Eric Revel, journaliste, à propos de la défense des violeurs présumés de Gisèle Pelicot : «Elle est devenue une icône. Elle représente désormais quelque chose dans le pays».
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00:00Gisèle est devenue une icône, en fait, elle représente maintenant quelque chose, je pense, dans le pays, elle représente, oui, ça a été très bien dit, bon, les femmes violées, les femmes battues et le fait que spontanément, vous ayez des gens qui lui offrent des fleurs comme on a vu hier, avec ce léger sourire.
00:17Un monsieur, oui.
00:18Il a esquissé un léger sourire hier, c'est la première fois qu'on la voyait sourire sous ses verres fumés, je trouve ça très émouvant et puis juste un mot sur ce que vous disiez sur la défense des partis civils.
00:31Bon, on peut discuter, évidemment, de la façon dont ils prennent le procès, mais ça tombe complètement à plat pour une raison très simple, c'est qu'hier, le mari a reconnu les viols et il a même accusé les cinq hommes.
00:46C'est ce qu'on vient de dire, oui, bien sûr.
00:48Je ne vois pas comment un avocat peut dire, mais mon client n'est pas un violeur, alors que le principal intéressé qui organisait la monstruosité, nous sommes des violeurs.
01:01C'est ce qu'on vient de dire.