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Gisèle Pelicot a dénoncé ce mardi 19 novembre , lors de sa dernière intervention au procès des viols de Mazan, une société “machiste et patriarcale” banalisant le viol. Elle a qualifié ce procès de “procès de la lâcheté” et condamné le déni des 51 accusés, dont son ex-mari Dominique Pelicot, qui l’a droguée et livrée à des inconnus pendant une décennie.

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Transcription
00:00Encore une fois applaudie à son arrivée, Gisèle Pellicot s'avance fatiguée, mais déterminée pour cette dernière confrontation avec son ex-mari.
00:09Devant Dominique Pellicot et les 50 co-accusés, elle exprime sa colère et sa volonté de prise de conscience de la société.
00:17Pour moi, c'est le procès de la lâcheté. Il est grand temps que la société machiste, patriarcale qui banalise le viol change.
00:23Il est temps qu'on change de regard sur le viol.
00:25À la barre, elle évoque son impossible reconstruction.
00:28J'ai perdu 10 ans de ma vie. La cicatrice ne se refermera jamais. J'ai essayé de gérer ça avec ma thérapie, aussi avec des heures de marche, la musique et le chocolat.
00:38Hier, l'audience a été marquée par la colère de Caroline Darrian, la fille de Gisèle et Dominique Pellicot.
00:43Lorsque son avocat interroge son père et lui demande de dire la vérité, il assure une fois de plus qu'il ne l'a jamais touchée. Caroline Darrian crie alors sur sa chaise.
00:52Tu mens. Tu ne dis pas la moitié de la vérité. Tu mourras seule dans le mensonge. Tu n'as pas de face.
00:58L'audience se termine par l'interrogatoire de Dominique Pellicot. Il conclut avec une formule impensable.
01:03J'ai eu deux dieux dans ma vie. Ma mère pendant 18 ans et ma femme pendant 50 ans.
01:09Dominique Pellicot sera de nouveau interrogé aujourd'hui. Suivrons les plaidoiries des avocats des partis civils.

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