• il y a 2 mois
[#Journal ] Le 19H30 du 21 Septembre 2024


066441717 011775663

̂ :

https://lc.cx/9dgPhl

#GMTTv
#GMT
#Gabon

Category

📺
TV
Transcription
00:00Samedi 21 septembre 2024, bonsoir à tous, ravis d'être des vôtres pour le 19h30 de
00:26Gabon Media Time. En ce titre, dans cette édition d'information, Prosper Zominto ambitionne
00:33de prendre les rênes de l'ASEGNA, l'agence pour la sécurité et la navigation aérienne
00:39en Afrique et à Madagascar. Une conférence de presse a été animée ce 21 septembre
00:44à Libreville afin de faire le point sur la campagne en cours, l'économie de cette actualité
00:49dans ce 19h30. Le général de brigade Brice Dauter-Rodriguez
00:54est arrivé aux Etats-Unis ce 20 septembre 2024 où il prendra part à la 79e session
01:01de l'Assemblée Générale des Nations Unies qui s'ouvre ce dimanche à New York. Un rendez-vous
01:06crucial au cours duquel le chef de l'État aura à cœur de porter la voix de son pays
01:12sur les grands enjeux internationaux. Nous y reviendrons plus en détail au cours de
01:17nos prochaines éditions. Annoncée en titre ce samedi 21 septembre,
01:25s'est tenue une conférence de presse organisée par le ministère des Transports. Il était
01:30question pour le département ministériel, dirigé par Loïc Bindaboudou, d'apporter
01:35plus de précisions sur les enjeux de la candidature de Prosper Zominto à la tête de la direction
01:41générale de l'ASEGNA mais surtout le sens de la tournée effectuée dans les capitales
01:46africaines. Le 27 septembre prochain, l'Agence pour
01:50la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar connaîtra son nouveau
01:55directeur général au terme d'une élection à laquelle six pays sont candidats. Parmi
02:00les candidatures, celle du Gabon qui est incarnée par Prosper Zominto, un cadre de l'aviation
02:05civile hautement expérimentée. Engagée depuis quelques semaines dans une course contre
02:10la montre afin de convaincre les pays membres de soutenir cette candidature, le département
02:15des transports, dirigé par Loïc Ndinga Moudouma, a organisé une conférence de presse
02:19ce 21 septembre 2024 afin de faire le point sur les enjeux de cette candidature mais aussi
02:25sur la tournée des capitales africaines effectuée. C'est en présence du directeur
02:29du cabinet du ministre des transports, Ange Simplice Boukinda, du conseiller en communication
02:34Marlies Nguema, que le candidat gabonais au poste de directeur général de l'ASEGNA
02:39a édifié la presse sur le sens de cette candidature et ses enjeux pour le pays.
02:44L'ASEGNA, c'est un outil d'intégration africaine. Le Gabon en est un membre fondateur
02:51et le transport aérien au Gabon occupe une position, je dirais, pivotale. Un candidat
03:03gabonais est élu à ce poste, participe du prestige du Gabon, de l'État, un prestige
03:12qui est aussi une contribution à la communauté et qui permet un accompagnement plus direct
03:22de l'État dans ses ambitions concernant la mise en œuvre de la politique du transport
03:31aérien au Gabon. Ainsi, à travers cette candidature, le Gabon, en sa qualité de membre fondateur
03:37de l'ASEGNA, entend relever les défis multiples que rencontre cette entité.
03:42Le Gabon offre, à travers cette candidature, que je porte l'expérience et l'expertise
03:54dont la communauté a besoin pour répondre aux défis actuels et futurs, défis d'accompagnement
04:06des États, pour la sécurité qui devient un enjeu important. Il y a le défi de la
04:13croissance du trafic aérien. Malgré les crises, malgré la toute dernière qui est
04:20sans précédent, l'ASEGNA ayant été frappée, sa mission a été, je dirais, à un moment
04:31donné, je dirais pas compromise, mais affectée en termes d'investissement dans les infrastructures,
04:41les technologies qu'il faut pour gérer le trafic aérien aujourd'hui, elle a été
04:49handicapée dans le profilage, les qualifications et les compétences que le personnel doit
04:57acquérir. Dans le cadre de la campagne en cours, les
05:00autorités gabonaises pèsent de tout leur poids au plan diplomatique afin que ce poste
05:04revienne au pays. On a eu à visiter la Guinée équatoriale,
05:09par exemple, un pays complètement frère. On a eu à visiter le Rwanda, le Cameroun.
05:18On a eu à visiter Madagascar, par exemple. On a eu à visiter le Sénégal.
05:28La Guinée-Bissau aussi. La Guinée-Bissau, on est allé jusqu'en Mauritanie.
05:36On a eu à chaque fois un accueil très chaleureux, très respectueux. C'est dire que le rayonnement
05:44du Gabon va au-delà de ce que nous pensons. Quand je vous parle de soutien, c'est quelque
05:49chose qui est palpable et qui vous porte. Je disais aussi que, pour illustrer cela,
06:00parfois les contacts nous précèdent, puisque dans la tournée qu'on vient de faire, en
06:07plus des correspondances purement formelles, on voit qu'au quotidien, le président à
06:15son niveau, le ministre à son niveau, suivent et se battent pour que nous ayons la confiance
06:24des autres États membres, pour que leur choix se porte sur nous.
06:29Il faut dire que dans la poursuite de son soutien à la candidature du Gabon, le chef
06:34de l'État a mis à profit son déplacement en Chine, en début du mois, pour discuter
06:38de cette question avec ses homologues. Le Gabon, qui fera face à cinq concurrents lors
06:43de l'élection qui aura lieu le 27 septembre au Sénégal, a déjà reçu le soutien explicite
06:48de nombreux pays. Rappelons que la CECNA, c'est 18 pays membres qui mutualisent leurs
06:52efforts en vue de la fourniture des services de la navigation aérienne en route dans les
06:57espaces aériens, de l'organisation de ces espaces aériens et des routes aériennes
07:02en conformité avec les dispositions de l'OACI.
07:07Décidement, le projet de constitution fait toujours autant débat au sein de la classe
07:13politique. En effet, le 18 septembre 2024, le porte-parole de la Coalition pour la Nouvelle
07:20République, Vincent Moulengui-Boukosso, et ses camarades ont exprimé leur point de vue
07:25sur la version du texte actuellement en discussion au Parlement muet en constituant de la taxant
07:31de discriminatoire à l'égard de certains Gabonais reportages.
07:35...des grandes lignes du projet de constitution. En effet, si cette recommandation des commissaires
07:41au dialogue a été écartée avant l'avant-projet de constitution, dont ce qui concerne les
07:46nominations à certaines fonctions de la haute administration, l'article 53 de l'avant-projet
07:52la reprend pour ce qui est de l'éligibilité au poste de président de la République.
07:57De quoi susciter le tollé d'une partie de la classe politique, dont la CNR, qui fustige
08:02une catégorisation des Gabonais. Lors de son point de presse, la Coalition pour la
08:07Nouvelle République a énuméré 11 points au titre des incongruités contenues dans
08:12le projet de constitution soumis pour avis aux députés et sénateurs. Parmi ceux-ci,
08:17la catégorisation discriminatoire des Gabonais, selon la terminologie choisie. En effet, la
08:23coalition des partis politiques voit dans cet article 53 le risque d'une désintégration
08:30du tissu social, du socle national, du vivre ensemble, de l'unité nationale et du sentiment
08:36d'appartenance à la nation. En outre, Vincent Moulengui-Boukosso accuse les auteurs de ce
08:41texte de profaner la mémoire des pères fondateurs. Parmi les incongruités soulevées figurent
08:47également le fait que le texte reconnaît un statut particulier aux Gabonais de l'étranger,
08:52mais les exclut de la course à la présidentielle dès lors qu'ils n'auraient pas résidé
08:56au Gabon au cours des trois dernières années précédant l'année de l'élection. Ainsi,
09:01la CNR fustille ce sort qui pourrait être appliqué, selon elle, aux diplomates, aux
09:06étudiants, mais aussi aux hommes d'affaires et qualifie cette démarche de « grossière
09:10aberration et d'incongruité inacceptable ». Allons plus loin, Vincent Moulengui-Boukosso
09:15pointe l'absurdité de la disposition en soulignant le fait que des Gabonais de père
09:21et de mère Gabonais, de grand-père et de grand-mère Gabonais ont également conduit
09:26le pays dans l'abîme sans que cela ne soit souligné.
09:32Si Rafa Mokunga, le président du CSE, le Conseil économique, social et environnemental,
09:38plaide pour un régime présidentiel, c'est à la faveur de son émission devant l'Assemblée
09:43constituante qu'il a appelée à abandonner le modèle politique hérité de la 4e République
09:49française jugée inadaptée aux besoins spécifiques du pays.
09:54Lors de son audition devant l'Assemblée constituante, Séraphine Mokunga, président
09:58du Conseil économique, social et environnemental, a exprimé son soutien indéfectible au modèle
10:03de régime présidentiel pour le Gabon. Il a appelé à abandonner le modèle politique
10:08hérité de la 4e République française jugée inadaptée aux besoins spécifiques du pays.
10:13Lors de son allocution devant l'Assemblée constituante, Séraphine Mokunga a rappelé
10:18la stabilité politique que le Gabon a connue sous le régime parlementaire dans les premières
10:22années de son indépendance. En se rémémorant les erreurs du passé, il a souligné que
10:27la France elle-même avait évolué vers un régime présidentiel avec la 5e République
10:32laissant derrière elle un système parlementaire qui, selon lui, ne devrait plus être un modèle
10:37à suivre. Le président du Conseil économique, social et environnemental a également fait
10:42référence à l'expérience du Gabon sous le régime présidentiel, lequel a été instauré
10:47avec le feu Léomba puis modifié par la suite. Selon Dr Séraphine Mokunga, le retour
10:53à un régime parlementaire risquerait de raviver les conflits internes comme ceux qui
10:58ont marqué les débuts de la gouvernance gabonaise. Non sans manquer de préciser que le modèle
11:03français, qui ne trouve écho qu'en France et dans ses anciennes colonies, n'apporte
11:08plus la stabilité nécessaire pour un gouvernement efficace. Ainsi donc, le régime présidentiel
11:13mettrait en avant une structure politique où la responsabilité du président est clairement
11:18définie et où les décisions peuvent être prises plus rapidement et de manière plus
11:23efficace. Au reste, le Dr Séraphine Mokunga appelle à une réflexion profonde sur le choix
11:28du régime politique, plaçant les aspirations et les réalités gabonaises au cœur du débat
11:34constitutionnel en cours.
11:35Près de 2 milliards de fonds CFA collectés sur le marché régional entre 2018 et 2022,
11:45c'est ce que révèle la Direction générale de la dette dont son rapport rendu public
11:49il y a quelques jours un montant qui représente près de 15% de la richesse produite de l'analyse.
11:55Dans son document relatif à l'exécution de la dette publique gabonaise, la Direction
12:01générale dédiée à présenter les grands axes de réflexion autour de cette question
12:06outre tendance à la baisse des tirages sur financement extérieur, elle présente une
12:11tendance à la hausse des financements intérieurs, notamment ceux collectés sur le marché régional
12:16entre 2018 et 2022. Ils ont ainsi représenté près de 2.000 milliards de fonds CFA, c'est
12:24du PIB du pays. Les tirages sur financement intérieur se sont chiffrés à 1.922,8 milliards
12:31de fonds CFA entre 2018 et 2022. Rien que ça, ils ont augmenté de 16,8% par rapport
12:39à la période 2017-2021, une situation qui résulte de la présence accrue du Gabon sur
12:45le marché financier régional entre les deux périodes, c'est ce que révèle la Direction
12:50générale de la dette qui présente l'appétence du régime déchu pour le marché financier
12:56régional. 1.905,8 milliards de fonds CFA qui représentent une hausse de 21,3% comparé
13:04à la période antérieure. En effet, selon les autorités, cette présence active à
13:10doigt la siège de la Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale avait pour principal
13:15objectif de renforcer la présence du Gabon sur le marché financier régional. C'est
13:20désormais chose faite avec cette mobilisation significative des ressources financières.
13:25Cette tendance positive confirme la capacité du Gabon à attirer des financements, c'est
13:30une chose, mais on a pu le voir, elle est loin de réfléter une amélioration des conditions
13:35économiques. En décidant d'axer sa stratégie sur le marché financier régional pour diversifier
13:42ses sources de financement, le Gabon à travers ses autorités a surtout effectué une fuite
13:47en avant vis-à-vis des créanciers officiels. Ces derniers ont d'ailleurs blacklisté le
13:52pays récemment compte tenu de ses choix pour le moins offensifs et expansionnistes, surtout
13:58en cette période de volatilité économique mondiale. Est-ce la bonne approche ? Oui et
14:04non, vu que les contours de ses emprunts sont toujours aussi opaques. Pour preuve, leur
14:10utilisation reste encore floue et ce n'est pas l'absence de rapports d'exécution budgétaire
14:15sur cette période qui dira le contraire. Le Gabon a-t-il intérêt à poursuivre ses
14:20stratégies ? Oui ou regarder le besoin en financement et des portes fermées à un échelon
14:25plus haut ? Et non, parce que le pays a encore de nombreuses lacunes en matière de gouvernance.
14:34C'est la saison des pluies et nous allons parler de l'absence de curage de qualité
14:38du caniveau, un véritable problème qui a des incidences inéluctables sur l'environnement
14:43et la qualité de vie des habitants. Plus d'explications dans ce reportage.
14:48La province de l'Estuaire concentre à elle seule plus de la moitié des habitants du
14:52Gabon. Une situation qui favorise les multiples défis avec des incidences inéluctables sur
14:58l'environnement du fait de l'incivisme des populations qui déversent très souvent
15:03les déchets ici et là. Conséquences ont l'absence de curage des caniveaux par les
15:08équipes de la municipalité. L'environnement et la qualité de vie des habitants se retrouvent
15:13impactés. L'absence de curage des caniveaux est un problème aux multiples conséquences.
15:18En effet, le phénomène est observable un peu partout dans le Grand Libreville, surtout
15:23en période de pluie. Faute de pouvoir se frayer un chemin du fait, entre autres, des
15:28voies d'évacuation des eaux engorgées. Des zones entières se retrouvent souvent inondées
15:33avec des conséquences que cela peut engendrer sur la santé. Aussi, le manque d'assainissement
15:38des espaces publics qui prend en compte les tâches que sont le balayage des rues, le
15:43curage des caniveaux et le ramassage des ordures engendre des désagréments pour les populations.
15:49Cette situation traduit surtout une absence d'un véritable plan de lutte contre l'insalubrité
15:54qui prenne en compte à la fois une stratégie globale de collecte et un mécanisme répressif
15:59qui se veut dissuasif vis-à-vis des personnes récalcitrantes.
16:04Il est important de préciser que l'opération de curage des caniveaux permet une meilleure
16:09évacuation des eaux de pluie dans les canalisations et empêche les inondations. Outre les inondations,
16:15cette action permet de lutter contre les problèmes environnementaux. Les eaux mêlées aux déchets
16:21peuvent entraîner une contamination des sols mais aussi des nappes phréatiques et
16:26peuvent parfois se déverser dans des cours d'eau et ainsi entraîner des pollutions
16:31à grande échelle. C'est d'ailleurs souvent le cas dans des pays qui ne disposent pas
16:35d'un plan d'aménagement des villes qui ne font pas de la lutte contre l'insalubrité
16:40leur priorité.
16:44Le chiffre de ce samedi 21 septembre 2024 est sombre de ce nombre total de produits
16:49que compte la nouvelle mer Curiale dont 79 produits alimentaires et 33 biens de construction.
16:56La source n'est autre que le bilan des 365 jours du ministère de l'économie et des
17:01participations.
17:03Le verbatim, on ne dit pas qu'il n'y aura plus de coupures, il y en aura très certainement
17:08mais on travaille pour qu'il n'y ait plus de délaissage tournant. L'auteur de ce verbatim
17:13est Jean Lévin, idondou manfoumbi, administrateur provisoire de la SEG. La source n'est aucun
17:19entretien exclusif à Gabon développement daté du 17 septembre 2024.
17:24Ainsi s'achève ce 19h30, merci pour votre attention, excellente soirée à vous et à demain.