameux violents dégâts.
00:13Donc tu es aussi avocate, spécialiste, on va dire, des VSS.
00:17Et donc c'est aussi pour ça qu'on discute avec toi aujourd'hui de la ferme à zones
00:21parce que tu as plein de trucs à nous raconter sur le volet,
00:23notamment sur le volet juridique, sur plein d'autres trucs, mais notamment là-dessus.
00:27On va regarder une de tes chroniques qui a été réalisée quand ça ?
00:29Il y a cinq mois, donc ce n'est pas une des plus récentes,
00:31mais ce n'est pas une des plus récente non plus, sur l'arrêt menstruel
00:34parce que ça revient un petit peu dans l'actu en ce moment.
00:36Ça marche. Allez, c'est parti.
00:38Parce que c'est en Espagne, il y a des universités qui ont commencé à mettre ça en place.
00:43C'était avec Mathilde de mémoire, la chanteuse féministe.
00:46On va regarder ça.
00:47Que vous connaissez peut-être.
00:48Alors aujourd'hui, on va parler de l'arrêt menstruel.
00:51Eh, t'as pas un vélo ?
00:54Oui, on nous entend.
00:55On peut parler en même temps, t'inquiète.
00:57Par contre, c'est un vélo.
01:00Dégage !
01:01Leçon des règles, ce sujet tabou revient à l'Assemblée nationale le 4 avril
01:05pour discuter de l'instauration d'un arrêt menstruel.
01:08Et ce n'est pas trop tôt.
01:09L'arrêt menstruel, ça permettra aux femmes qui souffrent de règles incapacitantes
01:13d'être en arrêt de travail en étant indemnisées dès le premier jour.
01:16Mais bon, j'entends déjà...
01:17Ça va, t'as fait un beau chouchouette.
01:19Mais qu'est-ce qu'il a, le corps des femmes, pour qu'on ne lui foute jamais la paix ?
01:24D'ailleurs, on entend souvent parler de congés menstruels,
01:27comme si on était en vacances.
01:28Alors que tout ce qu'on fait le premier jour des règles, c'est...
01:31Rouler des bébés d'eau ?
01:32Mais non, s'enfiler les tampons.
01:34Selon l'E-Shop, 16% des femmes déclarent souffrir de règles très douloureuses
01:38impactant leur activité professionnelle.
01:40Sachez qu'à l'heure actuelle, vous pouvez déjà demander à votre médecin un arrêt de travail
01:44si vous souffrez de règles incapacitantes.
01:46Mais selon les conventions collectives ou les pratiques des entreprises,
01:49vous serez souvent indemnisées seulement à partir du quatrième jour.
01:52En plus, trois jours de délai de carence pour des règles qui, en moyenne, durent cinq jours.
01:58Le débat autour de l'arrêt menstruel n'est donc pas de créer un droit de s'arrêter
02:02en cas de règles incapacitantes, puisque ce droit existe déjà,
02:05mais de savoir comment indemniser la personne salariée dès le premier jour.
02:09Le problème, c'est que les femmes sont victimes de fortes discriminations au travail.
02:13Harcèlement, écart de salaire, plafond de verre...
02:15On adore !
02:16Donc, créer un arrêt spécifique estampillé dans la tête des employeurs...
02:20Arrêt ragnagna ?
02:21...montra la discrimination quasi impossible à prouver que nous subissons déjà.
02:26Donc, en fait, il y a une solution très simple.
02:32Comme ça, si une salariée est arrêtée pour règles incapacitantes,
02:35on espère qu'elle sera moins discriminée au travail.
02:37Pourquoi ils n'ont pas pensé, les mecs, à enlever le délai de carence pour tout le monde ?
02:39Ils sont défoncés !
02:40Ouais...
02:41En parlant de ça...
02:43C'est quoi ? C'est le bédo ?
02:44Mais non ! C'est ton temps de poing !
02:46Bon...
02:48Incroyable, incroyable...
02:49Donc, on est là pour parler de l'affaire Mazan.
02:51Avant ça, le chat.
02:52Bonjour, je vois qu'il y a déjà pas mal de monde.
02:53Bonjour à tous, bonjour à toutes.
02:54Merci de venir nous écouter et nous regarder.
02:57Bonjour !
02:58N'hésitez pas, si vous avez des questions à poser, c'est aussi le but.
03:00Violaine, tu es aussi là pour ça, pour répondre aux questions du chat.
03:03Tout à fait !
03:04Je regarde le tête en même temps, là, vous voyez.
03:06C'est pour ça que j'ai la tête un peu tournée.
03:07C'est que je regarde, je comprends vos questions.
03:09Parce que, vous avez pu le constater, le setup du local de stream a bien évolué depuis la semaine dernière.
03:14Il n'y a plus de fonds VR.
03:15On a dévalisé tous les bureaux de l'humanité pour faire une déco.
03:18Il y a des nouveaux micros.
03:20Enfin, bref.
03:21On a essayé vraiment de glow up.
03:22Donc, j'espère que ça va vous plaire.
03:25Bon, l'affaire Mazan...
03:27Peut-être, trigger warning pour tous les gens du chat qui ne savent pas trop de quoi on parle.
03:31Ça va être des sujets un petit peu lourds, un petit peu durs.
03:33On va parler de viol, de violences sexuelles.
03:36Voilà.
03:37Donc, si jamais vous n'êtes pas hyper à l'aise avec ça,
03:40peut-être qu'il y a des sujets qui vous intéressent,
03:42vous n'êtes pas hyper à l'aise avec ça, peut-être revenez plus tard.
03:46Pour résumer l'affaire Mazan,
03:49c'est Dominique Pellicot qui a violé sa femme Gisèle Pellicot
03:53et qui a proposé à 83 hommes de venir abuser de sa femme
04:01qui était inconsciente parce qu'elle avait pris des produits stupéfiants.
04:05Parce que son mari lui avait donné des produits stupéfiants.
04:07Tout à fait.
04:08C'est ce qu'on appelle aussi la soumission chimique.
04:10Peut-être qu'on pourra revenir dessus sur la soumission chimique
04:12parce que les gens ne savent pas très bien forcément ce que ça veut dire
04:14et qu'est-ce que ça peut changer.
04:15D'ailleurs, légalement, ce terme n'est pas dans notre code pénal.
04:17Donc, on y reviendra.
04:18Oui, tout à fait.
04:19Super.
04:20Donc, voilà pour l'affaire Mazan.
04:23Cette affaire, elle a commencé parce que Dominique Pellicot,
04:27donc le mari de Gisèle Pellicot,
04:30filmait dans son commercial ou dans un magasin
04:32sous les jupes de certaines femmes.
04:35Et il y a un vigi qui vient l'arrêter et disait
04:37« Qu'est-ce que vous faites, machin ? C'est n'importe quoi.
04:40Il faut que vous alliez porter plainte, machin. »
04:41Je vous propose qu'on regarde cette vidéo
04:43qui est un peu à l'origine du procès
04:45puis on en discute après.
04:50Ces images sont à l'origine
04:51d'une des plus grandes affaires criminelles françaises.
04:53Nous sommes le 12 septembre 2020
04:55et Dominique Pellicot va être arrêté pour avoir filmé
04:57sous les jupes des clients d'un supermarché de Carpentra.
05:00Téléphone portable enfoui dans sa sacoche,
05:02il filme sous les jupes de trois femmes
05:04avant d'être interpellé par un vigile.
05:06C'est seulement à la suite de cette intervention
05:08que les autorités feront la découverte
05:10de l'affaire dite des viols de Mazan.
05:20Il prend des bonnes prises de vue, votre téléphone.
05:22Il est en train de filmer sous votre robe.
05:24Non, non, non.
05:25Si, si, si, vous portez plainte.
05:26Il est en train de filmer sous votre robe,
05:28le téléphone, comme ça, à l'instant.
05:29Vous portez plainte.
05:31C'est vrai ?
05:33Je suis là pour rigoler, on le suit à la caméra,
05:36allez, police, police direct.
05:38Vous restez là, vous, ne bougez pas.
05:40Madame, je compte sur vous, vous portez plainte.
05:43Il était en train de filmer sous votre robe.
05:46Allez, police, tu me les appelles maintenant.
05:49Et les autres clients, putain,
05:50il aurait fallu les retrouver, il y en a trois autres.
05:52Vous êtes un gros dégueulasse, vous, en fait.
05:54Oui, vous êtes un gros dégueulasse.
05:58Vous avez de la chance, je vous jure, c'est ma mère,
06:00je vous arrache la tête.
06:01On va les attendre en salle d'interpellation.
06:03Madame, comment on va faire, là ?
06:07Je vais vous laisser finir vos courses.
06:10Je prends vos coordonnées, je vous rappelle
06:11dès que la police arrive pour le dépôt de plainte.
06:14Parce que là, il faut aller jusqu'au bout.
06:15Des comportements comme ça, c'est...
06:18Là, il n'a pas pu passer les vidéos,
06:19je l'ai confisqué, le téléphone.
06:20Ouais, c'est la troisième fois qu'il le fait avec les dames.
06:23Parce que malheureusement, on n'a que vous,
06:24là, pour le flagrant délit.
06:25Les autres clients, on a attendu que ça soit confirmé.
06:28C'est bon.
06:29À de suite, madame.
06:30Encore désolé pour ce qui se passe.
06:31Allez, vous venez avec moi.
06:33Suite à cette arrestation,
06:34une enquête a été ouverte
06:35et du matériel informatique saisi.
06:37Sur le disque dur,
06:38les policiers découvriront les viols
06:39subis par son épouse.
06:47Voilà, pour ces images un peu glaçons, quand même.
06:49Ça fait un peu froid dans le dos.
06:50Tout à fait, oui.
06:51J'ai beau avoir l'habitude,
06:52à chaque fois, ça me...
06:53Parce que j'ai deux nouvelles affaires,
06:55c'est exactement ça,
06:56des vidéos prises à l'insu
06:58des femmes concernées.
06:59Mais malheureusement,
07:00c'est peut-être, entre guillemets, rassurant.
07:03Je ne m'y habitue pas.
07:05Je pense qu'effectivement, c'est rassurant,
07:06parce que si on commence à plus rien sentir
07:08face à ce genre d'images,
07:10notre humanité, à mon avis, en prend un coup.
07:12Il y a plein de trucs à dire de cette vidéo.
07:14On en parlait un peu avant le stream.
07:16En fait, le fait que ce procès s'ouvre,
07:18c'est un concours de circonstances assez rare.
07:20C'est-à-dire que
07:22Dominique Pellicot a filmé
07:23sous les jupes des femmes
07:25dans un magasin.
07:26Il a été vu.
07:28Il a été arrêté par un vigile.
07:31Les images, une fois que la police est arrivée,
07:33ont été visionnées par la police, justement.
07:35Et la personne en charge du dossier
07:38a décidé de fouiller un peu plus.
07:40Et en fait, c'est en fouillant un peu plus
07:41qu'ils ont découvert toute l'atrocité
07:43qui se passait depuis plusieurs années.
07:45On se dit, mais c'est incroyable,
07:46ce concours de circonstances.
07:47Sinon, toute cette affaire n'aurait jamais éclaté.
07:50C'est possible que le reste,
07:53notamment le principal procès actuel,
07:56donc le procès pour les viols,
07:58aurait pu ne pas avoir lieu
08:00si l'enquêtrice en charge du dossier,
08:02par rapport à ce qu'on vient de voir dans le magasin,
08:05n'avait pas fait une enquête poussée.
08:07Parce qu'aujourd'hui, malheureusement,
08:09dans la plupart des dossiers,
08:11et c'est quelque chose qu'il faudrait changer,
08:13on n'a pas des enquêtes assez poussées.
08:15Eh bien, par manque d'argent aussi.
08:17Parce qu'il n'y a pas de volonté politique forte
08:19de trouver l'argent
08:20pour permettre aux parquets d'être moins débordés.
08:22Ce qui fait qu'il faut qu'ils fassent des choix.
08:24Ça, c'est urgent. Ça, c'est moins urgent.
08:25Mais avec leur grille d'analyse,
08:27forcément imbibée de tout le sexisme ordinaire.
08:29Et ce qui fait que dans pas mal de dossiers,
08:31on a des classements par manque de moyens.
08:33J'en ai eu un, il y a quelques semaines,
08:35où la policière au téléphone, elle me dit
08:37« Je suis désolée, mais là, c'est classé sans suite,
08:39parce que le parquet, on n'a pas le temps d'investiguer
08:41correctement dans ce dossier,
08:42et c'est jugé comme pas urgent. »
08:43C'était du harcèlement en ligne,
08:45donc du harcèlement pénalement massif.
08:47Donc on est obligé de faire l'enquête nous-mêmes.
08:49Je ne peux pas en dire plus,
08:50parce que je suis en train de le faire.
08:51Mais donc on doit nous-mêmes faire l'enquête
08:53que la police aurait dû faire.
08:54Donc ça, ce n'est pas normal.
08:55Pour ensuite contester le classement, bien sûr.
08:57C'est important, ce que tu dis là.
08:58Quand on dit, parce qu'il y a plein de gens qui le savent pas,
09:00mais quand on dit « classé sans suite »,
09:02ça ne veut pas dire que la personne n'est pas coupable.
09:04Et tout à fait, oui.
09:05Ça veut dire souvent que l'infraction
09:07n'est pas suffisamment caractérisée.
09:09Donc c'est classé pour motif d'infraction
09:11insuffisamment caractérisé.
09:13Ou en d'autres termes, ça signifie
09:15qu'il n'y a pas assez de preuves dans le dossier.
09:17Si vous ne cherchez pas les preuves,
09:19on ne risque pas de les trouver, par définition.
09:21Et la grande différence avec le droit civil,
09:24je m'explique, par exemple,
09:26prenons le droit de la consommation.
09:28Vous achetez quelque chose,
09:30et puis ça ne fonctionne pas.
09:31C'est à vous de rapporter la preuve
09:33que ça ne fonctionne pas si vous saisissez la justice.
09:35Alors qu'en droit pénal,
09:36vous êtes censé pouvoir bénéficier
09:38d'une enquête faite par l'État.
09:39C'est la différence.
09:40Je ne sais pas trop si je dois te regarder toi,
09:42si je dois te regarder ici,
09:43vous me dites en fonction.
09:44Tu peux regarder le chat,
09:45tu peux me regarder moi,
09:46tu peux regarder la caméra.
09:47La caméra est là, et toi, tu es là.
09:50C'est plus de moyens pour investiguer
09:51dans tous les dossiers
09:52pour permettre que ce soit plus aléatoire.
09:54Parce que là, on se dit effectivement,
09:55c'est presque, je mets des grandes guillemets,
09:57un coup de chance
09:58qu'on en soit arrivé à avoir toutes ces preuves.
10:00Alors qu'en réalité,
10:01si on fouillait à chaque fois dans tous les dossiers,
10:03ce serait systématique en réalité
10:05qu'on puisse arriver à trouver assez d'éléments
10:08pour ensuite renvoyer devant la juridiction de jugement.
10:11C'est un manque de moyens, tu le disais,
10:13un manque de volonté politique.
10:14Est-ce que c'est aussi,
10:15ça va ensemble,
10:16un manque de formation des agents
10:18qui n'ont pas forcément le réflexe,
10:20la volonté,
10:21qui ne savent pas comment faire,
10:23on ne leur a jamais dit que c'était important de le faire ?
10:25Tu as tout à fait raison, ça va ensemble.
10:27C'est-à-dire qu'il dit manque de moyens,
10:28il dit manque de formation.
10:29Et ça va ensemble sans aller ensemble,
10:31parce qu'on peut aussi estimer
10:32qu'en tant qu'auxiliaires de justice,
10:34professionnels de justice,
10:35peu importe quand on intervient et où,
10:37on peut aussi décider de se former seul
10:39et de lire, etc.
10:40Mais je peux vous donner une anecdote très récente.
10:42J'accompagne pour un dépôt de plainte
10:45pour des faits sur mineurs de viol,
10:47malheureusement.
10:49Donc évidemment, je ne peux pas dire qui,
10:50je ne peux pas dire quoi,
10:51je peux dire comment.
10:52Mais ce que je peux vous dire,
10:53c'est qu'on a été reçu par un agent
10:56qui, au début, nous a fait cette tête,
10:59c'est-à-dire que,
11:00je vous passe la queue, etc.
11:01Mais on arrive pour déposer plainte,
11:03il osse le sourcil comme ça,
11:05puis après il le fronce,
11:06puis il fait...
11:08Vous n'auriez pas pu prendre rendez-vous quand même ?
11:11Là, c'est quoi ?
11:12C'est violence sexuelle,
11:13mais c'est quoi ?
11:14C'est violence ou c'est agression ?
11:15Ça met déjà vachement à l'aise
11:16pour la personne qui vient déposer plainte.
11:19Voilà.
11:20Donc là, on voit qu'il n'est pas entré dans son...
11:23Enfin, il n'est pas entré dans le déroulement
11:25du protocole habituel.
11:26Bon, finalement, il sort de son bureau
11:28et pour une raison que j'ignore,
11:29il revient, je ne sais pas,
11:30je dirais 5-10 minutes après.
11:31Et là, alors changement de comportement complet.
11:34Je ne sais pas ce qu'il s'est passé,
11:35à qui il a parlé entre temps,
11:36si lui-même s'est raisonné tout seul.
11:38Il s'assit, il a dit,
11:39bon alors, vous inquiétez pas,
11:41on va prendre le temps.
11:42Si vous vous sentez pas bien,
11:43vous pouvez sortir boire un verre d'eau.
11:44Dites les mots comme ils vous viennent.
11:45Je ne suis pas là pour vous juger.
11:47Ici, on croit les victimes.
11:48Et là, je me suis dit,
11:49OK, le mec est soit schizophrène,
11:50clairement, soit il a switché
11:52parce qu'il s'est dit lui-même
11:53qu'il avait fait n'importe quoi à l'accueil.
11:54Et donc, il a déroulé son protocole de formation
11:56parce qu'ils ont quand même
11:57des petites formations insuffisantes,
11:59mais il y en a quand même maintenant,
12:01alors qu'avant, il n'y en avait pas du tout
12:02chez les policiers.
12:03Mais c'est fou parce que je pense
12:04que ce genre d'anecdotes,
12:05toutes les femmes peuvent avoir
12:13Moi, j'ai un nombre d'amis et de proches
12:15qui m'ont dit, mais en fait,
12:16j'ai été hyper mal reçu.
12:17Alors, on a bien voulu me recevoir,
12:18mais je sentais que je les faisais chier.
12:20Ou alors, ça a été expédié extrêmement vite,
12:22alors que moi, j'étais mal...
12:24C'est pour ça que l'assistance d'une
12:26ou d'un avocat dès le dépôt de plainte
12:28me semble primordiale
12:29et devrait être prise en charge par l'État.
12:31De la même façon que
12:32quand vous vous êtes gardé à vue,
12:33on vous demande s'il voulait un avocat
12:34et si vous n'avez pas les moyens d'en payer un,
12:36vous pouvez en avoir un pris en charge par l'État.
12:38Après, il y a les grilles, etc.
12:43Et là, je pense que si je n'avais pas été là
12:45pour ce dépôt de plainte,
12:46très probablement, il lui aurait dit,
12:47ce qui m'est souvent remonté,
12:48écoutez, prenez rendez-vous
12:50et puis passez quand vous aurez rendez-vous.
12:53Donc, il serait parti.
12:54Je dis il parce que c'était un homme
12:56qui a été victime quand il était petit.
12:57Et d'ailleurs, est-ce qu'il serait revenu du coup ?
12:59Parce que quand une femme ou un homme,
13:01en l'occurrence, victime de violences
13:02quand il était enfant,
13:03on lui ferme la porte au nez
13:05en disant prenez rendez-vous,
13:06revenez déposer plainte,
13:08souvent, ils ne reviennent pas déposer plainte.
13:11Bon, ça refroidit quand même comme accueil.
13:13Donc, voilà.
13:14Après, point positif dans ce commissariat,
13:16il y a quand même des...
13:18Maintenant, le bureau a été individualisé,
13:21ce qui n'est pas le cas partout.
13:22Donc, c'est bien de le relever parce que...
13:24C'est-à-dire qu'il est fermé ?
13:26Il n'y a pas des gens qui attendent derrière toi ?
13:27Il n'est pas fermé
13:28parce que souvent, il y a la porte
13:29qui est laissée ouverte
13:30pour des raisons soi-disant de sécurité
13:31qu'il faut entendre ce qui se passe, etc.
13:34Mais en tout cas, c'était le seul bureau.
13:36C'est-à-dire que nous étions seuls
13:37pour déposer plainte,
13:38alors qu'il y a encore beaucoup d'endroits
13:39où quand on dépose plainte,
13:40il y a trois bureaux
13:41parce que c'est des bureaux partagés
13:42et il n'y a pas de...
13:43Et donc, ça, ce n'est pas possible à mon sens.
13:45Ça ne me met pas du tout à l'aise.
13:47Déjà que c'est très compliqué
13:48de parler de ces choses-là.
13:50Parce que ça veut dire que du coup,
13:51les collègues entendent ?
13:52Oui, tout à fait.
13:53Les gens peut-être qui sont au guichet
13:54entendent aussi l'histoire ?
13:55Alors, au guichet, non,
13:56parce que c'est quand même dans un bureau
13:57quand tu déposes plainte.
13:58Mais par contre,
13:59tu peux avoir des collègues...
14:00Là, on voit par exemple
14:02sur ce genre de pièce,
14:03il peut y avoir un autre bureau au fond
14:04et la porte, elle est entre-ouverte.
14:05Et puis, tu peux être interrompu.
14:07C'est comme si là,
14:08il y avait quelqu'un de l'UMA qui rentrait
14:10qui nous disait
14:11« Ouais, Théo, il y a un appel pour toi.
14:14Tu prends ou pas ? »
14:15Et qu'après, tu me dirais
14:16« Ah, bien, Violaine, on reprend du coup.
14:17On en était où ? »
14:18Et bon, là, on parle.
14:20Mais quand on dépose plainte,
14:22c'est très douloureux
14:24de devoir reprendre la phrase
14:25où juste avant,
14:26on est en train d'expliquer
14:27qu'on a été violée
14:28et de quelle façon.
14:29Donc, voilà.
14:30Il y a clairement
14:31beaucoup de travail à faire
14:32sur la prise en charge des victimes.
14:33C'est fou parce que
14:34dans la vidéo qu'on vient de voir,
14:35le vigile,
14:36c'est un des trucs
14:37qu'ils répètent vachement.
14:38« Il faut aller porter plainte.
14:39On attend la police, etc. »
14:40Ça fait un peu impenser.
14:41Mais en fait,
14:42pour beaucoup de gens,
14:43le fait de porter plainte
14:46quand on a subi quelque chose,
14:47notamment un viol,
14:48ça coule de source.
14:49Il y a plein de gens qui disent
14:50« Je ne comprends pas
14:51pourquoi vous ne portez pas plainte. »
14:52Donc, c'est intéressant
14:53de voir le rôle du vigile
14:54qui, sans lui,
14:55cette affaire n'aurait pas éclaté.
14:56Et en même temps,
14:57tellement pour lui
14:58ça semble évident et facile
14:59entre guillemets
15:00d'aller porter plainte
15:01pour quelqu'un
15:02qui a vécu ce genre de violence.
15:03Est-ce qu'on passe
15:04à la prochaine vidéo ?
15:05On va parler des avocats.
15:06Ou est-ce que
15:07tu as des choses à ajouter
15:08sur ce plan-là,
15:09sur cette partie-là
15:10de ce stream ?
15:11Peut-être un mot, oui,
15:12sur inciter ou pas
15:13à déposer plainte.
15:14Je pense qu'il faut,
15:15dans l'idéal,
15:16c'est-à-dire que
15:17la vidéo qu'on voit
15:18avec le vigile
15:19est dans un contexte
15:20où je pense que
15:21lui-même,
15:22il ne s'était pas préparé
15:23psychologiquement
15:24à cette situation.
15:25Mais dans l'idéal,
15:26il faut mieux
15:27essayer d'informer
15:28en disant
15:29vous pouvez déposer plainte,
15:30ce serait bien de le faire,
15:31mais pas le dire
15:32sur le ton de l'ordre.
15:33Parce que ça reste
15:34une décision personnelle
15:35et quand on voit
15:36l'absence de prise en charge,
15:37en tout cas,
15:38la mauvaise prise en charge
15:39qui peut en découler,
15:40moi, je ne suis pas
15:41partisane de dire
15:42il faut, il faut.
15:43Je pense qu'il faut dire
15:44oui, vous pouvez le faire
15:45et sous quelles conditions,
15:46mais pas culpabiliser
15:47encore plus
15:48les personnes
15:49qui ne se sentent pas
15:50de le faire
15:51pour des raisons...
15:52Justement, il y a
15:53un message de HeadTwitch
15:54en ne parlant
15:55que des choses négatives
15:56qui sont réelles,
15:57est-ce que ça ne fait pas
15:58l'inverse
15:59et décourage encore plus
16:00à porter plainte ?
16:01Tu parles quand les gens
16:02te forcent presque
16:03en disant
16:04il faut que tu ailles
16:05porter plainte,
16:06il faut que tu ailles
16:07porter plainte,
16:08est-ce que ça peut avoir
16:09l'effet inverse ?
16:10Je ne sais pas.
16:11Peut-être que ce que veut
16:12dire la personne,
16:13c'est comme on parle souvent
16:14de la mauvaise prise en charge
16:15des victimes,
16:16est-ce que ça décourage pas
16:17à déposer plainte ?
16:18Oui, je pense que ça
16:19donne pas envie d'y aller
16:20et après, le problème,
16:21c'est qu'en fait,
16:22y aller sans savoir
16:23comment ça se passe,
16:24ça peut être doublement,
16:25encore plus traumatisant
16:26parce qu'il y a
16:27beaucoup de femmes
16:28qui me disent,
16:29parce que j'ai une permanence
16:30le mercredi,
16:31donc je vois quand même
16:32beaucoup de cas passer,
16:33même quand c'est parce que
16:34moi, je suis vraiment
16:35spécialisée, on va dire,
16:36sur les violences sexuelles,
16:37le harcèlement en ligne
16:38ou le harcèlement sexuel,
16:39mais je vois aussi
16:40des cas de violences physiques
16:41à travers la permanence,
16:42séparation, divorce
16:43et on réoriente, etc.
16:44Et bien donc,
16:45j'entends beaucoup de femmes
16:46qui disent
16:47mais moi, je suis
16:48allée déposer plainte
16:49et je n'ai pas de nouvelles,
16:50donc en fait,
16:51elles ont l'impression
16:52qu'elles ont mal fait.
16:53Donc si on n'informe pas,
16:54ça culpabilise aussi
16:55ce que les personnes
16:56ont l'impression
16:57que c'est leur faute
16:58si elles n'ont pas de nouvelles
16:59et donc je pense
17:00qu'il faut quand même informer
17:01même si c'est vrai
17:02que c'est décourageant
17:03comme le dit
17:04du coup sur le chat
17:05Ed,
17:06Ed,
17:07Edouard,
17:08Ed.
17:09Ed, c'est pas mal.
17:10Oui.
17:11J'ai perdu le fil
17:12de mes pensées.
17:13Je crois que tu voulais
17:14passer à la vidéo.
17:15Oui, mais il y a
17:16un autre truc
17:17qui m'est passé,
17:18mais tant pis,
17:19je reviendrai après.
17:20Ça va te revenir.
17:21Ça va me revenir.
17:22Oui.
17:23Une des grosses actualités,
17:24enfin, pourquoi aussi
17:25on parle beaucoup
17:26en ce moment
17:27du procès Emazan,
17:28c'est de tout
17:29le bruit médiatique
17:30qu'il y a autour
17:31et du rôle des avocats,
17:33notamment des avocats
17:34de la défense.
17:35Je pense qu'il y en a
17:36beaucoup d'entre vous
17:37qui ont vu les images
17:38qu'on va vous montrer,
17:39mais les avocats
17:40de la défense,
17:41depuis le début,
17:42alors il y en a un
17:43qui a dit
17:44il y a viol et viol,
17:45il me semble que ça vient
17:46d'un avocat,
17:48et puis globalement,
17:50sous prétexte
17:51de vouloir vulgariser
17:52et de transmettre
17:53les informations
17:54de comment se passe
17:55le procès,
17:56en fait,
17:57ils dénigrent énormément
17:58Gisèle Pellicot,
17:59voire,
18:00ils sont,
18:01enfin,
18:02c'est macabre.
18:03On vous passe une vidéo,
18:04donc Nadia El-Bouroumi,
18:07qui est l'avocate
18:08de deux des accusés,
18:09il me semble.
18:10Cette vidéo
18:11ne rend pas honneur
18:12à ma profession.
18:13On en parlera après,
18:14tu le disais
18:15avant ce stream,
18:16enfin,
18:17avant qu'on commence,
18:18mais voilà.
18:35Donc,
18:36Nadia El-Bouroumi,
18:37qui est l'avocate
18:38de deux des accusés,
18:39alors j'ai un peu,
18:40j'en ai profité un peu
18:41pour regarder ses réseaux,
18:42et en fait,
18:43elle est,
18:44c'est une influenceuse avocate,
18:45elle vend des formations,
18:46je crois,
18:47elle communique énormément
18:48sur les affaires
18:49qu'elle plaide,
18:50et donc là,
18:51pour remettre dans le contexte,
18:52la chanson,
18:53c'est,
18:54la traduction,
18:55c'est Réveille-moi
18:56avant de partir,
18:57alors qu'elle est en train
18:58de plaider pour,
18:59enfin,
19:00dans l'affaire de Gisèle Pellicot,
19:01c'est quand même extrêmement
19:02macabre,
19:03malsain.
19:04Oui,
19:05alors,
19:06ma consoeur a dit
19:07dans un communiqué
19:08que la chanson
19:09n'avait rien à voir
19:10et que,
19:11voilà,
19:12c'était en réponse
19:13à des personnes
19:14qui n'avaient rien à voir
19:15avec le fait
19:16que dans l'affaire
19:17de Gisèle Pellicot
19:18elle était endormie,
19:19j'ai envie de dire,
19:20peut-être,
19:21mais,
19:22en fait,
19:23quand bien même,
19:24c'est que,
19:25en tant qu'avocate
19:26ou avocat,
19:27on a une charge mentale
19:28qui est,
19:29dans chaque profession,
19:30il y a une charge mentale,
19:31et bien,
19:32dans la nôtre,
19:33sa charge mentale,
19:34à elle,
19:35ça aurait été
19:36de se poser la question
19:37avant de danser
19:38sur cette chanson,
19:39de savoir
19:40s'il n'y avait pas
19:41une incompatibilité
19:42avec l'affaire
19:43parce que,
19:44oui,
19:45on doit se poser des questions
19:46avant de poster sur les réseaux,
19:47alors je suis très présente
19:48sur les réseaux aussi
19:49et tout le monde
19:50peut faire une erreur,
19:51mais c'est vrai
19:52que c'est des questions
19:53que je me pose
19:54avant de poster des choses,
19:55je me dis,
19:56bon,
19:57est-ce que ça,
19:58ça peut être,
19:59enfin,
20:00ça peut être mal interprété,
20:01voilà,
20:02c'est ça.
20:03Évidemment,
20:04il y a des choses,
20:05si je me dis,
20:06bon,
20:07ça peut être mal interprété,
20:08notamment par des personnes
20:09qui peuvent mal le prendre,
20:10je ne le poste pas,
20:11en fait.
20:12Et c'est arrivé
20:13sur des chroniques vidéos
20:14qu'on a réalisées
20:15avec l'Humanité,
20:16si j'ai un doute,
20:17on en parle ensemble,
20:18je réfléchis,
20:19parfois je peux demander
20:20l'avis de consœurs
20:21ou de confrères,
20:22j'en parle avec la rédaction,
20:23mais en fait,
20:24on ne prend pas
20:25des décisions à la hâte
20:26et le contenu,
20:27même si parfois
20:28il peut sembler poster
20:29sans réflexion,
20:30en fait,
20:31même quand on poste
20:32quelque chose
20:33qui a l'air instantané,
20:34souvent on a quand même
20:35un peu réfléchi
20:36avant de le poster,
20:37donc,
20:38bon,
20:39j'avoue,
20:40je ne comprends vraiment pas,
20:41je ne comprends pas
20:42ce que ça veut dire
20:43de ne pas poster
20:44cette chanson
20:45pour ne pas avoir eu,
20:46je veux dire,
20:47la décence,
20:48de se dire,
20:49non,
20:50je ne peux pas poster
20:51cette chanson,
20:52quand même,
20:53cette chanson la ferait rire
20:54ou je ne sais pas.
20:55Il y a effectivement
20:56cette chanson,
20:57on a montré celle-là
20:58parce que c'est la plus parlante,
20:59mais ce n'est pas
21:00la première fois
21:01qu'elle prend la parole
21:02sur les réseaux,
21:03sur Twitter,
21:04sur Instagram
21:05pour enfoncer Gisèle Pellicot
21:06en disant limite
21:07que c'est une menteuse,
21:08qu'en fait,
21:09elle était quand même
21:10un peu déçu
21:11par rapport à ça.
21:12Alors,
21:13il y a une autre question,
21:14mais ça,
21:15c'est une autre question.
21:16C'est-à-dire que la vidéo,
21:17du coup,
21:18c'est un sujet
21:19et ensuite,
21:20il y a ce qui se passe
21:21dans le prétoire,
21:22c'est jusqu'où on a
21:23le droit d'aller
21:24en tant qu'avocat
21:25de la Défense
21:26et ça,
21:27c'est une vraie question.
21:28Je sais qu'un jour,
21:29j'ai interrompu
21:30un de mes confrères
21:31en plaidoirie.
21:32C'était fin d'année dernière.
21:33Je m'en souviens
21:34parce que c'était
21:35contre une grosse
21:36oscillée de production.
21:37Bon,
21:38maintenant,
21:39on peut le dire.
21:40De toute façon,
21:41la réelle a été rendue.
21:42C'était un des dossiers
21:43Miss France
21:44et là,
21:45j'ai plaidé
21:46contre TF1
21:47notamment
21:48qui dit...
21:49En fait,
21:50les demandresses,
21:51les femmes qu'on assistait,
21:52elles demandaient
21:53réparation
21:54parce que la production
21:55de l'émission
21:56avait diffusé
21:57des photos d'elles torses nues
21:58prises à leur insu
21:59dans les vestiaires
22:00pendant qu'elles se changeaient
22:01et donc,
22:02ça s'est retrouvé
22:03sur tous les sites pornographiques
22:04et donc,
22:05en fait,
22:06à la barre,
22:07eux ont quand même
22:08dit que c'était
22:09ces femmes
22:10qui avaient participé
22:11à la diffusion
22:12de ces photos
22:13parce qu'elles étaient
22:14allées s'en plaindre
22:15dans des émissions
22:16de leur diffusion
22:17pendant le Prime.
22:18Or,
22:19elles ont été diffusées
22:20pendant le Prime.
22:21Enfin,
22:22c'est des vidéos,
22:23pas des photos
22:24où on les voyait changer
22:25et puis,
22:26on avait les tweets
22:27au dossier de Twitter
22:28qui montrent bien
22:29que le déferlement,
22:30il a eu lieu
22:31à partir du moment
22:32où ces images,
22:33elles ont été diffusées
22:34pendant le Prime.
22:35Donc,
22:36en fait,
22:37il y a eu
22:38un déferlement
22:39dans le dossier
22:40de Twitter
22:41et donc,
22:42il y a eu
22:43un déferlement
22:44dans le dossier
22:45de Twitter
22:46et donc,
22:47il y a eu
22:48un déferlement
22:49dans le dossier
22:50de Twitter
22:51et donc,
22:52il y a eu
22:53un déferlement
22:54dans le dossier
22:55de Twitter
22:56et donc,
22:57il y a eu
22:58un déferlement
22:59dans le dossier
23:00de Twitter
23:01et donc,
23:02il y a eu
23:03un déferlement
23:04dans le dossier
23:05de Twitter
23:06et donc,
23:07il y a eu
23:08un déferlement
23:09dans le dossier
23:10de Twitter
23:11et donc,
23:12il y a eu
23:13un déferlement
23:14dans le dossier
23:15de Twitter
23:16et donc,
23:17il y a eu
23:18un déferlement
23:19dans le dossier
23:20de Twitter
23:21et donc,
23:22il y a eu
23:23un déferlement
23:24dans le dossier
23:25de Twitter
23:26et donc,
23:27il y a eu
23:28un déferlement
23:29dans le dossier
23:30de Twitter
23:31et donc,
23:32il y a eu
23:33un déferlement
23:34dans le dossier
23:35de Twitter
23:36et donc,
23:37il y a eu
23:38un déferlement
23:39dans le dossier
23:40de Twitter
23:41et donc,
23:42il y a eu
23:43un déferlement
23:44dans le dossier
23:45de Twitter
23:46et donc,
23:47il y a eu
23:48un déferlement
23:49dans le dossier
23:50de Twitter
23:51et donc,
23:52il y a eu
23:53un déferlement
23:54dans le dossier
23:55de Twitter
23:56et donc,
23:57il y a eu
23:58un déferlement
23:59dans le dossier
24:00de Twitter
24:01et donc,
24:02il y a eu
24:03un déferlement
24:04dans le dossier
24:05de Twitter
24:06et donc,
24:07il y a eu
24:08un déferlement
24:09dans le dossier
24:10de Twitter
24:11et donc,
24:12il y a eu
24:13un déferlement
24:14dans le dossier
24:15de Twitter
24:16et donc,
24:17il y a eu
24:18un déferlement
24:19dans le dossier
24:20de Twitter
24:21et donc,
24:22il y a eu
24:23un déferlement
24:24dans le dossier
24:25de Twitter
24:26et donc,
24:27il y a eu
24:28un déferlement
24:29dans le dossier
24:30de Twitter
24:31et donc,
24:32il y a eu
24:33un déferlement
24:34dans le dossier
24:35de Twitter
24:36et donc,
24:37il y a eu
24:38un déferlement
24:39dans le dossier
24:40de Twitter
24:41et donc,
24:42il y a eu
24:43un déferlement
24:44dans le dossier
24:45de Twitter
24:46et donc,
24:47il y a eu
24:48un déferlement
24:49dans le dossier
24:50de Twitter
24:51et donc,
24:52il y a eu
24:53un déferlement
24:54dans le dossier
24:55de Twitter
24:56et donc,
24:57il y a eu
24:58un déferlement
24:59dans le dossier
25:00de Twitter
25:01et donc,
25:02il y a eu
25:03un déferlement
25:04dans le dossier
25:05de Twitter
25:06et donc,
25:07il y a eu
25:08un déferlement
25:09dans le dossier
25:10de Twitter
25:11et donc,
25:12il y a eu
25:13un déferlement
25:14dans le dossier
25:15de Twitter
25:16et donc,
25:17il y a eu
25:18un déferlement
25:19dans le dossier
25:20de Twitter
25:21et donc,
25:22il y a eu
25:23un déferlement
25:24dans le dossier
25:25de Twitter
25:26et donc,
25:27il y a eu
25:28un déferlement
25:29dans le dossier
25:30de Twitter
25:31et donc,
25:32il y a eu
25:33un déferlement
25:34dans le dossier
25:35de Twitter
25:36et donc,
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45:07dans le dossier
45:08de Politicité
45:09de la République
45:10sur laquelle
45:11il y a avoir été
45:12établi
45:13du coup,
45:14il y a eu
45:15un différence
45:16entre le dossier
45:17de Twitter
45:18et le dossier
45:19de Smartphone
45:20semble un enchantillon d'instituts de sondage parfaitement à même de représenter la France.
45:2583 individus ayant pour seul très commun d'être des hommes du même périmètre géographique.
45:3183 hommes normaux, dont la banalité choque les hommes seulement,
45:34parce que les femmes savaient déjà qu'il y a une réalité derrière les yeux fermés.
45:39Vieilles amies de la famille, professeurs trop zélés,
45:42collègues gluants, inconnus familiers, frères affectueux, ex inquiétants.
45:48Ce n'est pas avec plaisir que les femmes trouveront une ressemblance avec un fantôme du passé
45:53dans la mosaïque des visages de Mazan,
45:55pendant que les hommes s'en distancieront en les classifiant dans les monstres,
45:59avant d'en découvrir soudain des sosies au bureau, au café d'à côté,
46:03dans la fratrie et, stupeur, jusque dans le reflet du miroir.
46:08Lutter contre ces crimes implique d'accepter qu'il existe des violeurs de tous profils.
46:12Sur ceux-là, que l'on appelle « culture du viol »
46:16et qui désigne tout ce qui favorise sa commission dans une société donnée,
46:19les féministes alertent depuis toujours.
46:22Si l'égalité des femmes avec les hommes avait été pleinement atteinte jusque dans les mentalités,
46:27il n'y aurait pas autant d'hommes dans ce procès pour oser plaider de non-coupables,
46:31justifiant ne pas comprendre que l'on puisse les accuser de viol sur une femme dont le mari était pourtant consentant.
46:38On arrête là. Je suis désolé. Si vous voulez aller voir la rediff, tout est dispo sur YouTube.
46:42On est en train de mettre au fur et à mesure toutes les rediffs de toutes les émissions qu'on a faites
46:45pendant la fête de l'Huma. Donc, si vous voulez aller voir la suite, allez sur YouTube.
46:50Il y a plein de trucs intéressants qui sont dits.
46:52Il y a, effectivement, c'est pas des monstres, c'est des gens comme tout le monde,
46:57c'est le voisin, le collègue, l'oncle.
47:00Et je trouve que, en fait, les féministes, vous nous le dites depuis très longtemps,
47:04que c'est pas des monstres, c'est pas des fous dans leur tête ou quoi.
47:08Mais est-ce qu'avec cette affaire Mazan, enfin, le système médiatique et politique a dit
47:13« Ah oui, en fait, c'est vrai. OK, c'est des gens comme tout le monde.
47:16C'est un problème de société et c'est pas un problème individuel. »
47:19Oui, tout à fait. Je trouve ça intéressant de le rappeler parce que...
47:23Alors, je vais commencer par les statistiques.
47:26Statistiquement, on a plus de malchance d'être violé par un proche plutôt que dans une rue.
47:34Ça veut pas dire que les agressions et les viols dans les rues ne sont pas graves.
47:37Évidemment, il faut lutter contre et je pense qu'on doit tous être conscients et conscientes de ça.
47:42Ça existe. C'est 10%. 90% c'est quelqu'un qu'on connaît et dans un cas sur deux,
47:49c'est le conjoint ou l'ex-conjoint.
47:50Donc des personnes tout à fait insérées, comme le monde se procède.
47:53Là où il y a une ampleur qu'on ne retrouve pas dans toutes les affaires,
47:58c'est qu'effectivement, c'est collectif.
47:59Donc les viols collectifs, perpétrés par plusieurs personnes en même temps,
48:03ou en tout cas là, successivement, on est vraiment en haut du continuum des violences.
48:08Mais à travers leur profil, on voit que c'est des hommes tout à fait insérés.
48:11Et c'est très banal, malheureusement, d'être violée par quelqu'un qu'on connaît.
48:15Ça ne va pas être un monstre.
48:17Et pour revenir aux femmes que j'assiste dans les dossiers,
48:19l'idée du monstre, c'est pareil.
48:20C'est-à-dire que j'assistais une femme qui avait été séquestrée pendant le confinement et violée.
48:27Son ex-conjoint, vous le croyez dans la rue,
48:30évidemment, vous ne vous dites pas, c'est un monstre qui l'a fait ça.
48:34Parce que malheureusement, ce n'est pas monstrueux.
48:36C'est-à-dire qu'en fait, c'est tellement récurrent et systémique
48:39que ça n'a rien d'exceptionnel, malheureusement, d'être violée.
48:43Aujourd'hui, une femme a plus de chances d'être agressée sexuellement.
48:46Pas forcément violée, parce que les statistiques sont un peu plus bas quand même.
48:50Mais en tout cas, il y avait un sondage qui disait que 65% des 18-24 ans
48:56déclaraient avoir subi une agression sexuelle, du harcèlement sexuel ou un viol.
49:00Donc, ça veut dire qu'aujourd'hui, en étant une femme,
49:02tu as plus de chances d'être agressée et traumatisée que de ne pas l'être.
49:06Moi, ça m'inquiète pour ma fille, d'ailleurs.
49:08Parce que du coup, elle a 6 ans, je me dis, mais comment je fais pour pas que ça lui arrive ?
49:12Et par rapport aux garçons, je pense que là, encore une fois,
49:16il y a des profils hyper variés, donc ça montre que ça peut être n'importe qui.
49:21Et je crois que pour ne pas en arriver à ça, c'est éduquer au consentement.
49:25Alors, ça paraît évident, probablement que tout le monde dit volontiers oui.
49:29Je pense que ça ne l'est pas tant que ça, justement.
49:30Le consentement, des fois, c'est bon, ça va.
49:32En fait, c'est tellement implicite dans la tête.
49:35Ils pensent que c'est implicite et donc, il n'y a pas besoin de s'y attarder, quoi.
49:38Parce que, bah si.
49:40Bah, c'est que je me dis qu'en fait, si on parle de consentement s'y attardant,
49:44justement, peut-être c'est plus clair.
49:46C'est-à-dire que, par exemple, ça peut paraître idiot.
49:49Il y a des parents d'élèves, d'ailleurs, qui m'ont dit que c'était idiot ce dont je vais parler là.
49:53J'avais dit, si on lit la Belle au bois dormant en grande section,
49:56c'est peut-être bien d'en profiter sans censurer, mais d'en profiter pour dire
50:01et au fait, sachez que... Enfin, pas sachez que, parce qu'ils ont 5 ans.
50:04Mais si vous dormez, si vous n'avez pas envie de faire un bisou à quelqu'un, c'est ok.
50:08Vous n'êtes pas obligés de faire des bisous si vous n'avez pas envie.
50:10Et on doit vous demander avant, parce que la Belle au bois dormant, personne ne lui demande son avis.
50:13Donc, c'était vraiment propice à ça.
50:15Et puis, il y a un père qui m'a dit, qui m'a répondu sur la boucle de parents d'élèves.
50:19Ah, vous dites que mon fils, il va devenir un violeur si on ne lui explique pas ça
50:21quand la maîtresse, elle dit la Belle au bois dormant.
50:23Donc, direct sur la défensive et impossibilité de parler.
50:26Et après, j'étais convoquée par la directrice de l'école,
50:27parce que des parents ont fait des screens comme quoi, du coup, j'avais exagéré.
50:30Alors, franchement, et elle m'a dit qu'il était hors de question que la maîtresse aborde ça,
50:36parce que ça concernait les relations privées.
50:38École publique, hein.
50:39Donc, pas école privée avec peut-être des trucs conservateurs bizarres.
50:43Et voilà, donc oui, je pense...
50:45Alors, sachez aussi que normalement, c'est obligatoire.
50:47Du CP à la terminale, vous êtes censés avoir eu 3 séances depuis le début des années 2000.
50:51Donc, je ne sais pas quel âge vous avez.
50:53C'est 3 séances tous les ans, c'est ça ?
50:543 séances tous les ans, depuis le début des années 2000.
50:56Du CP à la terminale.
50:58Moi, j'ai passé mon bac en 2006.
51:00Bah, je n'ai jamais eu ces séances-là, et toi ?
51:03Moi, j'ai passé mon bac en 2015.
51:05Je m'en rappelle d'une fois au collège.
51:07Ah ouais, t'en avais eu une ?
51:08Une, une fois en 4 ans, hein.
51:10Ouais, et tu t'en souviens du contenu ?
51:12Je crois que c'était...
51:14En plus, le collège, c'est un âge pas hyper facile.
51:16C'est le début de l'adolescence et tout, les gens sont un peu bêtes, surtout les garçons.
51:20Je crois que les gens n'étaient pas très intéressés.
51:22La personne qui le faisait, je crois que c'était une femme,
51:24n'était pas très à l'aise, ni avec ce qu'elle disait,
51:26ni avec les gens en face de nous, les élèves.
51:31Donc, je n'ai pas un souvenir hyper frappant.
51:34Mais surtout, oui, je l'ai eu une fois au collège,
51:37je crois une fois au lycée, mais deux fois sur, du coup,
51:40peut-être 10 ans, 15 ans.
51:42Alors que ça devrait être trois fois tous les ans, c'est ridicule, quoi.
51:45Ouais, bah, c'est sûr que...
51:47Et c'est il n'y a pas si longtemps que ça, quoi.
51:48Bah non, 2015.
51:50C'était il y a 9 ans.
51:519 ans, mon bac ? Oh la vache.
51:53Bah moi, c'était en 2006, donc j'ai un 36 ans, là.
51:55Donc, tu imagines, le bac, c'était il y a presque 20 ans.
51:57Ouais, ouais, ouais, ouais.
52:00Jeannot, il ne nous reste pas beaucoup de temps.
52:02Donc, c'est toi qui choisis.
52:03Est-ce qu'on conclut sur ce qu'on était en train de dire,
52:06c'est-à-dire le profil des violeurs ?
52:07Non, ce n'est pas des monstres.
52:09C'est des gens comme tout le monde.
52:11Il me semble qu'il y avait aussi une tribune de Libé.
52:14Oui.
52:14Tu avais envie de commenter, lire ?
52:17Alors, c'est une tribune qui est sortie dimanche,
52:20samedi ou dimanche, voilà, on la voit.
52:22Et donc, la chronique de cette semaine dans l'UMA
52:25que j'ai écrite pour, du coup, le journal de demain.
52:28Allez lire et l'acheter.
52:29Ouais, c'est sympa si vous pouvez le faire.
52:31Si vous en avez les moyens, pour nous soutenir, c'est important.
52:35Et donc, en fait, c'était 200 hommes qui ont donc signé,
52:39co-signé une tribune pour donner une feuille de route,
52:43donc concrètement des choses à faire pour lutter contre les inégalités
52:47entre les femmes et les hommes.
52:48Et donc, ce que j'en pense, c'est quoi ?
52:50C'est que l'initiative, en soi, c'est pas mal sur le papier, entre guillemets.
52:54C'est-à-dire que c'est vrai qu'en tant que garçon,
52:56vous n'avez peut-être pas beaucoup de personnes à qui vous identifiez,
53:00surtout quand vous étiez peut-être plus petit,
53:03d'hommes qui étaient engagés pour l'égalité.
53:05Enfin, je crois qu'il y a dix ans, il n'y en avait même pas, quoi.
53:08Enfin, tu vois quelqu'un quand t'étais ado ?
53:09Comme ça, je ne suis pas sûr, non.
53:11Donc, voilà.
53:12Donc, ça peut donner justement des figures.
53:14Maintenant, le problème, c'est que dans les hommes qui ont signé,
53:17alors, j'en ai reconnu quelques-uns qui sont vraiment engagés pour l'égalité,
53:21comme Thomas Piette et Cédric Rostin, qui font vraiment un gros travail
53:25sur les inégalités.
53:27C'est Morgane Neum, c'est ça ?
53:28Je ne sais plus qui était à l'initiative.
53:30Morgane Neum, qui est dans un petit ton...
53:34Mais donc, en fait, c'est qu'il y a des hommes qui sont engagés,
53:37qui ont signé et qui ont démontré leur engagement.
53:39Et donc, je trouve ça légitime qu'ils signent.
53:41Après, il y en a d'autres, honnêtement, je ne sais pas du tout
53:43s'ils ont fait un jour quelque chose pour l'humanité, j'allais dire.
53:47L'humanité en général, le journal aussi, pourquoi pas ?
53:50Mais je veux dire, l'égalité entre les femmes et les hommes.
53:52Et donc, ça me pose problème que des hommes se mettent en avant
53:55pour défendre l'égalité, alors qu'à priori,
53:57il y en a certains qui n'ont jamais rien fait de concret.
54:00Donc, signer une tribune, c'est bien, mais les actes, c'est mieux.
54:06Eh bien, très bien, Violenne.
54:07Il nous reste une minute.
54:08Je crois que Cyprien et Will sont prêts derrière moi.
54:11Alors, c'est un peu frustrant parce qu'on avait une heure pour en parler.
54:14On aurait pu parler de tellement d'autres choses.
54:17Mais bon, allez retrouver.
54:18Il me semble que tu as fait une ou deux chroniques sur l'affaire Maze,
54:21au moins une en tout cas, sur, je crois, il n'y a pas Viole et Viole.
54:25Oui, alors oui, il y a une chronique sur ça.
54:27C'était il y a peut-être une semaine, une semaine.
54:30Donc, si vous avez envie d'approfondir un petit peu toutes les discussions
54:34qu'on a eues, n'hésitez pas à lire le travail de Violenne,
54:35à la suivre sur les réseaux.
54:37C'est dans la rubrique. Pardon, je t'ai coupé.
54:38Vas-y, vas-y, vas-y.
54:39C'est dans la rubrique Féminisme.
54:41Vous allez sur le site de l'Humain, le site général.
54:43Le site, c'est Humanité.fr.
54:45Oui, oui, oui.
54:47Je ne savais plus s'il y avait un L devant.
54:48Donc, non, c'est Humanité sans le L devant.
54:50Pas l'Humanité, Humanité.fr.
54:52Vous allez dans la rubrique Féminisme qui est en haut à droite du site Web,
54:57aussi sur votre portable.
54:59Et dans la rubrique Féminisme, on le voit, il y a notamment les chroniques
55:03et aussi des articles super intéressants des journalistes.
55:06Voilà, ça, c'était pendant Twitch.
55:08Et donc, il y a les chroniques qui y sont.
55:10Vous pouvez les retrouver.
55:11Voilà, là, il y a une de mes chroniques.
55:13Et puis, du coup, en cliquant dessus, vous pouvez remonter sur les anciennes.
55:16Et dans celui-ci, il n'y a pas viol et viol.
55:18En fait, j'avais abordé les problématiques de définition légale du viol
55:22et pourquoi il faudrait réformer la loi sur ce point.
55:27Si vous voulez en savoir plus sur l'affaire Amazon,
55:29l'Humanité, et notamment Karine Janselm, a pas mal travaillé sur cette affaire.
55:34D'ailleurs, si vous voulez aller voir sur Twitter.
55:36Attendez, je vais juste changer.
55:37Je vous promets, après Cyprien et Emilio, on arrive.
55:39Bon, c'est bon, ils ne s'impatientent pas derrière.
55:42Parce qu'on a une journaliste qui est au procès, qui est là-bas,
55:46qui fait un live tweet.
55:47Elle a commencé hier ou aujourd'hui, je crois.
55:49Et donc, si vous voulez avoir un peu suivre au jour le jour
55:53et même à la minute par minute ce qui s'y passe,
55:56vous pouvez aller la suivre.
55:57Alors, attendez que je la retrouve.
56:00Karine Janselm, elle est là.
56:03Et donc, voilà.
56:06Hop.
56:06Vous pouvez aller suivre le déroulé de l'audience
56:09sur le compte Twitter de Karine Janselm.
56:11Et si vous voulez en savoir plus sur l'affaire Amazon,
56:13il y a, je pense, on a fait une dizaine de papiers dans l'Humanité
56:16pour parler de cette affaire, de plein d'aspects différents.
56:19Par exemple, là, on n'a pas du tout parlé de la soumission chimique.
56:21Oui, on n'a pas eu le temps, du coup.
56:22Mais je sais qu'il y a un papier dans l'Humanité
56:23qui revient sur c'est quoi, pourquoi, c'est quoi les enjeux, etc.
56:26Ah bah, super.
56:27Les modos mettent tous les liens qu'il faut dans le chat, super.
56:29Merci.
56:30Sur les sorties des avocats.
56:32Enfin, bref, il y a plein de contenus.
56:33Donc, allez, allez nous lire.
56:36Encore petite pause pub.
56:38Si vous voulez aller nous lire,
56:39si vous voulez profiter de tous les contenus qu'on vous propose,
56:41n'hésitez pas à vous abonner à l'Humanité.
56:43Il y a en ce moment une offre spéciale juste pour vous, le chat.
56:475 euros pour cinq mois d'abonnement
56:49où vous aurez accès à tous nos contenus,
56:51notamment les chroniques de violences,
56:52mais aussi tous les autres contenus de l'Humanité.
56:54Si vous voulez soutenir plus ponctuellement le journal,
56:56vous pouvez aussi faire des dons.
56:58Point d'exclamation, don dans le chat.
57:00Et vous pouvez nous donner des sous.
57:01Il y a quelqu'un qui dit abonner depuis un an,
57:04abo depuis un an, je ne regrette pas.
57:05Merci, ça fait plaisir, franchement.
57:07Merci beaucoup.
57:09C'est combien déjà pour le journal papier à l'année ?
57:10Alors, je ne sais pas.
57:11Je ne travaille pas au marketing.
57:13Ah, pour le journal à l'année.
57:14Oui, c'est marqué sur le site.
57:15Oui, en fait, sur le site,
57:16vous avez plein d'offres différentes.
57:18Vous pouvez choisir d'avoir que le journal
57:19ou le journal et le numérique ou que le numérique.
57:21Il y a aussi le magazine que vous pouvez avoir.
57:23Enfin, bref, il y a plein de formules différentes.
57:25Donc, je vous invite à aller voir sur la boutique de l'Humanité
57:28et vous prenez la formule qui vous convient le mieux
57:31en fonction également de vos moyens.
57:33Voilà, merci beaucoup.
57:34Chaque euro compte.
57:35Chaque euro compte, c'est vrai qu'on est un média indépendant,
57:38non soumis au pouvoir de l'argent et de la finance.
57:40Oui, en fait, même si un jour,
57:41vous passez devant votre bureau de tabac
57:43et que vous achetez le journal une fois,
57:45et que c'est 2,50 euros,
57:46c'est 2,50 euros et c'est important pour nous.
57:49Super, je te remercie beaucoup, Violenne.
57:50Merci à toi aussi.
57:52Je t'en prie.
57:53On va en refaire d'autres de toute façon.
57:54On va en refaire plein d'autres de toute façon.
57:55Il y aura plusieurs streams un petit peu informels
57:58où on discutera de certaines affaires, certaines actualités.
58:01Mais oui, on essaie de monter une émission un peu plus ambitieuse
58:04en termes de régie, tout ça.
58:06Mais bon, on n'en dit pas plus.
58:07Avec éventuellement des super chroniqueuses et chroniqueurs
58:09que vous connaissez peut-être sûrement déjà.
58:11Mais on vous en dira plus bientôt.
58:13Suspense.
58:13Suspense.
58:14Restez connectés.
58:16Suivez-nous sur les réseaux sociaux.
58:17Twitter, Insta, TikTok, même Facebook, on y est encore.
58:20Suivez aussi Violenne.
58:21Et puis voilà, merci Violenne.
58:22Oui, sur Instagram, moi plutôt, parce que Twitter,
58:25oui, j'étais trop cyber harcelée,
58:26donc mon profil existe, mais je n'ai pas développé le truc.
58:30On nous met dehors.
58:31On nous met dehors, c'est sûr.
58:32En plus, là, c'est vraiment boys club.
58:35On va être trois mecs qui vont parler des ministres.
58:36C'est infernal, le dispositif ne va pas du tout.
58:40On va améliorer ça pour la prochaine.
58:41Ouais, on va améliorer ça.
58:43Merci encore, Violenne.