• il y a 2 mois
La rentrée médiatique de Dino Cinieri sur TL7.
L'ancien député de la Loire, conseiller régional délégué auprès du président évoque l'actualité politique locale et nationale dans 7 Minutes Chrono.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, bienvenue, 7 minutes chrono chaque jour, les entretiens politiques sur ZL7.
00:20Je suis avec Dino Sinieri aujourd'hui, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes,
00:25conseiller délégué auprès du président de région, Dino Sinieri, bonjour.
00:28– Bonjour.
00:28– Merci de venir faire votre rentrée avec nous aujourd'hui.
00:31On va évidemment parler d'un nouveau visage qui vient d'être élu président
00:36du conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannecouc,
00:39qui succède à Laurent Wauquiez, contraint de quitter son poste
00:42parce qu'élu à l'Assemblée nationale comme député de Haute-Loire.
00:45Première chose, Dino Sinieri, le fait que Laurent Wauquiez quitte la présidence,
00:49qu'est-ce que ça vous évoque, vous qui êtes un proche de Laurent Wauquiez ?
00:52– Tout d'abord, c'est avec beaucoup de regret que je vois partir au poste de président Laurent Wauquiez,
00:59mais ce n'est qu'une transmission puisqu'il reste conseiller régional
01:03et qui en plus reste président du groupe de la majorité
01:09et devient donc président spécial auprès du nouveau président.
01:13Ensuite, Fabrice Pannecouc, ce n'est pas un débutant politique,
01:18c'est un maire, président d'un conseil communautaire,
01:22il est vice-président en charge de l'agriculture à la région,
01:26c'est un garçon qui est un véritable bosseur, c'est quelqu'un qui travaille beaucoup,
01:32c'est un manager, c'est un visionnaire et surtout,
01:37c'est quelqu'un qui a le souci de l'argent public, donc c'est la continuité.
01:42– Ancien vice-président de l'agriculture au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes,
01:46vous le connaissez, vous le connaissez bien j'imagine ?
01:48– Je le connais bien Fabrice, puisque que ce soit, je fais partie de l'exécutif,
01:52mais il reçoit l'ensemble des conseillers régionaux,
01:56on tape à sa porte, on a besoin d'enseignement,
01:59on sait qu'on est entendu, qu'on est écouté, qu'on est accompagné.
02:02Et il participe, c'est quelqu'un qui est très discret,
02:04qui analyse bien les besoins des communes, des territoires,
02:08des départements où on se situe et il est à l'écoute.
02:12– On a dit qu'il fallait un monsieur Montagne aujourd'hui à la présidence
02:15pour réparer les jeux de 2030,
02:17c'est bien un monsieur Montagne à la présidence après Laurent Wauquiez ?
02:20– Oui, dans ce mois c'est bien, mais on a aussi un Premier ministre de la Montagne aussi.
02:24– C'est la saison des Savoyards. – Voilà, c'est exact.
02:26– Laurent Wauquiez, alors il n'est pas question de faire le bilan,
02:30parce qu'évidemment il n'y a pas eu d'élection, Laurent Wauquiez n'a pas été battu,
02:33mais qu'est-ce que vous retenez de la présidence de Laurent Wauquiez,
02:35de la patte de Laurent Wauquiez à la région ?
02:37– Écoutez, tout d'abord, Laurent Wauquiez, quand on est arrivé à la région en 2015,
02:41la région Rhône-Alpes, et la région Auvergne par la suite,
02:45étaient classées 11ème région de France,
02:48donc on n'était pas ni dernier ni avant-dernier,
02:51bon, donc on ne pouvait que progresser.
02:53– En termes de gestion, 11ème en termes de gestion.
02:55– Au niveau de la gestion, et puis au niveau de l'économie aussi,
02:58et des soutiens aux collectivités.
03:00Donc on s'est retrouvé de la 11ème place à la première,
03:02et on a été classé comme étant la région la mieux gérée de France,
03:06et ce n'est pas nous qui le disons,
03:08la Cour des comptes nous a classé AA++
03:11par rapport au territoire national qui est classé,
03:14qui a perdu, qui a été dégradé, et qui est AA.
03:17– Quels sont les grands dossiers qui attendent le nouveau président
03:19dans la continuité de ce que vous avez réalisé ?
03:22– Vous savez, je crois que l'après-Laurent Wauquiez
03:26a été préparé, pensé, étudié,
03:28et ce n'est pas un héritage qu'on fait à Fabrice,
03:32c'est simplement une continuité.
03:34Donc le premier souci pour nous, c'était de maintenir
03:37et de relocaliser les emplois qui sont à l'extérieur.
03:40Le deuxième point, c'est de soutenir les collectivités
03:44en participant à leurs investissements,
03:47et en permettant aux entreprises locales de se développer.
03:50Et puis on a les Jeux olympiques, on a aussi le projet Lyon-Turin,
03:55pour lequel nous en discutons régulièrement,
04:01je crois que c'est la diminution aussi des taxes,
04:04c'est le désendettement, parce que qui dit désendettement
04:07de la région, dit des économies, qui dit économie,
04:10dit soutien aux collectivités et aux communes et aux maires.
04:13Aux maires de la plus petite commune à la plus grande.
04:16– D'ailleurs justement, il est dit que les collectivités
04:18devront fournir un gros effort pour le désendettement du pays,
04:23on s'attend à ce qu'il y ait des coupes sombres
04:25et des difficultés à venir dans le prochain budget
04:28vis-à-vis des aides aux collectivités ?
04:29– Vous savez, pour être très franc, je suis très inquiet,
04:32très inquiet puisque tout à l'heure je vous ai dit
04:34que nous avions 3 000 milliards de déficit,
04:37ce qui place notre pays parmi les 5 pays les plus endettés d'Europe,
04:44avec l'Espagne, le Portugal, la Grèce, l'Italie et nous.
04:50Donc au jour d'aujourd'hui, nous exiger de la France
04:55d'économiser 30 milliards sur 3 ans, je me demande comment va-t-on faire ?
05:03Donc au jour d'aujourd'hui, au niveau de la région Auvergne-Rhône-Naples
05:06qui est classée meilleure région de France,
05:08on tient à continuer cette bonne gestion
05:11de manière à permettre à nos collectivités.
05:14Alors déjà, les régions sont en souffrance, sauf la nôtre.
05:18On a le département, on a les métropoles,
05:23on a aussi les communautés de communes.
05:25Et tout cela, vous croyez qu'au niveau de l'État,
05:27on va demander aux maires de fournir encore plus d'efforts
05:30alors qu'ils n'arrivent même pas à boucler leur budget en fin d'année ?
05:33– Dino Siner, il nous reste 1 minute 40 pour évoquer le nouveau Premier ministre,
05:38Michel Barnier, issu du camp DLR, que vous connaissez bien,
05:41Michel Barnier également, qu'est-ce que ça vous évoque,
05:44le fait qu'Emmanuel Macron ait choisi un Premier ministre issu de vos rangs ?
05:47– Je crois que Michel Barnier n'a plus à faire ses preuves.
05:52Ancien commissaire européen, ancien ministre, c'est quelqu'un qui rassure.
05:57D'ailleurs, la première intervention qu'il a faite, c'était de dire,
06:00je dirai toute la vérité, rien que la vérité.
06:03Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, de quoi qu'il en coûte,
06:06on ne sait pas où il commence et où il se termine.
06:08Donc aujourd'hui, c'est bien de pouvoir présenter un budget au français
06:11en confrontant ce de quoi on parle.
06:13Et où on va trouver des économies ?
06:15Parce que les 30 milliards qui sont prévus sur trois ans,
06:18je me demande où est-ce qu'on va les trouver.
06:20Donc, pour moi, Michel Barnier était le meilleur candidat qu'on puisse avoir.
06:24Je dirais, toutes sensibilités politiques confondues.
06:28Je ne vois pas comment on pouvait avoir un candidat de LFI, ce n'est pas possible.
06:33– On peut considérer du coup qu'aujourd'hui, LR fait partie de la majorité ?
06:36– Non, non, pas du tout, pas du tout.
06:39Non, non, ce n'est pas parce qu'on a le Premier ministre qui est issu de nos rangs.
06:42Laurent Wauquiez a été très clair, il y a un pacte qui a été proposé
06:46au Premier ministre sur des points précis.
06:49– C'est une communauté de projets.
06:51– Voilà, ils sont une communauté de projets.
06:53Tous ces projets voient le jour.
06:55Bien entendu, nous les voterons.
06:57– Merci beaucoup Dino Siniri d'être venu nous voir aujourd'hui,
06:59faire votre rentrée avec nous.
07:01Je rappelle que vous êtes conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes,
07:03conseiller délégué auprès du président Fabrice Pannecouc.
07:06Merci de nous avoir suivis.
07:07– Je vous en remercie.
07:08– On se retrouve demain, même heure, sur TLC.
07:09A demain.
07:10– Merci.

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