Avec Théo Curin
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NewsTranscription
00:00Sud Radio Média, l'invité du jour.
00:04L'invité du jour c'est Théo Curin, on est ravis de vous avoir ce matin pour parler des Jeux Paralympiques.
00:11Évidemment, vous avez été vu, nous le disait votre producteur, par plus de 500 millions de personnes.
00:15Ça met la pression ?
00:17Ça fait bizarre, oui, oui, ça met la pression.
00:19J'avais peur de tomber dans les escaliers, j'avais peur de ne pas respecter les timings qu'on m'annonçait dans l'oreillette.
00:26Donc, beaucoup de stress, mais je suis très content parce que j'ai réussi à prendre beaucoup de plaisir.
00:31C'est ce que je dis, parfois on est tellement stressé et bloqué par les émotions qu'on ne vit pas vraiment le moment présent à fond.
00:40Et là, non, si, j'ai pris un shoot d'adrénaline quand je suis monté là en haut des marches.
00:45Vous vous êtes revu ? Vous avez revu les images ?
00:47Oui, j'ai revu pas mal de fois, surtout le passage là quand je dis « Welcome to Paris ».
00:53Parce qu'elle a été reprise pas mal de fois, cette image, et ouais, ça fait bizarre.
01:00Et puis, vous êtes là pour parler de « Slam » sur France 3, vous avez raconté le casting.
01:07Qu'est-ce que ça fait de devenir animateur d'un jeu comme celui-là ?
01:12Vous avez hésité ou pas ? Vous vous êtes posé la question avant de passer le casting ?
01:17Non, parce que ce que je n'ai pas dit tout à l'heure, c'est que je me suis préparé au casting comme un dingue.
01:22Mais en me disant, dans tous les cas, c'est une belle expérience ce que je vais vivre.
01:28Je n'avais jamais participé à un casting pour de l'animation à la télévision.
01:33Donc, je me disais, dans tous les cas, c'est une découverte, je vais apprendre et c'est une expérience.
01:38Et quand on m'a annoncé que c'était moi, évidemment que j'ai sauté de joie.
01:42Parce que c'était un rêve d'enfant d'animer un jeu.
01:45J'ai la chance depuis plusieurs années de progresser chez France Télévisions avec de nouveaux programmes petit à petit.
01:53Et en fait, là, c'est encore autre chose. Le jeu, c'est de l'humeur.
01:58Il y a des candidats, il y a du public et les téléspectateurs sont nombreux.
02:02Donc, oui, c'était un rêve qui est devenu réalité.
02:06Et je prends maintenant beaucoup de plaisir à chaque tournage.
02:09Mais vous étiez habitué à travailler en Ehpad ?
02:13Non, franchement, j'ai été très surpris par ça.
02:17Parce que forcément, la moyenne d'âge des téléspectateurs est quand même assez élevée.
02:22Parce qu'on est à 17h25 l'après-midi, donc il y a encore beaucoup de personnes au travail.
02:27En revanche, les candidats, on en a des très jeunes.
02:30J'en ai eu déjà plusieurs de 18 ans, de 20 ans sur cette première séquence de tournage.
02:38Et puis, on a une moyenne d'âge quand même pas hyper vieille non plus.
02:42Donc, c'est agréable, il y a de tout.
02:44Vous vous rendez compte que vous avez démarré que lundi et qu'on a l'impression qu'on vous interview.
02:48Et que c'est vous qui avez fait Slam depuis des années.
02:51Est-ce que c'est assez étonnant d'avoir un animateur qui est tout de suite à l'aise dans un programme
02:58et qui a pas envie de dire, bon, c'est les premiers jours, on va voir ce que ça donne.
03:02Et là, vous, vous êtes tout de suite dedans.
03:04Moi, j'ai regardé celle de lundi avec Valérie, on s'envoyait des SMS.
03:08Vous êtes incroyable dedans.
03:10Merci beaucoup.
03:11Après, les premières émissions ne sont évidemment pas les meilleures
03:16parce que j'avais un peu de mal à gérer la mécanique, le stress, la rapidité des candidats.
03:23Parce que les candidats qu'on a dans cette émission, je peux vous assurer que ce sont des machines de guerre.
03:28Ils sont impressionnants, ils réfléchissent vite, ils buzzent dans tous les sens.
03:31Donc ça, c'était assez difficile à gérer au début.
03:34Et je dirais qu'à partir de la semaine prochaine, les émissions seront peut-être un peu mieux gérées de mon côté.
03:41Même si là, même dès la première semaine, je pense qu'on peut remarquer une petite progression.
03:45Vous en enregistrez combien à la fois ?
03:47Six par jour.
03:49Six par jour.
03:50Et j'ai lu que Cyril Féraud, vous avez dit, ne cherche pas à faire comme moi.
03:55En même temps, vous dites que vous l'avez regardé beaucoup.
03:58Comment on fait pour être soi et sans penser à Cyril Féraud ?
04:01Je me suis beaucoup inspiré de Cyril pour mieux gérer la mécanique du jeu.
04:09Après, dans l'humeur et l'énergie que je donne sur le plateau, je pense que ce n'est pas la même.
04:19On est tous les deux des garçons différents.
04:22Mais oui, j'avais besoin de le regarder beaucoup pour comprendre le jeu surtout.
04:27Vous êtes mieux payé que Cyril Féraud ?
04:29Comment ?
04:30Est-ce que vous êtes mieux payé que lui ?
04:31Je ne sais pas.
04:32Vous n'êtes pas enseigné à le savoir ?
04:34Non, je ne veux pas le savoir.
04:36Il y avait une question sur les fiches.
04:38Il y a un auditeur qui dit qu'il y a une blague à la Artus qui tient les fiches.
04:41Je l'ai dit plusieurs fois, cette blague.
04:44Est-ce que vous apprenez par cœur comment ça se passe ? Vous avez un compteur ?
04:48Il y a un écran.
04:49Ça, c'est un vrai sujet.
04:52C'est un jeu qui se joue principalement avec des fiches, notamment pour les informations sur les candidats qu'on a en face de nous.
05:01On a réussi avec un pupitre un peu plus large qu'avant de poser toutes les fiches en face de moi.
05:10J'ai l'écran, une énorme tablette où j'ai toutes les informations pour le jeu avec la première manche, la deuxième manche et la finale.
05:18On a trouvé des solutions ensemble.
05:21On a eu quelques jours avant la première grosse séquence de tournage.
05:27On a fait des répétitions où on a essayé de trouver des petits réglages pour les fiches, les pupitres, les déplacements.
05:33Je fais un peu moins de déplacements sur le plateau que Cyril.
05:36Ça aussi, c'est un choix.
05:38C'est merveilleux. Je suis très content.
05:41Vous avez eu des petits cadeaux ?
05:44Ils sont trop mignons à chaque fois.
05:46Ils ramènent des produits de leur région.
05:50C'est vrai qu'on est sur France 3.
05:52Le but, c'est de parler des régions, de mettre en avant notre territoire.
05:58J'ai eu de la confiture, des paniers garnis, des petites peluches.
06:04Il y a eu un truc un peu étonnant ?
06:07Pour le moment, non.
06:09Ça reste assez classique.
06:11Mais franchement, je trouve ça trop mignon.
06:14Ne dites jamais que vous faites une collection.
06:17Nico s'avait dit un jour qu'il collectionnait les chouettes.
06:20Quand il était à LCI, je me souviens, il recevait des dizaines et des dizaines de chouettes.
06:26Toutes plus horribles que les autres.
06:28C'est pas gentil.
06:29Mais c'est vrai que quand on dit un truc comme ça,
06:31les gens qui vous regardent et qui vous aiment vous envoient des choses pour votre collection.
06:37Valérie, que doit perdre le marquis pour rejoindre la Résistance ?
06:43Son S ?
06:44Non.
06:45Comment ?
06:46Que doit perdre le marquis pour rejoindre la Résistance ?
06:49Ah purée, là vous me posez une colle encore.
06:51En plus, vous l'avez posé cette question.
06:53En plus, je m'en souviens.
06:54Il en a enregistré.
06:55Le R, parce que le maquis.
06:59C'est une vraie mécanique.
07:01Je ne ferai pas un bon candidat.
07:04Je vous en fais une dernière avant la pub.
07:06Il n'est pas là pour répondre aux questions.
07:08Quelle lettre intervient à part égale dans les deux moitiés d'un rebondissement ?
07:15Le M ?
07:16Le N.
07:19On a joué à Slam ce matin.
07:21C'est trop tôt pour nous.
07:23On se retrouve dans un instant avec vous Théo et nos auditeurs.
07:28On va parler des Jeux Olympiques dans la deuxième partie.
07:31Et bien sûr, de savoir si vous allez revenir avec cette émission
07:34où les enfants se confient à vous.
07:36A tout de suite.
07:46Le Supplément Média, toujours avec Théo Curin.
07:48Tous les jours, 17h25 sur France 3, Slam.
07:52On va parler des Jeux Paralympiques avec vous.
07:55Mais aussi d'une émission qui sera diffusée début octobre en prime sur France 5.
07:59Aidan, il est temps de les aider.
08:01Co-animé par Bruno Solo, Clémentine Célarié.
08:04Avec vous, qu'est-ce que ça va être ?
08:06On peut en parler dès à présent ?
08:08Oui.
08:09En fait, on va avoir tout simplement un hommage pour ces personnes incroyables
08:16qui mettent entre parenthèses leur vie pour s'occuper d'un proche.
08:21On avait envie de parler de ces gens-là, moi personnellement,
08:24parce que mes parents ont mis beaucoup d'énergie après mon hospitalisation
08:29pour trouver des solutions, pour améliorer mon quotidien.
08:33Ma maman avait même arrêté de travailler pour s'occuper de moi.
08:37Et en fait, ils sont 11 millions en France, les aidants.
08:42On s'est dit que ça touchait beaucoup de personnes.
08:44Mais en revanche, on ne connaissait pas vraiment leur quotidien.
08:47Et on a eu envie d'aller découvrir ça avec l'aide de Clémentine Célarié et de Bruno Solo.
08:53Et en fait, Bruno Solo et Clémentine Célarié,
08:56ils vont prendre pendant 48 heures la place de l'aidant dans une famille
09:00et donc aider une personne qui est dans le besoin.
09:04Et moi, je vais prendre en charge la personne aidante pendant 48 heures
09:07et lui offrir une parenthèse où on va prendre le temps de se poser, de se reposer
09:13et aussi de trouver des solutions pour améliorer son quotidien.
09:16Et je peux vous assurer que les deux émissions, parce que c'est découpé en deux émissions,
09:21elles sont formidables et surtout elles sont touchantes.
09:25On n'est pas dans le pathos, on est dans la vraie vie et on est vraiment dans l'hommage.
09:30Et je pense qu'on va tous ressortir de ce visionnage bouleversé et reconnaissant auprès de ces gens.
09:40Il y a près de 11 millions de Français qui sont concernés par cette situation.
09:45Vous voyez que ça peut être des parents...
09:48On va tous être aidants ou aider un jour ou l'autre, ça c'est clair.
09:52Et surtout, puisqu'on parle de chiffres, il faut savoir qu'il y a un aidant sur trois
09:57qui décède avant la personne qui l'aide.
10:00Et ça, c'est un chiffre qui veut dire beaucoup.
10:02Ça veut dire que les aidants sont des personnes oubliées et qu'il faut les aider.
10:06Et c'est aussi un peu le principe de cette émission.
10:09C'est déjà d'en parler pour voir que les solutions existent.
10:12C'est un chantier politique aussi, ça devrait être.
10:14Effectivement, ces métiers devraient être reconnus à part entière.
10:17Il devrait y avoir une reconnaissance de l'État ou en tout cas un statut pour ces aidants.
10:25Tout à fait, ça c'est clair.
10:27Et ce qu'on a découvert surtout avec le tournage, c'est que les aidants, en question,
10:32n'étaient pas au courant de tout ce qui était mis en place autour de chez eux grâce aux associations,
10:37grâce à certaines aides de l'État.
10:42Il faut juste être au courant.
10:44Et le but de cette émission aussi, c'est de prouver qu'il y a des choses qui existent.
10:50Est-ce que vous rentreriez dans le gouvernement de Michel Barnier pour devenir ministre du handicap ?
10:54Non, mais Michel Barnier ou qui vous voulez, la politique, c'est vraiment pas mon truc.
10:58Pourquoi le mettre au handicap, forcément ?
11:01Pourquoi un handicapé au handicap, forcément ?
11:03Parce qu'il a peut-être envie d'avoir des choses qui changent
11:05parce que vous êtes peut-être même vous concerné par des choses qu'on devrait changer en France.
11:12C'était évidemment une boutade.
11:14Mais si vous deviez demander quelque chose aux dirigeants ou à notre président,
11:19qu'est-ce que vous aimeriez changer pour le handicap ?
11:21Qu'est-ce qu'il manque dans notre pays pour le handicap ?
11:26Moi, je suis quelqu'un de très optimiste.
11:29Et évidemment qu'il y a plein de petites choses sur lesquelles il faut qu'on s'améliore.
11:34Mais c'est bien aussi de dire que le gouvernement et que même en général dans les sociétés,
11:40les choses avancent pour les personnes en situation de handicap.
11:43On l'a vu même cet été avec les Jeux Paralympiques,
11:46les gens se sont déplacés pour assister aux compétitions, ça c'est un signal fort.
11:50Pour le quotidien, c'est quand même compliqué aujourd'hui.
11:54Pour le quotidien, c'est un autre sujet.
11:56Et évidemment, il y a l'accessibilité qui doit être, je pense, un objectif.
12:02L'objectif principal, c'est l'accessibilité.
12:04C'est vrai que dans Paris, c'est hyper compliqué.
12:06Moi, je ne prends pas le métro parce qu'il y a trop d'escaliers avec les prothèses, c'est galère.
12:12Mais alors, pour une personne en fauteuil roulant, c'est encore plus compliqué.
12:16Moi, l'accessibilité, je la vis plus simplement qu'une personne en fauteuil roulant.
12:22Et c'est vrai que...
12:23Non, moi en fait, ce que j'aimerais, c'est que le gouvernement,
12:25pourquoi pas se mettre dans la peau d'une personne en situation de handicap
12:29pendant une, deux, voire une semaine.
12:31Ah oui, il y avait eu une émission comme ça, je crois que c'était M6.
12:34Oui, mais c'est bien, parce qu'en fait, on ne peut pas vraiment s'en rendre compte
12:37quand on n'est pas dans la situation.
12:40Moi, j'enrage, je le dis encore une fois, dans les aéroports.
12:43Quand vous arrivez, d'abord que les personnes qui sont en fauteuil
12:46ne récupèrent pas leur fauteuil à la sortie de l'avion.
12:48Oui, c'est clair.
12:49Et puis, les couloirs, les escalators, les ascenseurs qui sont en panne régulièrement.
12:55Souvent, on est là pour aider des gens avec des valises, des personnes âgées.
13:00Et moi qui prends souvent l'avion, je me rends compte que ça ne marche pas.
13:05Une fois, j'ai fait un tweet un peu agressif et on m'a dit
13:09« Dites-nous à quel endroit c'est dans l'aéroport d'Orly ? »
13:12C'est votre métier, quoi.
13:14C'est vrai, vous avez répondu ça, oui.
13:16Ils m'ont dit « Merci de nous signaler dans quel aérogare et à quel endroit l'ascenseur est en panne. »
13:21Non, c'est clair. Il y a encore beaucoup de progrès à faire, mais je dirais qu'on est sur le bon sens.
13:26Mais ces Jeux Paralympiques ont sensibilisé, je pense que les gens savent, comprennent.
13:30Maintenant, il faut de l'action, il faut des choses concrètes.
13:33Oui, et surtout, je pense qu'on a besoin aussi de tête d'affiche pour faire passer ce genre de messages.
13:38Justement, là, je parlais de personnes en fauteuil roulant.
13:41Avec les Jeux Paralympiques, on en a vu des athlètes en fauteuil roulant.
13:44Et ce sont des personnes qui sont maintenant invitées sur les plateaux télé,
13:48dans les radios, dans les médias en général.
13:51Et en fait, je pense que c'est ces têtes d'affiches-là qui vont faire aussi beaucoup d'échange.
13:54Oui, mais il faut la volonté du politique.
13:56Quand vous voyez qu'aujourd'hui, dans les écoles, il manque encore d'aide pour les enfants en situation de handicap,
14:01qu'il y a beaucoup d'enfants qui ne peuvent pas être scolarisés à cause de ça,
14:04il y a un problème très concret.
14:06Vous avez raison de le signaler, de dire qu'il y avait cette ministre,
14:11qui elle avait une enfant trisomique, qui comprenait.
14:16Mais après, les moyens ne suivent pas et ça ne fait pas partie des priorités des gouvernements.
14:23Non, c'est vrai, ça ne fait pas encore partie des priorités.
14:26Mais je pense que les choses peuvent changer, justement, avec ce qu'on a vécu cet été.
14:30J'insiste sur les Jeux Paralympiques.
14:32Est-ce que vous êtes d'accord avec Mathieu Larteau,
14:34qui trouvait qu'il n'y avait pas eu assez de personnalités qui sont venues voir les Jeux Paralympiques,
14:39alors qu'ils étaient tous aux Jeux Olympiques ?
14:41Oui, je suis assez d'accord avec lui.
14:43D'ailleurs, je l'avais même dit en amont, juste avant le début des Jeux Paralympiques,
14:48je ne sais plus dans quel média j'avais dit ça,
14:52mais j'avais dit que j'espère que toutes les personnalités qui se sont déplacées pour les Jeux Olympiques
14:57vont faire l'effort aussi de venir.
14:59J'avais même cité Antoine Griezmann, et Antoine Griezmann a continué à jouer le jeu.
15:04Il y a eu quand même des personnes engagées encore aux côtés des athlètes paralympiques,
15:10mais c'est vrai que, bizarrement, les tribunes VIP étaient quand même beaucoup moins chargées que pour les Jeux Olympiques.
15:20Ça vous a triste ?
15:22Franchement, je m'en fiche, parce que la reconnaissance principale qu'on recherche quand on est athlète,
15:28c'est celle du public, c'est des Français,
15:30c'est ceux qui viennent avec leur drapeau, avec le maquillage sur les joues,
15:34mais c'est eux qui donnent le plus de voix quand on est dans un stade ou dans une piscine.
15:38Et ça, j'ai tout de suite été rassuré, parce que je suis allé assister à plusieurs courses
15:43de ma meilleure amie Emeline Pierre en natation paralympique,
15:46et le centre aquatique était blindé de monde.
15:50Les Français étaient là, ils étaient au rendez-vous, et c'est eux qu'on attend.
15:53Vous n'aviez pas envie d'y aller, dans ce bassin, de participer aux Jeux Olympiques ?
15:57Non, franchement, non.
15:58Vous n'avez jamais eu un petit temps ?
16:00Même pas un petit temps, c'est mon cœur, parce que je sais tous les sacrifices que ça demande,
16:05on n'arrive pas par hasard dans cette piscine.
16:07Et moi, je n'avais plus envie de continuer à faire tous ces sacrifices pour participer aux Jeux
16:13et finir au mieux quatrième, cinquième.
16:16Ce n'était pas ma vision du sport.
16:17Je rappelle que j'ai arrêté la compétition paralympique,
16:21parce que je faisais face à des soucis d'inégalité dans ma catégorie,
16:24c'est-à-dire que je nageais contre des garçons qui avaient un handicap plus léger que le mien.
16:29J'ai pris cette décision, et il n'y a eu zéro regret.
16:33Au contraire, j'ai vraiment apprécié découvrir la compétition d'une autre manière.
16:38Aller dans les gradins, encourager les copains, vibrer avec les spectateurs.
16:43C'était magnifique, c'était beau.
16:46Et j'étais fier d'être français quand j'ai vu cette piscine remplie.
16:49Ça a été magnifique.
16:50Vous disiez que vous aviez toujours eu envie d'animer un jeu.
16:53Quelle émission vous aimeriez animer ?
16:55Mais Slam !
16:56Oui, mais autre que Slam.
16:58Je suis de Radio Média.
16:59Non, à la télé.
17:01Franchement, non, je n'ai pas d'exemple concret tout de suite.
17:06Mais c'est vrai que Slam, déjà, c'est un jeu qui est formidable.
17:10Je pense que c'est aussi une belle école pour moi.
17:13Parce que j'apprends tous les jours, à chaque enregistrement, de nouvelles choses.
17:18Et même, c'est un jeu de mots.
17:21On joue avec les lettres, avec les phrases, avec les jeux de mots.
17:25Moi, je prends du plaisir à apprendre grâce à cette émission.
17:28Je pense que les téléspectateurs, c'est pareil.
17:30Je pense que c'est le bon endroit pour commencer.
17:33Plus tard, il y aura d'autres...
17:34Oui, il y a une autre émission que je peux vous suggérer.
17:36Vous savez que vous avez crié Welcome Paris.
17:40Mais il y a un autre endroit où vous avez crié.
17:42Vous savez où ?
17:44À Fort Boyard.
17:45Oui, vous voyez qu'on est connecté à Fort Boyard.
17:48Donc, quand vous avez été éjecté à une vitesse de folie, on réécoute.
17:54C'est parti !
18:01Oh non !
18:07Non !
18:08Allez, donnez des réponses ! Allez, allez, c'est où ?
18:10Non !
18:12Non, non, non ! Encore, encore, encore !
18:16Allez, allez, c'est où ?
18:17À la marge !
18:18Ça va pas ou quoi les gens ?
18:21C'était la fameuse cabine, vous savez Valérie, la cabine rouge qui part d'un seul coup.
18:26Quelle sensation !
18:27Ouais, c'était terrible.
18:30C'était terrible parce qu'en plus...
18:32Et ce qu'on voit pas bien je trouve à l'image...
18:34C'est que la fenêtre était ouverte.
18:35Vous avez demandé que la fenêtre soit ouverte.
18:37Et surtout, c'est qu'en fait, il y a une grille au sol.
18:39Et sous cette grille, en fait, il y a du maïs, du café, de l'eau.
18:43Et du coup, qui nous giclent en fait partout au visage.
18:46C'est terrible.
18:47Et en même temps, on a le perforat qui nous fait son énigme dans le casque.
18:53Donc autant vous dire que ce n'était pas un pur moment de plaisir à ce moment-là.
18:57Vous le referiez ? Vous allez le refaire ?
18:59Vous formez-vous cette cabine ?
19:01Non, je vais pas.
19:03Non, la cabine, c'était terrible.
19:05J'avais une dernière question qui est un peu délicate.
19:07Durant les Jeux Paralympiques, quand j'ai regardé,
19:11je me suis demandé si les prothèses, il y avait une vraie souffrance
19:15où vous êtes habitué, c'est-à-dire que...
19:17Est-ce que le bord des prothèses, sur la peau,
19:20est quelque chose que, lorsqu'ils courent,
19:23est-ce que c'est quelque chose qui fait mal ou pas ?
19:26Est-ce que les prothèses font mal ?
19:28Vous comprenez ? Je me suis demandé ça.
19:30C'est une bonne question.
19:32Les prothèses de sport qu'on a vues cet été pendant les Jeux Paralympiques,
19:37c'est quelque chose de très spécifique.
19:40Et donc, c'est sans doute même les prothèses les moins agréables à porter
19:45parce qu'elles sont faites pour un effort court.
19:48C'est une course, un entraînement.
19:50Et les prothèses qu'on porte au quotidien,
19:52elles sont faites pour être relativement agréables.
19:56Mais je dirais que si on doit comparer avec une paire de chaussures,
20:01c'est peut-être une paire d'escarpins.
20:05Je n'ai jamais porté d'escarpins,
20:07mais on sait que les escarpins, ce n'est pas agréable pour les pieds.
20:11C'est terrible, on est serré, ça fait des ampoules aux pieds.
20:14Nous, les emboîtures, elles peuvent créer à force des ampoules,
20:20des abscès à cause des frottements.
20:22Et c'est vrai que ces athlètes-là, dans leur préparation,
20:25ils doivent prendre en compte, en plus de leur état général,
20:28aussi l'état cutané de leurs jambes amputées.
20:33Vous avez une série à nous conseiller ?
20:34Vous regardez les séries sur Netflix, Amazon ou autres ?
20:38La dernière série que j'ai regardée, je ne m'en souviens même plus.
20:42Franchement, ça fait un moment que je n'ai pas regardé, je suis désolé.
20:45Vous ne regardez pas la télé ?
20:46Par contre, j'ai regardé un film, mais qui est vieux comme le monde,
20:49et j'étais passé à côté.
20:51C'est Kingsman.
20:53Ah, c'est super Kingsman !
20:54J'ai adoré.
20:55Il y en a trois, vous allez pouvoir vous régaler.
20:57Moi, j'en ai regardé deux, mais je ne connaissais pas,
21:00je suis passé à côté, et belle découverte, j'ai adoré l'univers.
21:03C'est formidable.
21:04Juste avant, je sais qu'il y a la pub, Valérie.
21:07Il n'y a pas la pub, il y a une émission derrière.
21:10Ça revient, Théotope, sur France 5, avec les enfants ?
21:14On avait adoré avec Valérie.
21:15Ça revient, ça revient directement à la rentrée,
21:19avec une nouvelle saison qu'on a tournée cet été.
21:22Les enfants sont toujours autant merveilleux.
21:25On les fait des confidences.
21:26Des confidences, et surtout...
21:29Vous les aidez à avancer dans une problématique.
21:34C'est vraiment formidable.
21:35On les écoute, et surtout, on leur donne des conseils
21:37grâce à l'aide de spécialistes qui m'accompagnent dans cette émission.
21:40Et donc, tous les jours, sur France 3, à 17h25.
21:44Je savais qu'il y avait un 5.
21:45Toi, je joue à Slam aussi.
21:47Oui, je veux Slam.
21:48Slam, avec vous, Théo Curin, on est ravis de vous recevoir.
21:52Merci pour l'invitation.
21:53A très vite.
21:54Merci.
21:55Merci. Dans un instant, les débats.