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[#Journal ] Le 19H30 du 10 Septembre 2024


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00:00Nous sommes le mardi 10 septembre 2024. Bienvenue dans ce 19h30. Un seul titre dans ce journal.
00:26Montez au créneau du ministère de l'éducation nationale qui met en garde contre le non respect
00:31par certains établissements de la mesure de gratuité des inscriptions. Mesdames et messieurs,
00:37bonsoir. Alors que le projet de nouvelle constitution devrait prochainement être
00:42inscrit à l'agenda des députés et sénateurs de la transition, Gervais Ognian, collaborateur du
00:48président de la transition, par ailleurs président de l'union pour la république,
00:52s'est dit favorable à un régime présidentiel fort. Reportage. La monture du projet de nouvelle
01:00constitution rédigée par le comité constitutionnel national a été révélée au gabonais à la faveur
01:06de la remise du rapport final du dit texte au président de la transition le 1er septembre
01:11dernier. Sans surprise, le texte consacre un exécutif fort concentré entre les mains d'un
01:18président de la république. Une configuration qui trouve grâce aux yeux de Gervais Ognian,
01:23président de l'union pour la république. Depuis le rendu public des grands changements contenus
01:29dans le projet de nouvelle constitution, la classe politique s'est divisée sur la question du régime
01:34politique. Si certains acteurs craignent dans ce futur régime une domination de l'exécutif,
01:40d'autres au contraire y voient une avancée dans les aspirations du peuple gabonais. Fidèles parmi
01:47les fidèles du général Brice Clotaire Oligi Nguema, depuis le début de la transition, Gervais
01:52Ognian qui a été promu au poste de haut représentant du président de la transition ne cache pas sa
01:58satisfaction des résultats du travail abattu par le comité constitutionnel national. Je soutiens le
02:05fait que le Gabon puisse enfin avoir un régime présidentiel et je soutiens qu'il soit désormais
02:11consacré que pour être président de la république gabonaise, il faut nécessairement être gabonais
02:17de père et de mère, a indiqué le chef de file de l'union pour la république cité par RFI. En
02:23outre, comme il a déjà eu l'occasion de le faire à maintes reprises, Gervais Ognian a réitéré sa
02:28consigne pour le référendum constitutionnel à venir. Je demande à tous les gabonais de voter
02:34oui. A-t-il martelé ? Il faut dire que le spectre des partisans de oui au référendum ne fait que
02:40s'élargir depuis le rendu du rapport au chef de l'état par le comité constitutionnel national.
02:46Rappelons à toute fin utile que ce texte devrait encore passer par le filtre du parlement de
02:52transition réuni au congrès avant que les gabonais ne soient consultés pour une adoption définitive.
02:58Le trésor public de la république du Congo serait un défaut de paiement,
03:06une situation qui pourrait avoir un impact sur le marché des titres publics de la
03:11communauté économique des états de l'Afrique centrale. Suivons cet élément.
03:16Dans un document exclusif consulté par nos confrères décomattants, il y a bientôt une
03:20semaine, le trésor public congolais confirmait avoir manqué de paiement sur sa dette fin août
03:26et prévoyait, dans le même temps, de réitérer ce défaut de paiement la semaine suivante.
03:30Le lendemain, le ministre de l'économie congolais, Jean-Baptiste Ondaye, évoquait un défaut de
03:37paiement dû à un dysfonctionnement technique qui peut survenir dans le fonctionnement quotidien des
03:42services financiers. Une situation quasi similaire à celle qu'a connue le Gabon il y a quelques mois
03:47et qui interroge sur la gouvernance dans ces deux pays. Les marchés des titres publics en zone CIMAC
03:53jouent un rôle primordial dans l'économie de la région. Ils permettent au gouvernement des pays
03:57de la zone CIMAC de lever des fonds pour financer leurs projets et leurs besoins budgétaires à
04:03l'image de la cinquantaine de milliards de francs CFA additionnels dont aura besoin l'administration
04:08gabonaise d'ici la fin de l'année. Preuve de leur importance croissante, les six pays de la
04:13zone CIMAC recherchent en ce troisième trimestre 2024 pas moins de 1133 milliards de francs CFA.
04:19Cependant, pour répondre à de tels besoins, l'ensemble des six pays doivent s'accorder,
04:24arrimer leur politique budgétaire et stratégique pour éviter toute dansion de trésorerie capable
04:29d'entraîner les défauts de paiement qui, eux, sont capables d'entretenir les inquiétudes du
04:34marché vis-à-vis des émetteurs publics. C'était d'ailleurs le cas du Congo-Brazzaville la semaine
04:39écoulée. Entre défauts de paiement reconnus par le trésor public et dysfonctionnement technique
04:44qui peut survenir dans le fonctionnement quotidien des services financiers évoqués par le ministre
04:49de l'économie, une cacophonie aux conséquences non négligeables s'est instaurée. Résultat de
04:55cette cacophonie, le Congo qui concentre 34,9% de l'encours global des titres en circulation au
05:0131 mars 2024, faisant de lui l'émetteur de références sur ce marché, devant le Gabon et
05:06le Cameroun, a créé un climat de suspicion entraînant au passage un refroidissement des
05:12ardeurs des investisseurs régionaux sur le marché des titres publics, comme indiqué par nos
05:18confrères des comités. Entre mises en cause des mécanismes de sûreté mis en place par la Banque
05:23centrale pour assurer les remboursements qui elles-mêmes s'interrogent d'ailleurs sur les
05:27stratégies payées de ses membres et nécessité d'adopter des mesures correctives pour inverser
05:32la courbe du repli des investisseurs, c'est donc toute la CIMAC qui tremble après cet épisode.
05:38Sept ans ou cinq ans de mandat présidentiel, c'est l'une des questions qui divise aujourd'hui la
05:47classe politique. Si au terme des travaux d'écriture du projet de nouvelle constitution,
05:51le comité constitutionnel national a opté pour un mandat de sept ans renouvelable une seule fois,
05:58les Gabonais sont bien plus préoccupés par l'amélioration des conditions de vie.
06:04Après la remise du projet de constitution au chef de l'état par le comité constitutionnel
06:10national, députés et sénateurs devront désormais s'atteler à l'examen du dit texte avant qu'il ne
06:16soit soumis au référendum. Si le calendrier parlementaire se fait toujours attendre,
06:21les Gabonais quant à eux restent partagés sur la durée du mandat présidentiel.
06:26Si la monture du projet de constitution soumise au chef de l'état consacre des changements
06:32importants avec notamment l'instauration d'un exécutif monocéphale, la durée du mandat
06:38présidentiel est quant à elle restée inchangée. En effet, le président de la République demeure
06:43élu pour sept ans avec cette fois un encadrement en ce qui concerne le nombre de mandats puisque
06:49ce dernier ne pourra plus faire plus de deux mandats consécutifs. Si la question du nombre
06:54de mandats fait plutôt consensus, la durée en revanche divise l'opinion.
06:59Ceux qui vont venir et qui disent qu'ils font sept ans ou cinq ans,
07:02ils travaillent pour les Gabonais. Il faut qu'ils travaillent pour leur ventre. Leurs parents,
07:07leurs femmes, leurs enfants. Il faut qu'ils travaillent pour le ventre des Gabonais,
07:09les Gabonais d'abord. On a vu l'ancien président, il y a 14 ans, 14 ans au pouvoir. Ce qu'il a
07:17fourni pendant ces 14 dernières années n'était pas vraiment au top.
07:21Pour l'heure, les Gabonais restent suspendus, à l'inversion qui sortira des travaux du
07:26Parlement de transition réunis en congrès. Cependant, il y a peu de chances que cette
07:31disposition soit touchée. La règle générale est donc de répondre aux aspirations du peuple
07:37Gabonais exprimées lors du dialogue national inclusif. Rappelons que le référendum
07:42constitutionnel devrait, selon le chronogramme des militaires, intervenir d'ici la fin de cette année.
07:47Je vous invite à regarder sur nos plateformes l'intégralité du micro-trottoir que nous avons
07:56enregistré sur ce sujet. Reconduite pour la deuxième année consécutive, la mesure de
08:03gratuité des frais d'inscription ne serait pas respectée. Au sein de certains établissements
08:09scolaires, une situation qui a conduit le ministère de l'éducation nationale à tirer
08:14la sonnette d'alarme sur la nécessité pour ces derniers d'appliquer scrupuleusement cette
08:20mesure présidentielle. Regardons. C'est par le biais d'un courrier signé de son secrétaire
08:25général Laurent Mwiti Mabika, le 9 septembre 2024, le ministère de l'éducation nationale
08:30a rappelé à l'ordre les chefs d'établissements primaires et secondaires du pays. En effet,
08:35en dépit de la décision présidentielle visant à instaurer la gratuité des frais
08:39d'inscription, plusieurs établissements continuent d'exiger des paiements de la
08:44part des parents en totale violation des directives en vigueur. Lors de la rencontre
08:48tenue le 19 août 2024 avec les acteurs du secteur éducatif, en prélude à la rentrée scolaire 2024-2025,
08:55la ministre de l'éducation nationale, Caméliane Tountoum-Leclerc, a réaffirmé la reconduction
09:00de cette mesure présidentielle. Cette décision vise à alléger les charges financières
09:05pesant sur les parents d'élèves, un effort particulièrement important dans le contexte
09:10économique actuel. Depuis la rentrée scolaire, le lundi 2 septembre dernier, de nombreux
09:14parents d'élèves se sont plaints du non-respect de la gratuité des inscriptions scolaires.
09:18A l'approche de la rentrée scolaire, la ministre de l'éducation, Caméliane Tountoum-Leclerc,
09:22avait déjà mis en garde les établissements privés et confessionnels accueillant des
09:26élèves orientés par l'État, leur demandant de respecter strictement cette mesure. Pourtant,
09:32de nombreux établissements continuent de contourner la règle, notamment en exigeant
09:36un préfinancement de la scolarité, comme c'est le cas dans certaines écoles confessionnelles.
09:41Face à cette résistance, le ministère a jugé nécessaire de réitérer son message. Dans son
09:46courrier, le secrétaire général a fermement condamné ces actes. Il a souligné les conséquences
09:51néfastes que ces violations ont sur l'image du système éducatif gabonais. En appelant à
09:56une cessation immédiate de cette pratique. Je vous enjoins de mettre fin à ces pratiques,
10:00aux antipodes de l'éthique et de la déontologie, et qui contribuent à écorner l'image de notre
10:05système éducatif, a déclaré Laurent Mutti Mabika dans sa missive. J'attache du prix à la stricte
10:12application de cette ultime note de rappel. A-t-il conclu ce dernier avertissement sans
10:20présager des sanctions à l'égard des contrevenants, comme cela avait déjà été le cas lors de l'année
10:25scolaire 2023-2024, où plusieurs établissements avaient été pénalisés pour non-respect de cette
10:30mesure présidentielle. Le ministère de l'éducation nationale rappelle ainsi son
10:35engagement à garantir un accès équitable à l'éducation pour tous les élèves.
10:39Passons à présent au chiffre du jour qui est 44 071, qui correspond au nombre de prises
10:49en charge gratuites effectuées par le service social gabonais dans le cadre de la tournée
10:55républicaine du chef de l'État. C'est en tout cas ce qu'indique le rapport d'activité annuelle
10:59de la structure. Le verbatim de ce soir traite justement de cette actualité en lien avec la
11:05mesure de gratuité des inscriptions, et il est de Laurent Mutti Mabika, secrétaire général du
11:11ministère de l'éducation nationale, qui a fait circuler une note à l'adresse des chefs
11:16d'établissement. Il a été signalé que certains chefs d'établissement public exigent des frais
11:21d'inscription, d'APE et des rames de papier pour permettre l'accès aux salles de classe,
11:26ce qui est contraire aux directives du CTRI et du ministère de l'éducation nationale.
11:32Ces pratiques constituent une faute administrative et doivent cesser immédiatement pour préserver
11:38l'image de notre système éducatif. Fin de ce journal, agréable soirée à tous.