SMART JOB - Emission du jeudi 19 septembre

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Jeudi 19 septembre 2024, SMART JOB reçoit Gildas Cimon (responsable du programme de la sensibilisation à l’esprit d’entreprendre, BGE PaRIF) , Karine Goemaere (DRH, Swiss Life) et Éric Gras (directeur de l'expertise emploi, Indeed)

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi RH et
00:12management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:16Bien dans Smart Job aujourd'hui, on parle de l'entrepreneuriat, justement comment sensibiliser
00:21les jeunes, l'esprit d'entreprise ? On va en parler dans quelques instants avec Gildas
00:25Simon, il est responsable de ce programme spécifique de sensibilisation à l'esprit
00:30d'entreprendre chez BGE Paris, il est notre invité.
00:33Un grand entretien aujourd'hui dans le cercle RH pour parler de l'assurance et les enjeux
00:39de l'assurance auprès des salariés.
00:42On en parle avec Karine Gomahere, elle est DRH de Swiss Life, on fera le point en sur
00:46la qualité de vie au travail que sur la campagne de recrutement que mène cet assureur.
00:51Et puis on terminera notre émission avec Fenêtre sur l'emploi, le ressenti des TPE
00:56face à l'IA, c'est vrai que l'IA fait un peu grisemines face aux chefs d'entreprise,
01:00de petites entreprises.
01:01On en parlera avec Eric Gra, spécialiste du marché de l'emploi Indeed, justement c'est
01:06une étude Indeed qui s'est intéressée à ce sujet.
01:09Tout de suite, c'est bien dans Smart Job.
01:22Bien dans Smart Job pour parler de la sensibilisation à l'esprit d'entreprendre ou à la création
01:28d'entreprise auprès des jeunes.
01:30On en parle avec Gildas Simon.
01:31Bonjour Gildas.
01:32Bonjour.
01:33Très heureux de vous accueillir.
01:34Responsable du programme de la sensibilisation à l'esprit d'entreprendre au sein de BGE
01:38Paris.
01:39Alors BGE Paris c'est une très belle structure qui accompagne des personnes parfois en reconversion
01:43qui veulent créer leur entreprise mais votre programme lui, il est destiné spécifiquement
01:49aux jeunes et j'ai envie de dire même à ceux qui n'avaient même pas imaginé créer
01:53leur boîte.
01:54Est-ce que c'est bien cela ?
01:55C'est exactement ça.
01:56En fait, depuis 2015, nous allons dans tous les lycées, les collèges, les établissements
02:01scolaires et également avec les missions locales, on travaille avec les jeunes qui
02:05sont invisibles et même les jeunes qui sont sous main de justice pour pouvoir leur apporter
02:10la méthodologie de la création d'entreprise et l'esprit d'entreprendre.
02:13En fait, on va un peu plus loin que juste l'entreprenariat.
02:17C'est mon ami qui est venu à 8 ans et il est venu me dire « Gildas, moi quand je serai
02:22grand, je serai pompier ». Il est pompier aujourd'hui et en fait c'est ça qu'on
02:26veut dire, comment on devient entrepreneur de sa vie.
02:28Vous nous dites que cela va au-delà de la philosophie, c'est la boîte à outils pratique
02:34parce que souvent les jeunes doivent vous dire « mais c'est compliqué, il y a plein
02:37de paperasses, je n'y comprends rien ». C'est un des freins quand même à la création
02:41d'entreprise.
02:42Oui, c'est ça.
02:43La réalisation du business plan fait peur aux jeunes mais néanmoins, nous on arrive
02:48pour les sensibiliser, leur donner une méthodologie et démontrer qu'ils ont des compétences,
02:53des qualités déjà en eux pour pouvoir, un jour s'ils le souhaitent, créer leur
02:58entreprise.
02:59Il y a déjà un premier bilan de ce travail qui a été mené, vous évoquez depuis 2015,
03:03vous avez un tableau de bord.
03:04Qu'est-ce qu'il nous dit ? Est-ce qu'à travers cette pédagogie, cette sensibilisation
03:09sur le terrain, vous avez créé des vocations ou une appétence ?
03:13En effet, il y a énormément de jeunes qui, juste en sortant de notre formation, ils ont
03:19ce déclic-là et ils se disent « en fait, l'école, ça sert à quelque chose » et
03:23ils commencent à travailler sérieusement à l'école et vous en avez d'autres, au
03:27bout de toutes ces années, me recontactent pour me dire « j'ai envie de créer, est-ce
03:31que je peux être accompagné ? »
03:32Donc, ça a allumé la mèche, la bougie est allumée et puis un jour, on retourne,
03:41on dit « je suis prêt pour y aller ». J'ai vu que vos formations, vos accompagnements
03:44parce que ce ne sont pas réellement des formations, c'est très ludique, on joue à des jeux,
03:49c'est ça la manière aussi d'aller chercher les jeunes ?
03:51Exactement, c'est des serious games et du coup, on a des jeux en marketing, des jeux
03:55en gestion où le jeune est au centre de son projet pour pouvoir construire un projet
03:59de création d'entreprise qu'il va présenter à la fin à un jury composé d'entrepreneurs,
04:04de financeurs, etc.
04:06Et en fait, à chaque fois, c'est plein de petits jeux, par exemple, on leur dit l'importance
04:11de se fixer des objectifs, pour ça, je leur demande de faire des pompes et lorsque le
04:15premier vient faire des pompes, il ne sait pas combien de pompes il doit faire.
04:19Sympa la formation !
04:20Oui, on fait des pompes.
04:21Du coup, il vient, il me dit « Gildas, je dois en faire combien ? » Je dis « je ne
04:24sais pas, fais des pompes ». Il va en faire 10 et le deuxième, il va vouloir battre
04:28le premier.
04:29Donc, il va en faire 15.
04:30Et c'est là où je leur démontre que quand on n'a pas d'objectif, on fait ce qu'on
04:34peut et quand on a des objectifs, on fait ce qu'il faut.
04:37Donc, ils créent leur entreprise et par ailleurs, on peut le dire, ils se musclent.
04:40Ils se musclent un petit peu avec nous.
04:42Les épaules et les abdos.
04:44Mais concrètement, on voit bien que c'est un programme d'accompagnement, ce n'est
04:47pas qu'un one-shot.
04:48Est-ce que vous allez jusqu'à leur prendre la main pour créer une entreprise fictive,
04:53pour les mettre en situation ? Est-ce que vous allez jusque-là ?
04:54En fait, là, ça reste vraiment de la sensibilisation.
04:58Donc, justement, on plante la graine en disant « si un jour tu veux créer ton entreprise,
05:04voilà c'est quoi le métier de chef d'entreprise, voilà c'est quoi la méthodologie.
05:07Mais derrière, c'est surtout, c'est quoi être un entrepreneur de sa vie ? »
05:12Avant de nous quitter, vous évoquiez tout à l'heure les jeunes en relation avec la
05:15justice qui avaient commis des délits, avec la protection de la justice, la PJJ.
05:21Comment ça se passe ? Vous allez dans ces centres fermés ? Vous allez leur parler ?
05:24Parce que vous anticipez que ces jeunes vont sortir et qu'ils vont aussi avoir besoin
05:28de trouver un sens à leur vie ?
05:30En fait, là, on a énormément de partenaires et ils sortent, ils ont l'obligation de faire
05:36des formations et c'est dans ce cadre-là qu'on les accompagne et on vient avec plein
05:41de petits jeux, encore une fois, leur donner envie parce que certains d'entre eux souhaitent
05:45créer leur activité, d'autres se disent « je ne peux rien faire ». Et en fait,
05:49on démontre à travers nos jeux qu'ils ont des compétences et qu'ils sont brillants.
05:52Donc, ça veut dire que là aussi, vous plantez la graine chez certains jeunes qui, en apparence,
05:59sont très éloignés du marché de l'emploi et même des études parce que c'est parfois
06:03des jeunes qui ont arrêté leurs études ?
06:04C'est ça.
06:05Il y a énormément de jeunes qui sont décrocheurs scolaires et pour ces jeunes-là, en fait,
06:10cette façon de faire cette pédagogie à travers le jeu fonctionne bien parce qu'ils sont
06:14vraiment au cœur de l'action.
06:16Ils n'apprennent pas, je n'ai pas un rôle de professeur à élèves, c'est plutôt
06:20un rôle de « je suis formateur à toi de devenir un potentiel entrepreneur ». Et là,
06:25vraiment, la posture change et le jeune va se dépasser.
06:29Et on a même une jeune, moi ça me fait penser à elle, qui était agoraphobe, donc elle
06:33avait décroché et elle était venue, elle a présenté son projet et c'était elle
06:37qui allait réconforter ses camarades à la fin.
06:40Quel travail, quel chemin parcouru.
06:42Merci Gildas Simon d'être venu nous éclairer sur ce rôle important de la pédagogie, de
06:47l'accompagnement auprès de notre jeunesse et parfois d'ailleurs de notre jeunesse la
06:50plus éloignée finalement de ce marché de l'emploi ou du marché de l'entreprise.
06:54Vous êtes responsable du programme de sensibilisation « À l'esprit d'entreprendre » créé à
06:58partir de 2015 au sein de BGE Paris.
07:01Parisf.
07:02Parisf.
07:03Et vous me ferez dipompte pour terminer l'émission ?
07:05Pas ici.
07:06On fait comme ça ? Je vous taquine.
07:08Merci d'être venu nous rendre visite, on tourne une page, un grand entretien aujourd'hui
07:11avec la DRH de Swiss Life.
07:14Elle va tout nous expliquer sur le programme et la campagne de recrutement et sur la qualité
07:18de vie au travail.
07:19C'est un enjeu important.
07:20Elle est notre invitée dans le Cercle RH.
07:22Le Cercle RH est un grand entretien aujourd'hui avec Karine Gomart et là je l'ai bien prononcée.
07:40Je suis très heureux de vous accueillir.
07:42Vous êtes la DRH de Swiss Life qui est une compagnie d'assurance qui fait de la prévoyance,
07:47qui est une très belle compagnie, près de 2600 collaborateurs, avec une campagne de
07:51recrutement.
07:52On va en parler évidemment.
07:53Et puis tout un travail mené par vous et vos équipes sur ce qu'on appelle la qualité
07:57de vie au travail, la manière dont on se sent bien et que l'on met du sens à son travail.
08:02D'abord, un tout petit mot, c'est la tradition quand on a un DRH, une DRH sur notre plateau.
08:06Je lui pose cette question, qu'est-ce qui vous plaît dans votre métier ? Vous qui
08:10avez eu un parcours, je précise, passant de l'industrie à la grande distrib, vous
08:15avez un parcours très varié, qu'est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
08:17Alors justement ça, la variété dans ce métier, c'est-à-dire qu'on peut changer de secteur
08:23d'activité assez facilement, puisque c'est un métier qui est vraiment au contact humain
08:28avec les collaborateurs et les managers et j'ai eu la chance effectivement de passer
08:31dans des belles maisons mais totalement différentes puisque j'ai travaillé chez LVMH, chez Safran,
08:37le printemps et maintenant en Swiss Life donc j'apprécie vraiment de pouvoir avoir cette
08:41diversité et le contact des gens et pouvoir accompagner les gens au quotidien, c'est vraiment
08:45ce qui m'anime.
08:46Juste d'un mot, c'est compliqué DRH parce qu'à la fois il faut impulser une dynamique
08:51de transformation permanente et puis en même temps il faut gérer les affaires courantes,
08:57il faut faire le dialogue social, parler avec les syndicats, c'est un métier très hybridé
09:01quand même DRH ?
09:02Oui, c'est ce qui est intéressant, en tout cas c'est ce qui m'intéresse, c'est que c'est
09:06très varié, j'ai eu la chance aussi d'occuper différentes fonctions au sein de différentes
09:10directions des ressources humaines et ça permet justement d'avoir une vision aujourd'hui globale
09:14du métier et quand je parle avec mes collaborateurs, je sais ce qu'on me raconte et ça aussi c'est
09:19important pour moi d'avoir cette vision-là.
09:21Alors un sujet autour de Swiss Life parce que c'est important, assureurs bien sûr mais
09:25gestionnaires de patrimoine, de la prévoyance, tous les outils autour de l'assurance, l'assurance
09:33en ce moment, et ça je m'adresse à la DRH, c'est un secteur qui a du mal à attirer
09:38ce qui est assez paradoxal parce que ce secteur recrute et vous recrutez beaucoup, comment
09:42vous l'expliquez ?
09:43Effectivement ce n'est pas un secteur qui séduit beaucoup les jeunes et je pense que
09:48c'est par méconnaissance, donc en fait aujourd'hui nous ce qu'on fait c'est qu'on essaie d'aller
09:52de plus en plus tôt dans les écoles, sur les forums, voire même les lycées en fait
09:56parce qu'effectivement c'est un secteur qui est très méconnu, moi-même je suis arrivée
10:00dans l'assurance par hasard, je peux le dire.
10:02Comme beaucoup, il faut le reconnaître.
10:04Voilà, par cooptation, donc je suis arrivée par hasard et franchement c'est un métier
10:07passionnant, donc je n'aurais de cesse de dire venez dans l'assurance parce que c'est
10:11vraiment un métier passionnant, varié surtout, il y a vraiment une diversité de métiers
10:17et on peut exercer toutes les fonctions de manière vraiment très intéressante dans
10:21ce secteur.
10:22Entreprise qui s'est dotée d'une raison d'être en 2019, c'est la baseline, permettre
10:28à chacune de vivre selon ses propres choix.
10:31C'est une sacrée promesse quand même.
10:34Oui, et alors je vais même vous surprendre, elle vient d'évoluer et maintenant c'est
10:37nous permettant à chacun de construire son indépendance financière pour vivre selon
10:41ses propres choix.
10:42Oui, vous l'avez enrichi quand même.
10:44On l'a enrichi pour les clients, mais moi j'accorde beaucoup d'importance à cette
10:48raison d'être aussi pour nos collaborateurs, c'est-à-dire que la symétrie des attentions
10:52c'est quelque chose qui est pour moi essentiel et je suis convaincue que si on apporte la
10:56même importance qu'on accorde à nos clients et à nos collaborateurs, on gagnera justement
11:02en fidélisation de nos collaborateurs.
11:04Attirer les jeunes, vous l'évoquiez tout à l'heure, et ce n'est pas vrai que pour
11:07Swiss Life parce que vous recrutez, mais tout le secteur PEN a recruté des jeunes, c'est
11:11lui dire tu vas avoir du sens dans ton métier.
11:15J'imagine que vos équipes de recrutement sont confrontées à ces échanges avec ces
11:18jeunes.
11:19Qu'est-ce qu'on leur répond aux jeunes quand ils réclament du sens ou qu'est-ce
11:22qu'on leur propose ?
11:24Alors on leur propose diverses choses chez nous, déjà on accorde une grande importance
11:28à la politique jeune, on a un département politique jeune dans mon équipe, et on recrute
11:33à peu près 100 alternants par an et on en a en moyenne 140 dans l'entreprise.
11:38Donc ça c'est vraiment quelque chose d'important et cette année par exemple on en a gardé
11:4140% en CDI et en CDD.
11:44Qui était de votre choix ou parce que les autres partaient et qu'ils ne voulaient pas
11:47rester ?
11:48Non c'était notre choix et effectivement on souhaitait les garder.
11:50Donc ça c'est déjà quelque chose d'important, on accorde de l'importance à ces alternants
11:56et en leur donnant du sens dans ce qu'ils font au quotidien, ça leur permet de rester
12:00dans l'entreprise ensuite.
12:02Donc ça c'est une première chose.
12:03On propose ensuite des parcours de mobilité.
12:05Ça aussi c'est important parce qu'on propose aux gens de faire des vie ma vie, d'aller
12:10découvrir d'autres métiers dans l'entreprise et pourquoi pas d'envisager d'occuper ce
12:15métier plus tard.
12:16Reconversion en intérieur ?
12:17En intérieur.
12:18Deux jours, un jour, comment ça marche ?
12:20Ça dépend.
12:21Ça peut être une demi-journée, ça peut être plus, on propose aussi des ateliers.
12:23Je vais au marketing, ou inversement de marketing.
12:25Voilà.
12:26Ce qu'on appelle des vie ma vie pour aller découvrir.
12:29On propose aussi des petites conférences pour venir expliquer le métier et donner
12:33envie aux autres de venir.
12:34Et pour vous donner un ordre d'idée, on a 25% de recrutement qui aujourd'hui sont
12:38pourvus par la mobilité interne.
12:39Donc ça c'est vraiment un chiffre dont on est fier parce qu'effectivement pour les
12:43collaborateurs c'est important.
12:44Et le troisième élément que je pourrais dire c'est la cooptation.
12:47C'est-à-dire qu'on a à peu près 15% de nos recrutements qui sont faits par cooptation
12:52et on donne une prime à nos collaborateurs pour coopter leur entourage.
12:55Et ça, il n'y a pas meilleur moyen pour fidéliser les collaborateurs que de dire
12:58viens dans mon entreprise, on y est bien, je comprends ce que je fais, j'ai une bonne
13:02vision de ce que l'entreprise fait, puisqu'on a aussi travaillé sur une vision à 10 ans
13:06de ce qu'on veut donner à nos collaborateurs.
13:08On veut plus d'autonomie, de responsabilisation, un esprit entrepreneurial.
13:12Donc voilà, on essaye de donner du sens à nos actions, d'expliquer les objectifs
13:16de la société pour que chacun trouve du sens dans son travail.
13:19La qualité du lieu de travail, c'est un enjeu fort sur lequel d'ailleurs les marchés
13:23observent la manière dont les salariés se sentent bien, le taux d'absentéisme, le
13:28taux d'arrêt maladie, qui sont des indicateurs.
13:30C'est quoi la palette offerte aux salariés ? Il y a eu le télétravail pendant le Covid
13:35obligatoire, souffrance.
13:36Puis il y a eu des accords de télétravail, on a dit aux collaborateurs, trois jours,
13:40deux jours.
13:41Vous avez revu votre accord de télétravail ? Il a été renégocié ? On parlait des
13:44partenaires sociaux.
13:45On l'a revu juste après le Covid.
13:48Nous, on était déjà en télétravail avant le Covid, on proposait déjà de 1 à 3 jours
13:52pour nos collaborateurs.
13:53On l'a revu juste après en permettant plus de flexibilité parce que c'est ce qui est
13:56demandé par les candidats aujourd'hui.
13:57Et en fait, on a un quota de jours annuels, c'est-à-dire qu'on propose à nos collaborateurs
14:01135 jours, qui représentent environ trois jours.
14:03Sur site ou chez soi ? Chez soi, ce qui représente trois jours en moyenne de télétravail.
14:08Par semaine ou par mois ? Par semaine.
14:10Par semaine, oui, là c'est un accord… 135 jours à l'année, ce qui fait en moyenne
14:14trois jours par semaine.
14:15On peut télétravailler une semaine complète, voire même en Europe.
14:18Mais il faut récompenser derrière ? Il faut récompenser derrière par une semaine
14:21où on n'en aura peut-être pas.
14:22Avec un flex office ou pas ? Oui, on n'est qu'en flex office.
14:25D'accord, parce que ça, ça a suscité, vous vous souvenez, le vrai débat, moi je
14:28veux garder mon mug et la photo de famille.
14:30En fait, globalement, ça se passe comment chez vous le flex ?
14:31Alors, ça se passe en deux phases, c'est-à-dire qu'on a un siège qui est situé en région
14:36parisienne, on a un autre gros site qui est situé près de Lille et on a ensuite des
14:41directions régionales situées dans différentes grandes villes en France.
14:45Donc, le siège va déménager l'année prochaine en 2025, en total flex office.
14:50Donc, ça fait trois ans qu'on travaille à amener les gens vers ce flex office avec
14:54des nouveaux espaces de travail, des salles silence, des salles interactives.
14:58Repenser l'espace.
14:59Quand on est sur place, il faut y être bien.
15:02Voilà, il faut y être bien.
15:03Et le site sur Lille, lui, envisage un déménagement un peu plus tard, donc là, on va passer au
15:07flex office.
15:08Là, on prévoit une période de deux à trois ans pour que les gens s'habituent, en fait,
15:12à ce flex office.
15:13Alors, je vais vous poser sur la table un sujet que vous avez sur votre bureau, qui
15:18a été lancé par un syndicat, qui est la CFECGC Assurance, et je voudrais vous le
15:23soumettre.
15:24Ils ont lancé, et en tout cas, ils ont déployé auprès des salariés cette idée d'imposer
15:29ou de négocier la semaine des quatre jours.
15:31Alors, j'aimerais entendre la DRH parce que la semaine des quatre jours, ça fait rêver.
15:34On se dit, on fait du lundi au jeudi, puis j'ai le vendredi off.
15:37Mais comme on vient de parler du télétravail, c'est-à-dire qu'on a les 135 jours pour
15:43la semaine des quatre jours.
15:44Comment la DRH prépare, parce que vous êtes interpellé sur ce sujet, sa réponse et quel
15:51est son point de vue ?
15:52Alors, oui, on est interpellé sur le sujet par le même syndicat et les autres de tout
15:56le monde.
15:57Oui, parce que tout le monde a embrayé, j'imagine.
15:58Bien sûr, oui.
15:59Donc, c'est un sujet auquel on réfléchit, mais qui n'est pas aussi simple.
16:01Vous l'avez résumé, excusez-moi, d'une manière un peu simple en disant « je travaille
16:04quatre jours, j'ai le vendredi off ». Malheureusement, l'entreprise, elle doit rester ouverte du
16:08lundi au vendredi.
16:09C'est semaine de quatre jours ou semaine en quatre jours, si vous voulez que je le reformule ?
16:12Oui.
16:13Voilà.
16:14Je préfère la semaine en quatre jours.
16:15Vous verrez ça, j'en suis sûr.
16:16Oui, voilà.
16:17Puisque j'ai un service client qui doit répondre au client du lundi au vendredi.
16:20C'est ça.
16:21Donc, en fait, il faut organiser par roulement.
16:22Et aujourd'hui, la demande des syndicats, en tout cas chez nous, elle est plutôt de
16:25se dire « ce serait bien, mais d'avoir un jour fixe ».
16:27Ce n'est pas forcément possible.
16:29Et c'est ça que je dis.
16:30Il faut travailler.
16:31On a une réflexion sur le sujet pour se dire « est-ce qu'on est capable aujourd'hui
16:34de le proposer ou est-ce qu'il faut encore une période test ? » Il faut mettre en place
16:38des actions pour permettre cette semaine en quatre jours.
16:41Mots très à la mode, le sujet irritant de la réduction du nombre de jours de télétravail
16:46en compensation de cette semaine des quatre jours.
16:48Oui.
16:49Vous l'avez ce sujet.
16:51À la fois, vous venez de nous dire « il y a 135 jours télétravail, donc on peut faire
16:56trois jours par semaine chez soi ». Mais ça veut dire que si en plus s'imposait la
17:00semaine des quatre jours, donc ils deviennent une journée chez vous.
17:02Oui, voilà.
17:03Ce n'est pas possible.
17:04Non, ce n'est pas possible.
17:05Voilà.
17:06On serait obligé de revoir à la baisse le nombre de jours de télétravail au pro rata,
17:08évidemment.
17:10Il faut garder en fait ce lien social entre les équipes.
17:13On constate aujourd'hui que les réunions en présentiel, ça fonctionne, ça a fonctionné
17:17avant.
17:18Les réunions en total distanciel, ça fonctionne.
17:20Le mode hybride, on n'est pas encore en total.
17:23Le mode hybride, ça veut dire quoi ? Ça veut dire l'un est en présentiel, l'autre
17:26est en visio, enfin en distanciel ? Une partie des gens en présentiel, une partie
17:30des gens en instantiel.
17:31Et ça, vous avez constaté que ça ne marchait pas si bien ?
17:32Pas encore, oui.
17:33Pas si bien que ça.
17:34Ce n'est pas encore optimum.
17:35Donc ça, ça fait partie des sujets qu'on travaille pour le bien-être aussi justement.
17:38Parce que quand vous êtes à distance, que vous voyez une salle où il y a 10 personnes
17:43qui finalement parlent entre eux, vous ne vous sentez pas inclus dans la réunion.
17:47Donc en fait, on a encore des progrès à faire sur cette partie-là.
17:50Et avant de nous quitter, c'est un autre sujet qui interpelle ou qui impacte en ce
17:55moment les DRH, et vous vous parlez entre pairs, c'est l'enjeu de l'IA.
17:59Et encore plus vrai, puisque vous avez des recherches de data scientists, tout le monde
18:03s'arrache et vous ne les trouvez pas.
18:05L'IA pour les RH et la DRH que vous êtes, vous qui avez traversé, vous l'avez dit,
18:10LVMH, Givenchy, des groupes de luxe de l'industrie.
18:13Comment vous regardez l'IA aujourd'hui ? Est-ce que vous dites que c'est pour nous
18:17un outil essentiel ou est-ce qu'on le laisse de côté, on le range dans le tiroir ?
18:21Pour moi, c'est un outil essentiel.
18:22Vraiment.
18:23À la fois pour les RH, mais pas qu'eux.
18:26Aujourd'hui, on va être amené à recruter des gens qui sont spécialistes dans l'IA
18:30et il faut qu'on leur garantisse une employabilité sur les années à venir.
18:33Donc il y a un double enjeu.
18:34Un enjeu pour mes équipes dans leur travail au quotidien sur l'automatisation des tâches
18:37qu'on peut apporter avec l'IA, mais aussi pour les collaborateurs et les compétences
18:41de demain qu'on doit développer.
18:42Non, pour moi, on ne peut pas le laisser de côté.
18:44Ce serait une erreur.
18:45L'IA, vous l'entendez dans ce qu'on appelle la pré-qualification, le pré-recrutement,
18:49c'est-à-dire éviter ces tâches parfois un peu difficiles de trier les CV.
18:53Vous le mettez où, l'IA ? Vous le rangez à quel endroit ?
18:56Un peu partout, pour moi.
18:57C'est vraiment l'automatisation de tâches à faible valeur ajoutée, mais aussi une
19:01aide à la conception de documents, par exemple, ou de développer des compétences pour certains
19:07collaborateurs.
19:08C'est vraiment à tous les niveaux, pour moi.
19:09C'est vraiment important.
19:10Donc, il est déjà intégré et il va monter en puissance.
19:13Il y a des entreprises, quand on les interroge ici ou ailleurs, elles nous disent « Nous,
19:17on fait des use case, mais on n'est pas sûr, on les teste ». Vous êtes au-delà du test,
19:22là ?
19:23On est, par exemple, dans une phase de déploiement de copilot pour une centaine de collaborateurs,
19:29y compris pour mes équipes.
19:30Et pour tout vous dire, je fais un séminaire avec l'ensemble de mes équipes dans 15 jours
19:32sur ce sujet-là, justement pour voir un peu, au quotidien, qu'est-ce que l'IA va pouvoir
19:37amener dans le métier des ressources humaines ?
19:39Copilot, pour ceux qui nous regardent, c'est un outil absolument incroyable.
19:41Lorsqu'on est en réunion, vous allez avoir, par exemple, un compte-rendu complet des propos
19:46qui ont été tenus.
19:47Par exemple, si on était sur copilot, toutes les missions seraient scriptées et on aurait
19:50possibilité de choisir les items, les mots-clés.
19:53C'est bien ça, hein ?
19:54Oui, c'est ça.
19:55Donc, c'est quand même un outil redoutablement efficace.
19:57J'attends de le tester vraiment, mais oui, a priori, oui.
20:01Merci, merci Karine Gomart.
20:02Je ne voulais pas qu'on se quitte avant juste de dire un mot, parce que je me suis intéressé
20:06évidemment à Swift Light pour préparer l'émission, mais j'ai vu que vous aviez une fondation.
20:09Oui.
20:10Et je voudrais simplement faire un clin d'œil, parce que je pense que les salariés sont
20:12aussi embarqués dans ce type d'initiative en direction des personnes touchées par la
20:18maladie d'Alzheimer, je pense à elles.
20:20Comment ça se vit, ça, dans l'entreprise ?
20:22Parce qu'une fondation, c'est aussi un outil pour les collaborateurs.
20:26Alors, tous les collaborateurs doivent être informés de l'existence de cette fondation
20:30parce qu'on fait beaucoup d'actions, notamment l'Octobre Rose.
20:32En fait, la fondation propose aux collaborateurs de participer.
20:35Alors, c'est au mois de mars pour Curie contre le cancer, c'est Octobre Rose en octobre,
20:41mais beaucoup d'actions.
20:42Et à chaque fois que les collaborateurs participent à ce type d'action, la fondation reverse
20:46pour la recherche de l'argent.
20:47Donc, les collaborateurs sont vraiment engagés.
20:49Et on a une plateforme qui s'appelle Act for Life, qui permet aux collaborateurs de s'engager
20:53solidairement envers des...
20:56Concrètement.
20:57Ça peut être par un arrondi sur salaire, ça peut être par de la participation en temps,
21:01et à des actions ponctuelles comme celles que je viens de citer.
21:04Juste, ça sera le dernier mot, combien de recrutements ?
21:06Au moment où nous nous parlons, là, vous recherchez aujourd'hui chez Swiss Life,
21:09pour ceux qui seraient évidemment devant leur poste et qui voudraient chercher un emploi ?
21:13Environ 150 personnes.
21:15On vient de terminer la campagne des alternants, donc il nous en manque un petit peu,
21:19mais pas beaucoup.
21:20Et en CDI, oui, environ 150, un peu sur tous les métiers, à la fois commerciaux
21:24et sur tout le territoire.
21:25Ça, c'est important de le préciser, parce que Swiss Life, c'est un maillage, avec aussi
21:29des points d'accueil, des points de vente de l'ensemble de vos produits, d'assurance
21:34et autres, puisque j'évoque la prévoyance et la gestion du patrimoine.
21:37Merci, Karine Gomart.
21:38C'est un vrai plaisir de partager ce moment avec vous.
21:41On tourne une page et on termine notre émission avec Fenêtre sur l'emploi.
21:44Tiens, je parlais de l'IA.
21:45Alors, les grandes entreprises, on le voit, se sont accommodées, l'ont intégrée.
21:49Comment vivent les TPE, cette relation à l'intelligence artificielle générative ?
21:55Bof, bof, bof, on en parle.
21:56C'est notre invité qui va nous en parler juste après le jingle.
22:11Fenêtre sur l'emploi pour s'intéresser à l'IA, l'intelligence artificielle générative,
22:16comme on l'appelle, dans sa relation aux TPE, aux chefs d'entreprise, aux toutes petites
22:21entreprises.
22:22Et bien, elle nous révèle que ce n'est pas aussi rose que ça, la relation qu'entretiennent
22:26les patrons de TPE.
22:27Éric Drame, ravi de vous accueillir et de vous retrouver sur le plateau de Smart Jobs.
22:31Spécialiste du marché de l'emploi chez Indeed.
22:32C'est vous qui portez cette étude.
22:34Pour le dire simplement, les patrons de TPE, ils le disent comme ça, sont lassés de
22:41cette espèce de matraquage autour de l'intelligence artificielle générative.
22:45Et s'ils avaient raison.
22:47Oui.
22:48Alors, ils n'ont pas tout à fait tort, parce que c'est une espèce d'injonction.
22:51Yaka, faucon, et si vous ne le faites pas, vous êtes à la ramasse, quoi, en gros.
22:55C'est un loser.
22:56Oui, c'est un peu ça.
22:57Donc, c'est un peu ça qui les dérange.
22:59Et à leur décharge, il y a quand même un vrai manque de connaissances, de maîtrise
23:04et d'informations.
23:05Donc, l'intelligence artificielle en soi, ce n'est pas nouveau.
23:07Et dans la plupart des TPE, PME, commerce, etc., il y a de l'intelligence artificielle.
23:13Dans la caisse, c'est intégré, dans la façon de gérer les stocks, etc., il y a de l'intelligence
23:18artificielle.
23:19L'intelligence artificielle générative ne s'applique pas à tout le monde et elle
23:22n'est pas nécessaire.
23:23Et donc, c'est cette injonction qui est un peu paradoxale pour eux.
23:26Ils sont 72% à dire, d'ailleurs, qu'en gros, ils ne veulent pas le faire et qu'ils veulent
23:30qu'on les lâche sur ce sujet-là.
23:33Ils sont 59%, pour être précis, qui reconnaissent être lassés d'entendre parler de l'IA,
23:38et les 72% qui disent globalement… Et c'est vrai que ça ne correspond pas à tous les
23:42secteurs.
23:43Comment vous l'expliquez, vous qui avez un regard aussi sur le marché de l'emploi,
23:46vous êtes le leader sur le marché de l'emploi.
23:49Il y a quoi ? Il y a des enjeux business ? Il y a des entreprises qui, par la communication,
23:54par espèce d'injonction, essaient d'imposer leur business sur le marché ?
23:57Oui.
23:58Ce que je dis, c'est qu'il y a un vrai manque d'accompagnement.
24:01Alors, pour le coup, on a fait un livre blanc avec la CPME qui met aussi de l'énergie,
24:08des moyens là-dessus.
24:09Donc, la France se bouge, mais ce n'est pas simple parce que la France est un pays
24:14de TPE et de PME.
24:15Et donc, il y en a énormément.
24:16Et donc, réussir à communiquer avec elles, à proposer les bons outils, les bons formats
24:21pour former et accompagner ces gens-là, c'est compliqué, ça prend du temps.
24:24Pour autant, il y a un véritable enjeu économique puisque par rapport à d'autres pays, on
24:29voit qu'on perd en productivité par manque de maîtrise des outils IA.
24:33J'allais y venir parce qu'autant ils sont lassés, je dirais, du matraquage médiatique,
24:38probablement, c'est de ça dont ils parlent, en revanche, ouverts à la possibilité de
24:42bénéficier de conseils de formation, d'accompagnement, de pédagogie.
24:45On n'a jamais eu autant besoin de comprendre comment marchait cet IA génératif parce
24:49que tout le monde en parle et personne ne sait vraiment de quoi il parle.
24:52C'est ça.
24:53Mais c'est comme la naissance d'Internet il y a quelques années.
24:55On voyait bien que ça allait devenir incontournable, indispensable, mais comment je m'y prends,
25:00c'est un outil qui est nouveau et donc c'est compliqué.
25:02Et une fois de plus, il ne faut pas opposer les générations puisque je rappelle que notre
25:06génération, Arnaud, a connu toutes les révolutions.
25:09On a connu la naissance du téléphone portable, du Minitel, d'Internet, etc.
25:14J'ai commencé avec le téléphone Bakélite quand même, avec le fil.
25:16Oui, j'ai connu aussi.
25:17Chez mamie, il y en avait un.
25:20Tout ça pour dire qu'on est capable, quelles que soient les générations, et donc les générations
25:25des 5K et plus ont déjà vécu tout un tas de révolutions digitales.
25:30Ce qui manque, c'est les tenants, les aboutissants, parce qu'il y a plein d'outils, il y a plein
25:33de solutions qui existent à tous les prix aussi, donc qu'est-ce qui va m'apporter réellement
25:38quelque chose et en quoi c'est indispensable ? Et donc, que ça ne soit plus une injonction
25:42mais sous forme en effet d'accompagnement et de témoignage.
25:44Et un dernier élément de cette étude passionnante, l'échange aussi avec d'autres dirigeants,
25:49c'est-à-dire qu'il y a aussi l'échange entre pairs, parce qu'on est souvent plus
25:53rassuré avec un père qui a la même entreprise ou le même nombre de salariés et qui lui
25:57dit écoute, moi j'ai essayé, ça marche.
25:59Ils sont 25% à la plébiscité, ça veut dire qu'il y a quand même à la fois un
26:03agacement et en même temps une envie de comprendre.
26:05C'est exactement ça.
26:06C'est en gros, je ne vais pas le faire tout seul, j'ai besoin d'être accompagné, j'ai
26:10besoin d'être aidé et paradoxalement, à tout ce qui est IA et qui a l'air hyper
26:14dématérialisé, le besoin d'être ensemble et d'échanger de vive voix avec mes pères
26:19pour comprendre, analyser et peut-être même faire des erreurs, mais être dans l'échange
26:23et le partage.
26:24Avant de nous quitter, Éric Grasse, c'est tellement agréable d'avoir un tout petit
26:27peu de temps pour poser une dernière question plus large.
26:29L'IA génératif, je l'évoquais tout à l'heure avec la DRH de Swiss Life, on a le
26:34sentiment qu'il est en train de disrupter le recrutement.
26:37Est-ce que vous le confirmez ? La chaîne de recrutement.
26:41Oui, alors l'IA a déjà considérablement amélioré les process de recrutement, là
26:46ça s'accélère et c'est une très bonne chose parce qu'en fait, tout ce qu'on constate
26:49aujourd'hui, c'est que ça permet d'automatiser des tâches automatisables, rébarbatives
26:54et donc de gagner en valeur ajoutée pour les recruteurs et surtout, ça permet de plus
26:59en plus quand c'est bien utilisé, mais il faut être vigilant parce qu'on est au début,
27:03de limiter les biais et donc de recruter de façon plus inclusive, plus diverse et plus
27:07efficace.
27:08Il y a une étude qui sortait il y a quelques jours qui évoquait que la plupart des jeunes
27:14plébiscitaient l'IA générative parce que ça limitait voire même supprimait les biais
27:19et donc la discrimination, donc ça peut être un outil aussi d'inclusion.
27:22Absolument.
27:23Merci Eric d'être venu nous rendre visite, c'est un vrai plaisir.
27:26Eric Gras, spécialiste du marché de l'emploi chez Indeed avec cette étude sur un panel
27:31de 533 chefs d'entreprise interrogés de très petites entreprises et des PME.
27:37Merci de nous avoir rendu visite, merci à vous, merci de votre fidélité, merci à
27:40toute l'équipe qui m'accompagne, évidemment Nicolas Juchat, merci Alice à la réalisation,
27:45Saïd aujourd'hui au son et merci à vous pour votre fidélité.
27:49Je vous dis à très très très bientôt et puis merci pour tous vos messages sur les
27:52réseaux sociaux.
27:53Bye bye.

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