En qualifiant les entrées au gouvernement de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin de «choix individuels et personnels», François Baroin a minimisé ce jeudi au micro de RTL l'impact que pourrait avoir cette double nomination sur sa famille politique. Le chef de file du parti Les républicains pour les législatives a même moqué la démarche des nouveaux ministres, qui intégreront tous deux Bercy : «Ils deviennent aujourd'hui, en quelque sorte, des acteurs d'un projet qu'ils ont combattu il y a encore quelques jours et ils vont soutenir des candidats qu'ils n'ont pas choisis.»
S'il salue la tactique du nouveau président, le sénateur-maire de Troyes se dit convaincu, à un mois des législatives, que le choix d'Emmanuel Macron d'attirer des élus LR dans son gouvernement ne suffira pas à séduire l'électorat de droite : «Je trouve que c'est assez malin, effectivement, de la part d'Emmanuel Macron de mettre les deux prises d'otages à droite à Bercy pour incarner l'augmentation des impôts et de la CSG. C'est pas une prise de guerre, c'est plutôt des prises d'otages ; ils sont très isolés. […] Ça montre la limite de l'exercice. Ça montre que, en réalité, ce n'est pas en choisissant un Premier ministre de droite qu'on aura une politique de droite.»
S'il salue la tactique du nouveau président, le sénateur-maire de Troyes se dit convaincu, à un mois des législatives, que le choix d'Emmanuel Macron d'attirer des élus LR dans son gouvernement ne suffira pas à séduire l'électorat de droite : «Je trouve que c'est assez malin, effectivement, de la part d'Emmanuel Macron de mettre les deux prises d'otages à droite à Bercy pour incarner l'augmentation des impôts et de la CSG. C'est pas une prise de guerre, c'est plutôt des prises d'otages ; ils sont très isolés. […] Ça montre la limite de l'exercice. Ça montre que, en réalité, ce n'est pas en choisissant un Premier ministre de droite qu'on aura une politique de droite.»
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