Avec Yohan Pawer, fondateur du collectif Eros
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00:00Tout à fait ça, à l'époque. Mais pourquoi on en parle ? Parce qu'il y a vraiment beaucoup de choses qui se passent sur les étiquettes et la mise en étiquette et, j'en parlais, cette espèce de totalitarisme, je dirais.
00:14Par exemple, ce qui s'est passé aux Etats-Unis et qui a attiré notre attention, c'est qu'aux Etats-Unis, il existe un marché qui encourage les parents à acheter des simili-pénis pour les fourrer dans les culottes de leurs petites filles.
00:26Pourquoi ? Vous allez me dire pourquoi. Parce que si elles ont envie de changer de genre, comme ça elles peuvent se préparer.
00:36Johan Poer, bonjour.
00:37Bonjour M. Merkhof.
00:38Bonjour, vous avez déjà reçu, d'ailleurs avec plaisir, vous êtes fondateur et président du collectif Eros, qui est revendiqué une homosexualité débarrassée de la doxa, débarrassée des clichés, et surtout en ce moment qui l'entoure de diverses manières et pas toujours les plus plaisantes.
00:59Mais cette histoire, c'est quoi ? Ça traduit quoi ? Parce que c'est aux Etats-Unis que ça se passe.
01:04C'est aux Etats-Unis, donc c'est une vidéo qui circulait sur les réseaux, c'est une dame qui brandit un micro-pénis en caoutchouc, donc je me suis dit pourquoi faire ?
01:13Et en fait, c'est hyper sordide l'histoire qu'il y a derrière tout ça, c'est que c'est pour imiter le renflement d'un pénis. Donc pourquoi faire ?
01:22Dans la culotte ?
01:25En fait, c'est un petit caoutchouc de même pas de centimètres qu'on met dans les petites culottes des petites filles pour justement imiter le renflement d'un pénis.
01:32Et en fait, le but derrière tout ça, c'est pour diminuer la dysphorie de genre chez l'enfant.
01:37Mais vous allez me dire, mais comment un enfant de 5 ans peut connaître une dysphorie de genre ou même s'intéresser à la sexualité ?
01:43Un enfant de 5 ans ne sait pas ce qu'est la sexualité, ne sait pas ce que c'est la transidentité, ne sait pas ce que c'est une dysphorie de genre.
01:49Donc c'est les parents qui imposent ça à l'enfant. Mais justement, les parents, ce qu'ils ne savent pas, c'est que ça va créer une dysphorie de genre réelle chez l'enfant.
01:56Expliquez juste, Johan, pour ceux qui ne savent pas, la dysphorie de genre.
01:59Une dysphorie de genre, c'est quand on est en détresse psychologique, c'est quand on ne se sent pas dans le bon corps.
02:04Donc il y a une dysphorie de genre primaire, c'est-à-dire que c'est dès la naissance, mais c'est très très rare.
02:09Et il y a une dysphorie de genre secondaire.
02:12Et là, en fait, c'est ni une dysphorie de genre primaire ni secondaire, c'est une dysphorie de genre qu'on impose aux enfants.
02:19C'est-à-dire qu'en fait, c'est maintenant, aujourd'hui, c'est...
02:22Ah chéri, t'as oublié ton petit pénis avant d'aller à l'école ?
02:26En gros, c'est ça. Mais du coup, l'enfant se pose des questions. Pourquoi ma maman me met ça dans ma culotte ?
02:31Parce que moi, je me sens fille. Mais après, en grandissant, on se rend compte qu'aux Etats-Unis, il y a beaucoup de taux de suicide.
02:36Mais pourquoi ? C'est parce qu'en fait, les enfants sont biberonnés par le wokisme, sont biberonnés par les propagandes LGBT.
02:43Et c'est extrêmement grave. Et c'est pour ça que j'ai créé le collectif Eros.
02:46Et c'est pour ça que je l'ai fondé, parce que c'est pour justement enrayer tout ça.
02:50Pour pas que ça arrive chez nous en France, parce qu'il ne faut pas oublier M. Bercoff, c'est qu'on a 10 ans de retard avec les Etats-Unis.
02:56Mais alors, je ne comprends pas. C'est devenu, c'est presque... Enfin, je ne sais pas si c'est un marché important ou pas.
03:00J'espère qu'enfin, je souhaite qu'il ne soit pas important, mais peu importe.
03:07Parlons du collectif Eros, justement.
03:10En fait, c'est une espèce de réaction au wokisme, au transgenre, au politiquement correct, à la cancel culture, que vous avez voulu créer cela ?
03:20Non, ça englobe un peu tout ça, parce que moi, en fait, quand j'ai commencé à faire du militantisme, j'étais seule.
03:24Et en fait, moi, j'ai introduit des clubs de drag queens dans des écoles, j'ai fait des actions, des happenings, et j'ai toujours agi seule.
03:30Et en fait, un peu partout en France, on m'envoyait des messages en me disant, moi, Yoann, je t'adore.
03:34Grâce à toi, moi, je suis homosexuel et je me sens enfin représenté par quelqu'un qui a les mêmes idées que les miennes.
03:40Et tout le monde m'a dit, mais pourquoi tu ne crées pas un collectif où on est plusieurs cette fois-ci, où tu n'es plus seul ?
03:44Et en fait, moi, j'ai créé ce collectif-là, c'est pour lutter contre l'idéologie LGBT.
03:49C'est pour redonner la parole à cette majorité silencieuse.
03:53Parce qu'on entend toujours sur sa liste publique des homosexuels, je sais, quotidien, pour ne pas les citer, mais dans d'autres trucs.
03:59Et en fait, le problème, c'est qu'aujourd'hui, nous, on est complètement invisibilisés alors qu'on est majoritaire.
04:04On chosifie les homosexuels, on les met dans la même étiquette, dans le même sac.
04:09C'est ça. En fait, le problème, M. Bercov, c'est qu'aujourd'hui, on veut impérativement mettre des gens dans des cases.
04:15Tu es soit L, tu sois G, tu sois B, soit T.
04:17Moi, je suis Yohann, je suis certes homosexuel, mais je n'impose rien à la majorité.
04:21Et c'est ça, en fait, le but d'Héros.
04:23Et c'est aussi pour la protection des enfants.
04:25Moi, quand j'ai vu cette vidéo-là hier qui m'a scandalisé, je me suis dit, mais je suis obligé d'en parler.
04:30Parce qu'il y a des choses comme ça qui se passent.
04:32Et après, on arrive sur un autre sujet, mais pour moi, c'est un peu de la pédocriminalité.
04:37C'est que là, on sexualise un enfant, on met ça dans des slips de petites filles de 4 ans.
04:44C'est quand même lamentable.
04:45C'est assez hallucinant.
04:46Et je n'ai pas envie que ça arrive en France.
04:48Justement, par rapport à ce que vous reprochez à LGBT, à ces mouvements, c'est quoi exactement ?
04:55C'est d'imposer à la majorité.
04:57En fait, c'est ça le problème.
04:58Aujourd'hui, quand on veut, par exemple, regarder une série sur Netflix,
05:01on est obligé d'avoir un personnage qui coche toutes les cases,
05:04qu'ils soient non-binaires, obèses, roux, toutes les cases d'une minorité.
05:10Aujourd'hui, la majorité des Français n'en peuvent plus d'entendre tout ça.
05:15N'en peuvent plus de voir l'écriture inclusive, par exemple, dans des mails.
05:18N'en peuvent plus de voir des drag queens lire des histoires à des enfants,
05:22en disant à des petits-enfants de 4-5 ans qu'un homme et une femme n'existent pas.
05:25C'est plein de choses comme ça.
05:27Et pour moi, c'est malsain.
05:28De dire qu'un homme est enceinte peut tomber enceinte.
05:30Ou un homme est enceint, on l'entend.
05:32Et pour moi, c'est des discours qui sont hyper graves pour des enfants,
05:34pour la construction d'un enfant.
05:35Un enfant est une éponge, un enfant absorbe tout.
05:38Un enfant peut lui dire qu'un père Noël existe.
05:40On peut lui dire que j'ai vu un éléphant rose, l'enfant de 4 ans va le croire.
05:43Donc, un enfant croit tout.
05:44Donc, quand on dit qu'un homme et une femme n'existent pas,
05:46l'enfant, forcément, il va grandir instable.
05:51Et en fait, cette idéologie,
05:55et c'est vrai que ça a pris des proportions assez fortes,
05:58c'est évidemment encore minoritaire,
06:00et l'impression, c'est que si vous contestez cela,
06:03vous êtes quoi ?
06:05Vous êtes à l'afro-aéréal ?
06:07Pour vous dire, je suis homophobe.
06:09On me dit que je suis homophobe.
06:10Alors, je suis moi-même homosexuel.
06:11Donc, c'est pour vous dire.
06:12En fait, le problème, c'est que quand on ne va pas dans leur sens,
06:15en fait, c'est comme une secte.
06:17Moi, je vois les LGBT un peu comme une secte.
06:19C'est une religion, être LGBT.
06:21On mange LGBT, on dort LGBT, on vit LGBT.
06:24Et le problème, c'est qu'aujourd'hui,
06:25quand on est contre ces dérives-là,
06:27eh bien, on nous met des bâtons dans les roues,
06:28on essaie de nous faire taire.
06:29C'est ça, le problème.
06:30Et donc, c'est pour ça que j'ai créé ce collectif-là.
06:32C'est pour justement redonner la parole à des personnes comme moi.
06:35On est des milliers.
06:36Moi, je peux vous dire qu'au RN,
06:38il y a beaucoup de députés, d'ailleurs, qui sont homosexuels.
06:40Il y a aussi beaucoup d'adhérents au RN qui sont homosexuels.
06:43Pourquoi ?
06:44Parce qu'ils ont compris que la menace, aujourd'hui,
06:46c'est les lobbies LGBT et aussi l'islamisme.
06:48Mais ça, c'est un autre sujet.
06:49Mais voilà.
06:50Donc, c'est pour ça que j'ai créé ce collectif-là.
06:51C'est pour justement dire qu'on n'est plus seul.
06:54C'est pour dire que, voilà,
06:55moi, j'ai créé ce collectif-là pour vous aider.
06:57Parce qu'il y a des homosexuels comme moi qui souffrent
06:59et qui ne se sentent pas représentés par ces gens-là.
07:01Et vous vous sentez assez proche d'un collectif comme Nemesis ?
07:04Ah oui.
07:05Beaucoup de médias disent que c'est un peu le petit frère de Nemesis.
07:08Alors, Aïs Cordier, c'est une très très bonne amie
07:10et c'est vrai qu'elle m'a beaucoup soutenu dans ce projet-là.
07:12Et d'ailleurs, je lui apporte son soutien
07:13parce qu'elle est actuellement censurée sur les réseaux sociaux.
07:16Mais c'est vrai que, voilà, c'est exactement comme Nemesis.
07:19C'est des actions qui vont y avoir dans les prochains mois.
07:22On a fait une action à la Gay Pride
07:24pour le lancement des ROS.
07:25On a été pris à partie par des antifas
07:27qui nous ont jeté de la farine,
07:28qui nous ont insultés.
07:29Moi, j'ai été frappé par une trans, c'est pour vous dire.
07:31La police nous a escortés.
07:34Ah, ils vous ont agressés ?
07:35Ah oui, ils nous ont agressés.
07:36C'était hyper violent.
07:37J'en ai même parlé chez Jean-Marc Morandini.
07:38Enfin, c'est vraiment...
07:40C'est des personnes qui sont extrêmement violentes.
07:42Alors qu'au début, c'était une marche pacifique
07:44où on devait brandir des pancartes
07:46pour dire que nous sommes contre ces dérives-là.
07:49Point.
07:50Mais à aucun moment, on partait pour frapper des gens.
07:52Par contre, c'est l'inverse qui s'est produit.
07:54Donc, c'est pour vous dire dans quel camp est la bienprensance, du coup.
07:57Et alors, où est-ce qu'on peut, pour les personnes intéressées,
08:00on peut vous contacter comment ?
08:02Alors, le collectif est ROS.
08:03Donc, on a un site qui a ouvert il y a un mois.
08:06Qui s'appelle ?
08:07Alors, collectif-eros.com
08:09D'accord.
08:10Donc, on peut recruter...
08:11Alors, on recrute justement des militants.
08:13Un peu partout en France, on a créé des groupes de cellules sur Lyon, Bordeaux,
08:16vraiment toutes les grandes villes.
08:18Et vous pouvez nous soutenir, nous aider pour nos prochaines actions
08:21parce que tout ça a un coût.
08:22Tout ce qui est achat de banderoles, achat de pancartes.
08:25Et donc, voilà.
08:27Et sur les réseaux sociaux, bien évidemment, on peut nous retrouver.
08:29Mais pour vous, est-ce que vous n'avez pas peur aussi
08:31de créer une autre encore minorité, etc. ?
08:34Est-ce qu'on n'avait pas peur de rentrer dans cette chosification, Yohann Poer ?
08:38Non.
08:39Non, parce que pour moi, je ne me considère pas...
08:41Enfin, je suis issue d'une minorité,
08:44mais je sais que je suis largement soutenu par une grande majorité.
08:47Et en fait, le problème, c'est qu'il y a des hétérosexuels qui me soutiennent.
08:53Et beaucoup de ces personnes woke, LGBT et pro-gauche,
08:56justement, incriminent les hétérosexuels qui dénoncent tout ça.
08:59Parce qu'ils disent qu'un hétérosexuel n'est pas légitime
09:01de faire tout ça parce qu'il ne connaît pas la cause.
09:03Il n'est pas concerné par la cause.
09:05Eh bien moi, avec ce collectif-là, j'englobe aussi les hétérosexuels
09:08qui me soutiennent et qui disent
09:09« Moi, Monsieur Poer, je suis d'accord avec vous,
09:11d'accord avec votre collectif, et j'ai envie de marcher avec vous. »
09:14Donc oui, je fais partie d'une minorité,
09:15mais au final, je suis rejoint par une majorité de Français.
09:18Parce que le wokisme et tout ce qui est propagande LGBT, ça réunit quoi ?
09:21Même pas 1% de la population française.
09:23Donc je sais très bien que j'ai vraiment la France entière derrière moi
09:26qui sont d'accord avec mes idées.
09:27Moi, je pense que les auditeurs qui nous écoutent là,
09:29je pense qu'ils sont d'accord avec moi sur le fait que mettre
09:31un micro-pénis en caoutchouc
09:33dans un slip d'une petite fille de 4 ans,
09:35c'est lamentable.
09:37Espérons que ça n'arrivera pas en France.
09:39Tout est possible.
09:40J'espère et c'est pour ça que je vais travailler pour, en tout cas.
09:42Tous les espoirs sont permis.
09:44Merci Owen Poer.
09:45Merci André Poer.