Michel Barnier Premier ministre : Qu’en pensez-vous ?

Sud Radio

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Transcript

00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.

00:04Bien, il est 7h55, c'est votre moment, 0826-300-300, deux auditeurs avec nous, Yves d'Arcachon, bonjour Yves.

00:12Bonjour, bonjour à tous.

00:15Bonjour Kamel, D'Avignon, bonjour Kamel.

00:18Bonjour M. Bourdin.

00:19Ça va bien, vous avez le bel accent Vauclugien, Kamel, c'est bien.

00:25Je suis même né à Avignon, comme on dit chez nous en Avignon, celui qui est né à Sainte-Marthe.

00:34Oui, Sainte-Marthe, oui, oui.

00:36C'est l'hôpital, c'est l'ancien hôpital.

00:38Oui, exactement.

00:42Bon, Michel Barnier, Yves, ça vous plaît ou pas ?

00:47Alors, pour moi, si vous voulez, il est d'abord courageux, c'est le premier ministre le meilleur possible, je dirais,

00:57avec son expérience, sa compétence, ses qualités de négociateur, qui est ferme sans être doctrinaire

01:04et qui a ce qu'on appelle dans la religion chrétienne le sens du bien commun.

01:09Bon, mais clairement, il n'aura pas les coups des franches, il aura une composition très difficile voire impossible de son ministère.

01:17Tout le monde va faire arrot sur le baudet, c'est parti.

01:20De la part des partis, de la part, bon, de Macron qui les fera des fausses trappes, et, bon, on a vu l'appel à la rue déjà lancé.

01:29Un certain nombre de gens qu'il va pouvoir chercher à contester refuseront bien évidemment de participer à son gouvernement

01:39par idéologie, par peur aussi des représailles à l'intérieur de leur parti.

01:45Donc, et je reviens sur cette idée du bien commun et du courage,

01:51et, en fait, il faudrait qu'il puisse constituer que les différents partis se rendent compte de la difficulté de la situation

01:59et qu'on parte vers un gouvernement d'union nationale.

02:02Ben, ça serait pas mal, mais alors là, c'est mal parti à mon avis.

02:06Je rêve.

02:07Yves, vous rêvez, Kamel, gouvernement d'union nationale, vous aimeriez ?

02:13Vous savez, aujourd'hui, national, franchement, en toute honnêteté, national, j'ai l'impression que le mot national, il est tout seul.

02:22Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, j'ai l'impression que Macron cherche, bien sûr, à faire l'union nationale, mais pas comme elle doit être faite.

02:30Pour moi, là, ce qu'il est en train de faire, en m'étant barnié, bon, c'est l'homme du consensus, vous allez me dire,

02:37mais voilà, il a pris ça, mais personnellement, aujourd'hui, barnié, même s'il a été ministre trois fois sous Chirac, sous Sarkozy,

02:46là, c'est premier ministre, là, et on va le voir maintenant à l'heure, parce qu'il était dans les commissions,

02:53il a été commissaire européen, il était au cœur de la Constitution européenne, il a été...

02:57Oui, tout ça, c'est un homme technocrate.

02:59Maintenant, on va voir si lui-même, face à ce qui va arriver aujourd'hui, parce qu'il faut s'attendre à des choses...

03:06Oui, et Kamel, il a un immense chantier devant lui. Est-ce que vous pensez qu'il est aux mains du Rassemblement national ?

03:13Ben non, non, non, non, non, non.

03:16Non, parce que, vous savez, il a dit des choses, je les ai entendues même entre-temps, là, aujourd'hui, à jour,

03:21il a parlé qu'il était contre les trucs homosexuels, qu'il était contre le truc, contre le machin, donc il peut pas faire le consensus, déjà,

03:28déjà, il a un problème, déjà, là-dessus. Mais moi, ce que je souhaiterais, c'est que c'est pas mal ce qu'il a fait, Macron,

03:33il a été très fort, mais il gagne du temps, pour moi. J'ai l'impression que Macron utilise les médias, vous utilisez vous, hein ?

03:40Non, non, non, non, non, non, non, non.

03:42Non, pas vous, M. Bourdin, mais M. Bourdin, si je parle avec vous, M. Bourdin, si je parle avec vous, je sais que vous êtes un animateur, je vous l'ai déjà dit,

03:49je vais pas vous faire l'éloge du... Non, je sais, mais je parle des médias en général, il les utilise, vous voyez, M. Bourdin,

03:56sur les FMTV, sur les trucs, on attend, on commande des trucs qu'ils n'ont pas écrits, on a mis, et on joue sur une ambiance, une sale ambiance en France.

04:03Je comprends, je comprends ce que vous voulez dire, Kamel, je comprends ce que vous voulez dire, c'est vrai que vous pensez qu'en faisant attendre,

04:11en faisant attendre, il nourrissait des débats qui lui permettaient de tirer les ficelles. Bon, peut-être, peut-être, peut-être, peut-être.

04:19Kamel, merci, je suis obligé de vous couper, Kamel, il est 7h59, c'est l'heure, c'est l'heure, je veux pas être trop en retard, c'est l'heure.

04:26Il est 7h59, Sud Radio, un peu de météo, très vite, et ensuite, le journal de Laurie Leclerc.

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