[#Journal ] Le 19H30 du 27 Septembre 2024
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00:00Vendredi 27 septembre 2024, soyez les bienvenus sur Gabon Media Time.
00:16Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s'est exprimé ce 26 septembre 2024 à la Tribune des Nations Unies,
00:26le condensé dans ce journal.
00:28Mesdames et messieurs, bonsoir.
00:30C'est le premier discours à la Tribune des Nations Unies dans le cadre de l'aventure de la Santé Générale pour ce premier rendez-vous au Général Brice Clotaire Oligui Nguema
00:40appelé en faveur de la présence de l'Afrique au Conseil de Sécurité par les droits de l'autre.
00:46Suivant.
00:47Ce jeudi 26 septembre 2024, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s'est exprimé pour la première fois devant la Tribune des Nations Unies
00:57dans le cadre de l'Assemblée Générale de cette organisation.
01:01Un discours au cours duquel le numéro 1 gabonien a réaffirmé la position du Gabon en faveur du multilatéralisme,
01:08mais a surtout plaidé en faveur d'une meilleure représentativité de l'Afrique au sein des instances de décision internationale.
01:16C'est un plaidoyer des pays africains qui date de 30 ans déjà.
01:20En effet, organe clé dans la résolution des conflits dans le monde,
01:24le Conseil de Sécurité des Nations Unies, seule instance légitime pour déclarer une intervention armée dans un État souverain,
01:31est maintes fois pointé du doigt pour son manque de représentativité.
01:36Si la question a longuement été évoquée à la faveur de cette 79e Assemblée Générale des Nations Unies,
01:43si c'est ouverte le 24 septembre, la voix du Gabon vient s'y ajouter.
01:47C'est un discours de 12 minutes du chef de la délégation gabonaise
01:51qui a porté à la fois sur des questions de justice environnementale,
01:55de développement économique, de sécurité internationale, de politique interne du Gabon,
02:00mais aussi de multilatéralisme avec la question de la représentativité de l'Afrique au sein du Conseil de Sécurité avec droit de veto.
02:09A ce propos, si le général Brice Clotaire Oligingema s'est félicité du fléchissement des États-Unis sur la question,
02:16il a invité les membres permanents avec droit de veto à aller plus loin.
02:21L'Afrique attend une adhésion plus large des autres membres permanents du Conseil de Sécurité à l'initiative américaine.
02:28En même temps, l'accès aux droits de veto des membres africains a pédé le président de la transition gabonaise,
02:34tout en indiquant que ceci ne serait que justice pour le continent.
02:38Il faut dire que dans ce débat crucial, si quatre des cinq membres permanents du Conseil s'étaient déjà montrés favorables à l'ouverture de ce club aux pays africains,
02:47seuls les États-Unis bloquaient le processus.
02:50Si la première puissance du monde s'est récemment montrée ouverte à l'entrée de deux pays africains en qualité de membres permanents,
02:57elle s'oppose toutefois à l'ouverture aux droits de veto,
03:01notant que dans la composition et le fonctionnement du Conseil de Sécurité,
03:05quinze sièges sont repartis entre cinq membres permanents qui disposent du droit de veto,
03:10c'est-à-dire qu'ils peuvent bloquer une résolution contraignante et dix membres non permanents,
03:16dont trois sièges accordés aux pays africains qui siègent par rotation tous les deux ans.
03:21Une injustice décriée par ces derniers.
03:25Le premier ministre-chef du gouvernement de transition Raymond Doncimart a présidé ce jeudi une réunion
03:33à laquelle prenaient part certains membres du gouvernement sur les avancées des travaux consacrés
03:39à la rencontre entre le gouvernement et les investisseurs établis dans la zone de Cork.
03:45Prévu pour se tenir le lundi prochain à Libreville, ce rendez-vous fera un diagnostic de l'Asie.
03:52Reportage Presse Primature
03:55Placé sur le thème « bilan et perspective pour un renforcement de la tractivité et de la compétitivité
04:01de la zone d'investissement spéciale d'Hongkong », la rencontre entre le premier ministre-chef du gouvernement
04:06de la transition Raymond Doncimart et certains membres du gouvernement permettra d'échanger
04:11avec l'ensemble des opérateurs économiques installés dans la zone d'investissement spéciale d'Hongkong.
04:17A travers ce rendez-vous, le gouvernement veut trouver des solutions aux préoccupations soulevées
04:21par les investisseurs de l'Asie.
04:46Fleurant de la diversification de l'économie gabonaise, l'Asie d'Hongkong a fait école dans plusieurs pays africains
05:00et le gouvernement, à travers ce modèle, ambitionne de maintenir cette place de leader dans ce domaine en Afrique.
05:07Cette rencontre permettra également de rendre la zone beaucoup plus attractive, beaucoup plus compétitive,
05:14de permettre à ces opérateurs qui sont déjà installés de pouvoir grandir et de pouvoir industrialiser l'autre secteur.
05:21Nous invitons également les secteurs qui ne sont pas encore dans cette zone à venir et à s'installer.
05:28Tout compte fait, le rendez-vous de lundi prochain entre gouvernement et opérateur de l'Asie d'Hongkong
05:34revêt un caractère décisif. Elle s'inscrit dans une perspective de redynamisation de cette zone importante
05:41pour le développement économique de notre pays.
05:47Devant la pénurie de farine de blé sur le marché dû, entre autres, à la crise énergétique actuelle,
05:54les autorités gabonaises ont opté pour des importations exceptionnelles. Reportage.
06:00Le Gabon fait face à une pénurie de farine de blé due essentiellement à la crise énergétique actuelle.
06:06Ce manque a incité le ministère du Commerce à autoriser des importations exceptionnelles.
06:11Lors d'une réunion le 23 septembre dernier avec la société Meunière et Avicol du Gabon,
06:17qui représente 70% de la production nationale, des solutions ont été discutées pour compenser la baisse de production,
06:24incluant l'augmentation du travail rotatif et l'utilisation de groupes électrogènes.
06:29Outre ces aspects opérationnels, une hausse des importations a également été envisagée.
06:34La farine de blé essentielle pour le pain et les produits alimentaires est menacée.
06:38Cette situation pourrait aggraver les tensions sociales liées à l'inflation.
06:42C'est un fait. Le gouvernement tente de pallier cette pénurie.
06:46Pour ce faire, il explore des alternatives locales pour réduire la dépense aux importations,
06:51inspirées par des pratiques réussies dans d'autres pays africains.
06:55Mais pour l'instant, il doit parer au plus urgent.
06:58Confronté à une pénurie de farine de blé exacervée par une crise énergétique à Libreville,
07:02le ministère du Commerce a donc autorisé des importations exceptionnelles de farine.
07:07Cette décision prise lors d'une réunion entre la ministre du Commerce Marie-Paulette Parfait-Amouyem Olam,
07:12épouse d'Ivassa Bofi, et la direction de la société meunière et avicole du Gabon,
07:17qui représente 70% de la production nationale, vient en réponse à la situation actuelle.
07:22Une réponse court-termiste pour faire face à la crise énergétique qui secoue le pays
07:26et rend difficile l'approvisionnement du marché,
07:29entraînant des inquiétudes parmi les boulangers et autres pâtissiers du pays.
07:33Crucial au Gabon étant entendu qu'elle est utilisée dans la fabrication du pain
07:37et de nombreux produits alimentaires et que son absence sur le marché
07:40pourrait provoquer une hausse des prix des produits dérivés.
07:43Une situation que le gouvernement souhaite absolument éviter,
07:46surtout dans un contexte de tension sociale, déjà présente, bien que silencieuse.
07:51La farine devrait donc être importée en grande quantité dans les prochaines semaines.
07:56Parallèlement, les autorités gabonaises envisagent le développement de farine locale
08:00pour diminuer la dépendance aux importations,
08:03comme cela peut se faire au Cameroun ou au Niger,
08:06sachant qu'actuellement la SMAG importe environ 90 000 tonnes de blé par an.
08:11Le Gabon, en cherchant à stabiliser son approvisionnement en farine,
08:14aborde donc dans le même temps des enjeux cruciaux liés à la croissance économique
08:18et à la lutte contre l'inflation.
08:20En limitant possiblement la dépendance aux importations,
08:23le pays pourrait stimuler sa production locale
08:25et ainsi créer des emplois, renforçant ainsi l'économie.
08:29Le développement de filières de farine locale, comme le manioc,
08:32pourrait non seulement diversifier les sources d'approvisionnement,
08:35mais également offrir des opportunités de revenus aux agriculteurs et entrepreneurs locaux,
08:40contribuant à une croissance durable.
08:46Au terme du comité de politique monétaire qui s'est tenu le 23 septembre dernier,
08:51la Communauté économique des États de l'Afrique centrale s'est engagée
08:55à ramener le niveau d'inflation à la norme communautaire, soit 3%, et ce dès 2025.
09:02Dans le sillage du maintien de ces taux directeurs décidés au terme du comité de politique monétaire
09:07ce lundi 23 septembre, la Banque des États de l'Afrique centrale s'est également engagée
09:12à ramener le taux d'inflation dans la zone SMAG à la norme communautaire de 3%, et ce dès 2025.
09:20Cette ambition vient d'être réaffirmée par le gouverneur de la Banque, Yvon Sanabangui.
09:25Cependant, cette ambition repose sur la mise en œuvre d'une politique monétaire stricte
09:29qui pourrait logiquement affecter les perspectives de croissance, notamment au Gabon.
09:35Nous avons une projection en matière de lutte contre l'inflation.
09:38En suivant notre trajectoire actuelle, nous espérons atteindre le seuil communautaire de 3%.
09:44Ce sont les mots du gouverneur de la Banque des États de l'Afrique centrale.
09:47Cette ambition repose essentiellement sur les efforts continus de l'institution
09:51visant à stabiliser les prix dans la sous-région qui regroupe le Cameroun, le Congo, le Gabon,
09:58la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Tchad.
10:02Alors que les prévisions montrent une tendance à la baisse de l'inflation,
10:05la pression sur les prix n'a pour ainsi dire jamais été aussi forte.
10:10Elle est exacerbée par les fluctuations des prix orchestrés, comme c'est le cas au Gabon,
10:14par des spéculations opérées par des opérateurs économiques peu scrupuleux.
10:18Résultat, en 2024, l'inflation est projetée à 4,2%, menaçant ainsi la stabilité des ménages.
10:25C'est donc pour infléchir cette tendance que la BEAC entend miser sur une politique monétaire restrictive
10:31visant à contrôler la masse monétaire et à maîtriser les prix.
10:35Parmi les principaux outils que la Banque centrale entend mettre en œuvre figure la gestion des taux directeurs,
10:41fixés à 5% pour les appels d'offres et à 6,75% pour la facilité de prêts marginaux.
10:47Ces taux maintenus inchangés par le CPM au moins jusqu'en décembre
10:51pourraient donc permettre de ramener l'inflation au niveau souhaité.
10:55Même si les incertitudes autour des restrictions de liquidités sur le marché
10:59pourraient augmenter les coûts d'emprunt pour les entreprises,
11:02affectant leur capacité à se financer et à innover,
11:06pour le Gabon, cette politique pourrait poser des défis particuliers.
11:09Un accès restreint aux crédits pourrait notamment freiner les investissements dans des secteurs clés.
11:14Dans un contexte post-COVID-19 où le pays cherche à diversifier son économie et à stimuler la croissance,
11:20une politique monétaire austère pourrait ralentir les projets de développement nécessaires à la relance économique
11:26pour atteindre l'objectif d'inflation de 3% d'ici 2025.
11:30La BEAC devra donc trouver un équilibre délicat entre la stabilisation des prix
11:35et le soutien à la croissance économique.
11:37Si elle y arrive par contre, les ménages de la zone CEMAC, y compris au Gabon,
11:41pourraient bénéficier d'une réduction significative de la pression inflationniste sur les produits de première nécessité,
11:47offrant un peu de répit à une population déjà éprouvée par la hausse du coût de la vie.
11:56La question de l'inadéquation formation-emploi en partie à l'origine de l'explosion du taux du chômage
12:04devient véritable défi pour les autorités gabonaises, mais fuite de la valorisation des filières techniques.
12:11Alors que les autorités de la transition intensifient leurs efforts pour remédier au chômage croissant,
12:17l'adéquation entre la formation et l'emploi devient une priorité.
12:21Au cœur de cette réflexion se trouve l'enseignement technique,
12:25un secteur souvent négligé mais reconnu pour sa capacité à former des individus rapidement opérationnels.
12:32Cependant, la question reste de savoir si des mesures concrètes sont prises pour valoriser ce pan
12:38et l'adapter aux défis actuels et futurs du marché du travail.
12:42L'enseignement technique au Gabon a longtemps été perçu comme une voie secondaire,
12:47destinée à ceux qui n'excelaient pas dans le parcours général.
12:50Le ministère de l'Éducation nationale a d'ailleurs décidé de mettre sur pied des collèges d'enseignement technique
12:56et un centre de formation des apprentis pour orienter les admis en sixièmes âgées de 15 ans et plus.
13:02Pourtant, avec la montée du chômage et le décalage persistant entre les compétences des jeunes diplômés
13:08et les besoins des entreprises, cette filière se révèle aujourd'hui indispensable pour répondre aux exigences économiques du pays.
13:16L'adéquation formation-emploi ne saurait être atteinte sans une mise à jour régulière des programmes de formation.
13:23Les métiers évoluent notamment avec l'avènement de l'ère numérique et les formations doivent suivre ces transformations.
13:30Si désormais il existe un quota d'emploi pour les main-d'œuvre étrangères,
13:34il reste de nombreux métiers où le pays est contraint d'employer à l'extérieur.
13:39Les autorités de la transition devraient travailler à limiter certaines formations
13:43au profit d'autres dont on ne dispose pas d'assez de main-d'œuvre.
13:47Il s'agira d'y intégrer la digitalisation, la gestion des ressources naturelles, l'innovation technologique et la transition énergétique.
13:55Au-delà de la simple insertion professionnelle, l'enseignement technique doit également encourager l'entrepreneuriat.
14:02Les jeunes formés dans ces établissements doivent être motivés à créer leur propre entreprise.
14:08Cet aspect de l'enseignement technique ouvrira de nouvelles perspectives
14:12où les diplômés ne se contenteront plus de chercher un emploi
14:16mais deviendront des créateurs de valeurs en droite ligne des ambitions du général Brice Clotaire ou Léguinguémat
14:23dans un contexte où la fonction publique est engorgée.
14:27Enfin, pour susciter l'intérêt pour l'enseignement technique, il faudrait en changer la perception.
14:32Pour ce faire, il serait judicieux de sensibiliser la population sur les opportunités offertes par ces formations
14:38pour inverser cette tendance à se tourner vers l'enseignement général.
14:42Il serait également intéressant de renforcer le budget alloué à ce plan.
14:46Toute chose qui permettra de mieux équiper ces structures, notamment en plateau technique
14:51et d'autres équipements nécessaires au développement de compétences recherchées sur le marché de l'emploi.
15:00Le chiffre de ce soir est 13 000 qui correspond au nombre de fonctionnaires en abondance de poste.
15:06Si l'on en croit Gabon 24.
15:08Le verbatim du soir nous vient de la direction générale de Comilog
15:13qui a réagi au sujet du mouvement de grève qui perturbe les activités de l'entreprise.
15:19Comilog déplore que ce mouvement, lancé sans préavis, intervienne alors qu'une médiation officielle
15:24menée par le ministère des Mines du Gabon est en cours.
15:27Sur la plupart des sites opérationnels, l'activité a été perturbée.
15:32La Comilog regrette cette situation et a échangé ce jour avec les autorités compétentes
15:38dans l'optique de trouver une issue à ce conflit social.
15:41Dans le respect de la médiation entamée et de la réglementation en vigueur en République Gabonaise.
15:47Point final à ce journal, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine.
15:52Bon week-end à tous.