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Transcription
00:00Le tout nouveau gouvernement de Michel Barnier se trouve déjà dans la tourmente, menacé
00:03par une motion de censure à peine quelques heures après son annonce.
00:06Fraîchement nommés, les ministres, comme Antoine Armand à Bercy, ont rapidement pris
00:09leur fonction, mais l'opposition ne perd pas de temps.
00:11Face à ce nouveau gouvernement composé de 17 représentants du camp présidentiel et
00:16de 10 ministres issus des républicains qui ont nettement perdu les élections législatives,
00:20l'opposition s'agite.
00:21A gauche, Boris Vallaud, chef de file des socialistes, dénonce un remaniement du macronisme
00:27qu'il juge encore pire et promet une motion de censure.
00:30La France Insoumise, par la voix de Manuel Bompard, parle, elle, d'un braquage en bonne
00:34organisée.
00:35Même François Hollande, désormais député, affirme qu'il soutiendra cette motion de censure.
00:39Le 1er octobre, lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée, Michel Barnier
00:44devra donc convaincre un hémicycle profondément divisé.
00:46A droite, certains députés et les républicains menacent aussi de censurer le gouvernement
00:51si de nouvelles taxes sont proposées.
00:53Face à cela, la majorité macroniste, alliée aux républicains, ne compte que 213 sièges,
00:58bien loin des 289 nécessaires pour éviter la censure.
01:01Entre les attaques de la gauche, l'ultimatum du RN et les tensions au sein même de la
01:05droite, Michel Barnier joue son avenir politique dans les prochains jours.
01:09La session parlementaire qui s'ouvre le 1er octobre sera donc décisive, avec plusieurs
01:14motions de censure déjà en préparation.

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