Thierry Beaudet pressenti à Matignon : Qu'en pensez-vous ?

Sud Radio

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Transcript

00:00826-300-300, c'est votre numéro, il vous appartient et vous appelez pour intervenir sur l'actualité.

00:05Thierry Baudet, l'hypothèse Thierry Baudet, nous avons deux auditeurs, Muriel d'abord qui est à Béziers, bonjour Muriel.

00:11— Bonjour M. Bourdin. — Et Ludovic qui est à Obna, bonjour Ludovic.

00:16— Bonjour Jean-Jacques. — Ça vous allez bien tous les deux ce matin ?

00:19Ah Ludovic, je vous sens en forme, je vous sens en forme Ludovic.

00:22— Ça pourra aller mieux. — Ah bon ? Ça pourra aller mieux, qu'est-ce qui vous arrive, Muriel ?

00:26— Faites attention, dites à vos auditeurs qu'il y a une recrudescence de grippe intestinale et de Covid, hein, voilà.

00:32— Ah, j'ai entendu, j'ai entendu cela, effectivement, vous avez raison Muriel.

00:35— Et je suis au fond de mon lit, alors c'est bon de vous dire. — Ah bon d'accord, oui.

00:38Muriel, Muriel, le président de la République va choisir un Premier ministre, enfin.

00:43On parle beaucoup de Thierry Baudet, vous auriez préféré Bernard Cazeneuve, pourquoi ?

00:49— D'abord parce qu'il a une grande expérience, voilà.

00:54Seulement le problème, c'est que Macron ne laissera rien faire, parce que M. Macron, je m'excuse, hein, M. Macron ne supporte personne.

01:05Il n'y a que lui qui sait faire, il n'y a que lui qui veut faire, donc, et c'est bien dommage.

01:12Pourtant, vous savez, moi je m'en cache pas, je suis de droite, et j'avais trouvé que M. Cazeneuve était quelqu'un qui pouvait, ben voilà.

01:22Parce qu'il y a un budget qui va tomber, hein, bientôt, et personne ne s'en occupe, voilà.

01:27Et ce monsieur, j'ai rien contre lui, je ne le connais pas, c'est un illustre inconnu, qui est au Césus, le Césus ne sert à rien.

01:35— C'est pas le Césus, hein, c'est le Conseil économique, social et environnemental, pas le Césus.

01:41— Oui, enfin, c'est Césus. — Oui, oui, enfin bon. Il a été patron de la mutualité française.

01:46— Oui, d'accord. — C'est vrai que personne ne le connaît, enfin, le grand public ne le connaît pas.

01:51— Voilà. Et puis voilà, il va être à la main et à la botte de Macron, c'est tout.

01:57Donc non, moi, là, il est urgent de prendre quelqu'un qui a... Mais il ne le laissera pas faire, c'est tout.

02:07Voilà, son problème, il est là. Pourquoi on a attendu aussi longtemps ? C'est pour ça, voilà, parce qu'il...

02:13— Bon, Muriel, Ludovic, vous êtes d'accord ou pas d'accord ?

02:17— Bah écoutez, de toute façon, moi, à mes yeux, je pense que ça peut être une solution de compromis,

02:23parce que dans tous les cas, aujourd'hui, là, quoi qu'il en soit, droite, gauche, NFP, RN ou centriste,

02:30enfin le Renaissance, on a quand même... Dans tous les cas, ça va être très compliqué à l'assembler.

02:35Donc une personne qui a travaillé, je dirais, dans une approche de mutualité, a essayé de rassembler

02:41différents acteurs, des syndicats, des chefs d'entreprise, ça peut être quelque chose d'intéressant pour Macron.

02:46Maintenant, c'est vrai, comme dit madame, à juste titre, tout dépend de la politique qui va être donnée.

02:52— Mais oui, bah ça, c'est évident, c'est évident. Vous dites, il faut un homme de consensus, vous ?

02:57— Moi, je pense, parce qu'aujourd'hui, en fait, si on part sur Bernard Cazeneuve, il a une approche de gauche

03:01qui énervera certains électeurs du RN, et pareil, on sait que les problématiques, elles sont liées avec...

03:09On a entendu Lucie Castex, dans le cas du NFP, c'est un peu délicat.

03:12Donc peut-être une personne qui est moins connue du public, moins engagée politiquement, pourra permettre

03:17de faire avancer les choses, sachant, comme dit madame, qu'il y a quelques minutes,

03:22il y a la gestion du budget qui va être une chose très compliquée à mettre en place au mois d'octobre.

03:27— Essentiel. Et Bernard Cazeneuve, Muriel, Bernard Cazeneuve, c'est un homme de gauche, quand même, non ?

03:32— Bah, la preuve, c'est une femme de droite qui vous le dit, alors donc...

03:37— Mais c'est un homme de gauche que vous aimez bien, si j'ai bien compris.

03:41— Oui, parce que je trouve qu'il a eu... — Pourquoi ? Pourquoi est-ce que vous l'aimez bien ?

03:45— Je n'aimais pas Hollande, mais lui, je l'appréciais, parce que c'est un homme droit, un homme qui a fait preuve,

03:53en tant que ministre de l'Intérieur et dans pas mal de choses, il a eu une attitude qui m'a beaucoup plu.

04:02Voilà, maintenant, si je devais choisir, mais ça ne me dérangerait pas de voter pour lui, voilà.

04:09— Bon, d'accord. Eh bien, merci beaucoup, Muriel. Ludovic, je vous sens en forme, ce matin, hein ?

04:16— Oui, bah oui, c'est bon. On est en Ardèche, c'est magnifique.

04:19— Tout le monde doit vous appeler Ludo dans la vie, non ?

04:21— C'est très rare. En général, c'est quand je me fais disputer qu'on m'appelle Ludovic.

04:24— Ludo, Ludo, qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

04:29— J'ai une association d'aides de personnes à domicile que j'ai fondée il y a quelques mois, sur l'Ardèche.

04:35— Comment ça fonctionne, d'ailleurs, l'aide à domicile ? Ça fonctionne bien ?

04:38— En fait, il y a des besoins. Des gens ont des besoins. Ils sont perdus beaucoup sur les choses administratives.

04:44Et les gens sont seuls. Il y a une population vieillissante. Donc les gens ont besoin d'aides à domicile

04:49et de gens qui viennent les soutenir en ayant une approche de réinsertion dans les personnes qui sont dans le milieu,

04:55en RSA, des choses comme ça, pour qu'ils puissent reprendre goût au travail.

04:59— Merci, Ludovic, pour ce que vous faites. Merci beaucoup. Et merci d'écouter Sud Radio.

05:03Ça fait longtemps que vous écoutez Sud Radio, Ludo ?

05:06— Ça fait 4-5 ans, vous voyez. Tous les jours, j'écoute et je vous écoute impatiemment.

05:11C'est à vous, Patrick Roger, ou d'autres confrères.

05:14— Bon. Eh bien merci. Merci, Ludo. Bonne journée. Il est 7h59.

05:18— Merci à vous. Au revoir.

05:19— Merci beaucoup. 7h59 Sud Radio. Au revoir.

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