• le mois dernier
Bientôt la fin du procès de Mazan. Gisèle Pelicot a pris la parole et a dénoncé un procès de la lâcheté.
La victime présumée des viols orchestrés par son mari a plaidé qu'il était temps qu'on change de regard sur le viol.
Pour elle, ce procès restera celui d'une société machiste et patriarcal

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Transcription
00:00Gisèle Pellicot, une nouvelle fois, longuement applaudie à sa sortie de l'audience.
00:09Au dernier jour des débats sur les faits, après deux mois et demi d'un procès hors normes,
00:13elle a longuement pris la parole face à son ex-mari et aux 51 accusés.
00:18Elle s'adresse à la Cour.
00:20J'ai entendu, j'étais téléguidée. J'ai entendu, j'ai bu un verre d'eau, j'étais droguée.
00:24Mais à quel moment ils n'ont pas percuté ? Ils ont violé.
00:27J'entends ce monsieur qui dit, un doigt c'est pas un viol, qu'il s'interroge.
00:30Gisèle Pellicot a répété à trois reprises qu'il s'agissait du procès de la lâcheté.
00:35Face à Dominique Pellicot, tête baissée dans le box,
00:38qui a nié le moindre geste incestueux sur sa fille Caroline,
00:41dont il avait diffusé des photos d'elle, nue et endormie.
00:45On est impuissants par rapport à ça, encore une fois je le dis et je le répète.
00:48On est sur deux voies parallèles qui ne se rejoindront jamais.
00:52Dans le sens où d'un côté on a une femme qui a une conviction, et je respecte cette conviction,
00:56mais il y a aussi d'un autre côté un homme, que je respecte également,
00:59dans son propos de dire qu'il n'a jamais sédaté et drogué sa fille.
01:02Le procès entre aujourd'hui dans une nouvelle phase, celle des plaidoiries.
01:06Le réquisitoire du ministère public débutera lui lundi.
01:09Le verdict est attendu le 20 décembre prochain au plus tard.

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