Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois
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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-09-12##
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Bien, il est 8h24, avant de parler de la réforme des retraites, tiens.
00:08Vous avez du... On en parle, si je puis dire.
00:12Oui, c'est ça, on en parle.
00:14Il en parle, Emmanuel Macron, qui nous dit quoi hier à la cérémonie de rentrée du Conseil d'État ?
00:19Il nous dit qu'il faut toujours prendre en compte le suffrage des Français. On l'écoute.
00:23Affirmer aussi que nous agissons tous au nom de la souveraineté du peuple français.
00:28Le peuple d'aujourd'hui, souverain, qui s'exprime par le suffrage,
00:32qu'il faut toujours prendre en compte, parce que c'est le fait promis en toute démocratie.
00:36Alors, juste rapidement, certains internautes se sont amusés à compléter sa phrase.
00:40Prendre en compte le suffrage des Français, sauf quand il ne me plaît pas.
00:43Prendre en compte le suffrage des Français, sauf s'ils votent à gauche, sauf si c'est contre moi.
00:47Et puis celui-ci, prendre en compte le suffrage des Français,
00:50et en même temps, nommer un Premier ministre dont le parti est arrivé en quatrième position.
00:53François Degoy.
00:54Oui, bien sûr, face à toute l'ambiguïté d'Emmanuel Macron,
00:57et de François Hollande, c'est-à-dire que vous mettez ce que vous voulez à la fin, les internautes.
01:00Souvent, Twitter a du génie.
01:02Prendre en compte, ça ne veut absolument rien dire.
01:04Ça veut dire qu'il justifie simplement qu'il faut prendre en compte
01:07les 144 députés du Rassemblement National.
01:10C'est ça qu'il justifie.
01:11Il justifie son bricolage.
01:12C'est ce qu'il veut dire sans le dire.
01:13Oui, il justifie son bricolage, qui n'ira nulle part, d'ailleurs, comme ça.
01:17Que ne l'a-t-il dit entre les deux tours de l'élection législative ?
01:22Parce que c'est bien gentil de nous dire maintenant
01:24qu'il faut prendre en compte le suffrage des Français
01:26après avoir expliqué à tous les autres par qui qu'il fallait absolument s'allier
01:29pour étouffer ce suffrage-là.
01:31C'est quand même assez drôle.
01:33Maintenant, là où je ne suivrai pas complètement l'ironie des internautes et des twittos,
01:39c'est que malgré tout, les Français se sont exprimés.
01:43Mais comme ils ont exprimé une demande de changement,
01:45mais pas du tout le même changement,
01:47c'est très compliqué aujourd'hui.
01:49Vous n'avez pas une politique qui répondrait à la majorité des Français.
01:53Ça n'existe pas.
01:55Le changement est à gauche, à priori.
01:57Vous savez que quand on arrive premier,
01:59généralement, c'est qu'on n'a pas gagné, mais on n'a pas perdu.
02:01Soyons sérieux.
02:03Je veux bien qu'on fasse de la négation.
02:05Vous m'expliquiez que le soleil se lève à l'ouest, Elisabeth.
02:07Mais vous me parlez d'un changement.
02:09De quel changement parlez-vous ?
02:11S'ils ont exprimé en tout cas un changement,
02:13c'est un changement pour le Nouveau Front Populaire.
02:15Soyons sérieux.
02:17Il n'y a pas de plaisanterie.
02:19Soyez sympas.
02:21Il n'y a pas de soyez sympas.
02:23La gauche n'a pas gagné.
02:25Il n'y a pas de mandat pour ce changement.
02:27C'est parti.
02:29Les gens ont marre de ce délire.
02:31Moi aussi.
02:33Les gens ont voté pour l'abrogation de la réforme des retraites et l'augmentation du SMIC.
02:35Moi, je faillote.
02:37Tiens, bravo.
02:39La retraite, je faillote.
02:41Qu'est-ce que vous nous apprenez, Maxime ?
02:43Des bonnes nouvelles, Jean-Jacques.
02:45Puisque chez les 60-64 ans,
02:47jamais depuis 50 ans, ils n'ont été au travail.
02:49Ils avaient un emploi.
02:51C'est le cas également pour les 55-59 ans.
02:53C'est historique.
02:55Jamais cette classe d'âge n'avait trouvé un emploi.
02:57C'est la réforme des retraites ?
02:59Tout n'est pas dû à la réforme des retraites.
03:01On avait notamment depuis 2001 des chiffres
03:03qui étaient assez catastrophiques.
03:05En 2001, chez les 60-64 ans,
03:07il n'y avait qu'un seigneur sur 10 qui avait un emploi.
03:09Ça veut dire qu'aujourd'hui,
03:11les seigneurs ont de plus en plus de boulot.
03:13Et ça n'a rien à voir forcément avec la réforme des retraites.
03:15Mais ça a à voir aussi avec la réforme des retraites.
03:17Il y a les seigneurs qui arrivent
03:19et bien sûr ceux qui sont morts au travail
03:21avec l'âge légal à 64 ans.
03:23Je vais pleurer.
03:25Je vais pleurer. Nous sommes en plein Dickens.
03:27Les gens qui sont morts au travail.
03:29Non mais je rêve.
03:31J'exagère un peu.
03:33J'exagère.
03:35J'adore Dickens.
03:37On retrouve justement les débats
03:39de l'extrême.
03:41Quand on en est à l'époque
03:43dont moi, par exemple,
03:45on ne travaillait pas beaucoup plus.
03:47Alors là, c'était un crime contre l'humanité.
03:49Je rappelle simplement que si on refuse de travailler plus,
03:51on demande à des jeunes
03:53d'eux, de travailler plus,
03:55de payer plus de charges pour nous.
03:57On n'a pas recommencé le débat.
03:59Elisabeth, on a fait ça pendant deux ans.
04:01Vous n'êtes pas tourneur-fraiseur.
04:03Vous n'êtes pas charpentière.
04:05Vous n'êtes pas cette personne-là.
04:07Mais arrêtez de considérer qu'un tourneur-fraiseur
04:09est une petite chose fragile
04:11qui a soit son temps, soit son endroit.
04:13Jusqu'à 80 piges au micro d'une radio.
04:15Non mais soyons sérieux, on n'est pas la France.
04:17Non, je ne suis pas démago.
04:19On n'est pas la France.
04:21On représente 1% des Français, nous, autour de cette table.
04:23Arrêtez de contendre les Américains
04:25et les Allemands.
04:27Mesdames, Messieurs, il y a quelque chose à nous dire.
04:29Juste pour nuancer
04:31les bons chiffres, effectivement,
04:33de cette année.
04:35Juste pour nuancer
04:37les bons chiffres de 2023.
04:39La France reste quand même l'un des moins bons élèves de l'Union Européenne.
04:41C'est vraiment catastrophique.
04:43On parle d'Allemagne,
04:45l'Allemagne avec l'appauvrissement,
04:47parce que les gens sont obligés
04:49de travailler en plus pour compléter
04:51leur retraite, soyons sérieux.
04:53Je change de sujet, mais l'Allemagne et la double frontière,
04:55c'est intéressant comme sujet. On en reparlera.
04:57Ne lancez pas des trucs comme ça.
04:59Non, non, je ne lance pas des trucs comme ça.
05:01A une minute de l'impasse, c'est vraiment dégueulasse.
05:03J'ai Sébastien Delogu qui sera avec nous
05:05dans un instant. Il a choisi Sud Radio
05:07pour répondre à...
05:09Oui, non, mais il nous fait confiance.
05:11Il a raison parce que je ne vais pas le trahir.
05:13Je poserai des questions rudes
05:15comme souvent, mais je ne vais pas le trahir.
05:17Mais Sébastien Delogu
05:19a été
05:21humilié sur les réseaux sociaux
05:23parce qu'il a
05:25eu des difficultés à lire un texte
05:27lundi soir à l'Assemblée Nationale.
05:29Je trouve lamentable
05:31Sébastien Delogu, sa stratégie
05:33sur la Palestine, je l'ai dit et répété,
05:35mais il faut être juste dans la vie.
05:37Il est insupportable de voir
05:39tout ce qu'il a subi parce qu'il a du mal à lire.
05:41Ça m'a fait mal.
05:43Vraiment, ça m'a brisé le cœur. Non seulement
05:45sa difficulté à lire, parce que ça dit beaucoup
05:47de choses des fractures de notre société,
05:49et ça m'a brisé le cœur ce qu'il a
05:51reçu comme tombrouille, débilité
05:53d'une forme d'élite
05:55germanopratine, complètement débile
05:57et qui, en plus de ça, nous mène dans le mur
05:59depuis 20 ans. Vous êtes d'accord ?
06:01Julien Aoudoul, ce n'est pas un germanopratin.
06:03Oui, mais bon, Julien Aoudoul, on s'en fout.
06:05J'ai fait la vidéo parce que je trouvais ça
06:07très désagréable, parce que pour moi,
06:09avoir une difficulté à lire,
06:11c'est vraiment plutôt quelque chose
06:13sur lequel j'ai envie de plaindre
06:15quelqu'un que de me moquer de lui.
06:17Je dirais deux choses.
06:19Je ne m'associe absolument pas.
06:21J'ai été aussi comme François, dégoûté
06:23par les tombrouilles.
06:25C'est vraiment dégoûtant parce que ça pose
06:27quand même des questions. Je dirais deux choses.
06:29La première, c'est que je dirais à Sébastien
06:31Delaugueux qu'il est victime de l'idéologie
06:33qu'il défend et qui a détruit l'école.
06:35Il a dû aller à l'école
06:37et effectivement, comme beaucoup de Français
06:39sortent de l'école sans
06:41maîtriser notre langue.
06:43On n'est pas d'accord.
06:45On n'est pas d'accord, je le sais.
06:47Je vais tâcher une clochette.
06:49Et la deuxième chose,
06:51c'est qu'après,
06:53la question de faire des lois
06:55est sérieuse.
06:57Je ne dis pas du tout qu'il n'est pas capable
06:59de le faire. Je dis simplement, moi,
07:01dans nos partis, d'être sérieux là-dessus.
07:03Mais, encore une fois,
07:05autant j'ai envie,
07:07alors là, je changerais
07:09totalement de ton pour parler de ces drapeaux palestiniens,
07:11de leur jeu avec
07:13l'antisémitisme qui me sent
07:15vraiment, vraiment dégoûtant.
07:17Autant, là-dessus, je pense que
07:19on est tous d'accord,
07:21c'est vraiment dégueulasse.
07:23Mais ce n'est pas du mépris de classe
07:25dont je dirais.
07:27Si, il y a du mépris de classe.
07:29Il faut parler de la capacité à faire les lois.
07:31Il faut faire attention à qui on investit.
07:33Moi, je suis très heureuse qu'il y ait des gens comme Delogu,
07:35qu'il y ait des gens comme Rachel Keke,
07:37qu'il y ait des gens... On ne peut pas continuer à avoir une
07:39Assemblée Nationale avec des Sciences Potard et des
07:41Énarques. Ce n'est pas possible. Il faut...
07:43Non, ce n'est pas des magots,
07:45je le crois vraiment. J'ai fait aussi des négociations
07:47d'investiture. On n'a jamais réussi
07:49à faire passer un fils d'ouvrier. C'est insupportable
07:51ou un ouvrier.
07:53Merci, mesdames.
07:55Merci, monsieur.