Véronique Jacquier s’exprime sur un pacte de non-agression entre le RN et Emmanuel Macron, «On a le sentiment que le RN rend la monnaie de sa pièce à tout ceux n’ont pas été corrects».
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00:00D'abord, est-ce que ces échanges sont véritablement avérés ? Oui.
00:04Oui, bien sûr. Après, il souhaitait échanger tout le monde, avec tout le monde.
00:09Il l'a dit la semaine dernière, il n'y a juste la France Insoumise qui n'a pas voulu répondre aux sollicitations du chef de l'État.
00:14Oui, je le comprends, parce qu'Emmanuel Macron a besoin quand même de trouver un Premier ministre qui chope à une motion de censure.
00:21Et en gros, l'URN devient faiseur de droit.
00:24Donc ça, tout le monde l'a compris, l'URN, 126 députés à l'Assemblée Nationale.
00:29Et Marine Le Pen, d'ailleurs, s'était montrée menaçante par rapport à Xavier Bertrand en disant « il ne nous a jamais respectés ».
00:35Quand il était au gouvernement, on n'était pas contents de son bilan en tant que ministre de la Santé et autres.
00:40Donc, Xavier Bertrand, ça ne passe pas. En fait, c'est vrai qu'on a le sentiment que le Rassemblement national rend un peu la monnaie de sa pièce
00:46à tous ceux qui, ces dernières années, n'ont pas été corrects. Il y a quand même ce souci de respectabilité, de dire « respectez nos électeurs »,
00:54ils n'ont pas tort, puisqu'ils ont quand même récolté 11 millions de voix. Donc ça paraît la moindre des choses que de compter.
01:01Maintenant, Michel Barnier, effectivement, c'est l'homme soft, c'est le vieux monde tranquille qui sait négocier, qui sait être habile.
01:09Ils disent « on ne va pas le tuer tout de suite, on va attendre son discours de politique générale ».
01:13Mais attention, attention, ils pensent tous à un offre, comme on dit, qui ne va pas pouvoir durer longtemps.
01:19Donc en fait, ils attendent de le manger, vous voyez, un petit peu plus tard.
01:23Sous-titrage Société Radio-Canada