• il y a 3 mois
Depuis le 2 septembre, date de l'ouverture du procès de Dominique Pélicot et de 50 hommes accusés d'avoir abusé d'une septuagénaire, les voisins de la commune de Mazan sont secoués. Ils sont partagés entre agacement, anxiété et libération de la parole.

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Transcription
00:00Mazan, cette petite commune calme de 6000 habitants, se retrouve sous le feu des projecteurs.
00:05Depuis début septembre, le nom de ce village est associé au procès hors norme des viols de Mazan.
00:11Ses habitants sont partagés entre stupeur et dégoût.
00:14Il y a un gros coup de projecteur sur Mazan, donc voilà, ça fait bizarre parce qu'on n'est pas habitués.
00:19Surprise, autre que surprise, dégoûté surtout, franchement.
00:23On disait c'est pas possible, c'est une trompette village, c'est pas chez nous.
00:26Je tiens surtout à dire que Mazan n'est pas le village du violeur.
00:30C'est un petit village calme, assez sympathique, mais jamais, jamais j'aurais pensé.
00:37D'ailleurs on est choqués quand on voit le mot Mazan à la télévision.
00:4051 hommes sont accusés d'avoir violé Gisèle Pellicot, plusieurs vivaient à Mazan.
00:45Une mauvaise image pour sa commune, selon le maire.
00:48Ces gens-là, ils sont peut-être du village ou pas, et on peut les croiser,
00:52on peut les voir au bouleau de rhum, on peut les voir dans les commerces,
00:56on peut les croiser n'importe où, le soir.
00:59C'est des gens, et en plus on s'aperçoit, je me fie un petit peu aux informations que je reçois,
01:07c'est que tous ces messieurs, c'était des messieurs tout le monde.
01:09Ce qui crée un climat de suspicion dans ce village.
01:12Seuls 51 hommes ont été identifiés et arrêtés sur les 72 recensés par les enquêteurs.

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