• il y a 2 mois
Michel Barnier a débuté ses consultations ce vendredi avec Gabriel Attal, désormais président du groupe “Ensemble” à l’Assemblée nationale et les dirigeants des Républicains. Alors que l'ancien Premier ministre a affirmé n’avoir “ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel", les cadres de LR appellent de leurs vœux un programme “qui donne la garantie de répondre aux préoccupations des Français”, listant “la revalorisation du travail”, “les comptes publics”, l’immigration et l'insécurité. 

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Transcription
00:00Non, il n'y a pas de jubilation particulière, parce qu'on pense avant tout à la France et aux Français et on sait que la nomination de Michel Barnier,
00:08même si elle va nous permettre enfin de passer en mode action, de travailler, de créer des lois, de créer des amendements, elle n'arrangera pas tout.
00:17Michel Barnier n'est pas un rassemblement national. On n'a pas un gouvernement en rassemblement national.
00:21Et donc la France, malheureusement, pendant les mois qui viennent, voire les années qui viennent, ne se redressera pas. Il va encore falloir être patient.
00:27Donc on n'a aucune raison de jubiler. En revanche, s'il y a bien une chose qui nous agace, ou en tout cas qui m'agace personnellement,
00:33c'est d'entendre tous ces représentants de partis politiques, comme sur votre plateau actuellement, qui nous parlent de front républicain, de force républicaine,
00:41mais en réalité qui sont profondément antirépublicains, parce que la République, c'est justement un système qui repose sur la participation
00:49et la représentation des citoyens, du peuple, et tous ces gens verrouillent le peuple et empêchent à 11 millions d'électeurs, qui représentent le premier parti de France,
00:58de s'exprimer et essayent de les considérer comme des pariahs. Donc si vous voulez, ce manque de respect envers 11 millions d'électeurs, ça, c'est profondément antirépublicain.
01:06Juste, Kevin Mauvieux, par rapport aux 11 millions d'électeurs dont vous faites mention, si Michel Barnier faisait la proposition à un membre du renseignement national
01:19d'intégrer le gouvernement, est-ce que vous y seriez favorable ?
01:23Non, on n'y serait pas favorable, parce qu'encore une fois, notre objectif...
01:27Nous n'en plus, d'ailleurs.
01:29Pardon ?
01:30Nous n'en plus.
01:32Ben écoutez...
01:34C'est Charles Roosevelt qui vient de prendre la parole.
01:36Oui, parce que je n'ai pas le retour image, donc je ne savais pas.
01:38Mais c'est bien, ceci dit, ce n'est pas à vous de décider de ça.
01:43Mais sur le principe, ce serait un non catégorique, dans la mesure où nous, ce qu'on souhaite, c'est redresser le pays.
01:49Et objectivement, un ou deux, voire trois ministres RN noyés dans un gouvernement qui serait Macroniste, LR, ne servirait à rien.
01:59On va se dire les choses telles qu'elles sont, ne servirait à rien.
02:02Puisque, je le rappelle, il faut que les Français le sachent, c'est que même si on arrive par notre nombre à influer,
02:08et encore, on fait de la politique fiction, mais si on arrive à influer le gouvernement Barnier dans ses décisions,
02:14il n'en demeure pas moins que ce qu'on propose n'est jamais voté,
02:16puisque l'ensemble des autres partis, y compris les deux représentants qui sont sur le plateau,
02:20refusent de voter pour les Français et ne votent que pour eux.
02:23Et on le verra le 31 octobre avec la réforme des retraites, d'ailleurs.

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