À la suite d'une réunion avec les représentants de plusieurs formations politiques, Michel Barnier se rendra ce jeudi soir à l'Élysée pour proposer au président de la République "un gouvernement prêt à agir au service des Français". Selon les informations de BFMTV, le futur gouvernement (paritaire) devrait être composé de 38 ministres dont 16 de plein exercice (sept ministres "Ensemble", trois LR, deux Modem, un "Horizons", un UDI, un DVG et un DVD)
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00:00la technique du Président de la République a toujours été le débauchage individuel.
00:03Vous avez proposé des pactes de gouvernement, et Éric Ciotti a dit non.
00:06Et donc la réalité, pardon de vous le dire, c'est qu'aujourd'hui,
00:08il n'y a qu'une partie, qui représente environ 40% de l'Assemblée nationale,
00:12qui désire gouverner.
00:14Il y a quand même un intérêt et un besoin de la France face aux défis qui sont les nôtres
00:17sur la question du budget, sur la question de la dette, sur la question de l'immigration,
00:21sur la question de la sécurité, sur la question de la justice sociale et fiscale,
00:25à avoir un gouvernement en bon ordre de fonctionnement
00:28pour pouvoir au moins essayer de répondre, pas à tout,
00:30parce que je ne sais pas quelle sera la durée de vie de ce gouvernement,
00:33puisqu'on sait qu'on est sous la menace de différentes motions de censure
00:36et d'une irresponsabilité de certains qui verraient un avantage politique
00:39à censurer tous les quatre matins.
00:41Mais il faut qu'on puisse avancer sur quelques mesures extrêmement fortes
00:44attendues par les Françaises et les Français.
00:45C'est là tout l'intérêt.
00:47Pardon, mais les ministres LR qui potentiellement rentreront dans ce gouvernement
00:51ne seront pas ministres d'Emmanuel Macron pour appliquer la politique d'Emmanuel Macron.
00:55Ils seront ministres de Michel Barnier.
00:57Ils ont été validés par Emmanuel Macron.
00:59Pour appliquer. Mais c'est la Constitution.
01:00Excusez-moi, mais dans ces cas-là, vous pouvez dire...
01:02Non, mais pardon, vous pouvez dire dans ces cas-là que les ministres
01:05qui étaient les ministres de Lionel Jospin ont été validés par...
01:09Mais là, on savait que c'était une cohabitation.
01:11Est-ce que c'est une cohabitation ?
01:12Comment on pourrait définir ce qui va se passer ?
01:14C'est quelque chose de nouveau.
01:15C'est un changement et ça a été dit lors de la passation de pouvoir
01:19entre Michel Barnier et Gabriel Attal.
01:21Il y a un changement de méthode, il y a un changement de cap,
01:23il y a un changement d'objectif, il y a un changement...
01:25Ça a été... Les quatre points ont été rappelés il y a quelques minutes...
01:28Ils sont à l'antenne actuellement.
01:29Par Nathalie Latrouze.
01:30Les quatre priorités, on voit bien que ce sont des priorités
01:32qui sont les besoins exprimés par les Françaises et les Français.
01:35C'est assez large.
01:36Qu'ils aient voté. Mais évidemment que c'est large.
01:38Mais il faut améliorer le niveau de vie des Français.
01:39Est-ce qu'on peut dire le contraire ?
01:40Bah, c'est en tout cas si on réussit...
01:42Parce que un ministre pourrait dire écoutez, je vais faire ça.
01:43Ça veut dire qu'on a terminé.
01:44Si on réussit...
01:45Ça veut dire augmenter le SMIC ?
01:46Bah, écoute, la question aujourd'hui...
01:48La question n'est pas le SMIC.
01:50La question n'est pas le SMIC.
01:51La question, c'est le reste à vivre.
01:53Vous pouvez avoir un SMIC à 1 600 euros
01:55et vous avez un reste à vivre à 100 euros.
01:56Et un SMIC à 1 350 euros.
01:59Et un reste à vivre.
02:00Donc ça peut être la baisse des charges.
02:02Ça peut être une réfection des pensions.
02:04Alors pas sur tous les salaires.
02:05Ça peut être faire en sorte de...
02:07Donc si vous voulez, aujourd'hui, l'arrêt...
02:09Donc ce n'est pas une cohabitation, mais ce n'est pas non plus une alliance ?
02:11C'est quelque chose de nouveau qui est issu du vote des Français
02:14lors des élections législatives.
02:15Ce n'est pas une cohabitation,
02:16mais ce n'est pas un gouvernement d'Emmanuel Macron
02:19pour appliquer la politique d'Emmanuel Macron
02:21qui était celle des sept dernières années.
02:22Parce que sinon, on n'y serait pas, évidemment.