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[#Journal ] Le 19H30 du 17 Septembre 2024


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00:00Députés et sénateurs de la transition sont réunis en assemblée constituante depuis ce 12 septembre 2024
00:07afin d'examiner les 194 articles d'un projet de nouvelle constitution élaboré par le Comité Constitutionnel National.
00:15Une assemblée convoquée au terme du décret numéro 359 marqué 17 septembre 2024 par MRE
00:24Le 7 septembre 2024 propose une question d'une nouvelle loi en assemblée constituante
00:29et dont la composition des députés et sénateurs de la transition, certaines dispositions contenues dans la version initiale, suscitent des inquiétudes.
00:37Nous parlerons dans ce tournoi du secteur de l'automobile depuis ce 12 septembre 2024
00:43afin d'examiner les 194 articles d'un projet de nouvelle constitution élaboré par le Comité Constitutionnel National.
00:51Une assemblée convoquée au terme du décret numéro 359 marqué 17 septembre 2024 par MRE
00:59Le 7 septembre 2024 propose une question d'une nouvelle loi en assemblée constituante
01:05et dont la composition des députés et sénateurs de la transition, suscitent des inquiétudes.
01:21du dialogue national inclusif.
01:23Si lors de la présentation du rapport final, une partie de l'opinion s'était déjà indignée
01:29de la présence de certaines recommandations ouvertement discriminatoires vis-à-vis d'une partie des compatriotes,
01:36le projet de constitution, bien que plus modéré, contient toujours en son sein
01:42certaines dispositions controversées et qui sont loin de faire l'unanimité.
01:48En ligne de mire, il y a le chapitre consacré au Président de la République
01:53qui consacre un régime présidentiel fort avec la suppression du bicéphalisme de l'exécutif.
02:00En outre, les conditions d'éligibilité au poste de Président de la République inquiètent tout autant
02:06puisque l'article 53 étarte plusieurs catégories compatriotes.
02:11D'ailleurs, l'ancien Premier ministre Alain-Claude Billébinzé a parlé de projets de constitution
02:17liberticides fondés sur l'exclusion.
02:20À ce propos, le débat aurait même déjà dépassé les frontières nationales puisque, si l'on en croit,
02:26le magazine Africa Intelligence, un émissaire du Président Alassane Ouattara,
02:31aurait récemment rencontré à Libreville le Président Oliguengéma
02:35afin de l'alerter sur les risques de fracture de la société gabonaise
02:39en cas de maintien d'une disposition constitutionnelle qui serait de nature à catégoriser les compatriotes.
02:47Il faut dire que cette question divise, y compris au sein du milieu intellectuel.
02:52En effet auditionné par l'Assemblée plénière de la Constituante
02:56dans le cadre de l'étude de ce projet de constitution,
03:00le directeur de l'Institut de recherche en sciences humaines, le Dr Georges Moussavou,
03:05a pointé une mesure qui pourrait compromettre l'équilibre car nombreux ménages sont binationaux indictiles.
03:12Daniel Mengara, qui s'est déjà déclaré candidat à la présidentielle de 2025,
03:17a parlé de projets qui recherchent la monarchisation des institutions
03:22lorsqu'Alfred Ndiabanda a quant à lui pointé un risque de grave atteinte aux valeurs républicaines
03:29et craint surtout l'érection d'une dictature et d'une personnalisation du pouvoir.
03:35Sentiment Ondor, leader de la société civile citée par RFI,
03:40est quant à lui surtout inquiet des conditions de destitution du Président de la République
03:46qui selon lui ne vont pas assez loin.
03:48La proposition qui est faite c'est d'inclure les crimes économiques et financiers,
03:52d'inclure la propagande ethnique ou régionale, les prises illégales d'intérêts, le blanchiment des capitaux,
03:59les crimes de sang et les répressions de manifestations dans les motifs d'accusation du Président,
04:05a suggéré Sentiment Ondor.
04:07C'est donc un texte qui devra être sérieusement toiletté par les députés et sénateurs de la transition
04:13si les autorités en place veulent espérer rassurer l'opinion publique nationale mais aussi la communauté internationale.
04:24Restons dans cette actualité avec l'ancien Premier ministre Alain-Claude Billébindé
04:29qui s'est exprimé à propos du référendum à venir en indiquant qu'il pourrait appeler à voter non
04:36au regard du contenu du projet de constitution soumis au Parlement qui serait, selon lui, liberté.
04:43Voyons cela avec Esther Kenyé.
04:45Alors que le texte de projet de nouvelle constitution est désormais en discussion au Parlement réuni en constituante,
04:52la classe politique se déchire au sujet de certaines dispositions.
04:56C'est notamment le cas de l'ancien Premier ministre, chef du gouvernement Alain-Claude Billébindé,
05:01qui lors de son passage sur le plateau de TV5 Monde le 14 septembre dernier n'a pas exclu d'appeler à voter contre le référendum.
05:09C'est à la faveur d'un déplacement en France que s'inscrivait dans le cadre de la sortie de son livre
05:15« Oser l'espérance pour un nouveau Gabon » que le dernier Premier ministre d'Alibongo Ondimba
05:20s'est une nouvelle fois estimé au sujet de la transition en cours dans le pays.
05:25Commentons le projet de constitution actuellement en débat.
05:28Alain-Claude Billébindé a fustigé un projet qui exclut des compatriotes.
05:33C'est un projet qui est liberticide, c'est un projet qui est fondé sur l'exclusion.
05:38Une constitution c'est un projet collectif, ça dessine la vision qu'on a pour notre pays,
05:44ça dessine les ambitions qu'on a pour notre pays et là nous avons une constitution qui vise en fait à exclure
05:49Gabonais de père et de mère, eux-mêmes Gabonais de père et de mère, conjoints Gabonais de père et de mère
05:57et ensuite exclure ceux qui ont 70 ans, exclure les binationaux, exclure ceux qui résident à l'étranger,
06:04exclure ceux qui ont participé aux côtés d'Alibongo et d'autres représentants de l'État qui ont participé à la gestion de l'État,
06:12exclure également sur la base, madame tenez-vous bien, de ceux qu'on ne parlerait pas l'une des langues du Gabon.
06:21Se positionnant en alternative crédible face au projet des militaires, Alain-Claude Billébindé prône l'unité de la nation face au défi auquel elle fait face.
06:30C'est un projet qui porte en lui les germes de la division, de la destruction de la société gabonaise qui est multiculturelle,
06:37qui est métissée et qui a besoin aujourd'hui d'un projet qui rassemble plutôt qu'un projet qui divise.
06:42C'est pourquoi le désormais opposant au régime militaire en place n'exclut pas d'appeler les Gabonais à voter contre ce projet de constitution
06:51si le Parlement ne parvenait pas à le modifier en profondeur.
06:54Aujourd'hui il y a d'abord le débat sur la constitution et sur cette constitution, si elle est soumise au sortir de la constitution telle qu'elle est entrée,
07:03je vais appeler à voter non à ce référendum parce que ce référendum, aujourd'hui, si la constitution est adoptée, nous n'aurons plus le même souci des Gabonais.
07:12Nous aurons des Gabonais de bas étage, des Gabonais qui auront des droits différenciés et ce n'est pas acceptable.
07:18Notons qu'au terme des travaux parlementaires, les amendements retenus seront ensuite soumis au comité pour la transition et la restauration des institutions
07:27et au gouvernement de transition qui auront un droit de regard.
07:34Le Gabon pourrait peut-être réintégrer les instances de décision de l'Union africaine
07:39après la très récente mission d'une délégation de la commission paix et sécurité de l'organisation
07:45qui est venue évaluer les avancées du processus de transition en cours.
07:49Une démarche qui participe à la consolidation du projet intégrateur de la zone de libre-échange continentale africaine.
07:58Si l'Union africaine fait face à divers défis qui mettent en péril son développement et sa réelle opérationnalisation,
08:05c'est que cet organe qui était censé être un outil de souveraineté continentale
08:10semble se heurter à ses propres turpitudes, enfin celles de ses pays membres.
08:15Entre conflits régionaux, crises politiques et instabilités qui affectent plusieurs pays membres dont le Gabon et menacent son équilibre,
08:23l'instance doit faire face à des disparités économiques entre les pays membres,
08:27ce qui pose des défis pour une intégration régionale harmonieuse et homogène à l'heure de la Zélekaf.
08:33Dans son dernier numéro, les échos de l'écho ont fait le pari de l'analyse de la Zélekaf.
08:39Entre ses difficultés infrastructurelles et les opportunités économiques dont elle regorge,
08:44le constat est clair si l'ambition d'un marché commun continental a toujours été un objectif essentiel pour les dirigeants africains
08:51la vision d'un renforcement de l'intégration dans l'optique de promouvoir la croissance économique,
08:56améliorer la résilience des économies africaines et renforcer la position du continent dans l'économie mondiale se heurte à plusieurs difficultés.
09:05Pourtant, la Zélekaf, officiellement lancée le 21 mars 2018, a tout pour renforcer l'intégration économique du continent.
09:14Connecter ces 1,3 milliard de personnes, renforcer la puissance économique d'une Afrique dont le PIB combiné se chiffre à 3 400 milliards de dollars US.
09:24Si sa mise en œuvre avait été effective, comme l'ont souligné nos confrères,
09:28la zone de libre-échange continentale africaine aurait permis de stimuler le commerce intra-africain de 52,3% d'ici 2025,
09:38d'augmenter les revenus de l'Afrique d'au moins 450 milliards de dollars d'ici 2035, selon les prévisions du FMI.
09:46En recevant les représentants de l'Union africaine ce samedi 14 septembre,
09:51précisement une délégation du Conseil de paix et de sécurité de l'institution,
09:55en tête desquelles sont présidents Churchill et Mbemonono.
09:59Le président de la transition semble avoir compris tout l'enjeu d'une réintégration urgente et immédiate.
10:05Un bisbille avec des principes aux partenaires techniques et financiers qui voient d'un mauvais œil
10:11ces politiques budgétaires expansionnistes actuellement menées par les autorités de la transition.
10:17Le Gabon doit élargir son horizon, renforcer son partenariat avec le continent et ses institutions.
10:24C'était donc tout l'enjeu de cette visite qui a permis à la délégation de CPS de l'UA
10:29de se faire une opinion claire de la situation qui prévaut dans le pays un an après le coup d'État,
10:35bien que n'ayant pas été au cœur des débats à la Zélékaf, étant bien plus qu'une opportunité économique
10:41puisqu'elle intègre des défis d'ordre sociaux, environnementaux ou législatifs,
10:46était dans les têtes tant son opérationnalisation pour un pays comme le Gabon
10:51n'aurait que des avantages économiques et financiers.
10:55Faute de pouvoir accéder au marché du neuf, de nombreux ménages gabonais se rabattent
11:00dans l'achat de véhicules d'occasion au regard notamment du coût élevé des véhicules neufs
11:05dus entre autres à une taxation élevée. Mais est-ce vraiment sans risque pour les acquéreurs ?
11:11Iris Obanga nous en dit plus.
11:13Comme la plupart des secteurs dans notre pays qui disposent d'une économie peu diversifiée,
11:18le marché des véhicules reste encore embryonnaire.
11:21Le marché des véhicules reste encore embryonnaire.
11:24Dépendant de la commande de l'État pour le neuf et influencé par divers facteurs économiques et sociaux,
11:30pour l'occasion, bien qu'en pleine mutation au regard de la montée en puissance des véhicules chinois dans le pays,
11:36il reste encore sujet à de nombreuses pesanteurs, principalement administratives.
11:42Résultat, un véhicule d'occasion qui s'échange 2 millions de francs CFA, voire moins,
11:47dans les pays voisins, coûtera le double au Gabon.
11:50Idem pour le neuf dont les taxes peuvent grimper jusqu'à 56% du prix d'achat,
11:55tout ceci dans un contexte où les banques peinent à sortir le chéquier pour soutenir l'économie.
12:00Si le secteur automobile le plus dynamique d'Afrique est celui de l'Afrique du Sud,
12:04c'est parce que la nation arc-en-ciel possède une industrie automobile bien établie.
12:09Elle dispose d'investissements significatifs de fabricants internationaux et une production importante de véhicules.
12:15Le Maroc a également pris le pas en développant des capacités de production croissante
12:19et des infrastructures de soutien qui permettent son développement.
12:23Tout comme le Nigeria, qui avec son potentiel de marché en croissance constante,
12:27montre également une dynamique intéressante.
12:30Tous ces pays ont structuré leur développement du secteur automobile contrairement au Gabon,
12:35qui marche à reculons.
12:36Pour se rendre compte des difficultés de ce secteur dans notre pays,
12:39il faut regarder du côté de sa structure même.
12:42La majorité des véhicules présents dans le pays sont importés, souvent d'Europe ou d'Asie.
12:47Les principaux acteurs du marché sont les distributeurs avant même les concessionnaires locaux
12:51qui représentent diverses marques internationales.
12:54Il faut dire que les distributeurs s'embarrassent de moins de contraintes,
12:57ils sont même quelque peu soutenus par l'administration.
13:00Dans un tel contexte, les voitures d'occasion pullulent sur le marché,
13:04leur coût est inférieur à l'achat mais leur qualité est de plus en plus discutable
13:08et le coût des réparations qu'ils impliquent renvoie, à terme, à celui d'un véhicule neuf.
13:13D'autant qu'il est quasiment impossible pour les acquéreurs de disposer d'un historique complet,
13:17trouvé via des plateformes en ligne souvent douteuses et peu scrupuleuses qui omettent volontiers
13:22des détails importants puisque la loi ne les y contraint pas,
13:25ces véhicules entraînent dans plusieurs cas des dérives liées à l'insécurité routière.
13:29Dans un pays en proie à des failles en matière de qualité de ses routes.
13:33Entretenu dans un pays qui est pourtant le septième producteur de pétrole africain
13:37et qui dépense chaque année des milliards de francs CFA en véhicules grand luxe achetés à prix d'or
13:43pour son administration et surtout sa haute administration.
13:47Cette tendance perdure à tel point qu'aujourd'hui on assiste à un phénomène récurrent
13:52qui est l'explosion de véhicules ça et là à travers la capitale.
13:56Un fait pas étonnant pour les experts du secteur tant l'arrivée sur le marché gabonais de véhicules
14:01bon pour la casse dont le sillage de ces véhicules d'occasion n'interroge que peu.
14:08Alors que les autorités ont implémenté une nouvelle doctrine de collecte des ordures ménagères
14:14axée sur le service de proximité, l'incivisme des populations continue de saper ses efforts.
14:21Une équipe de Gabo Media Times est rendue au quartier d'Engayon
14:25dans le sixième arrondissement de l'Outre-Ville afin de constater ses manquements.
14:29La nouvelle doctrine de lutte contre l'insalubrité axée sur la collecte de proximité
14:34mise en place sur instruction du chef de l'État est entrée dans sa phase effective
14:39le lundi 2 septembre 2024 dans le sixième arrondissement de Libreville.
14:44Cette initiative vise à améliorer la propreté de la ville en remplaçant les bacs à ordures
14:49par une collecte de proximité effectuée par la société Clean Africa.
14:54Pourtant, malgré cette mesure, de nombreux habitants persistent à jeter leurs déchets
14:59dans les rues et carrefours défiant ainsi les efforts des autorités.
15:03Le nouveau programme de ramassage facilité par le bétonnage des voies secondaires
15:07repose sur un calendrier précis.
15:10Trois fois par semaine, les équipes de Clean Africa sillonnent les quartiers pour collecter les déchets.
15:15Les lundis sont dédiés aux déchets revalorisables comme les plastiques et les métaux
15:20tandis que les mercredis sont réservés aux encombrants tels que les matelas ou vieux appareils électroménagers.
15:26Ce mode de gestion plus ciblé, conçu pour améliorer la qualité de vie et la santé publique,
15:31peine cependant à être suivi par les populations.
15:35Au quartier Nzangayon, par exemple, au cœur du 6e arrondissement de Libreville,
15:39le constat est alarmant.
15:41Malgré l'absence des bacs à ordures, les coins de rues et carrefours sont remplis de tas d'immondices.
15:46Les habitants, habitués à se débarrasser de leurs déchets dans l'espace public,
15:50ne respectent pas le nouveau système de collecte.
15:53Lors de notre passage à proximité d'un établissement scolaire,
15:56nous avons surpris en flagrant délit une femme jetant son sac de déchets près d'un panneau d'interdiction,
16:02ignorant ainsi la mesure destinée à protéger la santé des enfants.
16:07La résistance des habitants face à ce changement reflète un problème plus profond,
16:11la nécessité de sensibiliser davantage la population à l'importance de ce nouveau mode de collecte des déchets ménagers.
16:18En dépit de l'intensification des campagnes de communication par les autorités,
16:22les mauvaises habitudes semblent tenaces.
16:25Le succès de cette lutte contre l'insalubrité déprendra donc, en grande partie, de l'adhésion des citoyens à cette initiative.
16:32Pour l'heure, le défi est de convaincre les habitants d'adopter de nouvelles habitudes.
16:40Si les autorités de la transition ont récemment procédé à l'inauguration d'une salle de spectacle à Libreville,
16:46au grand plaisir des acteurs du monde culturel,
16:49ceux de l'intérieur du pays déjà privés de plusieurs activités ludiques
16:53attendent que les mêmes efforts soient consentis à leur endroit.
16:57Longtemps attendue, la salle de spectacle de Libreville a été inaugurée par le Président de la Transition,
17:03le Général de Brigade Brice Clotaire-Hooligan-Guémard
17:06et le Ministre de la Culture et des Arts, le Dr André-Jacques Haugan, le 30 août 2024.
17:12Une initiative saluée par les populations et les acteurs culturels.
17:17Seulement, ce type d'infrastructure dédiée à la valorisation et la promotion de la culture
17:22manque cruellement à l'intérieur du pays et même dans les autres localités du grand Libreville.
17:28Ce n'est confidentiel pour personne.
17:30La culture occupe une place de choix dans le développement d'un pays.
17:34Si dans de nombreux pays, des structures sont mises en place pour permettre l'essor du secteur,
17:39ainsi que de ses principaux animateurs, que sont les acteurs,
17:43au Gabon, force est de constater que les choses avancent à ta temps
17:48et quand il y a des réalisations, elles ne se font qu'à Libreville.
17:51A tel ancien cas ce jour, tout le pays ne compte qu'une seule véritable salle de spectacle,
17:56construite par l'État.
17:58Celle-ci est située au centre-ville, contraignant de facto les compatriotes
18:03des communes d'Ovando, Toum et Akanda à s'y rendre pour participer aux événements culturels,
18:09pire encore, pour ceux qui résident à l'intérieur du pays.
18:12Parcourir des kilomètres pour assister à un événement culturel,
18:16c'est ce que laisse entendre et penser le ministre en charge de la culture et des arts,
18:21le Dr André-Jacques Hogan.
18:23En effet, depuis des années, notre pays ne compte qu'une seule salle de spectacle,
18:26dont les travaux se sont achevés récemment.
18:29Un problème majeur qui est un frais au développement, à la valorisation de la culture,
18:34à la création d'emplois, à l'attraction touristique, à l'éducation populaire
18:39et à l'innovation artistique ainsi qu'à l'épanouissement des acteurs culturels
18:43et même de la population.
18:45Des problématiques qui devraient interpeller le monde du gouvernement
18:48sur la proximité des infrastructures.
18:50Il faut dire que si la salle de spectacle actuelle permettra aux compatriotes de se mouvoir,
18:56il n'en demeure pas moins que les spectateurs vivant dans l'Interland
18:59sont les grands oubliés de ce projet.
19:02En effet, aucune infrastructure, aucun projet de construction n'ont été annoncé
19:07ou mis en place pour remédier à cette réalité qui, à certains égards,
19:12favorise l'oisiveté et la délinquance qui sévit et dont les événements récents
19:16à Port Gentil et Mwanda continuent de défrayer la chronique.
19:20Les populations du Walentem, de Longounier, de la Nyonga, du Otogwe et du reste du pays
19:26sont contraintes d'effectuer des voyages dans le but d'assister aux grands événements.
19:30Pourtant, la construction de salles de spectacle dans les capitales provinciales
19:35et les communes à forte concentration de population du pays
19:39permettra une meilleure accessibilité et une meilleure appropriation par le grand nombre.
19:44Le déficit infrastructurel qui prévaut rend la culture inaccessible
19:48en contraignant les promoteurs d'événements et les acteurs culturels
19:52à les organiser dans les grands artères.
19:55Les conséquences immédiates sont la sécurité des biens et des personnes
19:59et l'entrave à la libre circulation des individus.
20:02Le gouvernement de la transition est donc appelé à œuvrer
20:06pour une meilleure diffusion de la culture au sein des infrastructures dédiées
20:10car la culture a le don de rapprocher les populations,
20:14de stimuler l'économie locale, de renforcer la cohésion sociale et de dynamiser les quartiers.
20:23Le chiffre du jour est 828,3 milliards de francs CFA
20:28qui correspond aux dépenses en personnel de l'État pour l'année 2024
20:33selon la loi des finances rectificatives 2024.
20:37Le verbatim de ce soir est de Alain-Claude Bilebinze
20:40qui s'exprimait le 15 septembre dernier sur les antennes de TV5MONDE.
20:45Le projet de constitution qui a fuité est également le même
20:49qui est en discussion au niveau du Parlement qui a donc été mué en constituante.
20:54C'est un projet liberticide et fondé sur l'exclusion.
20:58Une constitution est un projet collectif
21:01qui dessine la vision et les ambitions que l'on a pour notre pays.
21:05Et là, nous avons une constitution qui vise en fait à exclure.
21:09Voilà qui met un terme à ce journal.
21:11Je vous donne rendez-vous demain à la même heure.
21:24Sous-titrage Société Radio-Canada