Plusieurs dizaines de femmes se rendent au procès des viols de Mazan afin de soutenir la victime Gisèle Pélicot et pour voir la justice à l'œuvre dans cette affaire.
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00:00Cette image qu'on a en direct, Violette de Philippis, avec ces dizaines de personnes qui, tous les jours, viennent, il y a beaucoup de médias, évidemment, il y a beaucoup d'avocats, mais il y a beaucoup aussi de Français qui viennent pour essayer de comprendre ce qui est en train de se passer, cette image elle vous marque aussi ?
00:15Je pense que ça montre qu'il y a une forte mobilisation de l'opinion publique et que c'est des sujets qui ont un fort redentissement.
00:22À la fois, il faut aussi rappeler que ce n'est pas un fait divers, c'est-à-dire qu'on pourrait penser que c'est un procès exceptionnel parce que ça n'a jamais eu lieu, encore sur le plan judiciaire, de renvoyer autant d'hommes pour viol.
00:33Néanmoins, et encore une fois, comme je le disais tout à l'heure, il n'y a pas un type de violeur, il n'y a pas un type de victime, et donc ce qu'on voit aujourd'hui, malheureusement, ça peut se passer plus ou moins de partout.
00:45C'est-à-dire qu'évidemment, là, on est dans le continuum des violences à un niveau très, très élevé, mais le viol d'une femme sous soumission chimique, c'est malheureusement tous les jours, de partout.
00:55Des dossiers comme ça, j'ai une permanence le mercredi, j'en vois malheureusement chaque semaine, donc c'est systémique en réalité.