• il y a 2 mois

Category

🗞
News
Transcription
00:00Bonjour à toutes, bonjour à tous, merci d'être sur Nexus, c'est une émission assez intéressante aujourd'hui.
00:05Alors au moment où on enregistre cette vidéo, là on est au soir du 11 septembre, c'est la veille d'avoir la décision de justice
00:14qui essaie de trancher pour savoir si Natacha Ray pourrait être condamnée pour avoir fait une émission avec Amandine Roy,
00:22pour avoir évoqué l'idée que Jean-Michel, que Brigitte Macron pourrait être en fait son frère, Jean-Michel Tronieux,
00:30donc Brigitte Macron, la femme du Président de la République. Et on va le voir ensemble.
00:35Pour ceux qui ont suivi l'affaire de loin, il y a quand même des trucs assez bizarres sur cette affaire, notamment le fait,
00:41pourquoi est-ce que le gouvernement essaie de détourner la manière de présenter cette action en justice.
00:48On reçoit Natacha Ray aujourd'hui, qui est au centre de cette affaire, qui a été l'objet de l'interview en 2021 qui avait soulevé ça.
00:57Et de la même manière, elle va nous expliquer comment, à l'époque, elle, elle n'avait pas obtenu les documents que,
01:04bizarrement, après l'émission, certains documents ont été obtenus, mais elle, pendant des années, elle a demandé à la mairie,
01:08notamment d'Amiens, de pouvoir obtenir des actes de naissance de Jean-Michel Tronieux, le frère officiel de Brigitte Macron.
01:18Et la mairie d'Amiens avait affirmé plusieurs fois « Non, non, nous n'avons pas ces actes de naissance ».
01:23Et beaucoup d'éléments avaient permis à Natacha Ray, a priori, de pouvoir faire cette émission en 2021.
01:30Elle a subi un réel harcèlement. On s'est parlé au téléphone avant cet entretien. Et j'ai découvert ce harcèlement.
01:37Peu importe que l'on ait raison ou tort, peu importe que dans cette affaire, peu importe que tel camp ou tel camp ait raison ou tort,
01:47ce qui est intéressant, c'est de voir aujourd'hui que, peu importe le sujet, les gens tombent dans un harcèlement très très violent.
01:54Natacha Ray, bonjour. Et un jour, la veille d'avoir cette décision de justice qui pourrait... Enfin, cette affaire a déjà changé votre vie.
02:06Comment est-ce que... Voilà. Comment est-ce que vous vous sentez ? Bonjour.
02:09Bonjour Romain. Merci de me recevoir. Eh bien, écoutez, je me sens comme quelqu'un qui va être bientôt condamné.
02:20Alors, ça reste une amende, ça reste financier. Je ne risque pas un seul jour de prison, même avec sursis.
02:29Mais quand on est innocent, quand on a apporté toutes les preuves de sa bonne foi et qu'on fasse, il n'y a rien, aucun argument,
02:38aucune preuve solide, concrète, actuelle. Eh bien, c'est difficile à vivre, d'autant plus quand on est malade. Voilà.
02:46Alors, j'ai oublié de préciser, je ne sais pas comment ça apparaît là, j'enregistre avec StreamYard,
02:52mais comme on a Natacha Ray seulement par téléphone, probablement qu'il y a juste ma tête qui apparaît à l'écran, c'est ce que vous voyez,
02:58Natacha Ray est bien avec nous par téléphone, elle ne veut pas spécialement se montrer et on comprend totalement pourquoi.
03:05Alors, vous n'êtes pas encore condamnée, mais ce que vous nous dites là, c'est que vous êtes finalement très peu optimiste
03:10par rapport à la décision qui pourrait tomber ce jeudi 12 septembre.
03:15Oui, je ne me fais aucune illusion, d'autant plus que Tiffany Ozière, la plus jeune fille de Brigitte Macron, avait annoncé par avance
03:23notre condamnation, avait dit dans les médias que les deux femmes allaient être très lourdement condamnées.
03:31Alors, sachant qu'elle est avocate et qu'elle ne respecte même pas la présomption d'innocence.
03:36De plus, les trois juges chargés de juger cette affaire, dont la présidente de la 17e chambre, ont été nommés par Macron lui-même,
03:47sur conseil de Dupond-Moretti, qui a été lui-même nommé garde des Sceaux, sur conseil de Brigitte Macron,
03:54sachant que Dupond-Moretti était un ami et collègue de Tiffany Ozière.
04:00Vous voyez, il n'y a aucun conflit d'intérêts.
04:03Et nous avions, avec mon valeureux avocat, maître François d'Angléans, déposé une requête en récusation des trois juges.
04:12Puisque, comme je vous le dis, il y a manifestement un problème, puisqu'ils sont chargés de juger une affaire
04:19qui concerne directement la femme de celui qui les a nommées.
04:26Eh bien, pour cette requête en récusation, j'ai été condamnée par la Cour d'appel de Paris à une amende civile de 750 euros
04:36que j'ai reçue quelques jours après le procès du 19 juin, vous savez, pour me porter l'estocade.
04:44Sachant qu'en plus, ce procès a été avancé, malgré mon état de santé, tout le monde est au courant que je suis atteinte d'un cancer avancé.
04:56Qui s'est développé en 2022, suite aux persécutions que j'ai dû endurer de la part de la Macronie, de la police, de la justice, des huissiers, de tout le monde.
05:10Ils ont essayé de détruire ma vie à tous les niveaux, de me faire perdre tout ce que j'avais, mon logement, enfin...
05:17Ça n'est même pas tant sur les réseaux sociaux, c'est vraiment de comment est-ce que, selon vous, l'État est venu vous persécuter, c'est ce que vous dites.
05:26C'est bien ça. J'ai été harcelée, comme je vous l'ai raconté au téléphone.
05:31En 2021, j'ai été arrêtée à mon domicile. C'est quand même très violent, garde à vue, saisie d'iPhone, jamais restituée, plus de trois ans et deux mois, même plus, juillet, août, septembre.
05:46Oui, trois ans et deux mois plus tard, je n'ai toujours pas réussi à la récupérer, malgré toutes mes demandes et les courriers recommandés de mon avocat.
05:55On ne nous répond pas. Il n'y a aucune raison légale, c'est du vol.
06:01Ce que je sais, c'est que lorsque j'ai fait ma deuxième garde à vue au commissariat de ma ville, cet iPhone leur avait été transféré.
06:12Je l'ai vu, il était dans un sachet en plastique, le contenu avait été exploité, mais le procureur faisait opposition.
06:19Même les policiers voulaient me le rendre, mais le procureur ne voulait pas.
06:23Il n'y avait aucune raison de le conserver, puisqu'il m'avait été saisie lors de la première garde à vue, bien avant que l'affaire ne sorte, en juillet 2021,
06:33pour une affaire de messages sur WhatsApp avec Catherine Auzière, et la plainte a été classée.
06:41C'est-à-dire que suite à cette plainte, cette arrestation, cette garde à vue et cette saisie d'iPhone, il n'y a pas eu de procès.
06:49Le procès qui m'a été intenté par les Auzières concernait la même fameuse vidéo qui m'a valu une mise en examen un an plus tard pour diffamation de la part de Brigitte Macron et de son frère Jean-Michel Trounier.
07:05— Avant de continuer, il y a beaucoup de choses. Moi, si j'ai voulu faire cet entretien aujourd'hui, en tant que journaliste, c'est aussi compliqué de parler de cette affaire,
07:13puisqu'il y a beaucoup de pression, même politique. Et on aimerait juste parler... Moi, ce qui m'intéresse, c'est juste réellement les rouages.
07:22Comment est-ce que le gouvernement, finalement, détourne le sujet principal ? Comment est-ce que les médias...
07:27Moi, ce qui m'a embêté, c'est que les médias parlent d'affaires transphobes alors qu'à aucun moment, vous ne paraissez transphobes.
07:33J'en ai même parlé avec vos avocats hors micro ou ce genre de choses. Rien de cela ne ressort.
07:38Juste avant d'aller sur ce terrain-là, qu'est-ce qui, pour vous, vous a poussé à aller là-dessus ?
07:45Est-ce que vous... Parce que vous m'avez dit que vous ne recherchiez aucun buzz. Finalement, ça vous a apporté beaucoup de problèmes.
07:52Quelles étaient vos motivations à traiter ce sujet ? — Le souci de la vérité, de comprendre ce que l'on nous cachait et pourquoi on nous le cachait.
08:03Alors, si j'avais voulu faire du buzz, déjà, je me serais montrée. J'aurais enregistré des vidéos. Je n'ai jamais fait.
08:11Je n'ai pas créé de chaîne YouTube. Je n'ai pas créé de site. Je n'ai pas mis mes dossiers en ligne.
08:17Et pourtant, ils sont très complets, très épais, très intéressants. Et je me suis contentée de les remettre à la justice.
08:23J'en ai parlé, bien sûr. J'ai parlé de certains aspects au cours d'interviews.
08:29Mais moi, je ne suis pas quelqu'un qui... Je ne me considère pas comme un personnage public où je le suis malgré moi.
08:38J'ai tout fait pour me protéger au maximum. Alors, bien sûr, il faut que les gens aient quand même une idée de qui je suis.
08:48Donc, c'est pour ça qu'il y a des photos qui circulent de moi avec des lunettes de soleil.
08:55On sait que je suis une femme d'une cinquantaine d'années, blonde. Voilà, c'est ce qu'on voit.
09:02C'est ce que l'on sait, mais c'est tout. Je me protège au maximum parce que je n'ai pas envie...
09:09J'ai envie de continuer à mener ma vie normalement, de fondre dans la foule, de ne pas être importunée.
09:16Et malgré tout, il arrive que l'on me reconnaisse. Alors, moi, quand je veux être incognito,
09:21il vaut mieux que je ne mette pas de chapeau et de lunettes de soleil. C'est tout le contraire.
09:27Parce que c'est la photo que vous aviez mise sur les réseaux ?
09:31Oui, il y en a une autre. La première qui a circulé, c'était ma photo de profil de Facebook.
09:36Mon compte a été suspendu en avril 2022, juste avant les élections. Je n'en ai pas recréé d'autres, même sous faux profil.
09:44Je ne suis pas du tout sur les réseaux sociaux. Je n'ai pas de compte Twitter, je n'ai pas de compte Instagram ou quoi que ce soit.
09:52Donc, quand on veut faire du buzz, on ne s'y prend pas comme ça en général.
09:56Moi, je me contente de parler de cette affaire que je défends, puisque ce sont mes découvertes, c'est mon enquête.
10:05Et que c'est bon, il est légitime que j'en parle. Je suis d'ailleurs la personne la plus légitime pour en parler.
10:15Et ça s'arrête là. Moi, je veux comprendre ce qu'on nous cache au plus haut sommet de l'État.
10:20Pourquoi ces mensonges ? Pourquoi ces falsifications ? Pourquoi cette fausse biographie ? Pourquoi ce mari imaginaire ?
10:26Et pourquoi on s'acharne sur moi ?
10:29Alors, quand bien même ce serait une rumeur infondée, quand bien même je me serais trompée,
10:35moi, ce qui m'étonne, c'est la disproportion entre une fake news ridicule, comme ça qui ne devrait pas les toucher,
10:42et ce que je subis depuis juillet 2021.
10:46Alors, pour remettre dans le contexte, pour tous ceux qui n'ont pas suivi l'affaire,
10:50vous aviez fait cette vidéo fin 2021 sur la chaîne d'Amandine Roy,
10:55qui était donc une petite chaîne, ce n'était pas à priori, ce n'était pas une vidéo qui était destinée à faire un buzz tel que ce qui a été fait.
11:07Beaucoup s'envoyaient la vidéo, notamment dans les journaux,
11:11dans les personnes qui voulaient se cultiver de manière alternative.
11:16On s'en voyait en disant, on regarde le travail qu'a fait Natacha Ray, c'est impressionnant.
11:22Donc, de fil en aiguille, cette vidéo a pris des proportions, et c'est là où ensuite l'État vous a attaqué.
11:27Ce qui est intéressant, qu'est-ce que vous pensez ?
11:29Désolée, mais l'État, l'Élysée, Brigitte Macron elle-même, avait chargé la procureure de l'Élysée en juillet 2021
11:41de me faire arrêter par la gendarmerie à mon domicile avant que l'affaire ne sorte,
11:46avant que l'affaire ne soit publiée dans les documents, bien avant que j'en parle dans cette vidéo.
11:52Moi, j'étais connue déjà de l'Élysée à l'époque.
11:55Ils savaient qu'il y avait une journaliste lanceuse d'alerte,
12:01quelqu'un d'indépendant, quelqu'un d'autodidacte,
12:06qui s'était intéressée de près à la bio de Brigitte Macron
12:10et qui s'apprêtait à sortir une affaire dans la revue confidentielle Faits et Documents.
12:17Franchement, une rumeur ridicule dans une revue confidentielle,
12:22ça n'aurait pas dû les inquiéter à ce point, au point de me faire arrêter.
12:28Et là, l'Élysée, Brigitte Macron a demandé à vous arrêter ?
12:32Oui, vous savez comment je l'ai su ?
12:36Parce que moi, je pensais que c'était la procureure de l'Élysée qui m'avait fait arrêter de son propre chef.
12:43C'est Emmanuelle Anison, la journaliste de L'Obs,
12:47qui a rencontré les haussières, qui a rencontré tous les protagonistes.
12:54Enfin, pas tous, parce que la plupart ne veulent pas s'exprimer.
12:57Elle n'a pas rencontré Brigitte Macron, elle n'a pas pu rencontrer…
13:00Mais elle a rencontré Jean-Louis et Catherine Haussière.
13:03Et donc, c'est eux qui lui ont appris qu'ils avaient prévenu Laurence Haussière,
13:08qui est aussi la cardiologue de Jean-Louis.
13:12Mais Jean-Louis a juré au tribunal, lors du procès en appel de camp,
13:16qu'il ne connaissait pas cette famille, qu'il ne les fréquentait pas du tout.
13:19Et Laurence Haussière a prévenu sa mère.
13:22Et Brigitte Macron a appelé la procureure de l'Élysée afin que…
13:28Incroyable.
13:29Voilà, c'est comme ça que je l'ai su.
13:31Qu'est-ce que vous pensez du fait que l'État,
13:34j'en parle depuis tout à l'heure, depuis le début de cette émission,
13:36l'État ne vous attaque pas pour avoir laissé entendre
13:41que Brigitte Macron pourrait avoir usurpé l'identité de son frère,
13:46Jean-Michel Tronieux, officiellement,
13:48mais le gouvernement, enfin Brigitte Macron,
13:52vous a attaqué en disant « Non, nous n'avons pas menti aux Français ».
13:59C'est grosso modo ce qui ressort.
14:01Parce que c'est ça que les gens ne comprennent pas.
14:03Si demain vous êtes condamné,
14:04vous ne serez pas condamné pour avoir eu tort.
14:06Non.
14:07Puisqu'ils n'attaquent pas sur le début de l'émission,
14:11fièrement que vous avez eu, qui sont sur les faits.
14:13Ils attaquent sur les spéculations de la deuxième partie de l'émission,
14:16qui était une émission très longue de 3-4 heures.
14:20Qu'est-ce que vous pensez justement de cela ?
14:22Est-ce que j'ai mal compris l'affaire ?
14:24Qu'est-ce que vous pensez de ce que je viens de dire ?
14:26Le plus surprenant, c'est que je ne suis pas attaquée
14:30sur le motif de la transsexualité,
14:34qui est pourtant le cœur du sujet.
14:36Donc on ne me reproche pas d'avoir dit
14:38que Brigitte Macron était un transsexuel
14:40et non un homme.
14:41Vous êtes attaquée pour avoir dit
14:45que le gouvernement et les médias
14:49qui avaient fait cette histoire autour de la romance
14:51d'Emmanuel Macron et de Brigitte Macron
14:53auraient menti aux Français.
14:54Et ils disent juste « Non, nous n'avons pas menti aux Français ».
14:57C'est couvert.
14:58Mais ce n'est pas les médias,
14:59ce n'est pas la presse qui m'attaque.
15:00C'est Brigitte Macron et son frère Jean-Michel.
15:04Jean-Michel se sent concerné
15:06par les mêmes phrases qu'a fuit sa sœur.
15:11Donc c'est très curieux
15:13parce que s'ils sont deux personnes différentes,
15:15ils ne devraient pas se sentir concernés
15:17quand je dis qu'il y a eu des tournements de mineurs.
15:19Tout le monde sait que je parle de Brigitte Macron.
15:21En gros, là où il y a une incompréhension,
15:23c'est que tous les médias disent
15:24que si demain vous êtes condamné,
15:26ils vont dire « Non, finalement,
15:27Natacha Ray et Amandine Roy avaient tort.
15:30Brigitte Macron n'est pas transsexuelle,
15:34elle n'a pas usurpé ».
15:35Non, ils ne diront pas « Brigitte Macron n'est pas transsexuelle ».
15:39C'est un mot qu'ils ne veulent pas employer,
15:41qu'ils n'emploient jamais.
15:42Ils diront « La preuve est faite
15:44que Brigitte Macron n'est pas un homme ».
15:46Alors qu'aucune preuve,
15:48aucun démenti concret n'a été apporté
15:52puisque, comme je vous le disais tout à l'heure,
15:55il n'y a pas de photo de famille,
15:57pas d'album de famille,
15:58toujours les mêmes copies d'actes de naissance.
16:03On n'a pas la photo du registre en mairie d'origine.
16:07On a les copies d'actes de naissance.
16:09Il suffit d'avoir un ordinateur et une imprimante.
16:12Je vous fais la même avec un tampon de la mairie d'Amiens.
16:15Pour eux, ce n'est pas compliqué à voir.
16:17Oui, parce que le maître Enoki,
16:19qu'on n'avait pas réussi à avoir à François,
16:22brandissait justement sa carte d'électeur
16:24de Jean-Michel Tronieu en disant
16:26« Vous voyez, il a voté, mais ce n'est pas une preuve en soi ».
16:29La preuve ultime que Brigitte Macron
16:32n'est pas un transsexuel,
16:35n'est pas son frère,
16:37c'est la copie de la carte d'électeur.
16:41Depuis quand une carte d'électeur
16:44constitue-t-elle une preuve d'identité ?
16:48Il n'aurait-il pas été plus simple
16:51de donner à Jean-Enoki
16:54de confier ses papiers d'identité,
16:56son passeport ou sa carte d'identité,
16:58qu'il aurait pu brandir ?
17:00Là, déjà, c'est une preuve un peu plus sérieuse.
17:04Mais c'est tellement simple à faire
17:07qu'ils n'y ont pas pensé.
17:09Finalement, Brigitte Macron vous attaque
17:11pour avoir simplement dit que non,
17:14et nous n'avons pas menti aux Français.
17:17Enfin, Brigitte Macron se défend de ne pas avoir menti.
17:20Qu'est-ce que vous pensez
17:23de ce prérequis d'accusation ?
17:26La manipulation est tellement grosse.
17:29Pour vous, c'est une manipulation ?
17:32Bien sûr, mais tout le monde fait semblant
17:35de ne pas l'avoir, les juges en premier lieu.
17:38Le cœur du sujet de la vidéo,
17:42c'était la transsexualité supposée de Brigitte.
17:45Pour me défendre, j'ai bossé mon sujet à fond.
17:50Il faut m'attaquer sur le fait
17:53que j'ai émis l'hypothèse
17:56de ce qui reste mon droit le plus strict,
17:59ma liberté d'expression,
18:02dans un pays prétendument démocratique,
18:05pays des droits de l'homme.
18:08On nous le rabâche sans arrêt.
18:11Il faudrait savoir si on a encore
18:14la liberté de penser et de s'exprimer
18:17dans un grand journal, dans le monde
18:20ou dans Libération, en déclarant
18:23que Brigitte Macron est un transsexuel.
18:26Faire tout un pataquès pour ça,
18:29pour une enquête relayée
18:32dans une lettre confidentielle,
18:35c'est incompréhensible.
18:38Peu importe l'issue de ce jeudi 12 septembre,
18:41on ne saura pas réellement
18:44si vous avez raison ou tort
18:47sur l'objectif principal de cette vidéo.
18:50Ce n'est pas sur ça que nous avons été attaqués,
18:53mais sur 18 extraits
18:56de discours périphériques
18:59sur le fait
19:02qu'il y a eu falsification
19:05de documents administratifs,
19:08que l'acte de mariage est un faux.
19:11Je ne me souviens même plus.
19:14S'il y avait un seul chef d'accusation
19:17à me reprocher,
19:20c'était le fait de l'avoir soupçonné
19:23d'être transsexuel.
19:26Le problème, c'est qu'en droit,
19:29ça ne constitue pas une diffamation.
19:32Supposer ou être certain
19:35que quelqu'un est transsexuel
19:38et qu'il n'est pas considéré en droit
19:41comme une diffamation.
19:44Ça pourrait être une calomnie,
19:47mais elle ne m'a pas poursuivi
19:50pour calomnie.
19:53C'est ça qui pose le plus de questions
19:56en tant que citoyen.
19:59On est juste citoyen.
20:02A la base, cette affaire
20:06n'est pas du tout vraie.
20:09Je ne comprends pas
20:12que la femme du président
20:15attaque de manière détournée
20:18sur une affaire pareille.
20:21C'est incompréhensible.
20:24Il n'y a qu'à porter la preuve.
20:27Elle aurait dû venir
20:30avec son album de famille,
20:33ses photos de sa vie de famille
20:36au temps où elle était mariée
20:39à André Auzière avec ses enfants.
20:42Tout le monde a ce genre de photos.
20:45Je vais vous révéler quelque chose
20:48que m'a dit Emmanuel Anison.
20:51Je ne sais même pas si c'est dans le livre
20:54parce que je n'ai pas pris la peine
20:57de le lire, mais j'ai des amis
21:00qui ont dit que son neveu André
21:03avait, dans un accès de fureur,
21:06un accès de colère, détruit
21:09toutes les photos de famille.
21:12Il a dû faire ça avant de quitter
21:15le domicile conjugal.
21:18Personne dans la famille Trônieux
21:21n'a de photos de Brigitte jeune
21:24ou avec son mari.
21:27Tout le monde a des photos
21:30de mariage, de baptême,
21:33de repas de famille.
21:36Apparemment, le fou furieux
21:39André Auzière est allé partout.
21:42Il a même détruit les albums
21:45de famille de tout le monde.
21:48C'est étonnant parce qu'André Auzière
21:51aurait aussi du jour au lendemain
21:54laissé ses deux enfants derrière.
21:57On ne va pas rentrer
22:00complètement sur le fond de l'affaire.
22:03Ce qui m'intéresse le plus,
22:06c'est comment les médias ou les politiques
22:09contournent cela.
22:12C'est vrai que cette affaire,
22:15il y a énormément de choses.
22:18Il y en a beaucoup qui ne connaissent pas
22:21l'affaire Jeanne Assange.
22:24Il y a quand même des choses
22:27très bizarres derrière.
22:30André Auzière abandonne ses deux enfants
22:33aux mains d'une femme qui a une liaison
22:36avec un élève mineur.
22:39Il laisse sa place à Emmanuel Macron.
22:42Les enfants acceptent ça
22:45tout à fait naturellement.
22:48Il se prend pour le grand-père
22:51des enfants de Brigitte,
22:54alors qu'il est même plus jeune
22:57que le fils de Brigitte Macron.
23:00C'est surréaliste.
23:03Leur histoire, c'est de la science-fiction.
23:06Mais ça ne se passe jamais comme ça
23:09dans la réalité.
23:12Il n'y a aucun homme qui se rend compte
23:15qu'il abandonne tout,
23:18qu'il laisse les gosses qui s'en vont,
23:21qu'il ne demande pas le divorce,
23:24la garde des enfants pour se venger
23:27et pour mettre les enfants en sécurité.
23:30En plus, il est directeur de banque,
23:33donc il abandonne son poste,
23:36la maison, la voiture, les amis.
23:39Pendant 10 ans, il est introuvable.
23:42On n'avait donc pas le droit
23:45de se poser des questions légitimes.
23:48C'est vrai qu'on comprend ce qui vous a mis
23:51le pied à l'étrier sur ce sujet.
23:54Ce qui est assez fascinant
23:57et ce qu'il faut comprendre dans cette émission,
24:00c'est qu'au moment où vous faites l'émission
24:03qui vous vaut tant de soucis en 2021,
24:06la mairie d'Amiens vous affirme
24:09par au moins deux fois qu'il n'y a pas d'acte de naissance
24:12de Jean-Michel Trognes.
24:15C'était au printemps 2021.
24:18Oui, c'était avant l'émission.
24:21Au moment où vous faites l'émission,
24:24vous avez deux refus.
24:27La mairie d'Amiens vous dit par deux fois
24:30qu'il n'y a pas d'acte de naissance.
24:33Il y a des courriers que j'avais reçus
24:36en avril et mai.
24:39Je les avais déjà eus six mois plus tôt au téléphone.
24:42Ils avaient fouillé et regardé dans les archives papiers
24:45s'ils retrouvaient cet acte de naissance.
24:48Ils m'assuraient qu'ils ne le retrouvaient pas.
24:51Vous voyez les précautions que j'ai prises
24:54avant d'en tirer des conclusions.
24:57Je leur ai dit que ce n'était pas possible.
25:00Jean-Michel Trognes n'est officiellement un mien.
25:03Je n'ai pas tiré aussitôt des conclusions.
25:06J'ai vraiment essayé de forcer les choses
25:09et de leur dire de regarder bien.
25:12Si ce n'est pas 45, c'est 46 ou 47.
25:15Regardez à plusieurs années de naissance.
25:18Ils ne le retrouvaient pas.
25:21Ils ont fini par m'envoyer ces deux courriers
25:24attestant qu'aucun Jean-Michel Trognes
25:27n'était né à Amiens.
25:31Pour la vidéo, je n'ai pas les photos.
25:34C'est très intéressant pour les gens.
25:37Ceux qui veulent les retrouver,
25:40vous pourrez retrouver ces lettres de refus
25:43de la mairie d'Amiens.
25:46Si vous ne les retrouvez pas,
25:49je les avais mis dans un article que j'avais fait
25:52en juin dernier au moment du procès.
25:55J'ai remis ces photos-là dans l'article.
25:59N'hésitez pas à cliquer dessus.
26:02Vous verrez que Natacha Ray a bien tenté.
26:05Après l'émission, la mairie d'Amiens
26:08retrouve l'acte de naissance ?
26:11Non.
26:14Quelques semaines plus tard,
26:17un pigiste de Valeurs Actuelles
26:20du nom de Jonathan Moadab
26:23publie sur Twitter l'acte de naissance
26:27de Jean-Michel Trognes
26:30que lui dit avoir eu en 5 minutes chrono
26:33près de la mairie d'Amiens.
26:36D'accord.
26:39Revenons sur...
26:42On a balayé beaucoup de sujets.
26:45On a balayé vos processus de travail.
26:48On a parlé de politique.
26:51Vous pourrez revenir sur ce que vous voulez
26:55Un des sujets que j'aimerais évoquer
26:58et qui avait fait l'objet de mon article
27:01avant que je parte pour Nexus.
27:04J'avais parlé de comment les médias
27:07traitent la question.
27:10Je ne sais pas si vous avez raison
27:13ou si vous avez tort.
27:16Je ne comprends pas que les médias
27:19écrivent les rumeurs transphobes
27:23ou écrivent de manière détournée
27:26une forme de propagande du gouvernement.
27:29Le monde n'écrit pas
27:32sur les femmes attaquées
27:35pour avoir dit que Brigitte Macron
27:38aurait menti à la population.
27:41Les femmes qui véhiculent ces théories
27:44sont des raccourcis tellement grands.
27:47Le fait est que je n'ai eu aucune plainte
27:50pour transphobie, homophobie ou autre.
27:53Je n'ai pas été poursuivie par les LGBTQ+.
27:56Il est indécent et mensonger
27:59de parler de rumeurs transphobes.
28:02A moins que ma théorie soit vraie
28:05et qu'ils le reconnaissent
28:08en parlant de transphobie.
28:11Quand bien même ma théorie est vraie,
28:14ça ne fait pas de moi une transphobe.
28:17Je ne vois pas en quoi soupçonner
28:20quelqu'un d'être transsexuel
28:23pour des tas de raisons
28:26parfaitement légitimes
28:29constituées de la phobie,
28:32de la transphobie.
28:35Ma démarche n'appartient pas
28:38d'une transphobie.
28:41Sinon, si c'était le cas,
28:44je ne serais pas là.
28:47C'est surtout moi la propagande
28:50qui me dérange.
28:53Chacun fait ce qu'il veut
28:56et a le droit de se prendre pour qui il veut.
28:59Ce qui me dérange, c'est quand on passe son temps
29:02à faire la propagande du matin au soir
29:05et que ça va jusque dans les écoles maternelles.
29:08C'est ça le problème.
29:11Je ne veux pas dire que la transsexualité a toujours existé.
29:14Les opérations ont été mises au point
29:17dans les années 50, je crois.
29:20Mais des hommes qui se travestissent en femmes
29:23et inversement, ça a toujours existé
29:26et ça ne constituait qu'un épiphénomène
29:29qui ne mettait pas en danger la société
29:32et qui ne passait pas par
29:35une propagande quotidienne
29:38de la part de la presse et de l'État.
29:41Là, on est dans un grand délire
29:44et il serait temps que tout ça s'arrête.
29:47Je vous le dis de façon très cache
29:50alors quitte à passer pour une transphobe.
29:53Mais je trouve que ce qui se passe actuellement
29:56est très inquiétant.
29:59– Merci en tout cas, Natacha Ray,
30:02d'avoir pris le temps sur cet entretien.
30:05Effectivement, quand on vous entend,
30:08on ne comprend pas les pressions qu'on peut vous mettre.
30:11Vous en avez parlé un petit peu en début d'entretien
30:14mais j'ai dû dériver après. Je suis sorti de ce sujet
30:17des pressions pour qu'on essaie de comprendre le fond
30:20et qu'on donne des clés de compréhension
30:23à ceux qui nous écoutent. Mais là, prenons un petit peu le temps.
30:26Vous, on a compris que vous êtes dans une situation
30:29de santé qui était compliquée.
30:32Humainement, comment est-ce qu'on tient
30:35quand on est dans un tel combat depuis 2-3 ans ?
30:38– On tient principalement par la volonté,
30:41par la foi, moi c'est ce qui m'aide le plus,
30:44ma foi en Dieu, la lecture de la Bible,
30:47la prière, tout ça.
30:50– Vous parliez des pressions tout à l'heure.
30:53Est-ce que sur les réseaux aussi vous témoignez
30:56de beaucoup de pressions sur les réseaux sociaux ?
30:59– Moi, je ne suis pas sur les réseaux sociaux,
31:02ça parle énormément. Moi, je parle de ce que je subis
31:05lorsque je suis interviewée.
31:08Donc, je donnerai une interview
31:11à M. Maïboroski le lendemain du jugement
31:14pour réagir à chaud
31:17à la décision de justice.
31:21Il y a quelque chose, moi, que je voudrais quand même dénoncer
31:24par rapport à la justice, encore une fois,
31:27c'est le deux poids, deux mesures.
31:30Je pense que tout le monde connaît l'animateur de télé,
31:33agent immobilier Stéphane Plaza,
31:36qui a été poursuivi récemment pour violences conjugales.
31:39Donc, son procès devait avoir lieu là récemment.
31:42Il y a quelques années, il y a eu un procès
31:45qui a été annulé.
31:48Le procès devait avoir lieu là récemment
31:51et a été reporté parce que M. Plaza
31:54a des problèmes psychologiques,
31:57parce qu'il a été lynché, il a été descendu par la presse.
32:00Donc, il ne va pas bien, il est en dépression,
32:03il est même suivi par un psychologue.
32:06Donc, la justice a accepté de reporter son procès à l'année prochaine.
32:09– Oui, parce que vous en parliez au début de l'émission,
32:12même votre avocat avait demandé au moment de l'audience
32:15en juin de pouvoir décaler une audience
32:18qui avait été avancée alors que vous êtes malade.
32:21– Pour un cancer avancé, oui.
32:24– Et il a dû faire face à un refus de décaler l'audience.
32:27– Moi, je ne vis pas à Paris comme Stéphane Plaza,
32:30je ne suis pas atteinte d'une simple dépression.
32:33Et Dieu sait que je pourrais l'être
32:36parce que j'ai été bien plus descendue par la presse et les médias que lui.
32:39J'ai été diffamée, je continue d'être traînée dans la boue.
32:42Donc, pour moi, c'est double peine, c'est cancer plus dépression.
32:45Mais pour moi, la justice a fait avancer.
32:48Non, ça ne m'a pas fait reporter, elle a refusé,
32:51elle l'a fait avancer à la demande de Jean Enocchi.
32:54Donc, c'est absolument scandaleux, c'est révoltant
32:57et je suis très heureuse de le dénoncer à votre antenne
33:00et je le redirai dans d'autres interviews.
33:03Vous voyez à quel point la justice est indépendante
33:07et que ce n'est pas selon que vous soyez puissant ou misérable, pas du tout.
33:12Tout à fait.
33:15C'était très important, effectivement.
33:18C'était très intéressant le parallèle que vous faites aussi
33:21puisque c'est toujours pareil, que l'on soit d'accord ou pas avec quelqu'un,
33:24ce qu'il faut, c'est avoir une justice qui soit, comme vous le dites,
33:27pas à deux vitesses
33:30et que tout le monde soit logé à la même enseigne.
33:33Merci, Natacha, d'avoir pris le temps.
33:36Est-ce qu'on a oublié un point ?
33:40Est-ce que vous disiez ?
33:43Surtout que la 17e chambre s'occupe principalement du délit de presse,
33:49injures publiques ou diffamations publiques
33:52et ça n'engendre la plupart du temps pas de peine de prison ferme,
33:58en tous les cas pas le délit de presse,
34:00alors que quand on est dans une affaire de violence conjugale,
34:03mon langue peut se prendre de la prison avec sursis,
34:06voire de la prison ferme.
34:08Donc c'est un délit bien plus grave,
34:10mais seulement la femme bien sûr qui poursuit Stéphane Plaza est anonyme,
34:14il ne s'agit pas de Brigitte Macron.
34:16Donc pour moi le délit est bien moins grave,
34:18mais l'affaire n'a pas les mêmes conséquences,
34:22c'est bien plus important.
34:25C'est vraiment le deux poids deux mesures,
34:28et c'est insupportable.
34:31Tout à fait.
34:32Et c'est aussi insupportable de voir dans les médias
34:34quand il y a un tel engouement
34:36que ce qu'il y a pu avoir d'avoir aussi des médias
34:38qui vont tous dans le même sens et qui ne s'intéressent pas.
34:41Nous en tant que comédien,
34:43on en avait parlé vous et moi au téléphone,
34:46vous disiez qu'il faut que justement les journalistes
34:49puissent travailler sur ces sujets-là
34:52et puis s'intéresser au moins au harcèlement que vous subissez.
34:57Nous c'est vrai que dans les petits journaux alternatifs,
35:02petits par la taille et parce qu'économiquement on est écrasés,
35:05on devrait pouvoir travailler librement
35:08et ne pas réfléchir à deux fois avant.
35:11Je ne sais même pas quelles conséquences il pourrait y avoir
35:16au fait de même vous donner la parole librement
35:18comme je le fais aujourd'hui.
35:20J'ai essayé de faire un travail extrêmement objectif,
35:23de m'intéresser aux faits,
35:25de m'intéresser à ce qui ne va pas,
35:27aux rouages qui ne vont pas.
35:29C'est le métier du journaliste
35:31et on aimerait pouvoir le faire de manière libre
35:34sans avoir à être inquiété.
35:36Nous en tant que journalistes,
35:38on est aussi inquiétés économiquement,
35:40on est inquiétés sur la stigmatisation qu'on va avoir.
35:42Tu t'intéresses à tel sujet,
35:44telle personne est stigmatisée,
35:46alors ne travaille pas avec elle,
35:48ne donne pas la parole à Natacha Ray.
35:50Plus personne ne fait de travail de journaliste.
35:52Donc j'en appelle vraiment aussi aux journalistes
35:54à pouvoir faire...
35:56Quand on sait qu'on fait les choses bien,
35:58faire les choses bien ce n'est pas juger.
36:00Je ne juge pas là si vous avez raison ou tort.
36:02J'essaie réellement juste de comprendre
36:05les processus qu'il y a.
36:09C'était très intéressant de vous écouter aujourd'hui,
36:14Natacha Ray.
36:16Bonne continuation pour la suite.
36:18Si vous avez besoin dans le futur,
36:20vous pouvez nous recontacter avec plaisir.
36:24Merci beaucoup Romain.
36:26On suivra de très près le dénouement.
36:28Et regardez aussi l'entretien
36:30avec votre avocat,
36:32chez Mike Borowski.
36:34Ce sera intéressant de suivre.
36:37Merci à vous.
36:39Bonne journée.
36:41Je ne sais pas quoi vous souhaitez
36:43dans ce jeudi 12 septembre.
36:45Bonne ou peut-être pas,
36:47mais voilà.
36:49On va dire...
36:51Bonne chance.
36:53C'est toujours compliqué de savoir comment conclure.
36:57A très bientôt, Natacha Ray.
36:59Merci à vous tous d'avoir suivi cet entretien.
37:02Pour ceux qui nous regardent,
37:04il y a une manifestation.
37:06On est le jeudi 12 septembre.
37:08Il y a une manifestation devant le tribunal.
37:11Je ne sais plus à quelle heure.
37:13Vous avez l'information ?
37:15Je ne sais pas s'il y aura une manifestation
37:17devant le tribunal.
37:19Je ne pense pas que la préfecture
37:21donnera l'autorisation.
37:23Il y a une manifestation
37:25déclarée à la préfecture.
37:27En tous les cas,
37:29mes soutiens vont faire en sorte
37:31de remplir le tribunal
37:33et de montrer
37:35leur mécontentement
37:37à l'annonce de ma condamnation.
37:39Tout à fait.
37:41Merci encore.
37:43Le nouveau magazine de Nexus
37:45est disponible en kiosque près de chez vous.
37:47Merci d'avoir suivi cet entretien.
37:49A bientôt, Natacha Ray.
37:51Au revoir.