• l’année dernière


Une équation difficile à résoudre. Après la démission de Michel Barnier, Emmanuel Macron cherche à nommer rapidement un nouveau Premier ministre. Avec une condition principale à remplir: échapper à la censure des oppositions à l'Assemblée nationale.
A quelques heures de la nomination du futur locataire de Matignon, de nombreux noms ressortent notamment celui de François Bayrou. 

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Transcription
00:00D'abord, il est modem, ce n'est pas complètement...
00:03C'est le camp présidentiel.
00:05Mais ce n'est pas Renaissance.
00:07C'est le mot président qui fait peur.
00:09Oui, et puis d'autre part, je pense que si vous regardez les déclarations
00:12et les actions de François Bayrou depuis 2017,
00:14à chaque fois qu'il y avait quelque chose dans la majorité présidentielle
00:17qui ne lui plaisait pas, ou des actions que menait le président
00:19qui ne lui plaisait pas, il ne s'est jamais gêné pour le dire.
00:22Avec beaucoup de tact et d'empathie, mais il le disait à chaque fois.
00:25Mais est-ce qu'il y croit ? Est-ce qu'il pense que ça y est, c'est son moment ?
00:29Sincèrement, je pense qu'il y croit.
00:31Et si on regarde bien les choses, jamais les planètes n'ont été aussi bien alignées.
00:34Donc après, la décision reste suspendue aux lèvres du président de la République,
00:37ou plus exactement à celle de la lexicolaire qui fera les annonces
00:40sur le perron de l'Elysée.
00:42C'est vrai qu'il est moins bavard que d'habitude.
00:44Donc on se dit que ça traduit peut-être quelque chose sur la confiance...
00:47François Bayrou est bavard quand il doit l'être.

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