Le journaliste, Éric Revel, sur la suspension de Guillaume Meurice par Radio France : «Elle (Sibyle Veil, patronne de Radio France) est obligée de réagir violemment en s'asseyant sur ses propres déclarations»
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Moi, je pense qu'il y a un contexte global parce que l'affaire avait été classée sans suite.
00:04Donc lui, il a voulu faire de l'humour, il a voulu faire une suite.
00:06Vous voyez, la suite, c'est réitérer les mêmes propos.
00:08C'est pas de l'humour, il veut provoquer.
00:09Attends, bien sûr.
00:10Mais moi, je pense qu'il y a deux choses qui doivent intéresser la patronne de Radio France.
00:15C'est évidemment le contexte dans lequel elle a viré Jean-François Ackilly.
00:18Donc si elle laisse passer ça, là, je pense qu'elle a sa tutelle et d'autres qui lui tombent dessus.
00:24Puis il y a autre chose, Pascal, qu'il ne faut pas ignorer, qui est un peu technique,
00:27mais il y a la mise en place d'un holding qui va fusionner Radio France et France Télévisions,
00:32peut-être à la fin de l'année.
00:33Donc là, vous avez deux personnalités importantes sur la ligne de départ.
00:36Vous avez Mme Ernotte et Mme Veil.
00:37Elle a peur, Mme Veil.
00:39C'est ce que je vous dis.
00:39Elle veut la place.
00:41Elle multiplie les contacts.
00:43Voilà, donc elle est obligée de réagir violemment en s'asseyant sur ses propres déclarations.
00:50Puisqu'après la première sortie de Meurice scandaleuse sur Netanyahou est un nazi sans prépuce,
00:56elle l'avait convoquée, il avait eu un avertissement et elle avait déclaré à la presse
01:00« je ne le licencie pas parce que j'ai peur que ce soit instrumentalisé ».
01:04Mais là, ils vont convoquer, sans doute, peut-être pour un licenciement.
01:08Et là, est-ce qu'elle n'a pas peur que ce soit instrumentalisé ?
01:11Vous voyez, là, je pense que voilà.